CULTURE

Mesures exceptionnelles de soutien à la diffusion culturelle et à l’éducation à l’image

Les jeunes de moins de 25 ans qui peuvent rencontrer des difficultés d’accès à la culture cinématographique pourront bénéficier de mesures déployées par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).

De quoi s’agit-il ?

Les jeunes de moins de 25 ans qui peuvent rencontrer des difficultés d’accès à la culture cinématographique pourront bénéficier des mesures suivantes :

  • un appel à projet visant à soutenir les actions de diffusion et promotion des œuvres auprès des 15-25 ans sous forme d’articulation entre lieux physiques et espaces numériques (2 M€),
  • le renforcement des dispositifs d’éducation à l’image sur tous les territoires (1 M€).

Qui peut en bénéficier ?

Les jeunes scolarisés et personnes de moins de 25 ans.

Comment en bénéficier ?

Les campagnes de sensibilisation et de communication sur ces mesures se feront en lien avec les établissements scolaires et sur les canaux de communication prisés par les jeunes.

Calendrier de mise en œuvre

Les mesures seront déployées à partir d’octobre 2020.

Liens utiles et contacts

Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC).

Festivités de la dernière quinzaine d'août à Balaruc-les-Bains

Lundi 20 août Lundi des Enfants Jeux bois, structures gonflables. 17h. Parc Sévigné. À partir de 3 ans.nLoto de l’association Balaruc Vacances Loisirs. 21h. Théâtre de Verdure.

Mardi 21 août Jeux en bois et jeux de société Pour (re)découvrir des jeux de société et de grands jeux en bois, pour tous les âges. 14h. Bibliothèque.

Mercredi 22 août création d’une fresque romaine Atelier pour les artistes en herbe. Découverte d’un jardin antique aux sept ambiances et atelier créatif. 10h. Jardin Antique Méditerranéen. 1 adulte/1enfant : 5 € le binôme à partir de 6 ans Réservation : 04.67.46.47.92 (places limitées). Visite guidée du Jardin Antique Méditerranéen 15h. Jardin Antique. Entrée : 5€ adulte / 3.50€ enfant de 7 à 15 ans. Réservation : 04 67 46 47 92.

Môm’Art : Cuisine ta peinture Fabriquons nous-même nos couleurs à l’aide d’extraits d’aliments (épinards, curry, café, betterave...) pour régaler créer des œuvres hors du commun. Fabrication de certaines couleurs/peintures. 10h30. Bibliothèque. Pour les 3 / 7 ans. Sur inscription : 04 67 43 23 45.

Cinéma en plein air Détail de la programmation de cette soirée cinéma, sur le site internet de la Ville www.ville-balaruc-les-bains.com. À la tombée de la nuit. Théâtre de Verdure. Entrée payante : 5 €.

Jeudi 23 août Concert Mauresca & Kijoté Reggae dub. Le groupe occitan Mauresca nous fait le plaisir d’une escale à Balaruc, bien ancré, ici, mais déjà ailleurs. Les valises pleines de rimes, de machines et de porte-voix : ils débarquent avec des remèdes à la morosité ambiante, parce que, avec eux, en toutes circonstances : « la musica es une medecina » ! En première partie : la chanson swing manouche de Kijoté. 21h. Théâtre de Verdure. Prévente à l’Office de Tourisme : 9 € ; sur place : 9-13 €.

Vendredi 24 août Jeux en bois et jeux de société Jeux de société et grands jeux en bois. 14h. Bibliothèque.

Bal du vendredi Latina Fever Le petit plus : initiation salsa, bachata, zumba. 21h. Parc Sévigné.

25 et 26 août Concours Pétanque Avec la Boule d’Or. Terrain de Pétanque / Place du Mail.

Samedi 25 août Le Saâdikh, grand fakir mondial Monsieur Pif est un clown. Il est seul, nomade et romantique. A la recherche des rencontres et des petits bonheurs. Parfois, il rêve de la vie des autres... Il devient « LE SAÂDIKH », avec l’espoir d’être grand, d’être aimé. Et pour le plaisir aussi. Tout simplement. Enfin presque... LE SAÂDIKH est un grand fakir issu du célèbre «Bombay Circus Of The Soleil». Il arrive pour la toute première fois en France et son spectacle est exceptionnel. C’est sans aucun doute. Sauf peut-être un..., le Saâdikh lui-même ! 21h. Promenade des Bains. À partir de 5 ans.

