Politique environnementale pour défendre l'herbier de posidonie
Environnement
C 'est par une matinée fraiche mais sous un beau franc soleil, un ciel bleu azur et après un petit café que le nettoyage des Gardiens de Thau ses ports et sa lagune a commencé.
10 membres étaient présents. Hélas, l' association est, elle aussi, attaquée par ce virus qui ennuie depuis 2 ans. Donc, de leur lit ils suivent les péripéties .
Catherine Chauzit nous précise : "Par rapport à 11 ans en arrière, on a trouvé très peu de déchets sauf bien sur toujours les mêmes (mais en moindre quantité) ceux des ostréiculteurs et pécheurs. A eux de continuer leurs efforts pour en éviter.
Mais hélas, nous avons remarqué une présence sur le chemin qui amène à la voie de chemin de fer, une recrudescence de déchets de ville (surement des jeunes) venus boire de l'alcool dans ce coin. Un endroit qui n'est pas assez surveillé par la police la nuit. Des bouteilles de bière et alcool lourd en nombre, comment se fait il alors que cet endroit est censé être surveillé puisque c'est une zone fragile ? La nuit tous les chats sont gris alors on laisse faire....."
Et la Présidente des Gardiens de Thau rajoute :
"Notre récolte n'a pas été toute ramenée car, après avoir demandé depuis plus de 3 semaines des conteneurs qui m'avaient été promis ainsi que des sacs plastique, ils n'étaient pas là ce matin alors que la veille on m'avait dit les poser..!!! Ce genre de chose se produit de plus en plus et nous voyons là un grand manque de respect pour notre travail de bénévole."
"Merci aux membres présents en ce jour qui nous a permis de passer un bon moment au milieu de ce bel endroit emblématique pour nous."
Quelques outils pour les petits jardins ou les balconnières !
- Mini fourche pour sortir les plants de terre sans abimer les racines et en gardant la motte
- Brosse à dents et pinceau pour nettoyer feuilles ou tiges
- Plantoir/déplantoir sert à sortir une plante de terre, voir à l’enfoncer (pour les petits sujets) dans la terre meuble en plaçant la fourche au-dessus des racines
- Plantoirs divers, du plus petit au plus gros, (baguette chinoise et morceaux de manche) pour tasser la terre ou faire un pré-trou pour y incorporer les racines en terre ou dans un pot de fleur
- Instruments d’aquarium et pinces diverses qui servent à enlever des petits morceaux de feuilles mortes ou brindilles coincés dans vos cactus ou autres plantes, sans se piquer.
- Papier journal à mettre au fond des pots lors du rempotage pour maintenir la terre en place. Se dissout avec le temps tout en laissant l’eau s’écouler.
- Pulvérisateur d’eau de pluie pour humidifier les feuillages quand il fait chaud.
- Ciseaux pour bonsaï et pour les coupes délicates et non accessible avec un gros sécateur. Et puis une cuillère et une fourchette c’est idéal pour les balconnières !
- Inscriptions : à partir du 31 janvier 2022 jusqu’au 6 mai 2022
- Début du cours : lundi 28 mars 2022
- Fin du cours : dimanche 22 mai 2022
- Temps de travail estimé : 2h/semaine environ
SORTIES : Prenez-l'air
|
Réseau Alien Occitanie
|
Selon FranceInfo : Réchauffement climatique : objectif 2050 dans le secteur aérien
L'Europe exhorte le monde entier à prendre des mesures pour parvenir en 2050 à un secteur aérien qui ne contribuera plus au réchauffement climatique. Un texte en ce sens a été signé cette semaine à Toulouse sous l'égide de la présidence française de l'Union européenne.
Exercice obligé dans le cadre de la présidence française du conseil de l’Union européenne, Paris se devait de réunir les grands décideurs du monde entier, si possible, dans l’antre d’Airbus à Toulouse, pour réaffirmer haut et fort leur volonté de "décarboner" l’aérien.
Chose faite vendredi 4 février, à l’occasion de ce qui pouvait s’apparenter à un mini-sommet de l’aviation, avec la signature d’un document non contraignant, visant à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Un objectif très ambitieux
Cet objectif, comme le soulignent régulièrement les industriels, doit encore être validé par les États et il sera au cœur des débats de la 41e assemblée générale de l’organisation de l’aviation civile internationale..........................
Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/chronique-du-ciel/rechauffement-climatique-objectif-2050-dans-le
Le réseau du CPIE Bassin de Thau vous présente sa programmation mensuelle, « Prenez l’air… même en hiver ! »
En ce mois de mars 2022, de nombreuses animations vous attendent : des sorties nocturnes pour observer les rapaces à la découverte des amphibiens dans le cadres des Atlas de la Biodiversité Communale, des animations autour de l’art pour apprendre à dessiner la biodiversité, ou encore en savoir plus sur le territoire du bassin de Thau à travers la thématique de l’eau.
Pour s’inscrire à une animation, c’est très simple : les numéros sont indiqués dans le programme.
