échos

Journée nationale contre le cancer : "La mobilisation de la société est un point positif car cela inscrit la santé de chacun dans une bataille collective" selon Jean Viard

Selon France Info : Ruban, Femme, Oncologie

Le cancer est la première cause de mortalité prématurée dans notre pays. Nous avons tous dans notre entourage, de près ou de loin, un ou plusieurs malades. Comment le cancer s'inscrit-il désormais dans notre société ? La réflexion du sociologue Jean Viard.

franceinfo : Prononcer le mot "cancer", est-ce déjà une évolution, tant ce mot est resté longtemps tabou ?

Jean Viard : C'est vrai. Pourtant, le cancer est une très ancienne maladie, qui existe depuis toujours. Mais elle a pris de l'ampleur en raison de nos modes de vie, et aussi du vieillissement de la population. Comme il y en a davantage et qu'on s'est rendu compte que ce n'est pas une maladie transmissible, on a tendance à moins le cacher. Cela permet d'un peu mieux supporter la souffrance. On parle de toutes ces questions corporelles parce que, aussi, tout ce qui relève de l'intime n'est plus caché, comme jadis.

Le cancer s'est un peu invité de force. Dans les entreprises, par exemple, l'appréhende-t-on différemment ?

Oui, on a pris conscience que beaucoup de cancers se soignent, heureusement, certains d'ailleurs mieux que d'autres. En parallèle la recherche avance et continue de progresser chaque jour. Ainsi, comme on a plus de chance de se soigner, on devient plus combatif, plus motivé que face à un combat perdu d'avance. Les progrès liés à l'ARN Messager – utilisé pour lutter contre la Covid-19 – ont également dynamisé la recherche....

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/question-de-societe/journee-nationale-contre-le-cancer-la-mobilisation-de-la-societe-est-un-point-positif-car-cela-inscrit-la-sante-de-chacun-dans-une-bataille-collective-selon-jean-viard_6313857.html

CONSULTEZ GRATUITEMENT LES PRIX DES CARBURANTS PARTOUT EN FRANCE

Le site prix-carburants.gouv.fr permet de consulter gratuitement les prix des carburants, partout en France métropolitaine, sous forme de carte interactive. Une version mobile est également disponible. Elle vous aide à identifier le point de vente où le carburant est le moins cher, depuis votre téléphone. On vous explique comment utiliser ces outils.

Station-Essence, Pompe À Essence

Comment utiliser le site prix-carburants.gouv.fr ?

Depuis le site prix-carburants.gouv.fr, il vous suffit de cocher un ou plusieurs types de carburants (gazole, sans-plomb 95, etc.) et de sélectionner un département ou d'entrer un code postal pour obtenir les prix pratiqués dans les points de vente correspondants. Il est possible d'affiner la recherche en précisant le type d'enseigne et les services proposés (restauration, boutiques, bornes électriques...).

Sur la page d'accueil, la carte interactive permet également de trouver les prix des carburants dans les stations-service de la zone de recherche.

Vous pouvez aussi rechercher les points de vente sur un itinéraire précis, en saisissant un lieu de départ et d’arrivée (ville ou code postal).

Comment utiliser la version sur smartphone ?

Vous pouvez consulter le site prix-carburants.gouv.fr directement depuis votre téléphone mobile.

Pour ce faire, il suffit de choisir votre type de carburant, puis votre localisation, soit en indiquant le code postal recherché, soit en cliquant directement sur l'icône de géolocalisation. Vous obtiendrez alors les prix pratiqués par les stations les plus proches.

À quelle fréquence l’information est-elle mise à jour sur ce site ?

L'arrêté ministériel du 20 novembre 2007 précise que : « tout distributeur exerçant une activité de vente au détail des carburants affiche ses prix de vente au détail aux consommateurs du supercarburant sans plomb 95, du gazole, du superéthanol E85 et du gaz de pétrole liquéfié GPL sur le site internet : www.prix-carburants.gouv.fr ».

L'information sur les prix des carburants est ainsi mise à jour quotidiennement, toute modification du prix de vente devant être « immédiatement affichée ».

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) effectue des contrôles réguliers des prix affichés
 

Électricité : les tarifs augmentent en février

Au 1er février 2024, les tarifs de l'électricité augmentent en France dans le cadre de la fin progressive du bouclier tarifaire qui avait été mis en place par le Gouvernement en 2021. Quelle incidence cela va t-il avoir sur vos factures ? Comment sont fixés les tarifs de l'électricité ? Service-Public.fr vous renseigne.

Ampoule, Incandescent, Électricité

Le prix de l'électricité est fixé par les pouvoir publics deux fois par an, en janvier et en août. Le ministre de l'Économie vient d'annoncer une remontée progressive des tarifs de l'électricité pour les ménages et les professionnels à compter du 1er février 2024, dans l'objectif de supprimer le bouclier tarifaire en février 2025 (il devait initialement s'arrêter à la fin de l'année 2023).

