ECONOMIE

 Janvier 2024, le montant du Smic s'élèvera à 1 766,92 € bruts par mois,

Au 1er janvier 2024, le montant du Smic s'élèvera à 1 766,92 € bruts par mois, soit 1 398,69 € nets pour 35 heures hebdomadaires. Il s’agit d’une hausse de 1,13 %, comme le précise le décret paru au Journal officiel le 21 décembre 2023. Service-Public.fr vous informe sur ces changements.

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Chaque année, le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) fait l'objet d'une revalorisation annuelle par décret au 1er janvier, qui tient compte de l'évolution de l'inflation constatée pour les 20 % de ménages ayant les plus faibles revenus. Par ailleurs, chaque hausse d’au moins 2 % de l’indice des prix à la consommation est automatiquement suivie d’un relèvement du Smic dans les mêmes proportions.

En janvier 2024, il est automatiquement revalorisé de 1,13 %, pour atteindre 1 398,69 € nets. Le montant brut passe à 1 766,92 €. C'est ce que précise un décret du 20 décembre 2023 portant relèvement du salaire minimum de croissance, publié au Journal officiel le 21 décembre 2023.

Au 1er mai 2023, le Smic avait augmenté de 2,22 % en application de la revalorisation légale annuelle. Depuis cette date, il s’établissait à 1 747,20 € bruts mensuels, soit 1 383,09 € nets (montant horaire brut de 11,52 €).

Les nouveaux montants à partir de janvier 2024 :

  • Smic net au 1er janvier 2024 : 1 398,69 €
  • Smic brut au 1er janvier 2024 : 1 766,92 €
  • Smic horaire net au 1er janvier 2024 : 9,22 €
  • Smic horaire brut au 1er janvier 2024 : 11,65 €

  À savoir : le montant du Smic est revalorisé automatiquement au 1er janvier de chaque année selon des indicateurs liés à l'inflation et au pouvoir d'achat.

Le montant du Smic net perçu par le salarié dépend de l'entreprise concernée et de certaines cotisations liées au secteur d'activité.

  À noter : à Mayotte, le Smic horaire brut est porté de 8,70 € à 8,80 €, soit un montant mensuel brut de 1 334,67 € sur la base de la durée légale du travail de 35  heures hebdomadaires.

Le minimum garanti s'établit à 4,15 € au 1er janvier 2024 (contre 4,10 € au 1er mai 2023).

Textes de loi et références

Tout savoir sur la fiche de paie

La fiche de paie, également appelée bulletin de salaire, est un justificatif de la rémunération que l’employeur doit obligatoirement remettre à son salarié. La loi en fixe strictement le contenu et le cadre. Quelles mentions doivent figurer sur le bulletin de salaire ? Sous quelle forme le délivrer à vos salariés ? On fait le point.

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Quelles sont les mentions obligatoires de la fiche de paie ?

Identité de l'employeur et du salarié

  • Nom et adresse de l'employeur
  • Numéro de la nomenclature d'activité de l'établissement d'emploi (code APE ou code NAF et Numéro d'inscription de l'employeur au répertoire national des entreprises et des établissements (numéro Siret)
  • Convention collective de branche applicable au salarié ou référence au Code du travail concernant la durée des congés payés et des délais de préavis
  • Nom et emploi du salarié et son niveau ou coefficient hiérarchique
  • Période et nombre d'heures de travail en distinguant les heures au taux normal et les heures supplémentaires et les éventuelles heures indemnisées au titre de l’activité partielle
  • Nature et volume du forfait auquel se rapporte le salaire des salariés au forfait (hebdomadaire ou mensuel en heures, ou forfait annuel en heures ou en jours)
  • Nature de la base de calcul du salaire lorsque, par exception, cette base de calcul n'est pas la durée du travail
  • Nature et montant des accessoires de salaire soumis aux cotisations salariales et patronales.

