Le calendrier de réouvertures, communiqué par le Gouvernement

Du 15 au 22 juillet 2021  une dizaine d’artistes plasticiens régionaux (peintres, dessinateurs,  verrier, sculpteurs, tourneur sur bois,  mosaïste, spécialistes du raku, céramiste , photographe)  exposeront à l’invitation du Rotary Club de Sète à la Chapelle de Pénitents à Sète - 98 Grande Rue Mario Roustan

                 Une  exposition vente au profit de l’association ASTRID

            Entrée est gratuite

          Ouverture chaque jour de 11h00 à 21h00

Les Joutes sétoises : les bateaux, avec le Musée Paul Valéry

Mme Antoinette JUAN ,  Présidente du Cercle algérianiste de SETE , invite  les amis et sympathisants  à, assister  à une conférence  sur le projet de  chemin de fer Transsaharien...

C’est une invitation au voyage inédite que proposera le Cercle Algérianiste vendredi 25 juin à 10h00 à la Maison des Associations de Sète située 11 rue du Moulin à Vent.

Le projet de chemin de fer Transsaharien qui sera présenté par J. Tomas est sans doute le plus vieux rêve ferroviaire français. C’est donc à bord d’un train imaginaire que vous pourrez traverser le Sahara… à la découverte de contrées lointaines à la fois fantasmées et redoutées, telle la mystérieuse Tombouctou. 

"De l’idée de relier par train  la Mer Méditerranée et le fleuve Niger,  à la réalisation effective, les défis et les épreuves n’ont pas manqué. Ce fut une aventure étonnante d’un siècle depuis l’expansion impériale du Second Empire et de  la  IIIème République jusqu’à la décolonisation de la Vème République. 

Avant d’affronter les terribles tempêtes de sable, le projet a connu maintes péripéties et des drames.   Hélas, ce train n’a pu circuler que très partiellement. Il n’a pu rivaliser avec le Transcontinental américain ou bien avec le Transsibérien.

Mais il reste le souvenir de tous ces personnages passionnés, volontaires et intrépides  qui ont contribué – parfois au péril de leur vie - à créer la légende du Transsaharien… D’ailleurs, plusieurs d’entre eux sont originaires du Languedoc. Pour découvrir cette longue histoire,   bienvenue à bord. Attention au départ ! "

Henri Gaffino fut curé de Saint Louis de 1857 à sa mort en 1899. Son action à Sète a contribué à modeler le visage de la ville. Il a incarné les idées de son époque par sa dévotion à la Vierge Marie et, au moment où l'église catholique comptait dans la société, il a mené une vigoureuse action dans le siècle.

Celui qui a tant marqué, à Sète, l'avant première guerre mondiale était originaire de Haute-Loire, d'un petit village à une trentaine de kilomètres du Puy-en-Velay. Son père était percepteur du canton. Il commença son cursus au petit séminaire du Puy et, à 14 ans, au petit séminaire de Saint-Pons (Hérault). C'est en 1841 que s'affirme sa vocation religieuse et il entre au grand séminaire de Montpellier où il restera jusqu'en 1845. il poursuit sa formation à Rome, au séminaire de Saint Louis des Français. En 1848, reçu docteur en théologie, ordonné prêtre, il fut aumônier de l'armée d'occupation à Rome. Il ne rentrera en France qu'en 1852 après des pèlerinages aux lieux saints du Levant et à des sanctuaires en Italie. Il manifeste son esprit d'entreprise lors de son premier ministère à Saint-Nazaire de Ladarès. Il y fait édifier une très belle église paroissiale et y restera jusqu'en 1857 quand il fut nommé curé de Saint Louis à Sète. On sait peu qu'il fut à l'origine de l'école Saint Joseph. On sait mieux qu'il initia le culte de Notre Dame de la Salette (1864) à Saint Clair et qu'on lui doit la statue de la Vierge qui couronne, depuis 1869, le clocher de l'église Saint Louis.

Henri Gaffino donnait corps aux croyances de son temps et en particulier au culte marial qui se développait en France depuis les années 1840. En effet, les apparitions de la Vierge étaient plus fréquentes. l’Église en reconnut quelques unes, dont La Salette (1840), Lourdes (1858), Pontmain (1871). C'est en 1854 que Pie IX proclama le dogme de l'Immaculée Conception.

Cette dévotion à la Vierge était portée par l'évêque du diocèse de Montpellier, Mgr de Cabrières depuis 1874.

Marie était son second prénom (G. Cholvy, Mgr de Cabrières, Cerf, 2007) et dans sa jeunesse, chaque été, il faisait un pèlerinage à Notre Dame de Rochefort du Gard.

Dans une lettre à son clergé du 2 juillet 1904, il expliquera la naissance de cette piété particulière par la présence, en collège, d'une statue de Marie à qui il ne manquait pas d'offrir des fleurs ou dédier des prières. Jeune prêtre (secrétaire de Mgr Plantier), il avait rencontré Bernadette Soubirous à Lourdes et avait été frappé par son accent de sincérité. Monseigneur de Cabrières multiplia les gestes symboliques et les initiatives en faveur du culte marial. "Les processions du 15 août à Montpellier revêtirent un caractère de solennité générale dès la première année de son épiscopat".