L'augmentation annoncée est de 8,6 % pour le tarif de base et de 9,8 % pour le tarif « heures pleines-heures creuses ».

  À savoir : les tarifs de l'électricité sont soumis au marché de gros européen. Face à une augmentation importante des prix à partir de 2021, avec une répercussion sur la facture finale des ménages, le bouclier tarifaire a été mis en place pour limiter cette hausse.

En 2023, les prix du marché de gros européen ont baissé, en raison notamment de la reprise de la production électrique française issue du parc nucléaire. Le Gouvernement a décidé dans ce contexte d'envisager la sortie du bouclier tarifaire.

Pourquoi cette augmentation ?

Par rapport au tarif de base établi en août 2023, l'augmentation prévue à partir du 1er février 2024 des tarifs de l'électricité est évaluée à :

  • 8,6 % pour le tarif de base ;
  • 9,8 % pour le tarif « heures pleines-heures creuses ».

Pour les entreprises, l'évolution se situera entre 5,2 % et 8 % selon les contrats.

Cette augmentation se traduit par une réévaluation de la taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité (TICFE). Cette taxe passe à 21 € par mégawattheure (MWh).

En 2022 et 2023, la TICFE avait été abaissée à 1 € par MWh pour permettre de contenir les tarifs et de limiter la hausse à 4 % en février 2022, 15 % en février 2023 et 10 % en août 2023.

Pour rappel, la TICFE s'élevait, avant la crise de l'énergie, à 32,44 €/MWh.

Cette mesure fiscale décidée par le Gouvernement est indiquée dans la loi de finances pour 2024 qui précise que le tarif de l'accise sur l'électricité peut être majoré dans la limite d'un plafond. Ainsi, la hausse du prix TTC du tarif réglementé d'EDF (tarif Bleu) doit rester inférieure à 10 %.

  À noter : les valeurs exprimées sur vos relevés sont généralement indiquées en kilowattheure (kWh). Au 1er février, la TICFE passera à 0,021 €/kWh.

La TICFE peut encore apparaître sur votre facture sous l'ancienne appellation CSPE (contribution au service public de l'électricité).

Comment est calculé le prix de l'électricité ?

Le tarif réglementé de l'électricité comprend le prix de l’abonnement et le prix de la consommation. Le premier est fixe et le second évolue en fonction des recommandations de la Commission de régulation de l'énergie (CRE).

Plusieurs facteurs entrent en compte dans la fixation du prix du kilowattheure :

  • plusieurs taxes : la TICFE (taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité, précédemment appelée CSPE), la CTA (contribution tarifaire d'acheminement) et la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) ;
  • les coûts de production, de stockage, d'approvisionnement et de commercialisation ;
  • les coûts d'acheminement ;
  • le prix du gaz (une partie de l'électricité produite ou importée provient de centrales à gaz) ;
  • le coût des quotas de CO2.

  Rappel : la CRE propose deux fois par an une révision du tarif réglementé de l'électricité dit « tarif Bleu » d'EDF. Ce tarif concerne la majorité des foyers.

Consulter la proposition tarifaire de la CRE en janvier 2024.

  À savoir : le Médiateur national de l'énergie propose un simulateur pour comparer les abonnements de base et heures pleines-heures creuses.

Installation de la fibre optique : qu'est-ce que le dispositif Cohésion Numérique des Territoires ?

La généralisation de la fibre optique sur le territoire est prévue pour 2025. En attendant, le Gouvernement propose une aide à l’installation d’un accès à internet performant, entre 150 € et 600 €, sous conditions.

Câble De Fibre Optique

Dans le cadre du chantier de la transition vers le Très Haut Débit, le Gouvernement met en place une aide financière pour faciliter l’accès à l’internet très haut débit. C'est le dispositif « Cohésion Numérique des Territoires ». Ce soutien financier s’adresse aux personnes n’ayant pas encore accès à la fibre optique.

En quoi consiste le dispositif Cohésion Numérique des Territoires ?

Il s’agit d’une aide qui permet de financer les coûts d’équipement, d’installation et de mise en service d’une solution sans fil d’accès à internet.

Plusieurs solutions sans fils sont proposées par les opérateurs pour les personnes n’ayant pas encore accès à la fibre :

  • la boucle locale radio (à l’aide d’une antenne posée sur le toit) ;
  • le satellite ;
  • la 4G fixe (à l’aide d’une box dédiée à la réception de la 4G).

Près de 230 offres sont labelisées.

  Attention : l'aide ne couvre pas les frais d'abonnement ni les abonnements à la fibre optique.

Quel est le montant de l’aide ?

L'aide peut aller de 150 € à 600 € selon votre situation.

  • Une aide jusqu’à 150 € dans les territoires ultramarins pour une offre Bon Haut Débit (vitesse de téléchargement de 16 mégabits par seconde minimum) ;
  • une aide jusqu’à 300 € pour une offre Très Haut Débit (vitesse de téléchargement de 30 mégabits par seconde minimum) ;
  • une aide jusqu’à 600 € pour une offre Très Haut débit (vitesse de téléchargement de 30 mégabits par seconde minimum), sous conditions de ressources.