La rémunération

  • Rémunération brute du salarié (sur laquelle sont appliqués les taux des différentes cotisations et contributions sociales à la charge de l'employeur et du salarié avant déduction des exonérations et exemptions)
  • Base sur laquelle sont appliqués les taux des différentes cotisations et contributions sociales à la charge de l'employeur et du salarié avant déduction des exonérations et exemptions
  • Taux des cotisations et contributions sociales à la charge du salarié avant déduction des exonérations et exemptions
  • Nature et montant des autres versements et retenues (notamment prise en charge des frais de transport domicile-travail, etc.)
  • Montant effectivement reçu par le salarié
  • Date de paiement
  • Dates de congé et montant de l'indemnité de congés payés, lorsqu'une période de congé annuel est comprise dans la période de paie considérée.

Cotisations et contributions sociales

  • Montant des cotisations de protection sociale réunies (santé, accidents du travail et maladies professionnelles, retraite, famille et chômage)
  • Montant total des exonérations et exemptions de cotisations et contributions sociales.
  • Montant total versé par l'employeur (rémunération brute versée au salarié, cotisations et contributions à la charge de l'employeur, déduction faite des exonérations et allégements de charges sociales)
  • Montant correspondant à l'évolution de la rémunération liée à la suppression des cotisations chômage et maladie.

Net à payer et net imposable

  • Montant net à payer avant impôt sur le revenu et montant de l'impôt sur le revenu prélevé à la source.

Montant net social

  • Montant du revenu net après déduction de l’ensemble des prélèvements sociaux obligatoires (pour plus de détails sur cette nouvelle mention obligatoire à partir du 1er juillet 2023, référez-vous à l'encadré en haut de l'article).

Impôt sur le revenu

  • Montant net imposable servant de base au calcul du prélèvement à la source
  • Cumul annuel des montants nets imposables servant de base au calcul du prélèvement à la source
  • Montant de l'impôt sur le revenu prélevé à la source
  • Cumul annuel des montants de l'impôt sur le revenu prélevé à la source
  • Montant net des heures complémentaire et/ou supplémentaire exonérées
  • Cumul annuel des montants d'heures complémentaire et/ou supplémentaire exonérées.

Autres mentions

  • La mention de la rubrique dédiée au bulletin de paie sur le site service-public.fr
  • La mention indiquant que le bulletin de paie doit être conservé sans limitation de durée
  • Le nombre d’heures indemnisées en cas d’activité partielle. 

Le salarié peut contester le montant ou l'exactitude de sa fiche de paie pendant trois ans à compter de sa remise.

Quelles sont les mentions interdites sur la fiche de paie ?

  • Les informations relatives à l’exercice du droit de grève ou les fonctions de représentant du personnel.
  • La nature et le montant de la rémunération liée à l'activité de représentant du personnel doivent figurer sur une fiche annexée à la fiche de paie.

C'est à l'employeur de l'établir et de la fournir au salarié.

Dans quel ordre doivent apparaître les mentions des cotisations sociales sur un bulletin de paie ? 

En ce qui concerne les mentions des cotisations et contributions sociales, les mentions doivent figurer selon l’ordre suivant :

  • Santé (sécurité sociale-maladie, maternité, invalidité-décès, complémentaire santé etc.)
  • Accidents de travail et maladies professionnelles
  • Cotisations de retraite
  • Retraite supplémentaire
  • Allocations familiales
  • Autres contributions dues par l’employeur (transport, participation à la formation continue etc.
  • Cotisations statutaires ou prévues par la convention collective
  • CSG non imposable à l'impôt sur le revenu
  • Allégement de cotisations*
  • Montant net social (voir encadré en début d’article)
  • Total versé par l'employeur
  • Prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu.

* Depuis 2019, la réduction de cotisations salariales sur les heures supplémentaires et complémentaires doit apparaître sur le bulletin de paie.

Consultez le modèle de l'arrêté du 31 janvier fixant les libellés, l'ordre et le regroupement des informations figurant sur le bulletin de paie

Dans la section prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu doivent figurer l’assiette (base sur laquelle sont appliqués les taux des différentes cotisations et contributions), les taux et le montant de la retenue à la source opérée, ainsi que la somme qui aurait été versée au salarié en l'absence de retenue à la source.

La mention « Net à payer avant impôt sur le revenu » et la valeur associée doivent être affichées dans une police dont le corps de caractère est au moins égal à 1,5 fois celui utilisé pour les autres lignes du bulletin de paie.

