ECONOMIE

Nommer un commissaire aux comptes : est-ce obligatoire ?

Si vous êtes dirigeant d’entreprise, désigner un commissaire aux comptes ayant pour mission de contrôler la régularité et la sincérité de vos comptes, peut être une obligation. Quelles conditions rendent cette nomination obligatoire ? Quelles modalités de désignation devez-vous respecter ? On vous explique.

Qu'est-ce qu'un commissaire aux comptes ?

Le commissaire aux comptes exerce une profession réglementée dont les missions consistent à effectuer, de manière indépendante, le contrôle comptable, financier et juridique d'une société.

Quels seuils rendent obligatoire la désignation d’un commissaire aux comptes ?

Des seuils relatifs au total du bilan, au chiffre d’affaires et au nombre de salariés déterminent le caractère obligatoire ou facultatif du recours à un commissaire aux comptes.

La loi Pacte du 22 mai 2019 (article 20) uniformise le montant des seuils qui, une fois atteints, rendent obligatoire le recours à un commissaire aux comptes. Ainsi, toute société, quel que soit son statut juridique, doit désigner un commissaire aux comptes dès qu'elle dépasse 2 des 3 seuils suivants :

  • 4 000 000 € de bilan
  • 8 000 000 € de chiffre d’affaires hors taxe
  • 50 salariés.

Lire aussi : Société commerciale : vous devez déposer vos comptes sociaux | Foire aux questions de la loi Pacte

De quel délai disposez-vous pour désigner un commissaire aux comptes ?

Franchir 2 des seuils en cours d’exercice (voir point précédent) ne rend pas immédiate l’obligation de désigner un commissaire aux comptes. Cette obligation n’est effective que lors de l’exercice suivant.

Au contraire, si votre société est soumise au recours à un commissaire aux comptes mais ne franchit plus que 2 des 3 seuils, vous devez attendre la fin du mandat du commissaire aux comptes pour être dispensé de son contrôle.

Comment désigner un commissaire aux comptes ?

Désignation obligatoire

Le statut juridique de votre société définit les modalités à respecter dans le cadre de la désignation du commissaire aux comptes :

Une désignation obligatoire selon le statut juridique de votre société
Statut juridique de la sociétéMode de désignation
En assemblée générale ordinaire
Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) Par l’associé unique
Société anonyme (SA) En assemblée générale ordinaire, sur proposition du conseil d’administration (ou du conseil de surveillance), ou, sous certaines conditions, des actionnaires
Société par actions simplifiée (SAS) Décision collective des associés sur proposition du président (ou d’un autre organe de direction)

(Source : service-public.fr)

Désignation volontaire

Même si les seuils ne sont pas atteints, la désignation d’un commissaire aux comptes peut s’imposer, à la suite d’une démarche des associés de la société. On parle alors de désignation volontaire. La forme juridique de votre société détermine encore les modalités qui permettent la désignation volontaire d’un commissaire aux comptes :

Une désignation volontaire selon le statut juridique de votre société
Statut juridique de la sociétéÀ la suite d’une :
Décision des associés en assemblée général ordinaire
Demande des associés représentant au moins 1/3 du capital

Lire aussi : Quel statut juridique choisir pour son entreprise?

Le cas des associations et des fondations

Certaines associations et fondations, en raison de leur statut juridique, ont l’obligation d’avoir recours à un commissaire aux comptes. Cette situation concerne notamment :

  • les fondations reconnues d’utilité publique
  • les associations qui émettent des obligations
  • les centres de formation des apprentis
  • les fédérations sportives.

Par ailleurs, toute association dont le montant des dons et/ou subventions publiques dépasse le seuil de 153 000 €, est dans l’obligation d’avoir recours à un commissaire aux comptes.

Création d'entreprise : les démarches à effectuer

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Ca y est ! Vous avez défini votre projet d'entreprise, vous avez fait une étude de marché et trouvé des financements. Vous êtes prêts à vous lancer. Mais connaissez-vous bien les démarches nécessaires à la création d'entreprise ? À qui devez-vous vous adresser ? Tour d'horizon des formalités nécessaires.

