Visite inaugurale du 14ème centre de santé de Ma Région à Lodève

Mardi 7 novembre, Vincent Bounes, vice-président régional en charge de la santé, aux côtés de Fadilha Benammar Koly, conseillère régionale, Gaëlle Lévêque, maire de Lodève, et Jean-Luc Requi, président de la communauté de communes Lodévois & Larzac, visiteront le centre de santé de Ma Région installé sur la commune. Cette visite sera l’occasion d’échanger sur les premières semaines de consultation avec les professionnels de santé embauchés et d’évoquer l’action des différentes collectivités pour lutter contre les déserts médicaux.

Afin d’améliorer l’accès aux soins et lutter contre les déserts médicaux, la Région Occitanie se mobilise à travers le développement de son service public de la santé « Ma Santé, Ma Région ». Créé en juin 2022, il a notamment pour mission, en partenariat avec les collectivités, de recruter de nouveaux médecins et de créer progressivement une dizaine de centres de santé de Ma Région par an.

C’est dans ce contexte qu’ouvre le premier centre de santé de Ma Région dans l’Hérault, à Lodève. Situé au sein de l’espace Santé créé par la Ville, ce nouveau centre permet notamment de faire face aux nombreux départs à la retraite de médecins libéraux enregistrés sur le territoire. Membre du groupement régional, la communauté de communes Lodévois & Larzac a travaillé aux côtés de la Région à la création du centre de santé. Deux médecins ont pu être recrutés ainsi qu’une secrétaire.

A ce jour, 54 médecins ont déjà été embauchés sur toute l’Occitanie par le groupement « Ma santé, Ma Région ». L’objectif est d’atteindre 60 recrutements d’ici la fin de l’année. 14 centres de santé sont par ailleurs ouverts et ont permis de réaliser plus de 68 000 consultations. À terme, 200 médecins, sage-femmes et infirmiers en pratique avancée (IPA) seront salariés du groupement.

A travers ses dispositifs Innov’Emploi et Defi’Occ, la Région et ses partenaires se mobilisent pour l’emploi durable et de qualité en proposant des solutions concrètes et adaptées aux nouveaux enjeux et à l’évolution du marché du travail. Réunis en commission permanente, vendredi 20 octobre dernier, les élus de la Région Occitanie ont soutenu plusieurs nouvelles actions innovantes en faveur de la formation, du retour à l’emploi et de l’insertion des demandeurs d’emploi.

« En matière de formation notre objectif est clair : chaque compétence acquise doit permettre l’accès à l’emploi de qualité. C’est avec cette ambition que nous avons fait évoluer notre offre de formation pour les demandeurs d’emploi, pour qu’elle corresponde au besoin de développement des entreprises locales et aux spécificités de chaque territoire. Les nouvelles actions de formation soutenues aujourd’hui vont dans ce sens. Avec les 40 solutions du Pacte pour l’embauche, comme la garde d’enfants ou le prêt de véhicules pour les demandeurs d’emploi, la Région reste pleinement mobilisée pour garantir à tous l’accès à des formations et à des emplois de qualité. 73 000 personnes ont déjà pu en bénéficier. », a rappelé à cette occasion Carole Delga.

Les élus régionaux, sur proposition de la présidente de Région Carole Delga, ont débloqué une enveloppe globale de plus de 1,2 M€ pour soutenir une vingtaine de projets. Parmi les plus emblématiques :

-          La création d’une formation de « Technicien.ne audiovisuel VR 360 » à l’IDEM, l’école supérieure des métiers créatifs et du numérique située au Soler (66) :

L’objectif est de permettre aux stagiaires d’acquérir des compétences très spécifiques sur la réalité virtuelle ou l’immersion, de plus en plus demandées par les entreprises, afin d’élargir les opportunités d’embauche à la sortie de formation. Outre le développement de métiers émergents, cette action doit contribuer à la croissance de la filière numérique en Occitanie. La première promotion sera ouverte à 15 stagiaires, à compter de novembre 2023.