Comment devez-vous remettre la fiche de paie au salarié ? 

La fiche de paie est remise au moment du paiement du salaire, en main propre, par voie postale, ou sous forme électronique. Sauf cas spécifique (voir ci-dessous) l’employeur ne peut exiger aucune formalité de signature ou d’émargement autre que celle établissant que la somme reçue correspond bien au montant net figurant sur ce bulletin.

Dans le cas où l'employeur procéderait à une transmission dématérialisée, il doit indiquer à ce dernier les conditions dans lesquelles il peut accéder à son bulletin de paie. Le salarié peut s’opposer à tout moment, préalablement ou postérieurement à la première émission de la fiche de paie sous forme électronique à condition de signaler son refus à son employeur par tout moyen lui conférant une date certaine. La demande du salarié prend effet dans les meilleurs délais et au plus tard trois mois suivant la notification.

Le salarié peut-il contester la fiche de paie ?

Le salarié peut contester la réalité du paiement de la somme indiquée ou son exactitude, même après avoir accepté la fiche de paie. Dans ce cas, l’employeur devra justifier, notamment par la production de pièces comptables, du paiement du salaire. Le salarié dispose d’un délai de trois ans pour mener une action en non-paiement de salaire devant les prud’hommes.

Inversement, un employeur peut demander le remboursement d'un salaire versé par erreur au salarié. L’employeur a également trois ans pour mener cette action.

Combien de temps la fiche de paie doit-elle être conservée ?

Le salarié doit conserver ses fiches de paie sans limitation de durée et cette précision doit apparaître clairement sur ce document.

L’employeur doit quant à lui conserver un double des fiches de paie pendant au minimum cinq ans, éventuellement sur support informatique si les garanties de contrôle sont équivalentes à celles du support papier. De plus, l'employeur doit garantir la disponibilité au salarié de la fiche de paie émis sous forme électronique, pendant 50 ans ou jusqu’aux 75 ans du salarié.

CONSULTEZ GRATUITEMENT LES PRIX DES CARBURANTS PARTOUT EN FRANCE

Le site prix-carburants.gouv.fr permet de consulter gratuitement les prix des carburants, partout en France métropolitaine, sous forme de carte interactive. Une version mobile est également disponible. Elle vous aide à identifier le point de vente où le carburant est le moins cher, depuis votre téléphone. On vous explique comment utiliser ces outils.

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Comment utiliser le site prix-carburants.gouv.fr ?

Depuis le site prix-carburants.gouv.fr, il vous suffit de cocher un ou plusieurs types de carburants (gazole, sans-plomb 95, etc.) et de sélectionner un département ou d'entrer un code postal pour obtenir les prix pratiqués dans les points de vente correspondants. Il est possible d'affiner la recherche en précisant le type d'enseigne et les services proposés (restauration, boutiques, bornes électriques...).

Sur la page d'accueil, la carte interactive permet également de trouver les prix des carburants dans les stations-service de la zone de recherche.

Vous pouvez aussi rechercher les points de vente sur un itinéraire précis, en saisissant un lieu de départ et d’arrivée (ville ou code postal).

Comment utiliser la version sur smartphone ?

Vous pouvez consulter le site prix-carburants.gouv.fr directement depuis votre téléphone mobile.

Pour ce faire, il suffit de choisir votre type de carburant, puis votre localisation, soit en indiquant le code postal recherché, soit en cliquant directement sur l'icône de géolocalisation. Vous obtiendrez alors les prix pratiqués par les stations les plus proches.

À quelle fréquence l’information est-elle mise à jour sur ce site ?

L'arrêté ministériel du 20 novembre 2007 précise que : « tout distributeur exerçant une activité de vente au détail des carburants affiche ses prix de vente au détail aux consommateurs du supercarburant sans plomb 95, du gazole, du superéthanol E85 et du gaz de pétrole liquéfié GPL sur le site internet : www.prix-carburants.gouv.fr ».

L'information sur les prix des carburants est ainsi mise à jour quotidiennement, toute modification du prix de vente devant être « immédiatement affichée ».

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) effectue des contrôles réguliers des prix affichés
 

Plan épargne logement (PEL) : comment ça marche ?