Le business plan

Document détaillant les points clés de votre projet de création ou de reprise d'entreprise, le business plan est un outil incontournable pour structurer votre projet et convaincre banquiers et financeurs. Mais savez-vous comment le réaliser ?

Réussir son business plan

Choisir le statut juridique de votre entreprise

Avant toute chose, choisir la forme juridique de votre future entreprise est un choix crucial. Entre une société à responsabilité limitée (SARL), une société anonyme (SA) ou une entreprise individuelle (EI) par exemple, les responsabilités, le régime social ou encore l'imposition peuvent changer du tout au tout.

Votre décision peut dépendre de la volonté de vous associer ou non, du choix de séparer votre patrimoine personnel de votre patrimoine professionnel, des perspectives d'évolution de votre entreprise, etc.

Pour choisir votre statut juridique :

Accédez au simulateur de Bpifrance Création

 

Lire aussi :Quel statut juridique choisir pour son entreprise ?

Réaliser les déclarations et immatriculations

Pour que votre entreprise ait une existence juridique, il convient de déclarer votre activité et de demander votre immatriculation auprès de différents répertoires ou registres.

  • Le répertoire Sirene (pour « système informatique pour le répertoire des entreprises et des établissements »), dont la gestion est confiée à l'Insee. Ce répertoire enregistre l'état civil de toutes les entreprises et leurs établissements, quelle que soit leur forme juridique et quel que soit leur secteur d'activité.
  • Le registre du commerce et des sociétés (RCS), tenu par les greffes des tribunaux de commerce, si votre activité est commerciale ou si vous avez opté pour le statut de société.
  • Le répertoire des métiers (RM), tenu par les chambres de métiers et de l'artisanat, si votre activité est artisanale.
  • Le registre spécial des agents commerciaux (RSAC), tenu par les greffes des tribunaux de commerce, si vous êtes agent commercial.

Il faut également se faire connaître des différentes administrations, comme les services fiscaux, les caisses de retraite, les caisses maladie…

Lire aussi : SIREN, SIRET, APE... tout savoir sur les numéros d'identification des entreprises

Contacter le guichet unique pour la création d'entreprise : le CFE

Pour simplifier toutes ces démarches, des guichets uniques ont vu le jour : les centres de formalités des entreprises (CFE). Ce sont les interlocuteurs privilégiés dans les formalités de création. Ces CFE centralisent les pièces de votre dossier et les transmettent aux différents organismes concernés. C’est ensuite l’organisme destinataire qui contrôle la régularité des pièces et valide la déclaration.

Savoir à quel CFE vous adresser

guichet-entreprise.fr : pour créer son entreprise en ligne

Que vous démarriez une activité commerciale, artisanale, agricole ou encore libérale, vous pouvez effectuer les premières procédures de création directement sur Internet !

En savoir plus sur la marche à suivre pour créer son entreprise en ligne

Lire aussi : Créer une société, quels frais pour démarrer ?

Recevoir les numéros d'identification

Après ces démarches effectuées, vous obtiendrez plusieurs identifiants, tous attribués par l'Insee :

  • Un SIREN : un numéro unique d'identification à 9 chiffres donné à chaque entreprise. Il est donné une seule fois et supprimé au moment de la disparition de la personne juridique.
  • Un ou plusieurs SIRET : un numéro unique d'identification à 14 chiffres donné à chaque établissement. Les 9 premiers chiffres correspondent au SIREN de l'entreprise dont l'établissement dépend. Les 5 derniers à un numéro interne de classement. Le SIRET disparaît quand l'activité cesse dans l'établissement ou lorsqu'il change d'adresse.
  • Un code APE (pour « activité principale exercée ») : constitué de 4 chiffres et une lettre, selon la nomenclature d'activités françaises. Une entreprise et ses établissements peuvent avoir des codes APE différents selon la ventilation des activités de l'entreprise.

Réaliser les démarches supplémentaires, non prises en charge par les CFE

En sus des formalités de création d’entreprise gérées par les CFE, plusieurs démarches restent à votre charge.