Il n’y a aucune démarche à faire, l’opérateur s’occupe de déduire l’aide de l’État de votre facture d’installation ou de mise en service.

Qui est éligible au dispositif d'aide ?

L'offre s’adresse aux particuliers et aux entreprises n’ayant pas accès à la fibre optique ou à une connexion internet avec un débit supérieur à 16 mégabits par seconde.

Toutes les communes sont éligibles au dispositif et donc à l'aide de l’État.

  À savoir : pour savoir si vous êtes éligible à la fibre, vous pouvez vous rendre sur le site de l’Arcep MaConnexionInternet et vérifier le débit maximum en réception de votre adresse.

Pour en savoir plus sur la fibre, vous pouvez consulter les informations de l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).

Pour bénéficier de l’aide jusqu’à 600 € sur une offre Très Haut Débit, il faut justifier d’un quotient familial (CAF ou MSA) inférieur à 700 € mensuel ou être bénéficiaire de l’un des minima sociaux suivants :

  • AAH (Allocation aux Adultes Handicapés) ;
  • ADA (Allocation pour Demandeur d’Asile) ;
  • AER-R (Allocation Équivalent Retraite de Remplacement) ;
  • ARFS (Aide à la Réinsertion Familiale et Sociale) ;
  • ASI (Allocation Supplémentaire d’Invalidité) ;
  • ASS (Allocation de Solidarité Spécifique) ;
  • ATA (Allocation Temporaire d'Attente) ;
  • AV (Allocation Veuvage) ;
  • Minimum vieillesse (ASV – Allocation Supplémentaire Vieillesse et Aspa – Allocation de Solidarité aux Personnes Agées) ;
  • RSA (Revenu de Solidarité Active) ;
  • RSO (Revenu de Solidarité Outre-mer).

  Rappel : le réseau cuivre, sur lequel reposent le réseau téléphonique commuté (RTC) et les services internet DSL, est voué à disparaitre d'ici 2030.

La crise agricole en neuf questions

Revenu des agriculteurs, loi Égalim, prix des produits agricoles, taxation du gazole, aides européennes de la politique agricole commune (PAC), pacte vert européen, accords de libre-échange signés par l'Union européenne, importations de produits agricoles... En neuf questions, Vie-publique fait le point sur la crise agricole en France.

Vaches, Bovins, Cultiver, Ciel

PAR VIE PUBLIQUE

En 30 ans, le revenu net de la branche agricole a baissé de près de 40% en France en euros constants. En même temps, le nombre d’exploitations agricoles a diminué de 60%, de sorte que le résultat net par actif agricole non salarié a augmenté.

En 2021, en moyenne, les non-salariés imposés au régime réel gagnent 1 910 euros par mois avec leur activité (+11% par rapport à 2020). Pour 15% d'entre eux, le revenu est nul ou déficitaire, le plus souvent dans la production d’ovins, caprins, équidés et autres animaux ainsi que dans l’arboriculture.

Pour les ménages agricoles, le niveau de vie médian (22 200 euros en 2018) est comparable à celui de l’ensemble des ménages ayant des revenus d’activité. Cependant, les disparités sont plus fortes au sein des ménages agricoles qui sont davantage touchés par la pauvreté monétaire (18% contre 13%).

La hausse globale des prix agricoles depuis 2020 a modifié la donne et a augmenté la rentabilité  : le résultat courant avant impôts par équivalent temps plein (net des charges et amortissements), a progressé entre 2021 et 2022 de 28,2% à 56 014 euros, et atteint des niveaux historiquement haut.

L’activité agricole ne fait pourtant pas vivre les ménages agricoles : seul un tiers de leurs ressources en provient. L’essentiel des ressources est issu d’autres activités, notamment du revenu du conjoint. 20% proviennent du patrimoine (notamment du fermage).

Géographiquement, les revenus sont plus élevés au nord de la France et plus faibles au sud et au centre. Ceci s’explique par les activités agricoles : les revenus sont plus faibles dans l’élevage, notamment de bovins pour la viande. Les revenus sont plus élevés dans les territoires des grandes cultures, viticoles et d’élevage porcin.

Les agriculteurs, défis et enjeux : trois questions à François Purseigle

Vidéo

2 février 2024

La loi du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous , dite "loi Agriculture et alimentation" ou "loi Égalim 1" fait suite aux États généraux de l’alimentation (2017). Cette loi vise à :

  • assurer aux agriculteurs un revenu décent. Elle relève le seuil de revente à perte de 10% et encadre les promotions sur les produits alimentaires ainsi que les négociations tarifaires entre distributeurs et fournisseurs ;
  • améliorer les conditions sanitaires et environnementales de production (interdiction des néonicotinoïdes pour protéger les abeilles, suspension du dioxyde de titane dans l’alimentation…) ;
  • renforcer le bien-être animal (extension du délit de maltraitance animale, doublement des sanctions pénales encourues, désignation d’un responsable de la condition animale dans chaque abattoir…) ;
  • favoriser une alimentation saine, sûre et durable (obligation pour la restauration collective de s’approvisionner avec au moins 50% de produits de qualité ou locaux à partir du 1er janvier 2022…) ;
  • réduire l’utilisation du plastique (touillettes et pailles en plastique interdites dès 2020…).