Dimanche 26 août Vide greniers Journée. Parc Charles-de-Gaulle.

Grand Prix de la Ville / jeu lyonnais Avec la Boule d’Azur Journée. Terrain de Tambourin.

Lundi 27 août Lundi des Enfants Jeux bois, structures gonflables. 17h. Parc Sévigné. À partir de 3 ans. Loto des Foulées de Balaruc. 21h. Théâtre de Verdure.

Mardi 28 août Concert Brassens / Trenet / Lapointe Hervé Tirefort, chansonnier local propose un regard croisé sur le répertoire de trois monstres sacrés de la chanson régionale : Georges Brassens, le sétois, Charles Trenet, le narbonnais et Boby Lapointe, le piscénois. Ils se sont connus, appréciés et ont partagé la même scène, Bobino ! Hervé Tirefort vous propose un moment inoubliable auprès de Georges, Charles et Boby. Un florilège de chansons connues, de perles rares, d’inédits et des créations originales sont au programme de cette soirée. 21h. Théâtre de Verdure. Entrée payante : Prévente : 8 € ; Sur place : 8/12 €.

Mercredi 29 août Visite guidée du Jardin Antique Méditerranéen15h. Jardin Antique Méditerranéen. Entrée : 5€ adulte / 3.50€ enfant de 7 à 15 ans. Réservation : 04 67 46 47 92.

Cinéma en plein air Détail de la programmation sur le site internet de la Ville www.ville-balaruc-les-bains.com. À la tombée de la nuit. Théâtre de Verdure. Entrée payante : 5 €.

Vendredi 31 août Bal du vendredi Rock’n’roll, twist, madison, country et variants Le petit plus : un taxi boy pour faire danser les gens. 21h. Parc Sévigné.

Quand lecture rime avec culture

 par  Marie-Joëlle Bouchard

Depuis quelques années, les différentes enquêtes PISA montrent que si la France se situe dans la moyenne des pays de l’OCDE et que si son école est efficace pour une grande majorité de ses élèves, près de 20% d’entre eux cumulent des difficultés, notamment en lecture et en compréhension de l’écrit. Cette enquête révèle, de plus, que le milieu social dont les élèves sont issus conditionne de plus en plus leur réussite scolaire et que les inégalités, à l’école, se creusent.

Personnes, Père, L'Homme, Lecture, Livre

Livres, Garçons, Forêt, Parc, Millésime

 

 Ce sont ces 20% d’élèves qui sont en difficulté dès le CP et tout au long de leur scolarité obligatoire, qui sont peu nombreux à poursuivre des études dans de bonnes conditions, qui ne possèdent pas les compétences leur permettant de participer de manière efficace à la vie en société. Ce sont des jeunes qui ont peu de chance de devenir de grands lecteurs, éprouvant du plaisir à lire, fréquentant les lieux de culture et développant des connaissances et des capacités par ce biais.

L’annonce de mesures pour développer la lecture en France m’amène à vous faire part de mon expérience en la matière. J’ai été confrontée à ces problèmes de lecture, au début des années 1980, lorsque j’ai été nommée directrice d’une école maternelle, dans une ville de la banlieue du sud-est de Lyon, en charge d’une classe de Grande Section. Sachant que dans les années précédant ma nomination, 20 à 25% des enfants de cette école redoublaient le Cours Préparatoire et voyant que cela touchait les enfants de milieux socio-culturels défavorisés, pour chercher à y remédier, je me suis posé plusieurs questions.

 Quels sont les enfants qui, a contrario, n’ont pas ou peu de problème d’acquisition de lecture et de compréhension de l’écrit ?

 Ce sont des enfants :

  • qui ont un bon niveau de langage, qui s’expriment aisément, qui utilisent un langage qui n’est pas seulement utilitaire mais aussi un langage d’explication, d’évocation…
  • qui ont été familiarisés très tôt avec les livres, avec le langage de l’écrit grâce à de nombreuses histoires lues en famille
  • qui ont l’habitude de parler, de poser des questions, d’émettre un avis…
  • qui ont obtenu des réponses à leur questionnement, notamment concernant les histoires : le fond (le sens) et la forme (les mots et leurs éléments constitutifs)

 Ce sont des enfants :

  • pour qui l’écrit n’est pas seulement un objet d’apprentissage mais un objet de plaisir et même de plaisir partagé
  • pour qui l’écrit n’est pas abstrait mais porteur de sens
  • pour qui l’écrit est un « objet d’étude » (métalangage)
  • qui bénéficient de stimulations intellectuelles ; ils ont eu très tôt des jeux éducatifs, ils utilisent un ordinateur…"