La domiciliation de votre entreprise

La domiciliation de l'entreprise correspond à son adresse administrative (siège social). Il est possible de domicilier votre activité dans votre propre logement. À condition que votre bail ou votre règlement de copropriété ne s'y oppose pas. Vous devez prévenir votre propriétaire ou votre syndic avant l’immatriculation. Toutefois, la domiciliation dans votre logement n'autorise pas forcément l'exercice de l'activité sur place.

Le choix du nom de votre entreprise

La dénomination sociale identifie l’entreprise en tant que personne morale. Le nom commercial est celui sous lequel l’activité de votre société sera connue du public. Vous pouvez vérifier que votre choix n’est pas déjà utilisé (sur Infogreffe) ou déposé comme marque (auprès de l’Institut national de la propriété industrielle INPI).

Vos besoins d'assurance

Certaines assurances sont obligatoires, comme pour votre local, vos véhicules ou en fonction de votre activité (par exemple la garantie décennale dans la construction). Dans tous les cas, il convient d’évaluer les risques et de se couvrir au niveau de la responsabilité civile et professionnelle.

L'adhésion à une caisse de retraite complémentaire en cas de présence de salariés

En qualité d'employeur, vous devez adhérer au système de retraite complémentaire à compter de l'embauche de votre premier salarié.

Gérer la retraite complémentaire de ses salariés

L'ouverture d'un compte bancaire

Un compte bancaire professionnel est obligatoire pour les entrepreneurs exerçant en sociétés.

Les créateurs d'entreprises individuelles et les micro-entrepreneurs ont l'obligation d'ouvrir un compte bancaire dédié à leur activité même s'il ne s'agit pas d'un compte professionnel.

En savoir plus sur le compte bancaire professionnel

Mais aussi...

Si vous optez pour la forme juridique d’une société, d’autres démarches vous incombent : dépôt d’un capital social, choix d’un dirigeant, publication d’un avis de constitution…

Le nombre de demandeurs d'emploi poursuit son repli

Selon Orange avec Boursier.com,

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Sur un an, le nombre de demandeurs de catégorie A recensés en France (départements d'Outre-mer inclus, hors Mayotte) a reculé de 15%, mais sans retrouver pour autant son niveau d'avant la crise.

Sur un an, le nombre de demandeurs de catégorie A recensés en France (départements d'Outre-mer inclus, hors Mayotte) a reculé de 15%, mais sans retrouver pour autant son niveau d'avant la crise....

Lire sur : https://finance.orange.fr/actualite-eco/article/le-nombre-de-demandeurs-d-emploi-poursuit

Une centaine d'économistes appellent à annuler les dettes publiques détenues par la BCE

Plus d'une centaine d'économistes lancent un appel à annuler les dettes publiques détenues par la Banque centrale européenne (BCE), vendredi 5 février, afin de faciliter la reconstruction sociale et écologique après la pandémie de Covid-19. Tandis que l'endettement public a très fortement augmenté pour protéger les ménages et les entreprises, "les citoyens découvrent, pour certains avec effarement, que près de 25% de la dette publique européenne est aujourd'hui détenue par leur banque centrale", relèvent ces économistes dans une tribune destinée à neuf publications européennes, dont l'AFP a obtenu copie.

Pixabay

Lire sur : https://www.francetvinfo.fr/economie/crise/crise-de-la-dette/plus-de-100-economistes-veulent-annuler-les-dettes-

Le prix de l'électricité en sept questions

 

Électricité, Pylônes Électriques

Alors que le prix de l'électricité augmente en France, le gouvernement prévoit des mesures pour éviter une hausse des factures d'énergie des consommateurs, notamment un bouclier tarifaire et la vente à bas prix de l'électricité par EDF. Mais pourquoi une telle hausse ? Comment fonctionne le marché de l'électricité ? Le point en sept questions.