Ce texte a été complété par :

Agriculture et alimentation : l'essentiel de la loi Égalim

Dossier

27 mai 2019

Dans le cadre de l'ancienne politique agricole commune (PAC), un mécanisme avait notamment été instauré pour inciter les agriculteurs à produire davantage, grâce à la garantie d'un prix d'achat fixe, défini au niveau communautaire. Ce système a engendré une surproduction, pesant sur le budget de la Communauté européenne. Il a progressivement été abandonné à partir de 1992.

Aujourd’hui, la fixation des prix est du ressort des acteurs privés. C’est un processus complexe qui dépend du type de produit.

Ainsi, pour la viande de porc, le prix du porc est établi au Marché du Porc Breton (MPB), à Plérin dans les Côtes-d’Armor. Les éleveurs vendent aux enchères leurs marchandises aux abatteurs qui les revendent ensuite à la grande distribution. Les prix des transactions qui se font en dehors de ce marché sont fixés à partir du cours du MPB, qui sert de référence au niveau national. 

Pour le lait, les producteurs travaillent avec des entreprises sous la forme de contrats d’une durée minimale de cinq ans. Cette contractualisation entre les producteurs de lait et les acheteurs a été rendue obligatoire en 2011 avec la suppression du régime des quotas laitiers dans l’Union européenne.

La dérégulation des marchés agricoles a entraîné une plus grande volatilité des prix. Ceux-ci peuvent fluctuer en fonction de l'offre et de la demande et de facteurs externes tels que les conditions météorologiques et les chocs économiques

Les prix agricoles à la production (IPPAP), qui représentent les prix en sortie de ferme, se sont accrus d’environ 23% en 2022 par rapport à 2021, en raison de la hausse des coûts des matières premières agricoles et de l’énergie dans le contexte de la guerre en Ukraine. Cette augmentation a largement contribué à la hausse de l'inflation alimentaire.

La grande instabilité des marchés renforce la nécessité de sécuriser les revenus des agriculteurs. Pour rééquilibrer les rapports de force lors des négociations commerciales avec les industriels, la loi Egalim de 2018 impose de partir du coût de production des agriculteurs pour fixer le prix auquel seront vendus les produits d'origine agricole. Les organisations professionnelles doivent établir des "indicateurs de référence" pour ces coûts de production. Par ailleurs, la loi Egalim 2 acte le principe de la non-négociabilité de la matière première agricole dans les négociations commerciales. 

Jusqu’au 1er janvier 2024, les agriculteurs et les entreprises de travaux agricoles bénéficiaient d’une niche fiscale sur certains carburants se traduisant par le remboursement d’une partie conséquente de la taxe intérieure sur les produits énergétique (TICPE) qui s’applique au gazole non routier (GNR) et au gaz de pétrole liquéfié (GPL)

La taxe actuellement appliquée est de 18,82 centimes d’euros sur le litre de GNR dont 14,96 centimes d’euros sont remboursés à l’exploitant agricole dans l’année qui suit. Par comparaison, la TICPE appliquée sur le litre de gazole routier est d’environ 60 centimes d’euros.

Une évolution du dispositif d’aide fiscale prévoit une augmentation régulière de la taxe sur ces carburants de 6 centimes par an à partir de janvier 2024, ainsi qu’une baisse progressive du taux de remboursement fiscal, jusqu’à son arrêt total. Le reste à charge de cette taxe pour les exploitants agricoles devrait représenter 23,81 centimes par litre en 2030 contre de 3,86 centimes actuellement.

Des mesures compensatoires sont actuellement en discussion : une anticipation sur les remboursements, la création d’un "GNR vert" à base de biocarburants, un indice carburant sur les factures...

Dans le cadre de la politique agricole commune (PAC), deux types d’aides sont versées aux agriculteurs des pays de l’Union européenne (UE).

Les aides directes (ou aides au revenu), visant à compenser la baisse des prix garantis et le gel partiel des terres pour éviter la surproduction, représentent aujourd'hui la plus grande partie des subventions. 
Les aides découplées (liées à la surface de l’exploitation et non pas à la production) sont versées directement aux agriculteurs :

  • aide de base au revenu versée en fonction de droits à paiement de base activés sur des surfaces agricoles ; 
  • aide complémentaire aux jeunes agriculteurs payée en complément du paiement de base, sur les premiers hectares, pour les exploitations contrôlées par un jeune agriculteur ;
  • aide complémentaire redistributive (soutien aux petites et moyennes exploitations) ;
  • éco-régime versé aux agriculteurs qui adoptent des pratiques favorables à l’environnement (diversification, agriculture biologique, certification environnementale, infrastructures agroécologiques…).