-          INSTEP Occitanie, pour la remobilisation et l’accompagnement des détenus : cette action s’inscrit dans le cadre de la création, à Montpellier (34), d’une « Structure d’accompagnement vers la sortie » destinée à favoriser la réinsertion et réduire la récidive des personnes en fin de peine et purgeant des peines de moins de 2 ans. Cette formation inédite en Occitanie, d’une durée de 222h (sur une durée de 3 mois), doit permettre aux détenus de construire un projet professionnel, de maîtriser les outils bureautiques et numériques ainsi que les savoirs-êtres en entreprise.

-          Le développement d’un écosystème innovant et collaboratif, dédié à l’insertion professionnelle, au sein du tiers-lieu « La terrasse », à Saint-Affrique (12) :

Le projet consiste à adapter et dynamiser l’offre de service existante de cet espace de télétravail avec notamment l’installation d’équipements informatiques et l’organisation de différentes actions en faveur de l’emploi : sessions de recrutements en lien avec les entreprises locales, jobs dating mensuels, ateliers numériques et actions de sensibilisation des PME locales à l’Industrie du futur.

-          L’expérimentation, par l’association Le Centième Singe basée à Castanet-Tolosan (31), d’une offre de formation innovante aux métiers de l’agriculture et de l’agroécologie. Pendant 28 mois, les bénéficiaires seront accompagnés à tous les stades de leur parcours, de la découverte des métiers à la formalisation du projet professionnel, en passant par l’acquisition de savoirs techniques, pratiques et entrepreneuriaux, jusqu’à la création d’activité. 

Le célèbre skipper Kito de Pavant s’est lancé dans la création d’une course au large 100% Méditerranée. Cette course inédite, qui reliera les 3 continents bordant la Méditerranée, s’élancera de Port Camargue dans le Gard. A un an de la première édition, Kito de Pavant réunira skippers et partenaires, ce vendredi 27 octobre 2023 au Havre, pour présenter les contours, les valeurs et l’ambition de cette nouvelle course consacrée à la Méditerranée et dont le nom sera dévoilé à cette occasion.

Imaginée par Kito de Pavant avec la volonté de renforcer les relations amicales, culturelles et économiques entre les pays qui partagent ce même et précieux bien commun qu’est la Méditerranée, cette nouvelle course sera l’occasion pour les participants et partenaires de porter des valeurs d’engagement, de paix, de fraternité, de solidarité et de protection de l’environnement.

Particulièrement engagée pour faire vivre et préserver la Méditerranée, la Région Occitanie est un partenaire naturel de l’événement qu’elle s’est engagée à accompagner.

Raréfaction de la ressource, réchauffement climatique, crise sanitaire, coût du gasoil… La pêche et la conchyliculture, deux filières traditionnelles du littoral de l’Occitanie, n’échappent pas à une crise conjoncturelle sans précédent. Pour garantir leur pérennité, la Région et l’État leur consacrent la 5e édition de son Appel à projet « Avenir Littoral », du Plan Littoral 21.
L’ambition est simple : « tisser des liens entre la pêche, la conchyliculture et l’écosystème de l’innovation, et faire d’elles des filières d’avenir vers lesquelles les jeunes ont envie de s’orienter », explique Carole Delga, présidente de la Région, qui rappelle l’importance de créer de l’emploi dans ces filières. « L’intérêt est de faire émerger et financer des solutions concrètes et innovantes conçues par et pour les acteurs du territoire, pour accélérer la transition écologique, énergétique et économique du littoral Occitanie », ajoute Pierre-André Durand, préfet de la région.
Trois lauréats, porteurs de solutions réplicables pour les filières pêche ou conchyliculture, sont ainsi récompensés cette année.