 En résumé : ce sont des enfants qui ont une bonne maîtrise de la langue ; qui n’ont pas peur de prendre la parole ; qui sont à l’aise dans l’univers des livres et de l’écrit ; qui comprennent ce qui leur est dit, demandé ou lu ; qui ont des connaissances concernant le code alphabétique avant même l’apprentissage systématique en école élémentaire ; qui ont acquis des compétences lorsqu’ils ont appris à parler et les ont transférées à la compréhension de l’écrit…

 Ce sont des enfants de milieu social et culturel dit favorisé, ayant des parents « éclairés », attentifs à leur éveil et à leur développement langagier et culturel, dès leur plus jeune âge.

Comment pallier les manques et procurer à tous ce qui n’est donné qu’à certains ?

 "C’est dès le plus jeune âge qu’il faut combattre les inégalités. Par conséquent, l’école maternelle a un rôle important à jouer. C’est là, dès la Petite Section, qu’il faut mettre en place des situations analogues à celles qui sont naturelles dans la plupart des familles."

" Dans le livre que j’ai publié en 1991 intitulé « Apprendre à lire comme on apprend à parler » (Hachette Education – Pédagogie pour demain), il était question du plaisir que procure aux enfants de 5-6 ans, en Grande Section, l’entrée dans le monde des livres et des histoires ; le plaisir de parler sur les images, les textes et les mots ; celui de percer le mystère des signes écrits."

 Ce livre décrivait la découverte par les enfants, à travers les mots, des fonctions et du fonctionnement de notre système de lecture-écriture,et leur progression en six étapes dans cette connaissance du code alphabétique, grâce aux situations de lecture-écriture mises en place. Il abordait la manière de développer le langage oral en même temps que la compréhension du langage écrit.

 A savoir : 

  • Développer le langage oral en faisant s’exprimer les enfants sur les images des livres vus (les albums illustrés), sur les textes et les mots des histoires lues. Ce qui permet de développer un langage riche, de travailler ensemble sur le déroulement, sur la construction et sur la compréhension des histoires ; de mettre en relation les personnages, les actions, les lieux, les situations, les événements, les sentiments… De procéder ensemble à l’« analyse » des textes et des mots tant sur le fond (le sens) que sur la forme (les éléments du code écrit : lettres, syllabes et sons)
  • Lire de nombreuses histoires et contes en les faisant participer activement à leur compréhension
  • Les faire se poser des questions et chercher ensemble à y répondre
  • Partir de mots écrits représentant des personnes ou personnages importants affectivement pour eux (les prénoms de l’ensemble du groupe, les noms des personnages d‘histoires lues…)
  • Pratiquer des jeux de lecture : jeux d’identification, de discrimination de ces mots en procédant par comparaison, analogie, déduction… et des jeux d’écriture, de manipulations d’étiquettes (de mots, de lettres, de syllabes...)
  • Faire acquérir la lecture grâce à un apprentissage en groupe où tous s’expriment, s’écoutent et collaborent activement à la recherche commune, tant sur le code que sur la compréhension. Chercher et trouver ensemble peut devenir ainsi pour tous un plaisir, sans jugement de valeur.
  • Proposer des jeux de société, des jeux éducatifs, des jeux de mémoire (visuelle et auditive), à base de cartes comportant dessins et mots écrits correspondants.

 Ce sont toutes ces préconisations qu’il faut suivre à la fois à l’école et même hors de l’école ce qui demande d’avoir une conception générale de la lecture : 

 On peut considérer qu’en fonction de l’idée que l’on se fait de l’écrit, on privilégie une conception plutôt qu’une autre de la lecture et de son acquisition.
En général on conçoit l’écrit comme un code de transcription des unités sonores du langage, et donc l’apprentissage de la lecture comme une technique combinatoire à acquérir, à partir des correspondances phonèmes-graphèmes. Cet apprentissage systématique devant conduire à un déchiffrage et à une compréhension automatique.
Une autre conception peut être envisagée, où l’écrit est considéré comme une représentation mentale du langage.
Or ces deux conceptions sont à prendre en compte si l’on veut développer en même temps le déchiffrage et la compréhension.