Les aides couplées sont liées à la production de certains produits : bovins de plus de 16 mois, ovins, veaux sous la mère, blé dur, fruits transformés (prunes d’Ente, poires Williams, pêches Pavies, cerises Bigarreaux, tomates d’industrie), par exemple.

Les aides indirectes portent sur le développement rural. Elles regroupent quatre principaux dispositifs :

  • l’indemnité compensatoire de handicap nature ;
  • les mesures agroenvironnementales et climatiques ;
  • la dotation pour les jeunes agriculteurs ;
  • le plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles.

Qu'est-ce que la politique agricole commune (PAC) ?

Fiche thématique

31 mars 2021

La feuille de route "De la ferme à la table" ("Farm to Fork") est un dispositif clé du pacte vert pour l'Europe, dont l'objectif est la neutralité climatique dès 2050. Dans ce cadre, la stratégie "De la ferme à la table" vise à rendre les systèmes alimentaires équitables, sains et respectueux de l'environnement.
La stratégie "De la ferme à la table" a pour objectifs :

  • un impact environnemental neutre ou positif ;
  • un impact sur le changement climatique (atténuation et adaptation à ses impacts) ;
  • une inversion de la perte de biodiversité ;
  • la sécurité alimentaire grâce à des aliments sains, nutritifs et durables ;
  • le caractère abordable des denrées alimentaires et des rendements économiques plus équitables ;
  • la compétitivité du secteur de l'approvisionnement européen et la promotion du commerce équitable ;
  • une proposition de cadre législatif européen pour des systèmes alimentaires durables.

La stratégie comporte des initiatives réglementaires et non réglementaires, avec pour outils essentiels la politique agricole commune (PAC) et la politique commune de la pêche (PCP).

Une proposition de cadre législatif pour des systèmes alimentaires durables sera bientôt présentée.

La Commission européenne, dans le cadre de cette stratégie, doit élaborer un plan pour assurer l'approvisionnement alimentaire mondial et la sécurité alimentaire.

Selon le Parlement européen, la stratégie "De la ferme à la table" requiert :

  • des objectifs contraignants de réduction de l'utilisation des pesticides ;
  • le réexamen des normes en matière de bien-être animal ;
  • davantage de terres pour l'agriculture biologique ;
  • une garantie pour les agriculteurs de recevoir une part équitable des bénéfices provenant d'une production durable des aliments.

Pacte vert et paquet climat : l'UE vise la neutralité climatique dès 2050

Eclairage

26 août 2021

Selon un rapport de l'Assemblée nationale de novembre 2023, l’Union européenne est signataire de 42 accords de libre échange (ALE) regroupant 74 États partenaires qui sont répartis sur l’ensemble des cinq continents. Ce réseau d’accords de libre-échange constitue une part importante de la politique commerciale européenne.

Le réseau a grandi durant la dernière décennie via la conclusion d’accords avec la Colombie et le Pérou (2013), la Corée du Sud (entrée en vigueur 2015), puis l’Équateur (2017), le Canada (entrée en vigueur partielle depuis 2017), Singapour (2019), le Japon (2019) et le Vietnam (2020). L’UE est en train de négocier de nouveaux accords, plus particulièrement avec  l’Australie mais aussi avec le Marché commun du Sud (Mercosur) qui comprend l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay. L’accord avec la Nouvelle-Zélande, conclu en 2022, entrera en vigueur en 2024.

La politique européenne n’est pas guidée uniquement par des considérations économiques. L’Union européenne souhaite aussi faire prévaloir ses normes à travers le monde. Le traité conclu avec la Nouvelle Zélande, par exemple, inclut, pour la première fois, des règles environnementales et sociales mais aussi les normes de travail de l'Organisation international du travail (OIT), la protection de la vie marine ou encore l'égalité femmes-hommes. L’UE s’emploie également, par le biais de sa politique commerciale, à renforcer son autonomie stratégique en sécurisant notamment les chaînes de production mondiales. 

La conclusion d’accords de libre-échange de l’Union européenne avec des pays ou des régions tiers – en particulier avec des puissances agricoles comme le Canada ou le Mexique – conduit à importer une grande quantité de produits vers les États membres de l’UE. La principale difficulté pour le monde agricole vient du fait que, si certaines filières sont structurellement plutôt bénéficiaires du commerce international (secteur des vins et spiritueux, filière laitière), d’autres filières sortent affaiblies du commerce international comme le secteur de la viande notamment. Selon le rapport de l'Assemblée nationale de novembre 2023, les syndicats agricoles notent l'absence de contrôle sur le respect des clauses de réciprocité ("clauses miroirs"). Hors UE, dans certaines situations, les animaux sont par exemple élevés dans des parcs d'engraissement où ils sont traités avec des "antibiotiques interdits dans l'Union". 