Intitulé « Medus’Oc », le premier projet est porté par l’entreprise Seaneo (Perpignan) en particulier avec les professionnels de la pêche. Son objectif : face à la prolifération des méduses sur les lagunes méditerranéennes d’Occitanie et en mer qui impacte la pêche, identifier des pistes de valorisation dans différents domaines. Pour cela, l’entreprise valorise cette surabondance en utilisant leurs propriétés biochimiques à des fins pharmaceutiques, cosmétiques, médicales voire énergétiques et agroalimentaires. « Et à terme apporter une solution alternative bénéfique aux professionnels de la pêche et aux acteurs économiques locaux en développant une nouvelle filière de pêche », explique Clément Larrouy, ingénieur et chef de projet de Seaneo. Medus’Oc a une double fonction : le projet permettra d’alimenter les connaissances scientifiques sur le sujet, notamment avec la collaboration de l’Université d’Aix-Marseille, équipée d’une unité de recherche sur les méduses et trouver de nouveaux débouchés économiques pour la filière pêche et les pêcheurs.

Réduire la mortalité des huîtres

Développer des pratiques d’élevage d’huîtres innovantes pour en réduire le taux de mortalité. C’est l’ambition du second projet lauréat, intitulé « Seavolution », et porté par Seaducer (Sète). « Cet été, le taux de mortalité des huîtres commerciales a atteint des sommets, dû essentiellement aux maladies qui touchent l’ostréiculture », rappelle Jérôme Bosmans, fondateur et directeur R&D de Seaducer. Sa solution consiste à modifier la méthode d’élevage, en accentuant la période dite d’exondation (sortie de l’eau des huîtres pour stopper leur croissance) et le roulage (remuer les huîtres), pour assurer leur survie. Pour mener à bien ce projet, Seaducer s’est entouré d’acteurs experts dans leurs domaines, dont Medithau, entreprise de la famille Tarbouriech, et le professionnel ostréicole Guy Sanchez.

Valoriser les déchets coquilliers

Troisième lauréat de l’appel à projet « Avenir Littoral » : l’entreprise spécialisée dans la valorisation intégrale des eaux usées NXO Engineering (Cournonsec) et son projet « Strulitt’ », dont l’objectif est de valoriser les déchets coquilliers issus de la conchyliculture. « Combinés à une eau prétraitée, ces déchets peuvent générer un substitut aux engrais fertilisants traditionnels, plus écoresponsable et utilisable en aquaculture, notamment pour la production de microalgues », précise César Narvaez, fondateur et directeur général de NXO Engineering. Les déchets coquilliers jouent également un rôle pour la filière d’assainissement. « Ils peuvent en effet altérer l’impact du gaz toxique produit lors du processus d’épuration des eaux usées ou de production de biogaz », conclut César Narvaez.

Les associations d’aide alimentaire manquent souvent de moyens logistique, matériel et humain pour assurer leurs activités dans de bonnes conditions. Face à l’augmentation de ces difficultés, particulièrement fortes depuis la crise sanitaire, la Région a lancé un appel à projets spécifique pour soutenir les investissements nécessaires à la collecte, au stockage à la transformation et à la distribution de produits alimentaires frais et locaux. Les 12 premiers lauréats viennent d’être retenus et soutenus lors de la commission permanente du 20 octobre dernier.

« Alors que les demandes ne cessent d’augmenter, la Région se tient aux côtés de toutes les associations d’aide alimentaire du territoire pour les accompagner dans leurs missions essentielles. De nombreuses initiatives solidaires émergent dans nos territoires. Il est nécessaire d’avoir une vision d’ensemble, de pousser les bonnes solutions et de les aider à se déployer ailleurs quand c’est pertinent et surtout quand cela répond aux besoins de nos concitoyens. C’est tout l’enjeu du Pacte pour l’alimentation durable que nous avons lancé en Occitanie, dont la solidarité alimentaire est un pilier. », a rappelé à cette occasion Carole Delga.

Les élus régionaux, sur proposition de la présidente de Région Carole Delga, ont débloqué une enveloppe globale de 180 400€ pour permettre aux 12 associations bénéficiaires de mener à bien leurs actions :

-          La société Saint-Vincent-de-Paul (34), la Banque Alimentaire des Pyrénées-Orientales (66) et l’association Entraide et Partage Alberra (66) pour l’acquisition de véhicules frigorifiques pour collecter les surplus de la restauration collective.

