herault
Ces 20 et 21 janvier 2021 se déroulait l’examen pratique d’«Agent Cynophile de Sécurité » au Centre de Formation Cynophile du Bassin de Thau à Poussan.
C’est devant un jury composé de 5 professionnels de la sécurité cynophile, que les 11 stagiaires de cette session ont mis en pratique leurs acquis.
A noter également la participation du brigadier chef principal de la police municipale d’une commune du Gard afin de préparer un jeune malinois dans le cadre de la création d’une brigade canine.
L’objectif : Obtenir la Certification Professionnelle de niveau V, » d’Agent Cynophile de Sécurité » enregistrée au répertoire National des certifications professionnelles et délivrée par le Lycée des Combrailles de Saint Gervais d’Auvergne.
Au programme de l’examen : Test Cooper (épreuves sportives), expression écrite et orale pour les stagiaires, Epreuves d’obéissance, de détection et de défense de jour comme de nuit pour les chiens.
Les résultats sont tombés cette semaine et c’est avec grande fierté que le centre a pu annoncer un taux de réussite de 90% avec pour la majorité des stagiaires diplômés un emploi déjà garanti à la sortie de formation.
Yannick CAMUS, Directeur du Centre de Formation Cynophile du Bassin de Thau nous explique :
« Le besoin en matière d’agents de sécurité et notamment d’équipes cynophiles ne cesse d’augmenter ces dernières années et ce afin de pouvoir répondre aux demandes de plus en plus croissantes des entreprises et des établissements publics se tournant vers la protection privée.
L’Agent cynophile de sécurité a pour mission principale d’assurer la sécurité des personnes et ou des biens, dans différents lieux et situations. Il intervient en amont des agents habilités (police, gendarmerie, pompiers) et dans le strict respect de la réglementation.
Le chien est son binôme, dans la prévention, la dissuasion, comme dans l’intervention et son seul moyen de défense. Le duo homme-chien constitue une véritable équipe »
Durant les 4 mois de formation, les stagiaires ont pu appréhender les diverses missions du métier en étant notamment formé aux compétences suivantes:
Secourisme (Diplôme SST), Prévention des risques terroristes, gestion de conflits, Réglementation juridique, Technique de ronde, Technique de palpation, Biologie canine, Législation, déontologie, et bien sûr au dressage et à la conduite de leur chien.
Afin de répondre aux exigences de formation demandées par le ministère, le Centre de Formation Cynophile du bassin de Thau a obtenu le label « Qualicert » ainsi que les agréments du CNAPS et SGS certifiant ainsi de la qualité des formateurs et de la conformité des moyens et supports pédagogiques mis en œuvre.
La formation « Agent Cynophile de Sécurité » du centre a par ailleurs été, suite à l’appel d’offre de la Région Occitanie, retenue et inscrite au programme régional qualifiant.
Les candidats, demandeurs d’emploi, peuvent ainsi, sous réserve d’éligibilité, obtenir le financement de leur formation par ce programme.
Deux prochaines sessions de formation, en mars et septembre, sont d’ores et déjà programmées sur 2021.
Le centre assure également les entraînements opérationnels ainsi que le maintien des compétences pour les équipes cynophiles déjà en activité.
Pour tout renseignement : Mr Yannick CAMUS
- 1er niveau : le respect des exigences environnementales et agricoles. ...
- 2e niveau : respect d'un référentiel plus complet de mesures. ...
- 3e niveau : la vérification de l'efficacité des mesures.
Pour obtenir cette certification HVE, trois niveaux de démarches ont été identifiés. Ce n’est que lorsque le troisième niveau est atteint que la certification peut être accordée.
1er niveau : le respect des exigences environnementales et agricoles
Les exploitations agricoles qui reçoivent des aides de l’Etat, via la PAC notamment (c’est-à-dire la quasi totalité d’entre elles) sont tenues de respecter différentes exigences, notamment en matière environnementale. La première démarche pour les exploitations agricoles qui souhaitent obtenir la certification HEV est donc de respecter ces exigences de base.
En outre, il s’agit de réaliser une évaluation de la situation de l’exploitation au regard des exigences des niveaux deux et trois.
