Sète agglopôle méditerranée réalise à partir du lundi 6 septembre la réhabilitation du réseau de transfert des eaux usées de la ville de Sète vers la station d’épuration des Eaux Blanches. Les travaux concerneront le chemisage de la principale canalisation située sous la RD2, installée dans les années 1970, et qui est en mauvais état structurel. L’agglomération investit 860 000 € HT, dont 84 000 € de subvention de l’Agence de l’Eau, pour réhabiliter cette canalisation présentant un possible risque d’effondrement accidentel, qui engendrerait une pollution de l’étang de Thau et des travaux importants pendant de longs mois.

L’intervention va consister à chemiser en continu la canalisation par une gaine souple polymérisée aux UV. Une technique qui permet sans tranchée de diminuer les délais d’intervention et donc l’impact à la circulation routière et les risques de pollution. Toutefois, pendant la durée des travaux, la circulation sera modifiée du lundi 6 septembre au vendredi 17 décembre.

Modifications de circulation

► Réduction à une seule voie dans les 2 sens de la RD2 (entrée et sortie de Sète) entre le pont de la Peyrade et la Pointe Courte.

► Fermeture de l’accès à la zone des Eaux Blanches sur la RD2. La zone sera uniquement accessible depuis la RD600, coté Frontignan.

► Création d’un rond-point provisoire au niveau du parc Aquatechnique (entrée sortie de la rue de Bruxelles et retournement vers Balaruc).

Modification de l’ouverture des ponts 

Afin de faciliter la circulation sur cet axe majeur du territoire, et en particulier au niveau de l’échangeur de la Pointe Courte, le Port de Sète a accepté de réduire exceptionnellement, du 6 septembre jusqu’à la fin septembre et du lundi au vendredi, le nombre d’ouvertures des Ponts Sadi Carnot et de la Gare. Le fonctionnement sera normal les week-end.

Ainsi, en semaine…

► Le pont Sadi Carnot et le pont de la gare ouvriront une seule fois par jour, à 10 h 15
► Le pont Tivoli et le pont de la Victoire ouvriront à 9 h 30 et 10 h 30 et à 18 h 40 et 19 h 30

Le Port de Sète se réserve toutefois la possibilité de faire des ouvertures exceptionnelles, notamment pour des activités économiques. Des balisages et itinéraires conseillés seront mis en place sur les différents points concernés par les travaux.

•  D’améliorer la prise en charge nutritionnelle du patient
•  D’améliorer les repas des patients et des résidents en travaillant sur le goût avec des recettes confectionnées avec des produits de saison de qualité
•  De lutter contre le gaspillage alimentaire
•  De promouvoir les produits issus d’une agriculture raisonnée, le bio et les circuits courts

 Remerciements à l’équipe de la restauration et notamment à Cristina BALOI qui assure les pesées, aux diététiciennes, aux membres du CLAN et à sa présidente, le Dr Valérie ROQUES et aux services expérimentateurs qui ont accepté avec enthousiasme de se lancer dans ce projet novateur...

 

31 personnes de 16 à 60 ans se sont inscrites….

POURQUOI ? 

Le HUB NOMADE (Point mobile d’écoute et d’échanges), est capable de s’installer sur un quartier prioritaire de la ville de Sète au coin d’une rue, sur une place, dans une cage d’escalier, chez l’habitant…. Ce nouveau dispositif peut répondre aux diverses problématiques d’un·e habitant·e des QPV dans de nombreux domaines : formation, logement, emploi, accès aux droits, aux soins,  aides d’urgences, mobilité…. /….

Le HUB NOMADE est né du constat d’une importante déperdition d’efficacité dans les nombreux dispositifs existants pour capter les publics dits « invisibles ». Cette déperdition est due à un cloisonnement installé de longue date entre les différentes structures qui, n’agissent pas forcément en synergie et/ou en complémentarité, au détriment de l’efficacité souhaitée dans les divers domaines énumérés ci-dessus.

L’écoute, l’action,  sont au cœur du HUB nomade : ouvert à tous·tes il reçoit au fil de l’eau de manière individuelle ou groupée, sans rendez-vous, avec neutralité et bienveillance toute personne souhaitant échanger, s’informer ou agir sur la globalité de sa situation personnelle.

Le HUB NOMADE est un outil qui ne vient pas concurrencer tous les dispositifs ou les différents acteurs déjà présents mais qui vient au contraire en renforcer l’efficience par son passage de relais, son accompagnement, ses orientations en empruntant le circuit le plus court. Simplifier les procédures entre les nombreux intervenants du bassin, créer ou développer les synergies nécessaires afin de gagner en rapidité, en efficacité et en réactivité.

Chacun pourra l’utiliser mais également s’impliquer dans son fonctionnement ou ses futures évolutions.

Avant même de pouvoir s’occuper de la posture, de la remise à niveau, d’un·e l’habitant·e des QPV (dits : les invisibles), pour qu’il·elle puisse entrer en formation et/ou dans l’emploi, Le HUB NOMADE peut gérer avec lui·elle ses problématiques, afin qu’il·elle puisse suivre plus sereinement les dispositifs proposés.

