A vos Converse ! Le mythique groupe rock les Wampas vous offre un concert gratuit ce soir ! Didier Wampas et ses acolytes, dont le guitariste sétois d'adoption Tony Truant, vont vous enflammer et célébrer la Ville dès 22h30, place Léon Blum.
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Spirit of adventure :
Découvrir
Pavillon | United Kingdom |
Port d'attache | - |
GT | 58119 |
DWT (t) | 5120 |
Longueur totale (m) | 236 |
Largeur (m) | 31 |
Le Spirit of Adventure est un navire de croisière de Saga Cruises construit par Meyer Werft à Papenburg, en Allemagne. Livré en 2020, il a commencé à effectuer des croisières l’année suivante à cause de la pandémie. Le style à bord est élégant, avec un service personnalisé attentif dédié aux passagers âgés de plus de 50 ans.
Le mobilier est moderne mais accueillant et confortable, avec des salons et restaurants luxueusement meublés. L’offre tout-compris est un service complet et inclut des boissons et tout autre coût supplémentaire.
Gabriele Bassi
Le BELEM
Le Belem (1896) est le dernier trois-mâts barque français à coque en acier, un des plus anciens trois-mâts en Europe en état de navigation et le second plus grand voilier de France.
Construit à Nantes, utilisé notamment dans les Antilles, puis tour à tour anglais, italien puis à nouveau français, cet ancien voilier de charge, plusieurs fois transformé, motorisé et rebaptisé pour divers usages (croisière de luxe et navire-école), est finalement retrouvé par hasard à Venise dans un piteux état à la fin des années 1970, par un amateur nostalgique. Racheté grâce à l'appui de la Caisse d'épargne, mécène de la Fondation Belem qui entreprend sa restauration, il est aujourd'hui reconverti dans le cabotage, offre des stages d'initiation et de découverte aux passionnés, sert entre autres et accessoirement à la Marine nationale pour l'entraînement de ses mousses3 et apparaît dans les grands rassemblements de vieux gréements traditionnels.
Le Belem fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le .
Il amènera la flamme olympique depuis Athènes jusqu'à Marseille à l'occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024
En savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Belem
Septembre 1673 : les privilèges de Cette.
Illustration
L'arrêt du Conseil du roi du 30 septembre 1673 fait pratiquement de Cette une ville franche. Le port et la ville sont exemptés des impôts ordinaires et les futurs habitants pourront "s'assembler et dresser des articles concernant les statuts et privilèges qu'ils désireront leur être accordés", en clair, s'organiser comme ils le voudront. Malgré les oppositions, cette situation perdurera jusqu'à la fin du XVIIIè siècle (1770).
Alors que la construction du môle avance péniblement, la monarchie s'efforce d'attirer la main d’œuvre et dans ce but, le roi accorde "à toutes personnes de quelle qualité qu'elle soit de bâtir et de construire des maisons suivant les alignements qui seront marqués par le sieur de la Feuille, commis par sa Majesté à l'inspection des dits ouvrages". Concession importante du pouvoir royal : les futurs Sétois sont exemptés de la taille, impôt royal sur les terrains et les maisons. Et puis, l'on pense à l'avenir en tentant d'attirer une population nouvelle prête à contribuer à l'expansion du commerce. Ainsi, les futurs commerçants pourront "vendre et débiter librement" grains, vins et autres marchandises, "tenir magazins et boutiques sans qu'ils soient tenus de payer...aucun péage, leudes et subsides, ny autres droits que ceux accoutumés d'être payés fait sa Majesté deffences à toutes personnes d'y en établir nouvellement aucuns à peine de concussion". L'autonomie municipale s'établit, semble-t-il, sans difficultés. Aux délégués de l'évêque, comte d'Agde et seigneur de Sète, succèdent, en 1685 à la tête de la communauté, consuls et conseil de ville. Mais l'immunité fiscale de Sète sera contestée.
Et d'abord par l'évêque d'Agde, Monseigneur Fouquet. Il veut lever le droit de franc-fief : la perception de droits pour toute mutation sur une terre noble acquise par un roturier. L'Ile de Sète, argue l'évêque, exempte de taille, n'est-elle pas terre noble ? Les Sétois en appellent au Conseil du roi et rappellent que, depuis le Moyen-Age, les habitants de l'Ile ont payé les cens et canons emphytéotiques auprès des évêques d'Agde. Or, qui dit cens, dit terre roturière non soumise au franc-fief. Et l'arrêt du 12 octobre 1675 confirme les Sétois dans leurs droits. Mais, dès l'année suivante, le prélat agathois entend lever le droit de "courretage" appliqué aux marchandises vendues et achetés à Sète, en particuliers les grains et le vin.
Et, après une requête au Conseil du roi, l'arrêt du 21 août 1676 défend à l'évêque d'Agde de réclamer le droit de courretage. En outre, les Sétois avaient dû faire face aux prétentions des états du Languedoc dont l'impôt de l'équivalent (sur la viande, le poisson frais et salé et le vin) est la principale ressource. Cette, communauté de la province de Languedoc, ne doit-elle pas contribuer au bien commun ? Le roi ne l'entend pas de cette
oreille : le 29 mars 1671, l'arrêt du Conseil confirme le privilège sétois d'exemption fiscale.
Car, dès septembre 1673, songeant au développement du commerce du port, Louis XIV affirmait "vouloir contribuer de tout ce qui dépendra de son autorité" afin d'attirer "un nombre considérable d'habitans et leur en procurer tout ce qui peut rendre le séjour libre et agréable".
Un spectacle époustouflant
Un son et lumière avec pyrotechnie, "Célébration", par le Groupe F, au quai d'Alger de Sète, ce 29 septembre 2023.
Fêter la Ville, c'est aussi avoir un temps d'hommage aux générations d'élus qui se sont succédés pour la faire avancer. Demain samedi, à 11h, dans le hall de l'hôtel de Ville, une plaque commémorative des maires de Sète, depuis sa création en 1673, sera inaugurée.