Pour le ministre de l’Économie, la hausse du prix réglementé de l'électricité ne doit pas dépasser 4 % en 2022. Cette mesure fait partie du bouclier tarifaire sur l'énergie (loi de finances 2022) qui comprend également :

  • un « chèque énergie » supplémentaire de 100 euros versé en décembre aux revenus les plus modestes (déjà bénéficiaires du « chèque énergie »). Il s'ajoute à celui de 150 euros du printemps 2021 et du printemps 2022 ;
  • le gel du tarif réglementé du gaz qui ne doit pas dépasser le tarif d'octobre 2021 ;
  • Pour atteindre ce plafond de 4 %, le gouvernement a prévu :
    • d'augmenter les ventes à prix réduit de la production d'EDF à ses concurrents ;
    • de baisser la contribution au service public de l'électricité (CSPE), ex-taxe intérieure de l'électricité (TICFE) le 1er février 2022 (article 29 de la loi de finances pour 2022 (lire la suite de l'article sur Vie-publique.fr ).

La part de marché des véhicules électriques a doublé en un an en Europe

Selon FranceInfo.fr :

La part de marché des véhicules électriques a plus que doublé dans les ventes de voitures neuves au deuxième trimestre en Union européenne, annonce vendredi 23 juillet l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA). Les voitures 100% électriques représentent désormais 7,5% des voitures neuves vendues en Europe, contre 3,5% au deuxième trimestre 2020.

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Il s'en est vendu plus de 210 000 véhicules électriques, une augmentation de 231,6%, par rapport à 2020, avec de fortes progressions en Espagne et en Allemagne, notamment, mais aussi en Autriche ou en Belgique. Près de l'UE, le Royaume-Uni et la Norvège enregistrent également une forte hausse des ventes d'électriques........

 

En savoir plus sur : https://www.francetvinfo.fr/sports/auto-moto/la-part-de-marche-des-vehicules-electriques-a-double-en-un-an-en-europe_4713205.html

PEA et PEA-PME : des frais réglementés et plafonnés

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Depuis le 15 juillet 2021, les frais d'ouverture, de tenue, de transaction et de transfert d'un plan d'épargne en actions (PEA) ou d'un plan d'épargne en actions destiné au financement des PME et ETI (PEA-PME) sont plafonnés. C'est ce que prévoit un décret du 13 juillet 2021 paru au Journal officiel.

Ainsi, depuis le 15 juillet 2021 :

  • les frais d'ouverture sont limités à 10 € ;
  • les frais afférents à la tenue de compte et à la garde, ou, si le plan prend la forme d'un contrat de capitalisation, à la gestion du contrat, sont plafonnés à 0,4 % de la valeur des titres détenus ou de la valeur de rachat du contrat (avec des frais fixes par ligne de titres détenus limités à 5 € ou à 25 € pour des titres non cotés (pas admis aux négociations sur une plateforme de négociation) ;
  • les frais de transaction, c'est-à-dire d'achat ou de vente, sont de 0,5 % du montant de la transaction si elle est réalisée en ligne et de 1,2 % si elle est réalisée par un autre moyen (téléphone ou courrier). Les frais de transaction applicables aux ETF éligibles au PEA et au PEA-PME qui sont échangées sur des plateformes de négociation sont alignés sur le plafond fixé pour les titres vifs. Enfin, les frais de transaction sur titres non cotés font l'objet d'un plafond spécifique, fixé à 1,2 % du montant de l'opération.
  • les frais de transfert du PEA dans un autre établissement sont de 15 € pour les titres cotés et de 50 € pour des titres qui ne sont pas admis aux négociations sur une plateforme de négociation. L'ensemble des frais est plafonné à 150 € par transfert de PEA.

  A noter : Ces plafonds sont revus tous les 3 ans. Ce plafonnement des frais concerne aussi bien les PEA, PEA-PME que les PEA Jeunes.

  A savoir : Un titre vif désigne tout actif financier (dématérialisé) qui est négocié de jour en jour, sur un marché organisé, ou de gré à gré.

Textes de loi et références

l'annulation des dettes publiques détenues par la BCE est "inenvisageable", prévient Christine Lagarde

Une annulation des dettes publiques après la pandémie de Covid-19 serait-elle possible au sein de la zone euro ? "Inenvisageable", répond dimanche 7 février la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde, dans un entretien au Journal du dimanche. Pour l'ancienne ministre de l'Economie, il s'agirait d'"une violation du traité européen qui interdit strictement le financement monétaire des États".