Le Plan épargne logement (PEL) est un compte d’épargne réglementé. Il est conclu pour une durée minimale de quatre ans. Le PEL vous permet d’obtenir un prêt épargne logement à un taux avantageux pour financer un projet immobilier. Plafond, taux de rémunération, versements... Comment fonctionne le PEL ? Explications.

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Quel est le plafond du PEL ?

Le plafond du PEL est de 61 200 euros. Il ne peut être dépassé que par la capitalisation des intérêts.

Quel est le taux d'intérêt d'un PEL ?

Le taux d'ouverture du PEL est fixé au moment de l'ouverture du compte et garanti pendant toute la durée du plan.  

  • Il est de 2 % pour les PEL ouverts à partir du 1er janvier 2023,   
  • Il est de 1 % pour les PEL ouverts entre le 1er août 2016 et le 31 décembre 2022.
  • Il sera de 2,25 % pour les PEL ouverts à partir du 1er janvier 2024.

Date de versement des intérêts 

Les intérêts cumulés du PEL sur l'année s'ajoutent au capital le 31 décembre. La capitalisation de ces intérêts peut porter la valeur du livret au-delà du plafond du PEL.

Quels versements faire sur un PEL ?

Le versement initial est de 225 € minimum.

Les versements ultérieurs doivent atteindre 540 € minimum par an. Ils peuvent être mensuels, trimestriels ou semestriels. Les versements libres complémentaires sont possibles.

Quelle est la durée d'un PEL ?

La durée minimale d’un plan épargne logement (PEL) est de quatre ans. Tout retrait anticipé entraîne sa clôture.

Passé 10 ans, vous ne pouvez plus effectuer de versements, mais votre PEL continue de produire des intérêts pendant cinq ans.

Quelle est la fiscalité d'un PEL ?

Les intérêts du PEL sont soumis à un prélèvement forfaire unique de 30% composé de :   

  • 12,80 % d'impôt sur le revenu,   
  • 17,20 % de prélèvements sociaux.

Le montant lié à l'impôt sur le revenu pourra varier si vous avez opté pour le barème progressif de l'impôt sur le revenu.

Comment ouvrir un PEL ?

Toute personne, même mineure, peut ouvrir un PEL. Vous ne pouvez détenir qu’un seul PEL, mais il peut y avoir un PEL par membre de votre foyer fiscal.

Si vous avez un Compte épargne logement (CEL), vous pouvez souscrire un PEL à condition de le détenir dans le même établissement bancaire. Seules les banques ayant signé une convention avec l’État peuvent vous proposer d’ouvrir un PEL.

Il est possible de cumuler un PEL avec un Livret A ou tout autre plan d’épargne réglementé.

Pouvez-vous obtenir un prêt immobilier avec votre PEL ?

Le PEL peut être utilisé pour obtenir un prêt immobilier avec un taux avantageux qui dépend de la date à laquelle le PEL a été contracté.

Attention, pour bénéficier du prêt, il faut que votre PEL soit ouvert depuis au moins quatre ans.

Le prêt épargne logement peut vous servir à financer les opérations immobilières suivantes :   

  • Achat de la résidence principale (neuve ou ancienne),  
  • Construction de la résidence principale (achat du terrain et travaux de construction),   
  • Travaux d’extension, de réparation ou d’amélioration énergétique de la résidence principale,
  • Acquisition de parts société civile de placement immobilier (SCPI)

Le montant du prêt varie en fonction de la durée du plan et des intérêts que vous avez acquis.

Le montant maximum du prêt est de 92 000 €.

Le taux du prêt est fixé dès l'ouverture du plan. Il est de :   

  • 3,2 % pour les PEL ouverts à partir du 1er janvier 2023,
  • 2,2 % pour les PEL ouverts entre le 1er août 2016 et le 31 décembre 2022.

Quelles sont les conséquences d’un retrait anticipé sur votre PEL ?

Tout retrait anticipé (avant quatre ans d’ancienneté) entraine la clôture du compte.

Après quatre ans, vous pouvez décider de prolonger l’échéance à la cinquième, sixième, jusqu’à la dixième année.

En cas de retrait anticipé sur votre nouvelle date d’échéance, vous entrainez la clôture du compte.