Téléchargez la programmation Prenez l’air mars 2022
Chaque année, la Journée mondiale des zones humides (JMZH) vise à sensibiliser le grand public à l’importance de ces milieux. A cette occasion, le Syndicat Mixte du Bassin de Thau et l’Ardam proposent de découvrir le site naturel protégé de la Conque particulièrement fragile.
Photo SMBT: ville de Mèze
Au programme :
Samedi 12 février de 10h à 12h : sortie pédestre de 2 km avec le SMBT, pour découvrir le rôle de la zone humide de la Conque et du cours d´eau l´Aygue-Vaques dans le cycle de l´eau du bassin de Thau. Sur inscription obligatoire par mail :
Samedi 19 février de 10h à 12h : balade découverte ludique de la faune et de la flore présentes sur le site avec l’Ardam. Rendez-vous samedi 19 février sur le parking de la Conque*. Inscription obligatoire par mail à
*Parking de la Conque de Mèze, Promenade Sergent Jean Louis Navarro, 34140 Mèze
Communiqué de la Confédération Paysanne, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, France Nature Environnement, du Réseau Action Climat, de l'UFC-Que Choisir.
Les conclusions du Varenne agricole de l’eau et du changement climatique, rendues ce 1er février, sont à l’image de l’ensemble de cette concertation : une remise en cause du cadre des Assises de l’eau de 2019, un recul politique majeur en matière de gestion de l’Eau, un déficit démocratique avec la mise à l’écart de la société civile et une impasse sur les nombreux enjeux de l’adaptation au changement climatique. Sous prétexte « d’accélérer » et « d’enrichir » ce Varenne soulève des inquiétudes sur la déstabilisation du cadre réglementaire de discussion sur la gestion quantitative de l’Eau. Au lieu de chercher à tout prix la mauvaise adaptation d’un modèle dépassé à des contraintes climatiques nouvelles, le Gouvernement doit prendre des solutions applicables et durables.
Assurances privées et multiplication des stockages : des dispositifs inadaptés
La Confédération Paysannedénonce les mesures assurantielles : « En supprimant le dispositif existant des « calamités agricoles » pour le remplacer par l’assurance récolte, le gouvernement exclut les paysannes et les paysans qui, faute de trésorerie, n’ont pas tous les moyens de souscrire à une assurance récolte. Mais il exclut aussi des productions essentielles, comme le maraîchage diversifié ou l’apiculture, qui ne sont pas assurables alors qu’elles sont en première ligne face au changement climatique. Cette réforme fait peser un risque sur la nécessaire transition agro-écologique. Elle prélève en effet une partie substantielle du budget du 2e pilier de la Politique Agricole Commune au profit des assurances, alors que cet argent aurait pu bénéficier aux mesures agro-environnementales ou encore à l’agriculture biologique ».
Le Réseau Action Climat pointe les risques de maladaptation
« Développer le stockage et l’irrigation comme solution majeure d’adaptation au changement climatique est une rustine sur un système agricole trop consommateur d’eau. Cela crée un faux sentiment de sécurité et un cercle vicieux de dépendance à l’eau pour les filières. Les économies d’eau et les liens entre préservation de la quantité et de la qualité de l’eau sont les grands absents du Varenne. Pourtant, les Assises de l’Eau ont fixé des objectifs précis de réduction des prélèvements d’eau (10 % en 5 ans d’ici 2025 et de 25 % en 15 ans d’ici 2035). Cette sobriété ne pourra être atteinte qu’en soutenant massivement une transition vers l’agroécologie, notamment l’agriculture biologique : c’est justement ce que Monsieur Denormandie a raté dans la définition du Plan stratégique national présenté le 1er janvier dernier à la Commission européenne ».
Une absence de mesures concrètes en faveur de la transition écologique
Au contraire, les annonces issues du Varenne misent sur le stockage hivernal et des solutions « d’économies » d’eau d’ordre purement technologiques (numérique, robotique, génétique), La Fédération Nationale d’Agriculture Biologique liste ainsi plusieurs angles morts de cette concertation :
- L’absence de remise en question du modèle de développement agricole : il convient, avant de miser sur les solutions technologiques et le stockage hivernal d’eau, d’adapter les pratiques agricoles aux différents effets du réchauffement climatique et de questionner l’usage des productions. Le modèle agricole doit s’adapter aux volumes prélevables, et non l’inverse.
- L’absence de questionnement sur le partage de l’eau : à l’heure actuelle, l’accès à l’eau reste difficile pour certaines productions et pour les jeunes agriculteurs et agricultrices. Les Projets de Territoire pour la Gestion de l’Eau (PTGE) n’ont pour l’instant pas permis de régler ces questions, aussi il convient avant de les accélérer, d’en faire des outils véritablement inclusifs et opérationnels sur les questions de partage de l’eau.
- L’absence de considération et de moyens pour les pratiques agricoles participant déjà à l’adaptation au changement climatique : bien que la littérature scientifique montre que les systèmes d’agriculture biologique et paysanne présentent une meilleure adaptation et résistance aux situations de stress hydrique ainsi qu’un impact moindre sur la ressource en eau, aucune mention n’en a été faite durant les conclusions du Varenne.