L'accord commercial UE-Mercosur en cinq questions

Questions-réponses

28 juin 2023

Selon le Haut-Commissariat au plan, les importations agricoles et agroalimentaires de la France représentent environ 20% de l’alimentation nationale et proviennent essentiellement des pays de l’Union européenne. Elles ont doublé entre 2000 et 2019. Les taux d'importation varient selon les denrées : 

  • près de 50% des fruits et légumes (contre environ un tiers il y a 20 ans) ;
  • 34% de la consommation intérieure de volailles en 2017 (contre 13% en 2000) ;
  • 25% de sa consommation de porc, notamment des jambons bio depuis l’Espagne, pour répondre aux habitudes alimentaires des Français.

Dans le secteur des produits laitiers, la valeur des importations a été multipliée par deux entre 2005 et 2017, compte tenu de l’augmentation des importations de fromages et de beurre.

Cela peut avoir des conséquences sur la sécurité sanitaire : comme le souligne un rapport du Sénat de 2019, entre 8 et 12% des denrées alimentaires importées de pays tiers ne respectent pas les normes européennes de production (essentiellement à cause de l’emploi de pesticides).

Plusieurs raisons peuvent expliquer cette perte de compétitivité de la France :

  • un "dumping" social très important organisé par leurs principaux concurrents européens dans le but de rogner leurs parts de marché ;
  • une tendance à la surrèglementation qui se manifeste en France par des surtranspositions que ne réalisent pas d’autres pays européens ;
  • des fragilités structurelles dans certaines filières ;
  • certains choix de spécialisation, portés vers l’alimentation haut de gamme.

La France est encore une puissance agricole importante, mais sa position internationale s’effrite depuis 20 ans. En 2022, elle se maintient au sixième rang des exportateurs mondiaux de produits agroalimentaires. À la fin des années 1990, la France était encore deuxième exportateur mondial. De 1990 à 2022, sa part de marché aux exportations a reculé (de 11% à 4,5%). Les Pays-Bas, l’Allemagne, le Brésil, la Chine et les États-Unis se positionnent devant la France.

L’évolution de l’excédent commercial agroalimentaire ne traduit pas cette érosion. Sur 20 ans, il est même assez stable : en 2022, il atteint 10,3 milliards d’euros (9 milliards en 2002 avec un pic de 11 milliards en 2011). Mais, cette performance s’explique essentiellement par la récente hausse des prix sur les marchés internationaux plus rapide que les baisses des volumes exportés, ce qui cache la perte de compétitivité et la baisse des volumes de la filière française. En même temps, la France importe aujourd’hui plus de deux fois plus de denrées alimentaires qu’en 2000.

Le secteur le plus dynamique demeure la filière vins et spiritueux. La France est premier exportateur mondial et y enregistre un excédent commercial de près de 15 milliards d’euros en 2022. En revanche, dans les autres produits transformés et dans les produits bruts, à l’exception des céréales, les performances s’inscrivent en baisse depuis le début des années 2000.

Pont mobile de Frontignan : mise en place d’une circulation alternée provisoire

Dans le cadre de travaux de maintenance du pont mobile, l’accès à ce dernier sera soumis à une circulation alternée par feux tricolores du vendredi 2 au mardi 6 février 2024.

 

METEO Sète prévisions sur les 3 prochains jours

Infographies : https://meteofrance.com/previsions-meteo-france/sete/34200

Paysage D'Hiver, Le Coucher Du Soleil

2024-02-04

Pour ce matin. A 7 heures, la pression atmosphérique au niveau de la mer sur la commune, est de 1029 hectopascals. Soleil et ciel bleu prédominent. Les températures avoisinent 8 degrés vers 7 heures. Petit vent d'Ouest généralement faible. Pour cet après-midi. Soleil généreux. La température se situe aux alentours de 19 degrés vers 13 heures. Vent d'Ouest faible à modéré. Pour ce soir. Beau temps ensoleillé. Les températures sont proches de 15 degrés vers 19 heures. Vent d'Ouest-Nord-Ouest assez faible. Pour la nuit prochaine. Ciel étoilé. Les températures avoisinent 9 degrés vers 1 heure. Vent faible.
Pour lundi matin. Temps largement ensoleillé. Température : 5 degrés vers 7 heures. Vent faible de direction variable. Pour lundi après-midi. Temps ensoleillé, arrivée de nuages élevés. Température : 17 degrés vers 13 heures. Vent faible.
Pour mardi matin. Passages nuageux de haute altitude. Températures minimales : 7 degrés. Vent faible de Nord-Ouest. Pour mardi après-midi. Soleil voilé, puis ciel devenant plus nuageux à la tombée du jour. Températures maximales : 15 degrés. Vent faible à modéré de Nord-Ouest.
Pour mercredi matin. Le soleil brille généreusement. Températures minimales : 8 degrés. Vent faible à modéré de Nord-Ouest. Pour mercredi après-midi. Temps le plus souvent ensoleillé. Températures maximales : 18 degrés. Ces températures se situent au-dessus des valeurs de saison. Petit vent de Nord-Ouest généralement faible.