Un retrait anticipé peut aboutir à la perte du droit à un prêt épargne logement, la diminution du montant du prêt, la baisse du taux d’intérêt. Les conséquences dépendent de l’ancienneté du PEL au moment du retrait :  

  • Avant deux ans : vous ne bénéficiez plus du prêt épargne logement, les intérêts sont calculés au taux du CEL,   
  • Entre deux et trois ans : vous ne bénéficiez plus du prêt épargne logement, vous conservez le taux de rémunération du PEL,   
  • Entre trois et quatre ans : vous ne pouvez pas bénéficier du montant maximal du prêt épargne logement, vous conservez le taux de rémunération du PEL,   
  • Après quatre ans : aucune pénalité.

Imposition des entreprises : qu’est-ce que le régime réel normal ?

Le régime réel normal est un régime d'imposition qui s’applique sur les bénéfices et sur la TVA. Quelles entreprises sont concernées ? Comment le régime réel normal fonctionne-t-il ? Comment changer de régime ? Retrouvez toutes les informations sur ce régime d’imposition.

Qui est concerné par le régime réel normal d'imposition ?

Le régime réel normal concerne les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu ou à l'impôt sur les sociétés.

Il est le régime par défaut des entreprises dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes est supérieur à :

  • 840 000 € pour les opérations de vente de marchandises, objets, fournitures et denrées à emporter ou à consommer sur place, fourniture de logement (hors location meublée, meublé de tourisme, gîte rural et chambre d'hôtes),
  • 254 000 € pour les activités de prestations de services.

Ces seuils sont applicables pour la période 2023 – 2025.

Comment opter pour le régime réel normal d’imposition ?

Une entreprise dont le chiffre d’affaires est inférieur à ces seuils et qui pourrait prétendre au régime réel simplifié ou au régime de la micro-entreprise peut aussi opter volontairement pour ce régime, sur option.

Cette option est valable un an, tacitement reconductible pour une durée d'un an. Par ailleurs, la réforme de l'article 267 du code général des impôts permet aux entreprises d'exercer cette option jusqu'à la date limite de transmission de la déclaration de résultats.

Quelles sont les obligations comptables du régime réel normal d'imposition ?

La comptabilité de l’entreprise soumise au régime réel normal doit être plus précise que pour le régime réel simplifié :

  • elle doit s'appuyer sur des pièces justificatives
  • l'entreprise est obligée de procéder à l'enregistrement comptable chronologique des mouvements affectant son patrimoine
  • l'entreprise doit procéder à un inventaire au moins une fois tous les 12 mois
  • l'entreprise doit établir des comptes annuels comprenant un bilan, un compte de résultat et des annexes
  • l'entreprise doit tenir un livre journal et un grand livre.

Comme précisé sur le site des impôts, l’entreprise doit obligatoirement télédéclarer un bilan comptable complet (tableaux 2050 et suivants) joints aux formulaires n° 2031 (IR) ou n° 2065 (IS).

Régime réel normal d’imposition et régime normal de TVA

Les entreprises soumises de plein droit au régime réel normal sont également soumises au régime réel normal de TVA.

Les entreprises doivent faire une télédéclaration (formulaire n°3310 CA3) et payer la TVA chaque mois en ligne depuis leur espace professionnel sur impots.gouv.fr.

Si le montant annuel de la TVA due est inférieur à 4 000 €, il est possible d’opter pour une déclaration et un paiement trimestriel.

En savoir plus sur le régime réel normal

Ce que dit la loi

Quelles exonérations d’impôts dans les quartiers prioritaires de la ville ?

Les entreprises installées ou souhaitant s’installer dans l'un des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) peuvent bénéficier d'allègements fiscaux. Lesquels ? Sous quelles conditions ? On vous explique.

Quels allègements fiscaux dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV) ?

Pour soutenir l'attractivité et le développement des quartiers urbains en difficulté, des mesures fiscales accompagnent les entreprises qui s'y installent ou y étendent leur activité. Elles concernent :

Il existe environ 1 300 quartiers prioritaires de la ville, en France métropolitaine et en outre-mer.