COMMENT ?

En permanence en relation avec l’ensemble des intervenants tant dans le domaine de la santé, du social, de l’économique, de la justice, du droit, de la formation, de l’emploi… ; il oriente et accompagne les personnes volontaires pour trouver des solutions en facilitant les différents accès.

Tous les intervenants sont invités à devenir partenaires de ce HUB NOMADE pour une période conditionnée par le besoin, afin que le HUB NOMADE devienne l’outil de tous·tes les habitants·tes des QPV.

"Piloté par une équipe restreinte composée de 2 permanents (la coordonnatrice du CISPD et un conseiller du pôle emploi), celle-ci forme et s’appuie sur des acteurs du territoire et au-delà (médecins, bailleurs, CCAS, défenseur des droits,  Education nationale, armées, associations, CAF, CPAM, pôle emploi, conseillers en insertion professionnelle, en formation, justice, institutions et divers organismes…. Composent le réseau partenarial  qui est sans cesse alimenté de nouveaux co-équipiers."

Depuis plusieurs mois le HUB NOMADE a été expérimenté avec succès depuis le début de l’année 2021 en 1 seule séance : 25 personnes ont pu obtenir satisfaction  :

-          Prise en charge de plusieurs situations de violences conjugales et intrafamiliales découvertes lors des entretiens

-          Formation d’un groupe de jeunes des QPV au métier d’agent de prévention et de sécurité (Collaboration entre le CCAS, Pole Emploi, la mairie, une entreprise de sécurité privée, un centre de formation).

-          Recrutement de jeunes au sein des armées

-          Plusieurs jeunes filles et garçons ont pu participer à des chantiers Jeunes pour obtenir le permis B

-          Plusieurs jeunes filles et garçons ont pu participer à des chantiers Jeunes pour obtenir le BAFA

-                Permanences ouvertes avec écoute, orientation et accompagnement dans de nombreux domaines pour trouver des solutions rapides Ex : entrées en formation sur les places financement région accélérées et optimisées (utilisation des places vacantes)

-          Transfert de projets de création d’entreprise : collaboration Thau initiative, pôle emploi, agglopole (habitante de l’IDT, Autoentreprise traiteur oriental à domicile, habitant de l’Ile de Thau : Bar a chicha).

-          Transfert de projets de création d’entreprise : Jeunes et réalise (Autoentreprise  dispense des  cours de pétanque).

-          Collaboration quotidienne entre le dispositif AIJ (accompagnement intensif des jeunes) et le CCAS de Sète pour prendre en charge efficacement les cas de jeunes en difficultés (sorties d’incarcération, ruptures familiales…)

-          Prise en charge de plusieurs situations d’accès aux droits par le défenseur des droits (lié au permis B)

PROGRAMME de la 32 ème semaine des Brescoudos
Sous réserve d’évolution de la situation sanitaire

Quand et comment Georges a-t-il pris conscience qu'il devenait Georges Brassens ?
Réponse au travers d'un court métrage et de chansons choisies par Bruno Granier et "Les amis de Brassens", sous l'égide du Café citoyen de Sète, en partenariat avec FiloMer. Récit du parcours du chanteur avec Jeanne Corporon, fille d'Henry Delpont, un ami d'enfance de Georges, et Bernard Lonjon, auteur de plusieurs ouvrages sur Brassens.
Animé par Michel Blanchard.
L'affiche est une œuvre de Gérard-Pierre Kiszel.

JEUDI 9 SEPTEMBRE 2021 À 20 H 30 AU ROQUEROLS

Renouvellement d'une conduite d'eau potable sous le canal : la circulation est modifiée sur le quai Louis Pasteur et le stationnement partiellement supprimé le temps des travaux.

SETE CAPITALE FRANCAISE DE LA CULTURE 2022 : Discours de François Commeinhes en conseil municipal :

Il y a un an, la covid 19 s’abattait sur le monde.

Au-delà du drame sanitaire, nous faisons face à une crise terrible, économique et sociale.

Depuis un an, adoptant le triptyque « anticipation, responsabilité, solidarité » la Ville a mis toute son énergie à accompagner ses habitants. C’est notre responsabilité.

Je remercie encore les sétoises et sétois pour leur conscience collective et leur capacité de résilience.

Je remercie le personnel municipal pour son engagement et son esprit de solidarité.

Je vous remercie également, mesdames et messieurs les élus. Vous avez été, dans l’exercice de votre mandat, et souvent au- delà, au service de nos concitoyens.

C’est notre travail quotidien : avec humilité et patience, il nous faut être réactifs, redéployer les budgets, les moyens humains, renforcer certains services, être un pilier serein et confiant pour la population.

Bref, faire preuve d’imagination et se réinventer en permanence, par un panel d’actions que vous serez encore amenés à voter encore ce soir.

Pernicieuse, la pandémie tente de nous imposer un sentiment croissant de frustration, émotionnelle et humaine, une impossibilité de nous projeter, une peur de l’avenir.

Mais la résignation n’est pas dans le vocabulaire sétois.