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La santé au féminin est-elle un sujet tabou ?

"60 Millions de consommateurs" s'est intéressé à la santé des femmes, et l'éditorial du magazine annonce d'emblée qu'il a fallu batailler pour publier ce numéro hors-série. 

Selon France Info : Femme, Ventre, Maux D'Estomac, Cœur

60 millions de consommateurs publie un numéro hors série sur la santé au féminin ce mois-ci. Sophie Coisne, rédactrice en chef du magazine, revient sur cette enquête.

franceinfo : Vous dites dans votre édito qu'il vous a fallu batailler pour sortir ce numéro. Pourquoi ?

Sophie Coisne : Beaucoup de sujets, dans ce numéro sont tabous, et on estime que les femmes ne sont pas suffisamment nombreuses à s'intéresser à ces problématiques spécifiques. Elles sont souvent plus promptes à s'intéresser à la santé de leurs proches qu'à elles-mêmes. Il convient déjà de lutter contre les idées reçues. On parle beaucoup du cancer du sein, mais les femmes sont, avant tout, exposées aux maladies cardio vasculaires et elles ne le savent pas toujours : 204 femmes meurent chaque jour d'une maladie cardio vasculaire, contre 35 d'un cancer du sein. Bien sûr, on ne va pas opposer les maladies, mais ce domaine médical autour du cœur est très négligé par les femmes. Elles ont pourtant adopté les mêmes mauvaises habitudes que les hommes : le tabac, la sédentarité, la malbouffe.

Faut-il prendre sa tension régulièrement et, après la ménopause, vaut-il mieux être suivie par un cardiologue ?............... Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-conseil-conso/la-sante-au-feminin-est-elle-un-sujet-tabou_6313815.html

Facebook a 20 ans : de "site incontournable" pour étudiants à "truc de vieux"

Depuis sa création en 2004, Facebook a fasciné toute une génération. Mais le premier grand succès des réseaux sociaux apparaît depuis "vieillot" voire "dépassé", même s'il continue d'attirer des millions d'utilisateurs fidèles. Facebook, Réseau Social, Icône

Selon France Info

"Franchement, à quoi ça sert, Facebook ?" Cette question vous est sans doute venue à l'esprit dans les années 2000, à mesure que l'album photo d'étudiants créé par un certain Mark Zuckerberg séduisait les Etats-Unis, puis le monde entier. Jusqu'à vous inscrire, "liker" des contenus, et devenir l'un des 3,98 milliards d'utilisateurs mensuels que comptait la plateforme en 2023, selon sa maison mère Meta.

Vingt ans jour pour jour après la création de Facebook, le 4 février 2004, la question de son utilité se pose toujours, surtout pour les jeunes générations. Facebook est toujours le plus grand réseau social du monde, mais la magie s'est essoufflée.

"C'est chiant à mourir !", tranche Julie, 23 ans. "Aucun intérêt !", renchérit Chloé, 15 ans. Les témoignages d'utilisateurs recueillis par franceinfo décrivent une plateforme qui a vieilli avec ses utilisateurs, tout en oubliant petit à petit leurs préoccupations – jusqu'à en dégoûter plus d'un. Au sortir de l'adolescence, Facebook doit décider de son avenir."Je partageais n'importe quoi"

Alexia est une enfant de la "génération Facebook". Inscrite en 2010 à 13 ans ("Il fallait avoir 14 ans, mais j'ai triché !")....

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/facebook/facebook-a-20-ans-de-site-incontournable-pour-etudiants-a-truc-de-vieux-on-vous-raconte-la-lente-mutation-du-doyen-des-reseaux-sociaux_6323610.html

"Allo c’est votre banquier" : cette nouvelle arnaque téléphonique à laquelle il faudra surtout raccrocher

Selon Orange.frTéléphone Intelligent

Grâce à une technique bien rôdée qui consiste notamment à vous appeler depuis le véritable numéro de téléphone de votre banque, des escrocs d'une nouvelle génération parviennent à dérober de l'argent à des victimes parfois très alertées au sujet de ces problématiques, raconte TF1 Info.

"Allo, c’est votre banquier". Oui… mais non. Chaque année en effet, des milliers de Français sont victimes des "escrocs du Allo". Le surnom qu’ont accordé les autorités à ce groupe de malfaiteurs n’est pas anodin. Il s’agit pour ainsi dire d’une description de leur mode opératoire bien rodé, qui a même berné Jean-Louis Bruguière, l’ancien juge antiterroriste ou encore Dominique Strauss-Kahn, l’ex-patron du FMI : pour dérober de l’argent à leurs victimes, les personnes au bout du fil se font passer pour leur conseiller bancaire, avant de les escroquer, une fois qu’elles ont établi la confiance avec leur interlocuteur, explique TF1 Info........