Les allègements fiscaux dans les quartiers prioritaires de la ville : la cotisation foncière des entreprises (CFE)

Les communes dans lesquelles sont situés un ou plusieurs quartiers prioritaires de la politique de la ville ou leurs établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) dotés d'une fiscalité propre peuvent exonérer de la cotisation foncière des entreprises.

Il existe deux régimes d'exonération de CFE :

  • les créations et extensions d'établissements dans les QPV,
  • et les petites entreprises exerçant des activités commerciales dans les QPV.

Créations et extensions d'établissements dans les QPV : conditions d’exonération

La création d'établissement désigne une implantation nouvelle d'une entreprise dans une commune dès lors qu'il n'y a pas changement d'exploitant. L'extension d'établissement correspond quant à elle à l'augmentation des moyens de production d'un établissement existant.

Pour bénéficier de cette exonération, l’entreprise doit réunir toutes les conditions suivantes :

  • employer moins de 150 salariés,
  • dépendre d'une entreprise qui respecte tous les critères suivants :
    • employer moins de 250 salariés,
    • réaliser un chiffre d'affaires annuel HT supérieur à 50 millions d’euros ou avoir un bilan annuel supérieur à 43 millions d’euros (un seul de ces deux critères doit être satisfait),
    • lorsque l'entreprise est une société, son capital ou les droits de vote ne doivent pas être détenus directement ou indirectement à hauteur de 25 % ou plus par une ou plusieurs entreprises ne répondant pas aux conditions d'effectif, de chiffres d’affaires ou de total de bilan mentionnés précédemment.

Source : BOI-IF-CFE-10-30-50-10 et article 1466 A I du code général des impôts

Petites entreprises exerçant des activités commerciales dans les QPV : conditions d'exonération

Pour bénéficier de cette exonération, toutes les conditions suivantes doivent être réunies :

  • l'établissement doit exercer une activité commerciale
  • Effectif de l'entreprise (sont comptabilisés les salariés de l'ensemble des établissements de l'entreprise, situés ou non dans un QPV) :
    • moins de 11 salariés si l'établissement existe au 1er janvier 2015 ou a été créé en 2015 ou 2016,
    • moins de 50 salariés si l'établissement existe au 1er janvier 2017 ou a été créé depuis 2017,
    • pour les établissements créés depuis le 1er janvier 2020, cette condition est appréciée pour chaque exercice.
  • Chiffre d'affaires de l'entreprise :
    • chiffre d'affaires annuel ou bilan inférieur à deux millions d’euros si l'établissement existe au 1er janvier 2015 ou a été créé en 2015 ou 2016
    • chiffre d'affaires annuel ou bilan annuel inférieur à 10 millions d’euros si l'établissement existe au 1er janvier 2017 ou a été créé depuis 2017
  • Lorsque l'entreprise est une société, son capital ou les droits de vote ne doivent pas être détenus directement ou indirectement à hauteur de 25 % ou plus par une ou plusieurs entreprises ne répondant pas aux conditions d'effectif, de chiffres d’affaires ou de total de bilan mentionné précédemment.

Source : BOI-IF-CFE-10-30-50-60 et article 1466 A I septies du code général des impôts

En quoi consiste l’exonération de la cotisation foncière des entreprises (CFE) ?

L'exonération s'applique de manière totale pendant cinq ans. Ensuite la base d'imposition à la cotisation foncière des entreprises bénéficie d'un abattement égal à :

  • 60 % la 6e année
  • 40 % la 7e année
  • 20 % la 8e année.

Si votre entreprise est créée dans un QPV, l’exonération commence à partir de l’année suivant la date de sa création. Si votre entreprise s’installe dans un QPV, l’exonération commence à partir de la 2e année suivant son installation.

Quels plafonds d'exonération de la CFE ?

L'exonération s'applique dans les limites d'un montant de base nette imposable suivantes :

  Seuils 2023 Seuils 2024
Créations ou extensions d'établissements dans les QPV 30 630 € 32 468 €
Activités commerciales dans les QPV 82 626 € 87 584 €

 source : BOI-IF-CFE-10-30-50

Comment bénéficier de l'exonération de la CFE ?

Vous devez déclarer chaque année les éléments qui entrent dans le champ de l'exonération de CFE.