Il s’agit de travailler simultanément sur la compréhension des mots et des textes lus, et sur la découverte du code alphabétique dès l’entrée à l’école maternelle. L’important est le plaisir que procurent la lecture et la compréhension des histoires, en même temps que le développement de compétences langagières, intellectuelles et culturelles nécessaires à cette compréhension. La découverte du fonctionnement du code alphabétique peut se faire très progressivement, à partir de l’analyse visuelle puis auditive de mots importants pour les enfants. Cette phase d’ « analyse », qui fait prendre conscience des différents éléments constitutifs des mots et de leur organisation, en maternelle, se poursuit par la phase de « synthèse » en élémentaire.

 Ce qui demande d’entrer, dès le début, dans la complexité de la lecture et de mener cette acquisition sur un temps long et donc au-delà du temps scolaire et en dehors du seul lieu que représente l’école.

 Marie-Joëlle Bouchard,
directrice d'école honoraire, auteure de

  • Apprendre à lire comme on apprend à parler" - HACHETTE Education, Pédagogies pour demain - 1991
  • L’apprentissage de la lecture, une nécessité constante, une recherche permanente » CRDP de Lyon - 1987.

Victor Hugo, reviens !

A la suite des émeutes de juin 1848 qui ensanglantèrent les débuts de la Seconde République, les théâtres parisiens furent fermés. Cette clôture qui semblait devoir se prolonger indéfiniment, était une calamité de plus ajoutée aux autres calamités publiques. La ruine des théâtres était imminente. Victor Hugo proposa d'allouer une aide financière spéciale pour les sauver:

"Ce que je veux, ce n’est pas du bruit, comme vous dites, c’est du pain ! du pain pour les artistes, du pain pour les ouvriers, du pain pour les vingt mille familles que les théâtres alimentent ! Ce que je veux, c’est le commerce, c’est l’industrie, c’est le travail, vivifiés par ces ruisseaux de sève qui jaillissent des théâtres de Paris ! C’est la paix publique, c’est la sérénité publique, c’est la splendeur de la ville de Paris, c’est l’éclat des lettres et des arts, c’est la venue des étrangers, c’est la circulation de l’argent, c’est tout ce que répandent d’activité, de joie, de santé, de richesse, de civilisation, de prospérité, les théâtres de Paris ouverts. Ce que je ne veux pas, c’est le deuil, c’est la détresse, c’est l’agitation, c’est l’idée de révolution et d’épouvanté que contiennent ces mots lugubres :

Les théâtres de Paris sont fermés ! Je l’ai dit à une autre époque et dans une occasion pareille, et permettez-moi de le redire : Les théâtres fermés, c’est le drapeau noir déployé.

Eh bien, je voudrais que vous, vous les représentants de Paris, vous vinssiez dire à cette portion de la majorité qui vous inquiète :

Osez déployer ce drapeau noir ! osez abandonner les théâtres ! Mais, sachez-le bien, qui laisse fermer les théâtres fait fermer les boutiques ! Sachez-le bien, qui laisse fermer les théâtres de Paris, fait une chose que nos plus redoutables années n’ont pas faite ; que l’invasion n’a pas faite, que 93 n’a pas faite ! Qui ferme les théâtres de Paris éteint le feu qui éclaire, pour ne plus laisser resplendir que le feu qui incendie ! Osez prendre cette responsabilité !

Messieurs, cette question des théâtres est maintenant un côté, un côté bien douloureux, de la grande question des détresses publiques. Ce que nous invoquons ici, c’est encore le principe de l’assistance. Il y a là, autour de nous, je vous le répète, vingt mille familles qui nous demandent de ne pas leur ôter leur pain ! Le plus déplorable témoignage de la dureté des temps que nous traversons, c’est que les théâtres, qui n’avaient jamais fait partie que de notre gloire, font aujourd hui partie de notre misère.

Je vous en conjure, réfléchissez-y. Ne désertez pas ce grand intérêt."

 Extrait de : "Actes et Paroles - I " de Victor Hugo (Œuvre du domaine public mise en ligne par Atramenta)

Carole Delga : « Il est urgent de préparer une réouverture rapide des lieux culturels »

A l'appel des syndicats des acteurs culturels de Toulouse et de Montpellier, deux manifestations ont été organisées ce jour dans plusieurs villes de la région, dont Toulouse et à Montpellier, tandis qu'une initiative est prévue ce 6 mars à Saint-Gaudens. La question de la réouverture des lieux culturels est au centre de cette mobilisation afin de renouer avec les publics et de redonner toute sa place à ce secteur essentiel au lien social.La présidente de Région, Carole Delga, soutient ces mouvements et souhaite qu'un calendrier de réouverture soit rapidement communiqué par le gouvernement, notamment dans les départements où la situation sanitaire le permet.