Détricotage de réglementations récemment édictées : une porte ouverte pour de nouvelles régressions réitérées par le lobby de l’irrigation
Pour France Nature Environnement, Le Varenne, au lieu de décliner, vient au contraire fragiliser les Assises de l’Eau de 2019 et les équilibres issus de leur feuille de route. Il ne répond pas non plus à l’avis dédié voté par le Comité National de l’Eau, organisme chargé officiellement du suivi desdites Assises, avec de nombreuses recommandations (http://www.cne.developpement-durable.gouv.fr/avis-relatif-au-varenne-agricole-de-l-eau-et-du-a1210.html). L’accélération, voire une mise sous tutelle préfectorale, de la concertation autour des PTGE, risque juste de les fragiliser encore plus. La durée des PTGE s’explique souvent par l’absence de données précises sur les prélèvements ou les stockages déjà existants. Vouloir brusquer l’accord collectif, ou pire, décider sans avoir un diagnostic complet, c’est reprendre la voie du passage en force que nous avons connu à Sivens… Enfin le Varenne a annoncé vouloir remettre en cause des textes réglementaires tout juste adoptés, dont le décret du 23 juin 2021 relatif à la gestion quantitative de la ressource en eau. « Ce dernier a pourtant fait l’objet d’une concertation de plus de 18 mois au sein du CNE, avec une forte participation des représentants irrigants de la profession agricole. Alors que la gestion quantitative de l’eau a besoin de stabilité et d’appropriation, cette annonce est inacceptable » souligne Florence Denier-Pasquier de FNE.
Le principe pollueur-préleveur-payeur oublié !
Parmi les annonces du Gouvernement figurent des soutiens financiers issus du plan France Relance à hauteur de 100 millions d’euros, entre autres pour des retenues d’eau destinées à l’irrigation. L’UFC-Que Choisir dénonce le recours à ces fausses solutions qui concrètement aboutissent à privatiser l’usage d’un bien commun et qui entraîneront une coûteuse gabegie payée par le contribuable et le consommateur au bénéfice d’un très petit nombre d’agriculteurs, pérennisant des modes de production agricoles polluants, gourmands en eau et inadaptés au changement climatique, tels que l’irrigation des grandes cultures en plein cœur de l’été. S’appuyant sur les recommandations des Assises de l’eau de 2019 et du récent rapport de la Cour des comptes Européennes, l’Association exige l’application du principe pollueur-préleveur-payeur, inscrit dans la loi mais pas une seule fois mentionné par les ministres.
À la différence du Varenne, les Assises de l’Eau ont permis de construire un cadre équilibré et structurant pour préserver la ressource en Eau et adapter réellement notre modèle agricole aux dérèglements climatiques. Nous, organisations professionnelles agricoles, associations de protection de l’environnement, associations de consommateurs, demandons au Gouvernement de mettre ans plus tarder ces recommandations en œuvre !
Confédération Paysanne, Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, France Nature Environnement, Réseau Action Climat, UFC-Que Choisir.
Fédérer la sphère publique et privée autour de projets innovants, aptes à améliorer la qualité de vie et la durabilité des régions littorales. Tel est l'objectif de la plateforme d'innovation territoriale impulsée par le SMBT sur la période 2020-2023. Retenue comme l'une des 14 actions emblématiques du Contrat de transition écologique du Bassin de Thau et subventionnée par le programme d'investissements d'avenir Occitanie (PIA3)*, la création de ce Lab vise à expérimenter des solutions technologiques inédites pour répondre aux défis du changement climatique. Maître-mot de cette démarche, le « partage » des idées, des connaissances, des savoir-faire mais aussi des tâches. Entreprises, collectivités, étudiants, scientifiques, universitaires ou simples citoyens vont en effet être impliqués dans des projets collaboratifs au sein du Lab. Pour ce faire, plusieurs leviers seront activés. Parmi eux, l’implication des initiatives citoyennes pour faire émerger des solutions en lien avec des structures partenaires : tiers lieu « La Palanquée », Agora de l'Aménagement des Territoires REsilients (AATRE) ou via une plateforme numérique pilotée par le SMBT pour catalyser initiatives et énergies. Parmi les projets pionniers : l'installation de panneaux photovoltaïques sur les tables conchylicoles, le recours à l'intelligence artificielle pour anticiper le stress hydrique, la recherche du marqueur Covid dans les eaux usées, la transformation de coquilles d'huîtres en récifs artificiels et la mise en circulation d'un bateau-drone pour analyser les eaux de la lagune. Ouverte et réactive, la plateforme va permettre à des entreprises de tester des prototypes susceptibles d'être dupliqués dans d'autres régions littorales. En intégrant des chantiers d'insertion, elle pourra aussi servir de tremplin à des personnes éloignées d'emploi. L'objectif est bien d’expérimenter des solutions pour la transition écologique des territoires littoraux en misant sur l’innovation technologique et les dynamiques locales.
Visionner la vidéo sur Géocorail, une des entreprises soutenues par le SMBT
*2,8 millions d'euros, dont 900 000 euros du PIA3, vont être investis dans la plateforme d'innovation territoriale les 3 premières années.