En cas de création ou de reprise, vous devez effectuer votre demande via le formulaire de déclaration 1447C. En cas d’extension, via le formulaire de déclaration 1447M.

Les allègements fiscaux dans les quartiers prioritaires de la ville : exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 

Sur quels locaux s'applique l'exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties ?

L'exonération s'applique aux locaux situés dans les QPV qui répondent à une des conditions suivantes :

  • le local existe au 1er janvier 2017 et est rattaché à cette date à un établissement qui remplit les conditions pour bénéficier de l'exonération de CFE
  • le local a été rattaché entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2023 à un établissement bénéficiant d'une exonération de CFE.

Quelles conditions d’exonération ?

Conditions relatives aux très petites entreprises (moins de 11 salariés)

Si vous êtes une très petite entreprise (TPE), les conditions à respecter sont les suivantes :

  • être créée ou faire l’objet d’une extension entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2023 dans un QPV,
  • exercer une activité commerciale,
  • employer moins de 11 salariés,
  • réaliser un chiffre d’affaires annuel hors taxe (HT) ou un bilan annuel n'excédant pas deux millions d’euros,
  • être une entreprise dont le capital ou les droits de vote ne sont pas détenus, directement ou indirectement, à concurrence de 25 % ou plus, par une entreprise ou conjointement par plusieurs entreprises dont l'effectif dépasse 250 salariés et dont le chiffre d'affaires annuel HT excède 50 millions d'euros ou le total de bilan annuel excède 43 millions d'euros.

Conditions relatives aux petites entreprises (moins de 50 salariés)

Si vous êtes une petite entreprise, les critères à respecter sont les suivants :

  • être créée ou faire l’objet d’une extension entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2023 dans un QPV,
  • exercer une activité commerciale,
  • employer moins de 50 salariés,
  • réaliser un chiffre d’affaires annuel ou un bilan annuel n'excédant pas 10 millions d’euros,
  • être une entreprise dont le capital ou les droits de vote ne sont pas détenus, directement ou indirectement, à concurrence de 25 % ou plus, par une entreprise ou conjointement par plusieurs entreprises dont l'effectif dépasse 250 salariés et dont le chiffre d'affaires annuel HT excède 50 millions d'euros ou le total de bilan annuel excède 43 millions d'euros.

Source : BOI-IF-TFB-10-160-60 et article 1383 C ter du code général des impôts

Quels plafonds d'exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties ?

L'exonération s'applique pour une durée de cinq ans. Cette exonération cesse définitivement de s'appliquer à compter de l'une des deux dates suivantes :

  • 1er janvier de l'année suivant celle où les immeubles ne sont plus affectés à une activité commerciale
  • 1er janvier de la 2e année de non-respect d'une autre condition d'exonération.

Comment bénéficier de l’exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties ?

Vous devez adresser au service des impôts des entreprises du lieu de situation de vos locaux une demande d’exonération avant le 1er janvier de l’année pour laquelle l’exonération prend effet.

Votre espace professionnel sur impots.gouv.fr

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En tant que professionnel, vous pouvez disposer d’un compte sur impots.gouv.fr pour toutes vos démarches fiscales. Deux options s’offrent à vous selon votre situation : un mode simplifié et un mode expert. Trouvez le mode qui vous correspond !

ENTREPRENEURS : DERNIÈRE LIGNE DROITE POUR SOUTENIR LES PROPOSITIONS DE SIMPLIFICATION

ENTREPRENEURS : DERNIÈRE LIGNE DROITE POUR SOUTENIR LES PROPOSITIONS DE SIMPLIFICATIONBlogueur, Scénariste, Désespérée

La consultation citoyenne menée dans le cadre des Rencontres de la simplification entre dans sa dernière phase. Plus qu’une journée pour déposer des propositions de mesures : à compter de mercredi, vous pourrez voter pour soutenir les propositions qui vous semblent déterminantes pour simplifier la vie des entreprises.

PROPOSEZ ET VOTEZ POUR LES MESURES DE SIMPLIFICATION QU’IL VOUS FAUT !

PROPOSEZ ET VOTEZ POUR LES MESURES DE SIMPLIFICATION QU’IL VOUS FAUT !