-          L’association Hérisson Bellor à Mazères (09) pour la création et l’équipement d’un laboratoire de reconditionnement.

-          La Croix Rouge d’Auch (32) pour la création d’une épicerie sociale à Auch.

-          L’Epicerie solidaire de Mende (48) pour l’achat d’un camion et la mise en place d’une épicerie itinérante en milieu rural.

-          Les Restos du cœur du Tarn (81) pour la transformation d’un entrepôt en plateforme logistique mutualisée.

-          La Banque alimentaire du Gers (32) pour l’extension de sa zone d’exploitation et de stockage nécessaire à l’approvisionnement des épiceries sociales et solidaires.

-          Les Restos du cœur de l’Aveyron (12), pour le regroupement de ses activités sur un site unique.

-          L’association Manalia de Sète (34) pour l’équipement d’une cuisine professionnelle dans un tiers-lieu alimentaire et l’achat d’un camion.

-          La plateforme Solidarité Internationale (66) pour l’amélioration de la chaîne du froid afin d’augmenter la disponibilité des produits frais et locaux.

-          La Banque Alimentaire de Haute-Garonne (31) pour l’acquisition d’un poids lourd qui permettra d’améliorer les échanges de denrées entre les banques alimentaires d’Occitanie.

Lors de cette commission permanente, les élus régionaux ont également décidé de soutenir, à hauteur de 25 000€, d’autres initiatives locales comme l’expérimentation des chèques alimentaires dans le département du Gers (32), le projet EVEREST de l’association Cocagne Alimen’Terre (31), qui favorise notamment l’accessibilité à une alimentation de qualité aux personnes en situation précaire, ainsi que l’association Slow Food Pays Catalan d’Elnes (66) pour l’organisation du Mercat de la Terra, un marché de producteurs locaux.

Focus sur les principales aides votées en faveur de l’Hérault

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, a réuni ce 20 octobre à Montpellier et à Toulouse, les élus de la Commission permanente, afin de voter un ensemble d’aides pour les 13 départements du territoire.

Dans l’Hérault, ce sont 141 dossiers qui vont recevoir une aide régionale représentant un montant total de 31,8 M€. Zoom sur les principaux projets (liste non-exhaustive) :

Béziers

Un nouvel âge d’or pour les célèbres allées

Les Allées Paul-Riquet, cœur battant culturel, économique, et populaire de la ville, ont fêté en beauté leurs 196 ans, l’été dernier. Entre le théâtre et le plateau des poètes, tout a été refait, au terme d’un chantier d’envergure, auquel la Région a contribué à hauteur de 300 000€.

Après des travaux de réseaux, l’ancien revêtement - un enrobé sombre et abîmé - a fait place à des dalles en calcaire, identiques à celles posées sur la place Jean-Jaurès voisine. Leur structure a été renforcée pour supporter le poids des camions lors des festivités. Le pourtour des platanes bordant l’axe a été végétalisé. Le parvis du théâtre et les lampadaires ont été rénovés. Et des éclairages ont été installés au bas de la promenade qui en était dépourvue.

Résultat ? Un espace de 33 000 m2 beaucoup plus lumineux et esthétique. Il s’inscrit dans une stratégie d’aménagement urbain du centre-ville, destiné à renforcer le dynamisme touristique et économique de Béziers.

Sète

Sacrée mue pour le village vacances

Pose de panneaux solaires, jardins remodelés pour ne pas imperméabiliser le sol, hébergements rénovés et mieux isolés, travaux de mise en accessibilité... Grâce à une aide régionale de 200 000€, le village vacances Le Lazaret n’a pas lésiné pour maintenir un niveau de service digne de ses 3 étoiles, et répondre aux attentes de la clientèle. Il reste ainsi ouvert toute l’année et maintient un équilibre économique entre l’accueil des groupes et des entreprises et le tourisme social.