 

 

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« Depuis des mois, la blessure se creuse dans le cœur des amoureux de la culture, professionnels comme amateurs. Oui, l'accès à l'offre culturelle est essentiel pour la vie des Français. Oui, visiter une exposition, aller voir un film, s'évader par la lecture ou assister ensemble à un concert, un spectacle, est salvateur pour chacun d'entre nous. Les acteurs de la culture sont patients et responsables. Mais cette patience ne doit pas se transformer en résignation. Des garanties doivent leur être données par le gouvernement. En Occitanie, nous avons proposé diverses mesures exceptionnelles de soutien aux arts de la scène et aux compagnies, tels que L'OCCAL, le fonds solutions associations et le paiement des subventions en 2020 et 2021. J'attends du ministère de la culture qu'il en fasse autant et garantisse aux intermittents le renouvellement de l'année blanche.

Nous devons aussi préparer la réouverture, qui doit être la plus rapide possible, notamment dans les départements où le virus circule peu. Comment peut-on justifier que nos artistes puissent aller se produire à Barcelone, mais pas à Auch, Tarbes ou Céret où le taux d'incidence est faible ? Pourquoi la France a fermé ses lieux, alors que d'autres pays les ont gardés ouverts, sans qu'aucun cluster ne se déclare ? Le gouvernement peut et doit proposer des solutions pour la réouverture territoriale de tous les lieux culturels, en fixant des règles sanitaires claires auxquelles les acteurs sauront s'adapter. La Région sera à leur côtés pour anticiper cette réouverture et agit dès maintenant. », a déclaré Carole Delga présidente de la Région Occitanie.

 

La Région Occitanie volontaire pour organiser des concerts tests à Toulouse et Montpellier

En partenariat avec le SICOVAL et la Métropole de Montpellier, les CHU de Toulouse et Montpellier, et les salles de concerts Le Bikini (Ramonville) et le Secret Place à SaintJeandeVédas, dans l'agglomération montpelliéraine, la Région Occitanie prépare des concerts tests, à l'instar des villes de Paris, Rennes et Saint-Etienne. S'appuyant sur des salles de plus petites jauges, l'objectifs est de tester des technologies innovantes pour proposer des protocoles sanitaires qui permettront la réouverture des salles le plus rapidement possible.

En lien étroit avec les préfectures, la direction régionale des affaires culturelles et sous réserve de l'accord de l'agence régionale de la santé, les partenaires préparent ces projets avec le ministère de la culture et la cellule interministérielle dédiée.

Les Ecrans du Sud reprennent le 5 octobre à Balaruc-les-Bains

Ce vendredi 5 octobre 2018 à 19 h.00 à la Maison du Peuple à Balaruc-les-Bains, la 6ème Edition des Ecrans du Sud reprend.

Au programme "Correspondances de Mariette Gutherz" - projection de son nouveau film "Correspondances". Mariette Gutherz aura le plaisir d'être présente à cette projection. 

 

Le film "Correspondances" raconte le cheminement d’une longue amitié qui prend racine dans les années soixante, époque de grandes remises en question du fonctionnement du monde.

Les deux personnages sont adolescentes, elles auront 20 ans en 1975. Nous traverserons, en France et en Allemagne, le maoïsme, le féminisme, la vie en communauté, le mouvement alternatif et écologiste. C’est aussi l’histoire de deux jeunes filles qui ont eu la chance de se rencontrer, dans les premières années de la grande réconciliation franco-allemande, à la suite du traité de l’Élysée signé en 1963 par Konrad Adenauer et Charles de Gaulle...

Notre histoire, ainsi mise bout à bout des années après, a pris une autre dimension car il a semblé qu’Ulrike et moi avons vécu, chacune portée par des engagements militants très proches, des vies qui ne se sont pas vraiment ressemblées. Ulrike m’a un jour appris une expression allemande "durch unsere Brille gesehen" qui se traduit littéralement par "vu à travers nos lunettes".

Nos petites histoires dressent néanmoins un portrait vivant d’une époque, à la façon d’un documentaire anthropologique.

Le Pass Culture, pour mettre la culture à portée de tous

Le ministère de la Culture a lancé un nouveau service public destiné à favoriser l’accès à la culture au plus grand nombre, et en particulier des jeunes : le Pass Culture, en phase de test durant un an dans cinq départements dont l’Hérault.