Telles étaient les formes de piété développées dans le diocèse de Montpellier et qui ont pu inspirer le curé Gaffino. De fait, il déploya à "Cette" cet esprit d'entreprise qui avait marqué les débuts de son sacerdoce, malgré les difficultés de l'époque.

Hervé Le Blanche

Photo HLB

Martine Béziac et Michèle Suquet exposent...

 Exposition: "Nouages 6" qui aura lieu le vendredi 23 juillet 2021 à partir de 18h,

 "Atelier 25"   -  25  , rue Villaret joyeuse 34250 Séte.

Exposition du Vendredi 23/07/21 au dimanche 01/08/21 :

Ouvert tout les jours de 17h a 21h.

Clap de fin pour le tournage de la neuvième saison de Candice Renoir, qui vient de s’achever en mars. Coronavirus oblige, cette dernière a mis environ un an pour être achevée, entre 2020 et 2021. Les fans, toujours très nombreux, attendent avec impatience la date de diffusion de cette série policière portée par Cécile Bois, qui n’est pas encore annoncée. En attendant, Olivier Bourdon, producteur, livre quelques détails sur les nouveaux épisodes à venir.

“Il y aura un certain nombre de nouveaux personnages, la brigade des stupéfiants intègre le commissariat de police, et cela ne se passe pas bien avec les confrères sétois. Il y a aussi une comédienne très appréciée de la saison 1 qui va revenir”, annonce-t-il. “C’est une saison qui abordera parfois des thèmes sérieux. Elle se finira sur une surprise qui annoncera la saison 10, qui sera un peu plus légère que la précédente. C’est important pour les acteurs de faire varier leur personnage”, détaille le producteur.

Les tournages se réinventent

Autre nouveauté de cette saison : l’acteur Raphaël Lenglet a réalisé quatre épisodes sur dix. “Cela amène un côté plus déjanté à ces épisodes. Nous essayons d’impliquer les personnes qui travaillent dans la série, de les fidéliser en leur proposant autre chose. Ainsi, on peut basculer des gens vers le scénario ou la réalisation. Par exemple, Pascal Lahmani, un metteur en scène de la saison 9, a écrit un épisode pour la saison 10.” Dans le cadre d’une production, le fait de choisir des personnes déjà impliquées dans la série pour écrire permet d’éviter un manque de cohérence dans le scénario.

Concernant les lieux de tournage, outre les habituels endroits (commissariat de police au quai Vauban, la maison de Candice à Balaruc-les-Bains), deux épisodes ont été réalisés à Aniane, au cœur d’un superbe domaine viticole rattaché à un château.

Un succès constant

Au fil du temps, la série Candice Renoir peut se targuer de son succès pérenne. Malgré une diffusion remaniée suite à la crise sanitaire, la saison 8 de la série policière de France 2 n’a pas démenti son succès en 2020. Les quatre premiers inédits ont profité du confinement pour grimper à 6,31 millions de téléspectateurs, soit 22,8 % du public, au printemps. France 2 a repris la diffusion de la saison 8 de Candice Renoir à la rentrée. De septembre à octobre, les six ultimes enquêtes de Candice et Antoine se sont maintenues à un haut niveau avec 4,72 millions de téléspectateurs, soit 20,7 % des quatre ans et plus. Candice Renoir est donc confortée au titre de série phénomène de France Télévisions.

“Je pense que la fidélité de nos spectateurs vient du fait qu’ils sont attachés au personnage de Candice Renoir. La série parle d’affaires policières, mais aussi des problèmes du quotidien, qui permettent aux spectateurs de s’identifier. C’est à la fois leur mère, leur fille, et leur sœur. Par exemple, Candice a des problèmes avec sa fille ainée, Clara, qui ne vont pas s’arranger au fil de la saison 10. Les mamans se sentent concernées, mais aussi les enfants, qui s’identifient à la jeune femme”.

Une série qui s’exporte !

Outre la bonne santé des chiffres d’audience, Candice Renoir a réussi à s’exporter à l’étranger dans une centaine de pays, fait rarissime pour une série française. “La série est diffusée en Espagne, en Italie, au Portugal, dans toute l’Amérique du Sud … C’est assez drôle de voir les voix et les styles d’acteur changer en fonction des pays”, explique le producteur. Le pouvoir de séduction de la série vient probablement de son aspect intimiste, un style familier pour les telenovelas diffusées dans certains de ces pays. Mais aussi du choix des acteurs, déterminant pour séduire une audience.

“La clé du succès, selon moi, c’est avant tout la façon de jouer de Cécile Bois et de Raphaël Lenglet. Les gens adorent la cohésion de leur duo, leur complicité. Nous sommes aussi à l’écoute de nos téléspectateurs : le couple formé par Marion et Valentine est très apprécié, et nous l’avons donc fait perdurer”, conclut Olivier Bourdon.

Photo et texte, Ville de Sète