La vaccination est une chance. Elle doit nous permettre dans quelques mois de retrouver notre art de vivre tant aimé. C’est dans cette optique, d’espoir et de conviction, que nous nous sommes attelés d’arrachepied à différents défis. Et c’est de deux d’entre eux dont je vais vous parler ce soir.

Partout dans le monde, des concerts sont annulés, des œuvres prennent la poussière dans des musées vides, les théâtres et les cinémas s’ennuient de leurs spectateurs, les sites historiques sont désertés.

Mais à Sète, la culture c’est notre nature. C’est pourquoi nous avons réussi à proposer une offre culturelle repensée l’été dernier. Cinéma au théâtre de la mer, multiplication des petites scènes extérieures, et bien d’autres initiatives saluées par les artistes comme par les Sétois.

Et c’est encore par la culture que je vous propose d’impulser un élan exceptionnel à la reprise de l’activité.


Tout d’abord en célébrant la figure tutélaire de Georges Brassens au travers du « Centenaire Brassens ».

Au-delà de l’hommage que nous nous devons de rendre à notre poète et à son œuvre, c’est avant tout l’occasion de nous retrouver dans une personnalité qui nous ressemble et nous rassemble. Un symbole de liberté, d’impertinence et d’amitié. En somme, un vrai sétois.
Sous la houlette de Jeanne Corporon, nous avons souhaité fédérer le tissu associatif sétois. Nous avons donc lancé un appel à projets doté de 100.000 euros, et 37 propositions ont été retenues permettant ainsi de soutenir encore plus nos associations locales.


Une centaine d’évènements est programmée sur six mois. Grandes et petites scènes, concerts, conférences, expositions, performances aux quatre coins de la ville, trouveront un écho dans la France entière.

Cet écho profitera à tous par ses retombées économiques. Nos commerçants, nos restaurateurs, producteurs, nos établissements culturels, nos associations, bénéficieront de cet engouement. Et avec eux des centaines d’emplois directs et indirects pour les sétois.

Ce sera aussi l’occasion de retisser du lien social pour une population terriblement affectée par la crise sanitaire.

Je crois en la force de la culture, à la fois comme vecteur de développement économique, mais aussi et surtout comme facteur d’émancipation personnelle et sociale.

Des bénéfices culturels, sociaux et économiques, nous en attendons également du label Capitale française de la culture 2022 pour lequel Sète est candidate.

Loin d’être simplement honorifique, le titre de Capitale culturelle est la reconnaissance d’un projet tourné vers le soutien à la création, la valorisation de notre patrimoine, notre volonté de transmission, la mobilisation des habitants, l'implication des artistes et acteurs culturels implantés sur le territoire.

Sur 29 villes candidates, 9 ont été présélectionnées par l’Etat, dont Sète, unique candidate de la région Occitanie.

Région Occitanie dont je tiens à saluer le soutien fort apporté à notre candidature par la présidente Carole Delga, tout comme je remercie la Ville de Montpellier, l’agglo Hérault Méditerranée, Sète Agglopôle, et les centaines de mécènes, institutions publiques ou privées qui se sont mobilisées à nos côtés.

Sète est une terre d’artistes. Ils sont très nombreux à y être nés ou à avoir choisi de s’y installer, de Paul Valéry à Pierre Soulages en passant par Jean Vilar, Georges Brassens, Agnès Varda, Robert Combas, Hervé Di Rosa, Demi-Portion, Benjamin Biolay, Jean-Michel Othoniel et tant d’autres.

Au-delà de ces artistes, Sète est aussi riche d’une densité et d’une diversité culturelle exceptionnelle, avec ses 8 musées, 15 festivals et 350 associations culturelles.

Notre ville vit une culture forte, authentique, populaire, aussi riche que diversifiée.

C’est ce qui fait aussi le quotidien de notre île singulière : une ambiance particulière, où aucune frontière entre culture savante et culture populaire ne se distingue.

Mais où, au contraire, existe une porosité entre tous les possibles, qui, dans le respect de chacun, stimule et enrichit.

« Je travaille pour quelqu’un qui viendra après » disait Paul Valéry. Cette phrase symbolise parfaitement notre vision des enjeux du titre de Capitale française de la Culture, qui n’est pas uniquement une « année capitale », mais doit nous aider à construire un véritable plan de développement pour l’avenir. Un héritage dont nous avons impérativement besoin, à la sortie de cette crise :

Pour nos artistes bien sûr, si impactés,
Pour notre société, si fragilisée,
Pour nos enfants qui ont besoin de rêves, de débouchés et d’emplois,
Pour notre territoire, afin de soutenir un projet fédérateur.
Pour notre économie, compte tenu de l’importance de la culture dans notre attractivité.
Pour conclure je citerai Albert Camus : « Dans le monde, il existe parallèlement à la force de la mort et de la contrainte, une force de persuasion énorme appelée Culture ».

C’est donc pour insuffler encore davantage à notre ville et à son territoire cette force, que je soumets au vote du Conseil Municipal une motion de soutien à la candidature de Sète pour devenir Capitale Française de la Culture 2022.