2e niveau : respect d’un référentiel plus complet de mesures
Dans un second temps, l’exploitant agricole devra aller plus loin dans sa démarche, notamment :
- en veillant à identifier et protéger les zones qui, dans son exploitation, sont les plus importantes pour le maintien de la biodiversité ;
- en utilisant de manière plus ciblée les produits phytosanitaires ;
- en stockant les fertilisants et en les utilisant de manière raisonnée ;
- en optimisant les apports en eau.
Il s’agit donc de se donner les moyens de mettre en place une agriculture plus raisonnée.
3e niveau : la vérification de l’efficacité des mesures
Un organisme certifié vérifie que les moyens mis en place dans ces différentes matières (biodiversité, produits phytosanitaires, fertilisants, eau) ont porté leurs fruits. Il s’agit de mesurer les résultats concrets et de vérifier qu’ils ont atteint les seuils définis.
Comment lancer la procédure pour être certifié HVE ?
Il est possible d’introduire sa demande de manière individuelle ou collective :
- demande individuelle : l’exploitant contacte un organisme certificateur agréé à chaque étape ;
- demande collective : la structure (coopérative, négociant, collectivité territoriale) recense les agriculteurs intéressés et les accompagne dans la réalisation du premier niveau d’exigence, elle vérifie en interne qu’ils respectent le second niveau avant de prendre contact avec un organisme de certification qui valide ou non le travail mené.
Les différentes informations et les formulaires peuvent être trouvés sur le site du ministère de l’Agriculture.
Qu’elle soit collective ou individuelle, la certification HVE est valable pour trois ans et peut bien entendu être renouvelée.
Pour Terra vitis ce sont des valeurs auxquelles l'on doit se tenir :
Respecter ses engagements pour le consommateur et pour les générations futures
Protéger la vie de la terre
Conduire la vigne de manière raisonnée
Tous les jours, se remettre en question
Avoir le goût des autres
Etre transparent à tous les étages
Penser que la Terre n'est qu'emprunter et servira aux générations futures
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Les détails sur : https://terravitis.com/les-vins-terra-vitis/
Lors des dernières vendanges (2020) 100% de la récolte sur des exploitations HVE est passée ce qui permet à MONTAGNAC-DOMITIENNE d'être labellisée. Il y a eu un audit à la cave (Véritas) et la procédure pour la récolte sur 52 exploitations (vinification à part) a été validée. Ces 52 exploitants étaient volontaires pour passer en HVE. Ils avaient été 72 à participer à une formation de 3 jour. 52 ont été retenus car ils rentraient dans le cadre des critères demandés.
Si HVE est la priorité, Terra Vitis est une certification différente mais au niveau de la Cave le choix a été que les "Terra Vitis" soient aussi HVE. (Terra Vitis correspond en effet au niveau 2 de HVE)
6 exploitations Terra Vitis à Montagnac Domitienne dont la récolte est vinifiée elle aussi à part (certification Afnor)...
Actuellement, sur 176 000hl de vin (2020) 80 000 hl ont été certifiés HVE et 12 500 Terra Vitis.
L'objectif étant de passer en plusieurs années à 95% de la "Cave" en HVE.
Cette année 15 exploitations de plus devraient passer en Terra Vitis, et pour HVE, ce devrait être 26 de plus.
Car la prise de conscience des viticulteurs au niveau environnemental ne date pas d'aujourd'hui. Déjà 800 Ha sur les 2800 pratiquent la confusion sexuelle ( ) qui va dans le sens du respect de la biodiversité. Mais il est nécessaire d'aller plus loin et tout est fait pour motiver les exploitants.
A ce sujet Monsieur Frédéric Clerissi de Montagnac Domitienne est un bon relais de communication. Il précise à ce sujet : "Les indécis sont motivés par le fait que la HVE est une plus-value qui valorise leurs exploitations et leurs récoltes... Cela se traduit en premier lieu avec des crédits d'impôts au niveau des exploitations en HVE et il en est de même pour l'abandon du glyphosate".
Mais ce n'est pas tout, car avec la nouvelle PAC, pour les exploitants qui s'engagent en HVE la subvention pour l'aide à la plantation est de 100% (de l'aide prévue).
Et enfin, depuis le 1er janvier 2021, les non HVE sont dans l'obligation de payer un conseil stratégique pour leur exploitation. Les HVE non...