Prémian

Plusieurs services sous un même toit

L’ancienne filature accueille déjà l’école, sa cantine, ainsi qu’une salle polyvalente. Il reste deux étages à aménager, cloisonner et isoler. Ces espaces de 375m2 vont se muer peu à peu en médiathèque, salle d’activités, et locaux pour les associations et l’école de musique. Un ascenseur et un escalier extérieur mettront aussi le bâtiment aux normes d’accessibilité et de sécurité. La commune espère lancer les premiers travaux en 2024, avec un soutien régional de près de 38 000 €.

Teyran

Changement de classe énergétique

Adieu « grille pains » et chauffage au gaz obsolètes. L’extension de l’école élémentaire, livrée à la rentrée 2024, permet de repenser l’approche thermique du bâtiment. Sont prévues l’isolation de plafonds, l’installation de coursives protectrices et surtout, d’une pompe à chaleur trois fois plus performante que le système actuel, dotée d’une subvention de 28 000 €. Bénéfices : une facture énergétique réduite de plus de 30% et du confort pour les 298 enfants et leurs enseignants.

Cébazan

Sortis du pétrin

L'unique boulangerie-pâtisserie de la commune était à vendre. Clément Fillet, un pâtissier de 29 ans qui rêvait de s’installer, a repris ce commerce en mai et s’apprête à créer un troisième emploi. La Région a alloué près de 26 000 € pour l’aider à réaliser de menus travaux, remettre aux normes le laboratoire, et acheter du matériel pour produire plus et mieux. Les habitants sont ravis : l’artisan assure aussi un relais colis, des tournées dans les villages voisins et espère ouvrir un salon de thé.

Montpellier

Comme une oasis médicale

Pouvoir se soigner est un droit. C’est pourquoi la Région a consacré plus de 83 000 € à la création du centre de santé de l’association Gammes, quartier Gambetta, pour l’achat du mobilier et du matériel médical. Depuis juin, une équipe composée de médecins, psychologue, psychiatre, sage-femmes, infirmiers… prodigue des soins de premiers recours, mène des actions de prévention et accompagne les patients, souvent en situation de fragilité et de précarité, dans un parcours de santé simplifié.

En novembre, des travaux impacteront le trafic liOTrain

Importants travaux du 3 au 5 et 10 au 12 novembre 2023

Interruption des circulations entre Bédarieux et Millau

« Pôles territoriaux d’industries culturelles et créatives » : 2 projets lauréats en Occitanie

La Région Occitanie fait partie du consortium de deux projets lauréats, l’un à Montpellier, l’autre au Soler, de l'Appel à Manifestation d'Intérêt (AMI) « Pôles territoriaux d'industries culturelles et créatives favorisant la structuration d'écosystèmes locaux » lancé dans le cadre de France 2030. Ces résultats sont le fruit d’une étroite collaboration avec l’ensemble des partenaires des deux projets et de la politique ambitieuse menée par la Région dans le domaine des industries culturelles et créatives.

 CP-AMI-ICC-PAM.pdf
CP-AMI-ICC-3M.pdf

>Plan Littoral 21 : L’État et la Région dévoilent les lauréats de l’appel à projets « Avenir Littoral » 2023

À l’occasion du Salon du Littoral qui se tient ce mardi 24 octobre à Montpellier, Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie, et Katy Guyot, conseillère régionale représentant la présidente Carole Delga, ont dévoilé les 3 lauréats de l'appel à projets (AAP) « Avenir littoral 2023 » qui bénéficieront d’un soutien financier de près de 560 000 €. L’occasion également pour les partenaires du Plan Littoral 21 de valoriser les 5 ans de ce dispositif qui a permis d’accompagner 34 projets portés par plus de 84 acteurs, pour un total de 5,3 M€ d’aides entre 2019 et 2023.

