L'école des beaux-arts propose un stage de dessin de modèle vivant (et heureux de l'être) de 10h, les 14 et 15 octobre, pour adultes et ados. Inscriptions au 04 99 04 76 10.
L'école des beaux-arts propose un stage de dessin de modèle vivant (et heureux de l'être) de 10h, les 14 et 15 octobre, pour adultes et ados. Inscriptions au 04 99 04 76 10.
Les 350 ans de la ville de Sète
dU 30 septembre 2023 – 07 janvier 2024
Mémoires de Sète
Pour les 350 ans de Sète, le musée Paul Valéry présente une histoire de la ville à travers les collections. À cette occasion vous pourrez découvrir des plans, des documents historiques et des dessins "types sétois" de Toussaint Roussy.
V' la l'hiver, vous attendait dans certains atelier de Sète
car pour sa troisième édition les artistes et artisans d'art ouvraient leurs ateliers à Sète, les samedi 11et dimanche 12 décembre
Vous pouviez échanger avec les artistes le temps d’un week-end et laissez-vous aller pour un coup de cœur, une œuvre, pour vous ou pour offrir.
28 ateliers ouverts avec même une tombola dans certains d'entre-eux...
Retour sur une découverte qui se fait un plaisir de participer à chaque édition. Une "pépite, un créateur" au 11 rue Paul Valéry, à Sète, où une galerie vous attend.
Celle de Bernard le Gulvout, un artiste Sculpteur-Tourneur, un homme qui ne fait pas beaucoup de bruit, mais qui réalise des oeuvres magnifiques en dominant, le bois, le fer, le feu... La matière...
Ce créateur fourmille d'idées et se lance des défis : il sculpte aussi le verre depuis quelques temps et n'a pas hésité à se lancer dans la peinture en y associant de la cire d'abeille pour obtenir des réalisations qui ont chacune un caractère particulier.
Et bien-sûr, d'une matière à une autre, il ne pouvait que les associer, créant des sculptures qui vous séduiront.
Poussez la porte de la Galerie BLG, c'est au bas de la rue Paul Valéry... Vous serez conquis...
MARTIAL RAYSSE « LA PEUR » (2023) " MARTIAL RAYSSE
– Œuvres récentes " jusqu'au 05 novembre au Musée Paul Valéry
La maison- ateliers d’Issanka est en effet l’œuvre d’un couple partageant la même passion pour les arts plastiques et la transmission. Le jardin, agrémenté de bassins et de portiques créés par l’artiste, a été pensé, dès l’installation du couple, comme un espace scénographique dans lequel les sculptures sont mises en dialogue. Dès que le visiteur franchit le portail, il découvre un panorama artistique d’exception composé de plus d’une centaine de sculptures, dont la hauteur varie d’un à quatre mètres. Les œuvres enchantent, ouvrent à l’imaginaire, racontent des histoires, évoquent les grands mythes. Le visiteur peut alors déambuler et se laisser guider par les sculptures ou poser son regard sur les mosaïques des façades. À l’intérieur de la maison, le visiteur découvrira les ateliers des artistes, sculptures, peintures, mosaïques.
Ouverture pour les Journées du Patrimoine ; pour les Journées des ateliers d’artiste d’Occitane et sur rendez-vous.
R e n s e i g n e m e n t s :
287, chemin du parc
d’Issanka à Poussan
Il faut savoir que dans le parc d’Issanka où ils se sentaient si bien, Madeleine Sergio, artiste peintre, et François Sergio, sculpteur, avaient trouvé des sources d’inspiration qui alimentaient leur créativité. Pour que les amateurs et les passionnés d’art puissent découvrir leur travail, ils ouvraient régulièrement leurs ateliers .
Durant plusieurs années, ils ont participé aux journées « Portes ouvertes » organisées par le Service culturel de la mairie de Sète en accueillant chaque fois près de 200 personnes durant le week-end. Parallèlement François créait des œuvres monumentales tout en travaillant le minuscule, en exposant aussi surtout en Europe.
Pour François ces échanges étaient nécessaires. Ils lui permettaient d’évoluer au niveau plastique.
Car le couple Sergio, c’était 1 plus 1, c’est à dire 2 artistes qui avaient des cheminements différents, mais heureusement quelquefois parallèles.
Chaque année était une renaissance et chacune des rencontres un bonheur. Malgré les années qui passaient, Madeleine et François étaient toujours aussi motivés et leur envie de créer était permanente.
« François explorait le bois durant ses dernières années de vie après avoir travaillé de nombreuses matières.
Il ne s’arrêtait jamais de penser, et il vivait pour et avec ses œuvres qu’il souhaitait partager aussi avec ceux qui les appréciaient.
S’il aimait côtoyer d’autres sculpteurs dans des symposiums ou des expositions, s’il savait que la sculpture n’était pas un art « facile », il recherchait toujours l’harmonisation, que son cheminement soit simple ou complexe.
Après nous avoir laissé de nombreuses œuvres et un monde fait d’imaginaire, ce créateur, cet artiste explorateur, s’est éteint le 7 mars 2017 en fin d’après-midi, à l’heure à laquelle l’on peut baisser de rythme pour contempler ce que la journée nous à donné l’occasion de créer.
Sur la plage de la Corniche avec le monument dédié à Brassens, sur l’esplanade Aristide Briand avec sa fontaine, à Issanka et à bien d’autres endroits, l’on ne peut l’oublier, car François qui a traversé différentes périodes qui ont laissé des structures et des œuvres, des empreintes et des traces de son long cheminement au travers de la matière, a exploré de nombreux univers.
Madeleine Molinier Sergio, femme et artiste peintre exceptionnelle, avec François à ses côtés, a en effet une énergie qui sans cesse la pousse à créer et à partager.
Sa passion éclot dans les serres du Jardin des Plantes à Paris. Très jeune, elle s’y rend seule pour ses premières esquisses, ses premiers dessins au crayon. Là, ainsi qu’au Musée d’Histoire Naturelle, dans les Galeries de Paléontologie, se nichent ses premiers souvenirs artistiques. Elle évoque avec précision ses premiers dessins, un sens du plan déjà très fort. Là sont ses premiers souvenirs, souvenirs marquants, déterminants, fondateurs.
Sans hésitation, elle les définit comme des moments décisifs, où est née sa sensibilité artistique.
Madeleine s’intéresse au théâtre, à l’opéra, au cinéma, à la musique, elle lit toujours, et a la chance de pouvoir tout découvrir, toutes ces facettes de l’art, traduisant un goût plus que certain pour les activités artistiques et créatrices.
Jamais elle ne perd l’Art, l’Un, le complexe et le multiple, de vue. Sa rencontre avec François Sergio constituera un nouveau tournant, Madeleine évoluant désormais non plus dans le milieu enseignant mais dans le milieu artistique. Les trois piliers seront alors très intimement imbriqués, ceux qui soutiennent sa vie de femme, de pédagogue, et d’artiste : la famille, l’art, et l’enseignement. Et si elle ne peint plus maintenant elle réalise de très belles mosaïques dans lesquelles elle reste fidèle aux couleurs avec lesquelles elle sait si bien jouer. Madeleine, c’est toujours la gaité, le mouvement qui avec avec ses créations, illumine l’Art.