"Nous avons bien compris qu('il y a plus de rentabilité en étant certifié HVE et aucun exploitant qui a fait la démarche ne le regrette d'autant que leurs récoltes ne sont pas (ou très peu) impactées. Et de plus, les négociants pour répondre à la demande achètent eux-aussi des vins qui résultent de ce type de démarche. Castel et Grands Chais de France sont très demandeurs. C'est donc une valorisation pour tous." Précise Frédéric...
La cave est fière de voir de nombreux exploitants s'inscrire dans cette voie.
Elle est même aidée par l'Etat, la Région et le Département... Pour réimplanter des haies autour de certaines vignes d'exploitants coopérateurs
Et pour compléter tous ses efforts qui vont dans le sens d'un meilleur respect de l'environnement, des Terres et de la Biodiversité des aires de lavage collectives pour le remplissage, le lavage ... des pulvérisateurs, dédiées aux viticulteurs, sont ou seront crées dans le secteur (Cournonterral, Montagnac...).
Que du positif...
Jean-Claude Carrière, scénariste, écrivain, est décédé lundi 8 février 2021 à l’âge de 89 ans.
Au nom du Département, j’adresse mes condoléances à sa famille et à ses proches. Pour tous ceux qui ont l’Hérault chevillé au corps, Jean-Claude Carrière était une fierté départementale, sa présence un honneur. Il le disait lui-même, Jean-Claude Carrière était un enfant d’ici. Si son travail et sa notoriété en ont fait un homme de la nation, si les hommages et les mérites recueillis durant sa vie ont fait sa stature internationale, il est originaire de Colombières-sur-Orb et a toujours gardé une attache très solide à ce pays qui l’a vu naître en 1931. Si l’Hérault aimait Jean-Claude Carrière, ce dernier a su lui rendre cet amour sans compter. Parmi ses romans, Vin bourru (2010) met à l’honneur ce territoire où il raconte son enfance héraultaise. En 2014, dans une volonté de créer des ponts entre la médiathèque départementale et le théâtre SortieOuest (la scène de Bayssan aujourd’hui), le centre de ressources, ainsi crée, bénéficia de la générosité si caractéristique de Jean-Claude carrière qui lui offrit 2 500 ouvrages issus de sa bibliothèque personnelle, construite au fil des années de recherches et de travail sur le conte et les traditions orales. Cette figure héraultaise du monde culturel laisse une empreinte inestimable dans nos cœurs et nos esprits et rejoint désormais ses illustres prédécesseurs et je tenais à lui rendre ce dernier hommage.
Kleber MESQUIDA, Président du Département de l’Hérault
Issu d’une famille de viticulteurs, Jean Claude Carrière part étudier en région parisienne. Il se fait connaître dans les années 1950 grâce à la publication d’un premier roman, Le lézard (1957). De là, il collabore avec des personnalités du monde du cinéma comme Jacques Tati, Milos Forman, Jean-Luc Godard, Michael Haneke ou encore Atiq Rahimi. Il obtient plusieurs prix prestigieux dont le césar du meilleur scénario original pour Le retour de Martin Guerre en 1983 et un oscar d’honneur pour l’ensemble de son œuvre en 2014.
Touche à tout de génie
Il écrit aussi des pièces de théâtre et entame des collaborations qui lui valent le prix Molière en 1991. Cette facette de son talent fait que dès l’année précédente, en 1990, on lui propose de devenir le président du Printemps des comédiens, ce festival de théâtre désormais célèbre. Ce festival, qui se déroule au Domaine d’O, avait et a conservé l’ambition d’un festival de qualité, avec des animations pour tous les publics sans oublier le soutien aux écoles de théâtre.
En 2013, le Domaine d’O inaugure le théâtre Jean-Claude Carrière, un théâtre biodégradable modulable en bois qui vient parachever les grands travaux visant à restaurer le patrimoine du domaine au titre desquels figure aussi l’amphithéâtre d’O.
Cette année, le Département reconduit l’expérimentation innovante qui vise à permettre d’associer le Revenu de Solidarité Active à taux plein et un revenu d’activité saisonnière. Cette expérimentation lancée d’août à octobre 2020 avait concerné plus de 50 allocataires du RSA, dont 45% de femmes.
Ce dispositif concerne les emplois saisonniers viticoles (aides aux vendanges et aux cavistes) sur la période du 1er août au 31 octobre 2021*. Le Département répond ainsi à un double objectif majeur :
faciliter le retour à l’emploi des allocataires du RSA ;
favoriser l’emploi local en soutenant les viticulteurs par le recrutement de personnels saisonniers.