Le Pass Culture est une application mobile géolocalisée téléchargeable depuis Google Play ou App Store, destinée à informer et faire découvrir la richesse de l’offre culturelle de proximité, dans l’Hérault comme partout en France : spectacles, visites guidées, achat de livres, ou cours de musique, de théâtre ou de danse. Une offre dont la diversité dépendra du nombre de professionnels qui s’inscriront sur la plateforme. L’application permet notamment à chaque jeune âgé de 18 ans, étudiant ou non, de bénéficier d’un crédit de 500 € à dépenser dans des activités culturelles de son choix.

Afin de contribuer au Pass Culture, les acteurs culturels, publics comme privés, sont invités à se rendre sur le portail internet gratuit (https://passculture.beta.gouv.fr) afin d’y saisir leurs rendez-vous culturels locaux.

Festival de Thau, vos solutions pour la culture…

Le Festival de Thau qui fêtera sa 37ème édition du 19 au 29 juillet 2021 reste un "évènement éco-responsable". Cette année, il s'associe au projet Élemen'terre pour concrétiser le Budget Participatif de la Région Occitanie / Pyrénées- Méditerranée…

 Cliquez ICI pour savoir comment voter rapidement (avant le 15 mars)

 

Visite contée de l'exposition "L'invisible est le visible"

Visite contée de l'exposition "L'invisible est le visible" d'Alexandre Hollan au Musée Fabre.

Regards croisés sur la nature et ses métamorphoses. Clélia Tavoillot de la Compagnie L'oiseau Lyre vous plongera dans le légendaire végétal de la mythologie gréco-romaine. Des histoires d'arbres, d'hommes et de femmes pour se rappeler de nos liens à la nature.


Public familial dès 6ans. Réservations auprès du Musée Fabre.

L’image contient peut-être : texte

Samedi 29 décembre 15 h

Samedi 5 janvier 15 h

 

Musée Fabre 13 rue Montpelliéret, 34000 Montpellier

Un événement culturel se prépare en souvenir de la déportation

Il y a un an, une semaine sur le thème de la déportation avait été envisagée à Bessan. La situation sanitaire n’a finalement pas permis de mettre à jour ce projet à la fois culturel et mémoriel. Et pourtant, le souvenir de cette tragique période de l’histoire de la seconde guerre mondiale se doit de perdurer. Autour de bénévoles engagés, le renoncement n’est pas à l’ordre du jour.

Une commémoration, dont la forme (exposition, conférence, réseaux sociaux…) est encore à définir, reste d’actualité. En respect des mesures sanitaires, cet événement aura lieu en avril prochain. Pour les personnes impliquées, la crise sanitaire ne doit pas faire oublier le nécessaire devoir de mémoire. Ce groupe de bénévoles tiendra prochainement informé la population de leur avancée.

Toutes les personnes intéressées, dont les membres d’associations patriotiques de Bessan comme du secteur, pour rejoindre le comité d’organisation peuvent contacter Dominique Coll, adhérent de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes, fils de Joseph Coll, matricule 200255 déporté à Dachau et Auschwitz.

Pour le contacter, composer le 06 34 42 41 89.

Réseau des musées de Sète Agglopôle, programme du mois de février

Après deux mois de fermeture annuelle, le musée gallo-romain VILLA-LOUPIAN et le musée de l'étang de Thau ouvriront de nouveau leurs portes au public dès le 1er février. 
 
Horaires: de 10h à 12h00 et de 14h à 18h00 (dernière entrée 1h avant la fermeture).
Fermeture au public individuel les lundis (musée de l'étang de Thau) et les mardis (Musée Villa-Loupian).
Ré-ouverture du Jardin antique méditerranéen de Balaruc-les-Bains dès le 1er marsgalloCapture
 
Découvrez le programme du réseau des musées de Sète agglopôle Méditerranée en Février :
 

EXPOSITION

NOSTOS, de Christ Mattia

Emporter ses racines, pour s'enraciner à nouveau...

C'est la réflexion que suscite ce travail, qui se présente sous forme d’installation.
Tissées de draps de coton et de fils de nylon, des racines à l’aspect organique s’échappent de la coque d'une barque ou se retrouvent en empreintes sur de grandes toiles peintes. Cet ensemble témoigne du déplacement permanent des êtres vivants et des traces qu’ils laissent ou emportent tout au long de leurs vies. Le poids et l’enchevêtrement des racines assemblées, qui mesurent entre 2 et 3 mètres, soulignent la difficulté qu'engendre le déracinement.