Les Rencontres de la Simplification se poursuivent. Mais il ne vous reste plus que quelques jours pour faire des propositions avant la phase de vote. À vos propositions !

Paiement de la CFE : un délai supplémentaire pour certaines entreprises

Paiement de la CFE : un délai supplémentaire pour certaines entreprises

Attention : vous avez seulement jusqu’à demain pour payer votre avis d’impôt de CFE !

Toutefois, si votre entreprise se trouve en difficulté pour payer parce qu’elle est située dans une commune touchée par les catastrophes naturelles de ces dernières semaines, vous pouvez demander un aménagement des modalités de paiement de cette échéance.

Cérémonie de la finale du 21ème Prix de la TPE

Cérémonie de la finale du 21ème Prix de la TPE

Futur Campus à Cambacérès : Le CPI est signé, la construction démarre !

*

Après plus de 10 ans de bataille et d’acharnement,

Après l’obtention du permis de construire en janvier dernier,

Après avoir dû composer avec un contexte économique compliqué,

Nous voici aux portes de la construction du Futur Campus à Cambacérès !

 

A l’heure où de nombreux projets subissent les effets d’un contexte économique contraint, le Futur Campus Cambacérès sortira bel et bien de terre dans 30 mois !

 

Vendredi 20 octobre, André DELJARRY, Président de la CCI Hérault, 1er Vice-Président de la CCI Occitanie, Philippe CARRERE, Directeur Régional d’Eiffage Construction, Christelle ASSIE, Directrice Régionale Adjointe de la Banque des Territoires Occitanie et Aurélien JOUBERT, Directeur Général ARAC OCCITANIE ont acté une étape majeure avec la signature du Contrat de Promotion Immobilière.

CHALLENGE FLEX IN BLUE - CROISSANCE BLEUE

Le jury se réunira en mars 2024 pour sélectionner les meilleurs projets. 3 prix sont à remporter !
Candidatez jusqu'au 29 févier 2024 sur https://flex.agglopole.fr/
Peut être un graphique de texte qui dit ’Sete CHALLENGE FLE) x in Blue Appel à projets innovants Économie bleue Du 1er Décembre au 29 Février’
Rejoignez la pépinière Flex à Sète
Vous êtes une jeune entreprise ou un porteur de projet innovant dans le secteur de l’économie bleue ?
Flex - Pépinière d'entreprises, Sète agglopôle et Blue - Invest in Sète Cap d'Agde Méditerranée, lancent un appel à projets pour vous accompagner dans le cadre du challenge « Flex In Blue ». Candidatez jusqu’au 29 février 2024.
OBJECTIF : Offrir aux lauréats un hébergement et un accompagnement gratuits par des experts à haute valeur ajoutée sur 4 axes :
1 - La construction du business model,
2 - La stratégie de marché, de marketing et le plan commercial,
3 - La stratégie financière,
4 - La mise en réseau avec l’écosystème "croissance bleue" de la destination (Port de sete, Blue Thau Lab, Célimer - plateforme d’accélération de l’Ifremer)
 Vous pouvez relever le challenge si vous êtes un porteur de projet ou une jeune entreprise innovante, dans les secteurs du nautisme, du traitement et de la gestion de l’eau, de l’éolien en mer, des énergies renouvelables, de la protection du trait de côte, des mobilités, des activités en lien avec le littoral, le port ou la pêche, etc.
Le jury se réunira en mars 2024 pour sélectionner les meilleurs projets, selon les critères suivants : modèle économique, caractère innovant du projet, impact positif sur le territoire.
3 prix sont à remporter !
1ER PRIX BLUE : 3 000 euros accordés par l'Agence Blue
Gratuité d’un bureau pendant 12 mois - Accompagnement à haute valeur ajoutée
2E PRIX : Gratuité d’un bureau pendant 12 mois
Accompagnement à haute valeur ajoutée
3E PRIX : Gratuité d’un bureau pendant 6 mois
Accompagnement à haute valeur ajoutée
Contact : Emmanuel Begou - Pépinière d'entreprises Flex
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Candidatez jusqu'au 29 févier 2024 sur https://flex.agglopole.fr/