Le Département, chef de file des solidarités, conduit ainsi des actions nouvelles visant à l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires du RSA.
Démarche
• Les bénéficiaires du RSA ont un droit ouvert et reprennent une activité saisonnière viticole de vendange avec un contrat de travail saisonnier. Ils adressent leurs bulletins de salaires aux services du Département par mail à l’adresse suivante
• Les bénéficiaires déclarent l’ensemble des ressources et des changements d’activités lors de la déclaration trimestrielle des ressources, sans impact sur le montant du RSA pour les emplois viticoles.
• Les employeurs sont invités à adresser leurs offres d’emplois saisonniers par mail à
(*Sont exclues les activités agricoles et les activités temporaires proposées par des agences d’intérim).
« Le référentiel social aide à remettre les gens en selle, à régler leurs difficultés, à leur permettre d’accéder à un accompagnement, avec une progression dans le parcours vers l’emploi durable. Nos actions sont majoritairement dirigées vers l’insertion par l’emploi.
Nous soutenons également les viticulteurs, acteurs majeurs de l’économie héraultaise. Ils façonnent l’Hérault et participent à sa notoriété. Il est primordial d’être à leurs côtés et d’anticiper l’avenir en facilitant le recours à l’emploi saisonnier local. » Claudine Vassas-Mejri, Vice-présidente déléguée aux politiques d’insertion et à l’économie solidaire
Les Canadair s’entraînent dans notre département depuis les dernières semaines, ils effectuent des passages sur le site du Lac du Salagou où ce vendredi 31 juillet, on pouvait les apercevoir se ravitaillant sur le lac, et s’exerçant au lâcher d’eau. (Photos Benjamin Cantin))
Ces unités de la sécurité civile reconnaissables à leurs couleurs jaune et rouge et au bruit de moteur caractéristique se préparent avec le S.D.I.S. 34 pour la saison des feux de forêts. Le plan sécheresse est activé, et ils se tiennent prêts sur leur base de Nîmes-Garons (ancienne base aéronautique navale de la Marine nationale) à intervenir dans notre département, ce qui n’empêche en rien la prudence, quand on sait les dégâts que peut produire un simple mégot…
Au fil des mois, le déploiement de la fibre avance dans l’Hérault. En à peine 6 mois, le nombre d’abonnés aux services des fournisseurs d’accès à Internet a doublé, passant de 10 000 à 20 000, soit une moyenne de 1600 raccordements par mois.
Cette performance a pu être réalisée grâce à l’implication des équipes de déploiement Hérault THD et la présence de douze Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI), dont 3 opérateurs nationaux : Alphalink, Blue Networks Technologies, Bouygues Télécom, Coriolis, Kiwi, Knet, Nordnet, Orange, Ozone, SFR, Videofutur et Weaccess. Le déploiement de la fibre dans l’Hérault mobilise aujourd’hui plus de 600 personnes aux quatre coins du département. Plus de la moitié des communes à raccorder d’ici à décembre 2022 sont aujourd’hui couvertes partiellement ou en totalité par la fibre, soit 170 communes sur 286.
« Nous avons lancé le plan Hérault Numérique de 384 millions d’euros. Dans la zone d’initiative publique, nous installerons la fibre à tous les Héraultais. Où qu’ils soient, dans un hameau, dans un village ou une ville, ils auront la fibre. La volonté politique de l’assemblée départementale de poser la fibre partout sur le territoire permet d’ores et déjà à des villages et des hameaux qui perdaient des habitants de retrouver une population qui peut télétravailler, qui peut pratiquer une activité commerciale tant locale, que nationale et internationale, des étudiants qui peuvent étudier en ligne, des personnes en recherche d’emploi qui peuvent se former en e-learning. C’est donner aux héraultais-es la possibilité de choisir leur mode de vie, de participer à la qualité de vie familiale, de protéger l’environnement et de redonner du sens aux valeurs humaines » explique Kléber Mesquida, Président du Département.
A propos
Hérault THD est la filiale de Covage en charge du déploiement et de l’exploitation du réseau fibre Hérault Numérique. La délégation de service public confiée à Hérault THD par le Département de l’Hérault a pour mission de couvrir 286 communes, soit 258 000 foyers et locaux à usage professionnel d’ici à la fin 2022.