L’appel à projets « Avenir Littoral », porté par l’État et la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée dans le cadre du Plan littoral 21, avec le soutien du Pôle Mer Méditerranée et de l’Agence régionale de développement économique AD’OCC, permet de financer des projets innovants répondant aux enjeux de transition de l’économie bleue et portés par des acteurs du littoral. Il s’agit à la fois de stimuler le développement de nouvelles solutions face aux multiples défis auxquels est exposé le littoral (impacts du réchauffement climatique, optimisation et valorisation des ressources naturelles, etc.), tout en soutenant l’écosystème régional, la création d’emplois ainsi que l’émergence ou la structuration de nouvelles filières.

L’édition 2023 est centrée sur le soutien à la transition durable de deux filières traditionnelles, la pêche et la conchyliculture. Fragilisées par les aléas climatiques, la conjoncture économique et la raréfaction de la ressource, ces filières sont engagées, au travers de leurs contrats de filière, vers un modèle de développement durable à travers la recherche de nouveaux débouchés, la valorisation des bioressources marines, l’expérimentation de nouvelles pratiques et la décarbonation de la flotte.

Les trois lauréats retenus cette année développent ainsi des solutions concrètes et innovantes qui répondent aux besoins des professionnels de la pêche et de conchyliculture, représentés par le Comité régional de la conchyliculture de Méditerranée (CRCM), le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) et les organisations de producteurs du Sud et de la SA.THO.AN.

Projet MEDUS’OC, porté par la société SEANEO : il vise à étudier la dynamique de prolifération des méduses qui s’accumulent dans les engins de pêche et identifier des pistes de valorisation de ces gélatineux, en vue de développer une nouvelle filière économique durable (Aide État-Région : 195 000 €).

Projet SEAVOLUTION, porté par la société SEADUCER et l’Ifremer : ce projet vise à expérimenter une pratique d’élevage d’huîtres innovante en testant un nouveau protocole d’exondation et de roulage ainsi que l’influence de nouvelles techniques d’élevage sur le système immunitaire des huîtres pour limiter les mortalités printanières et automnales des naissains (Aide État-Région : 199 000 €).

Projet STRULITT, porté par la société NXO ENGINEERING : l’objectif est de valoriser, dans une logique d’économie circulaire, le carbonate de calcium contenu dans les coquilles d’huîtres, par exemple comme engrais naturel pour la culture d’algues (Aide État-Région : 162 000 €).

Les prochaines années permettront d’accélérer la dynamique engagée sur les 5 premières éditions de l’AAP « Avenir Littoral », qui représente déjà des retombées concrètes pour l’Occitanie : 30 emplois créés et 46 maintenus ; 18 verrous technologiques levés et 5 brevets déposés ; de nouveaux services créés pour la moitié des porteurs, dont 5 à l’export ; 100% des porteurs envisagent ou ont engagé une suite au projet initial.

Au-delà de la remise de prix ces rendez-vous annuels permettent d’alimenter le réseau d’acteurs de l’économie bleue en Occitanie et d’enrichir le catalogue des projets labellisés « Avenir littoral », téléchargeable depuis le lien ci-dessous :

https://www.polemermediterranee.com/Documentation/Catalogue-des-projets-Avenir-Littoral

Pour Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie, « Face aux défis du changement climatique et aux enjeux de souveraineté alimentaire, les comités des pêches et de la conchyliculture sont engagés dans des démarches de contrat de filière structurantes, soutenues par l’État. Avec cette édition 2023 centrée sur les problématiques de la pêche et de la conchyliculture, l’appel à projets Avenir littoral doit contribuer à l’émergence de solutions concrètes et innovantes, conçues pour et avec les professionnels, pour préserver ces filières traditionnelles et développer la diversification des activités, la valorisation des déchets, ainsi que la modernisation et l’adaptation des pratiques. »

« Il était primordial, à travers cette nouvelle édition de l’appel à projets, de mettre au service de ces filières traditionnelles et emblématiques tout le potentiel d’innovation que compte notre région. J’en suis convaincue, l’action publique doit œuvrer à tisser des liens forts entre ces filières, la pêche et la conchyliculture, et notre écosystème très riche en ingénierie, en recherche et développement et en start-up innovantes. L’enjeu : les accompagner dans leurs nécessaires mutations pour devenir des filières d’avenir, créatrices de valeur et vers lesquelles les jeunes générations auront envie de s’orienter. Créer les emplois de demain en lien avec l’exploitation durable des ressources marines vivantes est un challenge que la Région s’engage à relever. En termes d’emplois, d’innovation ou de développement à l’international, les premiers résultats de ces 5 années de l’appel à projets témoignent de sa pertinence pour relever collectivement les défis d’aujourd’hui et de demain » a notamment souligné la présidente de Région en marge de l’événement.