"Cette règle constitue l'un des piliers fondamentaux de l'euro", poursuit l'ex-directrice.................. sur : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-l-annulation-des-dettes-publiques-detenues-par-la-bce-est

Veolia lance une OPA de 8 milliards d'euros sur Suez, la justice ordonne la suspension de l'opération

Veolia passe à la vitesse supérieure en mettant près de 8 milliards d'euros sur la table pour acquérir Suez. Après l'achat de 29,9% de son concurrent français, en octobre, le champion de l'eau et des déchets renonce au caractère amical de sa tentative de rachat. Dans un bref communiqué publié dimanche 7 février, Veolia écrit que "ses tentatives répétées d'amicalité, réitérées dans sa proposition d'offre du 7 janvier 2021, se sont toutes heurtées à l'opposition" de Suez.

Le conseil d'administration de Veolia a donc décidé de...................... Poursuivre sur https://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/veolia

Professionnels, quelles sont vos obligations en matière d’affichage des prix ?

Sauf exception (transport, livre, gaz, électricité…), les prix des biens et services sont librement fixés par les professionnels. Cependant, ces prix doivent être affichés de manière visible et respecter certaines règles pour ne pas tromper le consommateur. Explications.

L’affichage des prix : quelles sont les règles générales ?

  • L’information sur les prix est obligatoire et ce quelles que soient les formes de vente, qu'il s'agisse de vente en magasin, à distance (correspondance, téléachat, internet), ou hors établissement commercial (à domicile, dans les lieux inhabituels de vente, en plein air, dans les foires, etc.).
  • Les prix fixés par les professionnels doivent être exprimés en euros toutes taxes comprises (TTC).
  • Vous devez toujours informer les consommateurs du prix fixé avant la conclusion de la vente, sans qu’ils soient obligés de le demander.
  • De même, si des frais supplémentaires s’appliquent (frais de dossier, frais de livraison, frais de transport, etc.), le consommateur doit aussi en être informé avant la vente.
  • Dans le cas où le prix ne pourrait être déterminé à l’avance (en raison de la nature du bien ou du service), le professionnel doit fournir au consommateur le mode de calcul utilisé pour fixer le prix.

Lire aussi : Factures : quelles sont les mentions obligatoires ? | Conditions générales de vente : quelles mentions obligatoires ?

L’affichage des prix : quelles sont les règles pour les produits ?

Vous devez respecter plusieurs règles pour l’affichage des prix des produits, qu’ils soient neufs ou d’occasion :

  • le prix doit être affiché sur le produit lui-même ou sur un panneau ou écriteau placé à côté du produit
  • pour la majorité des produits préemballés (produits alimentaires, produits d’hygiène et d’entretien), il faut indiquer le prix total et le prix au kilo ou au litre
  • pour les lots de produits, le prix global et le prix de chaque élément doivent être affichés.

Lire aussi : Commerçants : quelle réglementation pour les soldes ?

L’affichage des prix : quelles sont les règles pour les prestations de services ?

Le prix des prestations que vous proposez doit être indiqué à la vue du public, dans le lieu d’accueil de votre clientèle. Si vous proposez un très grand nombre de prestations, cette obligation peut prendre la forme d’un catalogue mis à disposition des clients et listant les différents services.

Attention, si l’établissement d’un devis est payant, vous êtes tenu d’en informer les consommateurs avant. Il en est de même pour les tarifs des livraisons.

Lire aussi : Devis obligatoire : comment le rédiger ?

Quelles règles pour l'affichage pour une réduction de prix ?

Si vous mettez en place une réduction de prix, vous êtes tenu d’indiquer le prix réduit et le prix de référence, c’est-à-dire le prix avant la réduction.

Vous devez pouvoir justifier de la réalité de ce prix de référence : par exemple en présentant des notes, des bordereaux, des bons de commande, des tickets de caisse, etc.