En savoir plus : https://actu.orange.fr/france/allo-c-est-votre-banquier-cette-nouvelle-arnaque-telephonique-a-laquelle-il-faudra-surtout-raccrocher-magic-CNT000002c3NXi.html

Ce 3 février, honneur à la truffe à Villeveyrac

Ce samedi 3 février 2024 se déroulait la troisieme édition de la fête de la truffe à Villeveyrac sur la place du marché aux raisins.

Villeveyrac,  une commune avec un fort passé trufficole. En effet si certains passionnés du diamant noir partent encore à sa recherche  régulièrement autour de l'agglomération, il y a quelques décennies, ils étaient bien plus nombreux. Et chacun a sa technique, sur des lieux que l'on garde plus ou moins secrets : l'on peut rechercher les truffes grâce a des mouches à l'aide d'un bâton au pied de certains arbres comme les chênes et si 'on est patient l'on risque de voir par beau temps une mouche s'envoler... Il faudra gratter au-dessous...

L'on utilise souvent des chiens formés à la recherche des truffes mais dans certaines régions l'on préfère les cochons et les truies.

Un petit historique avec Christophe Morgo, le Maire de Villeveyrac

 D'ailleurs vous pouviez profitez de séances de démonstration de cavage (recherche de truffes) avec  des chiens durant la journée sur une aire limitée préparée à cet effet autour du Marché aux raisins, avec  en vedette le chien Giovanni. Sur l'aire voisine, c'est avec Ricky, le cochon spécialisé dans le cavage que cela se passait. Mais une fois le travail accompli Ricky préférait aller se balader pour manger de bonnes herbes..

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Dès 8h30, étaient contrôlées les truffes des producteurs de la région garantissant ainsi la qualité aux acheteurs qui pouvaient les acquérir dès l’ouverture du marché à 9h30 précises. Les amateurs étaient là de bonne heure et chacun y allait de ses observations.

 

 

Des présentations différentes, des prix que l'on essayait de discuter, sachant que celui du kilo est un peu en hausse  cette année encore, plutôt 1200€ et 1100€ le kilo, à la place de 900€-1000€ en 2022 et 1000€ environ en 2021. Mais pas de soucis si l'on était acheteur, avec 25€-30€ vous pouviez déjà préparer quelques mets pour éveiller vos papilles.

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En savoir plus sur la truffe : Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Truffe_(champignon)

Dans la matinée, sur la scène, les passionnés de trufficulture pouvaient même profiter d'une conférence bien instructive sur le sujet..

Dans la salle Marcel Peysson, des spécialistes et des membres du Syndicat des producteurs de truffes de l'Hérault, ainsi que des membres de l'Omac de Villeveyrac, avec même Christophe Morgo, Maire de Villeveyrac, vous permettaient de déguster pour une dizaine  d'euros une omelette à la truffe noire (tuber melanosporum) accompagnée d'une salade.

Tout au long de la journée vous pouviez découvrir aussi de nombreux autres stands de producteurs de produits divers et variés en extérieur,  (plus de 25),  comme des vins des producteurs et des caves de Villeveyrac, de l’huile d’olive comme celle du Moulin de la Dentelle, des pâtés, des escargots, des confitures, des bières artisanales, des fromages, des légumes et des fruits, du miel, des pralines,  des sculptures sur bois des jus de fruits, de la charcuterie,  des huitres et des coquillages, de l'aligot, de la rouille et de la macaronade.... parmi d'autres...

 You tube :

Des animations étaient donc proposées tout au long de la journée comme des séances de démonstration de cavage et la déambulation des animaux totémiques de Villeveyrac Lou Veydrac et Lou Pti’Veydrac.

Plusieurs élus du Territoire de SAM, dont François Commeinhes,  ont rendu visite à cette manifestation qui connaîssait un beau succès. Au-delà de cette fête, c'est en effet après celle de l'Anguille à Marseillan, du Muge à Balaruc le Vieux, de l'Huître à Mèze et Bouzigues, des Marchés de producteurs, un marqueur pour le territoire ...  C'est une fête qui vient de s'inscrire dans l'agenda annuel des journées à ne pas manquer tant elle est synonyme de plaisir, de convivialité, d'échanges... Et aussi celle de la proximité... Un soutien pour l'économie du secteur vu les nombreux producteurs qui y participaient.

Vous aviez aussi  la possibilité de vous restaurer sur place avec un repas à la truffe qui vous était proposé à 25 € composé  d'une omelette à la truffe, de brie truffé et d'un dessert truffé (25 €).

Les omelettes à la truffe noire (tuber melanosporum) ont eu du succès...

A 15h30, le tirage de la tombola a octroyé une trentaine de lots, dont des truffes de 100 g, 50 g et 20 g. Avec une Tuber melanosporum négociée à près de 1200 € le kilo cette année, c'étaient de bien jolis lots !  Cela relançait l'après-midi qui autour de l'OMAC, du Syndicat des producteurs de truffes de l'Hérault et de son Président, se voulait sympathique et festif.

Une bien  belle fête sous un soleil radieux,  pour démocratiser ce diamant noir auprès des néophytes, et une journée qui a permis aux amateurs de se faire plaisir !

 

 

 

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