Remise des prix ce mardi 24 octobre lors du Salon du Littoral (© Région Occitanie - Laurent Boutonnet).

- Tour de France 2024 -

Carole Delga : « le Tour se dénouera une fois de plus sur nos routes et dans nos cols l’été prochain ! »

Cinq étapes épiques et épatantes, un 14 juillet au sommet dans les Pyrénées, une journée de repos dans l’Aude, cinq villes-étapes, dont une grande première pour Gruissan : comme de coutume, le Tour de France écrira l’été prochain de nouvelles pages de sa légende sur les routes d’Occitanie. Du suspense, de l’émotion, de belles images, une fête populaire : la région sera le décor grandiose d’une semaine de course palpitante et déterminante pour cette 111e édition, dévoilée ce mercredi 25 octobre à Paris. Des causses du Lot aux arènes de Nîmes, avec pas moins de 6 cols pyrénéens à gravir et le vent marin à dompter, les coureurs devront hisser leur niveau de performance avant la « promenade » finale à Nice.

« L’Occitanie est un incontournable du Tour de France. Et le tracé de la prochaine édition en témoigne à nouveau. Nos territoires, nos paysages, nos montagnes joueront une fois encore les juges de paix, pour le plaisir des passionnés comme des amateurs, des amoureux de notre région comme des visiteurs venus des quatre coins du monde et qui la découvriront à cette occasion. C’est aussi un formidable événement populaire, qui rythme chaque été la vie du pays, de notre région et de nos villages. Des exploits sportifs, des rencontres, des moments de joie et de partage comme aucun autre événement sportif ne le permet. Ce sont aussi des retombées économiques et sociales directes pour nos territoires, une formidable vitrine pour l’Occitanie. Pour toutes ces raisons, avec mon vice-président Kamel Chibli, nous nous mobilisons chaque année pour que l’Occitanie participe à la fête.

Sur le plan sportif, le Tour se dénouera une fois de plus sur nos routes et dans nos cols l’été prochain ! Dans les Pyrénées bien sûr, entre vallée du Louron et la Haute-Ariège, avec deux arrivées en altitude qui nous réservent de belles empoignades au Plà d’Adet à Saint-Lary puis au Plateau de Beille. J’ai bien sûr une pensée toute particulière pour les élus, les ariégeois et les équipes du Plateau de Beille, victime d’un tragique incendie au mois d’avril dernier. Sans oublier les causses du Lot et les vallons du Gers qui seront une fois de plus à l’honneur. Enfin, une étape reliant Gruissan à Nîmes entre plages, vignes et garrigues qui promet de somptueuses images de notre littoral. Ce sera une grande première pour Gruissan ! Sincères félicitations au maire Didier Codorniou et à ses équipes pour tout le travail accompli.

Je tiens à remercier Christian Prudhomme et toute l’organisation du Tour pour la confiance qu’ils accordent de nouveau à l’Occitanie. Comme chaque année, nos territoires répondent présent pour faire vivre les valeurs que l’Occitanie partage avec le Tour. Et j’ai bien sûr un clin d’œil particulier pour les féminines qui n’arpenteront pas notre région en 2024, mais que nous avons eu la chance d’accueillir longuement l’été dernier. L’Occitanie reviendra de nouveau, je n’en doute pas, sur la route du cyclisme féminin dès 2025 ! » a notamment déclaré la présidente de Région, Carole Delga, en marge de la présentation officielle de l’édition 2024 du Tour de France.