 

ATELIER JEUNE PUBLIC (Vacances scolaires)


ATELIER BRACELET MARIN

Avec perles et coquillages, fabrique un bracelet original aux couleurs de l'étang et apprends à faire un noeud marin!    

 Mardi 26 février de 14h30 à 16h30

Dés 6 ans - Tarif 2 €- Renseignement et inscription au 04.67.78.33.57

Musée ethnographique de l'Etang de Thau - Quai du port de pêche - BOUZIGUES

 

DEVIENS APPRENTI MOSAISTE

Comme les artisans de l'Antiquité, réalise une mosaïque inspiré des décors de la villa gallo-romaine de Loupian    

 Jeudi 28 février de 10h à 12h15

Dés 6 ans - Tarif 2 €- Renseignement et inscription au 04.67.18.68.18

Musée gallo-romain Villa-Loupian- RD 158 E4 - LOUPIAN


 MASQUES DE NATURE

Déguisons-nous avec des feuilles, des fleurs et des plumes trouvés dans la nature !

 Mercredi 06 Mars de 10h à 12h

Dés 6 ans - Tarif 2 €- Renseignement et inscription au 04.67.46.47.92

Jardin antique méditerranéen - Rue des Pioch -BALARUC-LES-BAINS

 
 

CONFÉRENCE ARCHÉOLOGIE

 

Nouvelle édition du cycle de conférences Archéologie!

LE LANGUEDOC MÉDIÉVAL, DE L'AN MIL A LA GUERRE DE CENT ANS 

C’est à partir de l’an mil, que se constitue ce paysage d’agglomérations et de monuments qui va marquer d’une empreinte forte le Languedoc méditerranéen. Avec l’émergence de l’aristocratie féodale, le regroupement des hommes va donner naissance à un maillage serré de villages qui est encore celui qui nous connaissons. Avec les vicissitudes du temps, marquées par la croisade des Albigeois et la guerre de Cent ans, des remparts, qui sont aussi des manifestations de prestige, vont abriter un tissu de constructions et de rues de plus en plus resserré. Au cours de cette période de renouveau, le vieux réseau des villes hérité de l’Antiquité va être enrichi par des créations de premier plan. Montpellier en est le meilleur exemple. Une architecture civile de très grande qualité va aller de pair avec l’affirmation d’une élite urbaine engagée dans le grand commerce méditerranéen. Les cathédrales, les fondations monastiques et comme les plus modestes prieurés ruraux témoignent si besoin était de l’enracinement de la religion chrétienne. Ce cycle de conférences va permettre d’aborder grâce aux recherches archéologiques les plus récentes de multiples aspects d’une période privilégiée pour l’histoire du Languedoc.

Conférence inaugurale de Laurent Schneider, directeur de recherches CNRS-Laboratoire d’archéologie médiévale

> Jeudi 28 février à 18h30

Entrée libre, dans la limite des places disponibles - Renseignement au 04.67.18.68.18

Musée gallo-romain Villa-Loupian- RD 158 E4 - LOUPIAN

 

Retrouvez toute l'actualité sur patrimoine.agglopole.fr

Culture : la Région élargit ses aides face à la crise

La pandémie et la fermeture des lieux culturels font souffrir les acteurs du secteur. Pour sauvegarder le présent et l’avenir, la Région poursuit son soutien aux associations et entreprises culturelles en maintenant toutes ses subventions et en ouvrant l’accès à L’Occal.

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Depuis le printemps, des centaines de festivals et d’événements artistiques ont dû été annulés. Les musées, théâtres, cinémas, médiathèques, librairies… sont actuellement fermés. Le couvre-feu et le second confinement ont stoppé net les nouvelles saisons et la diffusion « physique » de la culture, conduisant les artistes et diffuseurs à transposer sur le web et les réseaux sociaux.

Les acteurs culturels ont été durement touchés pendant le premier confinement, mais ont résisté. Avec les nouvelles restrictions, nous devons être vigilants pour éviter le coup de grâce, affirme la présidente de la Région.