Si le taux de réduction est uniforme sur une catégorie d’articles identifiés, la réduction peut alors s’effectuer en caisse, et dans ce cas, vous n’êtes pas obligé d’indiquer le prix de réduction sur l’article.

Vous avez un doute ? Demandez à l'administration !

Si vous souhaitez être sûr que vous respectez correctement la législation en matière d’affichage des prix, vous pouvez demander à l’administration de se prononcer sur votre magasin ou votre site Internet. Le « rescrit consommation » est une prise de position formelle de l’administration sur les modalités d’information du consommateur sur les prix.

Pour obtenir ce rescrit, vous devez :

  1. Compléter le formulaire Cerfa [PDF – 978 Ko].
  2. Joindre une photo de l’affichage des prix de votre magasin ou de votre site Internet.
  3. Envoyer les documents à la DREETS de laquelle dépend le siège de votre activité.

Lire aussi : Mentions sur votre site Internet : les obligations à respecter

François Bayrou estime qu'avec un salaire de 4 000 euros, on appartient à "la classe moyenne"

"4 000 euros par mois, pour moi, c'est la classe moyenne. (...) Je ne dis pas que c'est les riches." Cette petite phrase de François Bayrou n'est pas passée inaperçue. Le patron du MoDem l'a prononcée dimanche 7 février, sur RTL, alors qu'il était interrogé sur l'opportunité d'une contribution exceptionnelle des plus riches en période de Covid-19. L'assertion a suscité de nombreuses critiques.

Poursuivre sur : https://www.francetvinfo.fr/politique/francois-bayrou/francois-bayrou-estime-qu-un-salaire-de-4-000-euros-

Entreprises : tout ce que vous devez savoir sur les chèques-vacances

Toute entreprise qui le souhaite peut proposer à ses salariés des chèques-vacances, ces titres de paiement réservés aux vacances et aux loisirs. L'employeur peut alors bénéficier d'exonérations de charges et l'employé d'un complément de revenu. Quelle part l'entreprise doit-elle payer ? Quels sont les avantages de ces titres ? Comment les mettre en place ? Explications.

Le chèque-vacances, qu'est-ce que c'est ?

Les chèques-vacances sont des titres de paiement, prenant la forme de coupures physiques de 10, 20, 25 ou 50 € ou de « e-chèques » (uniquement utilisables sur Internet) de 60 €.

Ils sont valables 2 ans à partir de leur date d'émission (par exemple un chèque émis en 2019 est valable jusqu'au 31/12/2021), mais échangeables en fin de validité sous 3 mois. À ce titre, depuis le 15 janvier 2021, les possesseurs de chèques vacances peuvent réaliser leurs demandes d’échanges (ainsi que les déclarations de de pertes et vols) directement sur le nouveau site internet leguide.ancv.com

Ils peuvent servir tout au long de l'année, auprès de 200 000 professionnels du tourisme et des loisirs (hôtels, clubs de vacances, campings, restaurants, trains, avions, locations de voiture, parcs d'attractions, musées, monuments...), en France et pour des voyages au sein de l'Union européenne.

Ces titres nominatifs peuvent être utilisés par leurs bénéficiaires directs, mais aussi par leurs conjoints, concubins ou partenaires de PACS et les personnes fiscalement à leur charge.

Lire aussi : Titres-restaurant : les 5 informations à connaître

Quelles entreprises peuvent utiliser les chèques-vacances ?

Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, peuvent proposer des chèques-vacances à l'ensemble de leurs salariés, qu'ils soient en CDI ou en CDD. Il ne s'agit en aucun cas d'une obligation, mais d'une démarche volontaire des employeurs, comme de leurs salariés. Les chèques-vacances doivent être payés en partie par l'employeur et en partie par le salarié.

Les dirigeants ou gérants d'une entreprise de moins de 50 salariés peuvent eux-mêmes bénéficier de ces titres, ainsi que les travailleurs indépendants.

L'apport de l'employeur peut se faire par une participation directe au financement ou par une subvention au comité d'entreprise (CE) pour l'acquisition des titres.

Il ne s'agit en aucun cas d'une substitution à un élément de rémunération.

Dans les entreprises de plus de 50 salariés, le CE en place peut prendre en charge l'intégralité du montant des chèques-vacances, sans financement de l'entreprise.

Lire aussi : Bons d'achat et cadeaux aux salariés : les conditions pour ne pas payer de cotisations

Quels critères pour l'attribution des chèques-vacances ?

L'employeur fixe les conditions d'attribution des chèques-vacances en se référant à l'accord collectif de branche ou accord inter-entreprises dont il dépend ou, à défaut, après consultation du CE ou des délégués du personnel.

En l'absence de tout accord collectif ou de représentation syndicale, le chef d'entreprise formule une proposition soumise à l'ensemble des salariés. Dans ce cas, le montant des titres et la part prise en charge par l'employeur doivent répondre à des critères objectifs et non discriminatoires (revenus, situation familiale...). En particulier, la part de l'employeur doit être « plus élevée pour les salariés dont les rémunérations sont les plus faibles » (article L411-10 du Code du tourisme).

Lire aussi : Tout savoir sur les congés payés de vos salariés en 5 questions

Quelle contribution aux chèques-vacances par l'employeur ?

La contribution de l'employeur pour chaque salarié, pour être exonérée de charges, ne peut dépasser un certain seuil :

Niveau de rémunération du salarié bénéficiaire *Seuil maximum de la contribution des chèques-vacances par l'employeur **
Salaire inférieur à 3 428 € *** 80 % de la valeur des chèques-vacances
Salaire supérieur à 3 428 € 50 % de la valeur des chèques-vacances

* La rémunération prise en compte est la rémunération moyenne du bénéficiaire sur les 3 mois précédant l'attribution.

** « Ces pourcentages sont majorés de 5 % par enfant à charge et de 10 % par enfant handicapé (...) dans la limite de 15 % » précise le Code du tourisme (article D411-6-1).

*** Le niveau de rémunération pris en compte est le plafond mensuel de la sécurité sociale, soit 3 428 € en 2021.

À savoir

  •  Si l'un des seuils mentionné dans le tableau ci-dessus est dépassé, seule la fraction de la participation patronale supérieure à ce seuil est soumise à charges sociales.
  • La contribution globale de l'employeur sur toute l'entreprise ne peut excéder le nombre de ses salariés multiplié par le Smic mensuel brut, le tout divisé par Exemple : Dans une entreprise de 8 salariés et en considérant le Smic mensuel brut au 1er janvier 2021 (1 554,58 €), la contribution annuelle globale de l'employeur ne pourra pas dépasser : (8 x 1 5554,58) / 2 = 6 218,32 €.

Lire aussi : Frais de transport des salariés : quelles sont vos obligations ?

Quels avantages pour l'entreprise avec les chèques-vacances ?

Les exonérations de cotisations sociales avec les chèques-vacances

Les employeurs peuvent bénéficier d'une exonération de cotisations sociales - hors contribution sociale généralisée (CSG), contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et contribution au versement transport - sur leur financement des chèques-vacances.

Cette exonération est soumise à conditions :

Effectif de l'entrepriseMode de financement des chèques-vacancesCotisations sociales
Jusqu'à 49 salariés

Participation directe de l'employeur

Exonération (sauf pour la CSG-CRDS et la contribution au versement transport) dans la limite de 460 € par an et par bénéficiaire (30 % du Smic brut mensuel)

Subvention de l'employeur au comité d'entreprise

Aucune exonération

À partir de 50 salariés

Participation directe de l'employeur

Aucune exonération

Acquisition par le comité d'entreprise sans participation de l'employeur

Exonération totale

Côté salarié, la contribution de l'employeur n'est pas imposable, dans la limite d'un Smic brut mensuel par an (soit 1 554,58 € en 2021).

La déductibilité des chèques-vacances du bénéfice imposable de l'entreprise

La contribution de l'employeur est déductible du bénéfice imposable de l'entreprise, dans la limite de 460 € par an et par bénéficiaire.

Lire aussi : Le crédit d'impôt famille, pour aider vos salariés à faire garder leurs enfants

Comment obtenir des chèques-vacances ?