Prolongation des aides et subventions

Dans le premier plan d’urgence solidaire de mars, la Région s’était engagée à̀ verser toutes ses subventions votées jusqu’au 30 juin, pour couvrir les dépenses des associations, en particulier culturelles, basées en Occitanie. Aujourd’hui, ce soutien est prolongé pour toutes les subventions décidées entre juillet et décembre 2020.
Dès avril, les organisateurs d’événements ont pu faire appel au Fonds exceptionnel « Solutions associations Occitanie » de 35 M€. À ce jour, 30 M€ ont aidé près de 2 700 structures. Comme Cinéfol, le réseau cinéma de la Ligue de l’Enseignement de Haute-Garonne, qui a reçu 30 000 €. « Sans aides publiques, notre réseau associatif de cinémas indépendants ne pourrait pas tenir , confie le responsable de l’association dans Le Journal de ma Région. Nous avons hâte de rouvrir nos salles, car le cinéma, c’est crucial dans de nombreuses communes rurales pour maintenir un lien social.  » Le fonds aide aussi à surmonter des pertes de ressources propres : 144 demandes ont été acceptées pour 1,9 M€.

En outre, pour ne pas pénaliser les compagnies culturelles ayant signé des conventions sur plusieurs années, la Région les prolonge d’un an en considérant 2020 comme une « année blanche ». Enfin, la Région a proposé à la préfecture de créer un comité́ de veille sur les entreprises culturelles en difficulté́. Deux fois par mois, il coordonnera les aides et suivra les structures menacées.

 

Le fonds L’Occal s’élargit à la culture

Lancé en juin pour soutenir la trésorerie et les investissements des commerçants, artisans et entreprises touristiques, le fonds L’Occal de 80 M€ s’élargit à de nouveaux secteurs, dont la culture. En accord avec la Banque des Territoires, 12 Départements et 153 intercommunalités partenaires, la Région aidera les acteurs culturels à surmonter la crise, qu’ils soient sous forme associative ou entrepreneuriale. Le fonds est prolongé jusqu’à fin mars 2021.

 Vers un « Green New Deal » culturel

La culture fait partie de la concertation sur le « Green New Deal  » que la Région doit adopter fin 2020. En septembre-octobre, les 100 personnes de la Convention citoyenne ont proposé des mesures pour la culture : plus de pôles culturels dans les établissements scolaires, la réanimation des structures culturelles dans le milieu rural, la création de villages « artistiques », favorisant l’expression des arts et de la culture. Fin octobre, la Région a rencontré de nombreux acteurs culturels pour envisager un nouveau modèle de développement et aborder les enjeux de ce secteur très impacté par la crise. En 2021, la Région proposera un soutien accru aux associations culturelles.

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Pass Culture : expérimentation dans 5 départements

 

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Un décret paru au Journal officiel du 2 février 2019 vient préciser les conditions requises pour bénéficier du « pass Culture » dont l'expérimentation commence dans certains départements.

Le pass Culture a été mis en place à titre expérimental dans le Bas-Rhin, le Finistère, l'Hérault, en Seine-Saint-Denis et en Guyane afin de faciliter l'accès des jeunes à la culture en leur proposant des formes artistiques et des pratiques culturelles diversifiées. Il fonctionne au moyen d'une application numérique géolocalisée dotée d'un crédit non renouvelable de 500 € qui donne accès aux offres culturelles situées à proximité de l'utilisateur.

Pour bénéficier d'un compte personnel numérique, il faut :

  • être âgé de 18 ans au moment de la demande d'ouverture du compte ou de l'activation du compte. La démarche est possible jusqu'à la veille du 19e anniversaire ;
  • être de nationalité française, ressortissant d'un pays de l'Union européenne ou de l'Espace économique européen ou de la Confédération suisse ou résider légalement et habituellement sur le territoire français depuis plus de un an ;
  • résider habituellement dans les communes, départements, régions et collectivités uniques concernées ;
  • souscrire aux conditions générales d'utilisation de l'application.

Un premier bilan sera établi avant l'été grâce à la publication de statistiques (nombre d'offres, d'usagers, de transaction, par nature, par territoire). Ensuite, l'expérimentation sera étendue à d'autres territoires et une nouvelle évaluation à l'automne permettra de décider de la généralisation du dispositif.

  À noter :

Un plafond de dépense de 200 € est prévu pour les biens matériels (CD, livres, DVD, instruments de musique, œuvres d'art, etc.) ainsi que pour les offres en ligne (musique en streaming, vidéo à la demande, presse en ligne, jeux vidéo en ligne, etc.). Il n'y en a pas pour les sorties culturelles (théâtre, concerts, musées, etc.), les pratiques artistiques (stages et ateliers de pratique, cours de danse, de dessin, de musique, etc.) et les rencontres (avec artistes, découverte de métiers...)