L'Agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV) est le seul organisme habilité à émettre ces titres. Elle prélève 1 % du montant des chèques en frais de commission.

L'envoi des titres se fait quelques jours après la commande, avec possibilité d'envoi direct aux bénéficiaires.

>> Créez ou accédez à votre compte ANCV

Lire aussi : Le compte épargne-temps : comment le mettre en place dans votre entreprise ?

Objets d’occasion, reconditionnés : quelles garanties pour l’acheteur ?

Afin de faire des économies et s’inscrire dans une démarche écoresponsable, l’achat d’objets d’occasion est une alternative séduisante. Mais quelles différences entre un produit neuf, d’occasion et reconditionné ? Par ailleurs, connaissez-vous les garanties qui couvrent vos achats de biens d’occasion ou reconditionnés ? Contre quels défauts vous protègent-elles et pour combien de temps ? On vous explique !

Objet neuf, d’occasion et reconditionné : quelles différences ?

Un objet d’occasion se distingue aisément d’un bien neuf. Vous achetez un objet neuf quand vous en êtes le 1er propriétaire à l’issue de sa phase de fabrication.

Si vous faites l’acquisition d’un objet ayant précédemment été acquis par au moins une personne, cet objet est considéré comme un bien d’occasion, qu’importe son état.

En ce qui concerne les biens présentés comme reconditionnés, il est important de savoir, au moment de votre achat, qu’il s’agit avant tout d’une appellation commerciale. De plus en plus fréquemment utilisé par des vendeurs professionnels, ce terme désigne souvent un bien d’occasion proposé à la vente à la suite d’un contrôle technique ne faisant l’objet d’aucune réglementation. Aussi, vous n’avez aucune assurance concernant l’étendue et la précision du contrôle véritablement effectué sur l’objet que vous vous apprêtez à acheter.

Lire aussi : Achats sur internet, que faire en cas de litige ?

Bien d’occasion ou reconditionné : quelles garanties ?

Dans le cadre d’un achat, que le bien soit d’occasion ou reconditionné, il est important de connaître les différentes garanties qui peuvent couvrir votre bien.

La garantie légale de conformité

Vous bénéficiez d’une garantie légale de conformité pour l’achat de tout bien neuf, d’occasion et reconditionné. Alors que pour un bien neuf, cette garantie est d’une durée de 24 mois, sur un bien d’occasion ou reconditionné, elle sera de 6 mois.

Cette garantie couvre les pannes, dysfonctionnements mais aussi le caractère limité des performances.

Le caractère limité des performances s’évalue au regard de ce qui vous a été annoncé par le vendeur en perspective ou à l’occasion de la vente par le biais de la publicité ou d’une annonce de mise en vente par exemple. Il peut donc être utile de garder des traces de ces éléments afin de faire jouer la garantie légale de conformité.

Dans le cadre de la garantie légale de conformité, vous pouvez bénéficier de la réparation ou du remplacement du produit non conforme. Si le bien ne peut être ni réparé ni remplacé, le vendeur doit alors procéder à son remboursement.

 

La garantie des vices cachés

La garantie des vices cachés couvre tout achat d’un produit neuf, d’occasion ou reconditionné durant 2 ans.

C’est à l’acheteur de prouver que le vice était présent avant l’acquisition de l’objet.

Dans le cadre d’un achat d’un bien d’occasion ou reconditionné, fournir cette preuve peut s’avérer délicat. Aussi, pensez bien à toujours inspecter un objet de seconde main avant de conclure la vente et procéder au paiement !

Si vous parvenez à prouver que le défaut constaté sur le bien était présent en amont de votre achat, le vendeur doit soit vous rembourser en échange de la restitution du bien, soit vous faire bénéficier d’une réduction du prix initial si vous préférez conserver le bien.

 

La garantie commerciale

La garantie commerciale est une garantie qui peut potentiellement couvrir le bien acheté. Elle est facultative et contractuelle. Autrement dit, lorsqu’une garantie commerciale est proposée par un vendeur, lisez soigneusement les termes du contrat avant de signer !

 

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Comment faire jouer les garanties