Environnement

Réchauffement climatique : objectif 2050 dans le secteur aérien

Selon FranceInfo : Réchauffement climatique : objectif 2050 dans le secteur aérien

 

L'Europe exhorte le monde entier à prendre des mesures pour parvenir en 2050 à un secteur aérien qui ne contribuera plus au réchauffement climatique. Un texte en ce sens a été signé cette semaine à Toulouse sous l'égide de la présidence française de l'Union européenne.

Exercice obligé dans le cadre de la présidence française du conseil de l’Union européenne, Paris se devait de réunir les grands décideurs du monde entier, si possible, dans l’antre d’Airbus à Toulouse, pour réaffirmer haut et fort leur volonté de "décarboner" l’aérien.

Chose faite vendredi 4 février, à l’occasion de ce qui pouvait s’apparenter à un mini-sommet de l’aviation, avec la signature d’un document non contraignant, visant à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.

Un objectif très ambitieux

Cet objectif, comme le soulignent régulièrement les industriels, doit encore être validé par les États et il sera au cœur des débats de la 41e assemblée générale de l’organisation de l’aviation civile internationale..........................

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/chronique-du-ciel/rechauffement-climatique-objectif-2050-dans-le

PRENEZ L'AIR, au mois de mars !

Le réseau du CPIE Bassin de Thau vous présente sa programmation mensuelle, « Prenez l’air… même en hiver ! »
En ce mois de mars 2022, de nombreuses animations vous attendent : des sorties nocturnes pour observer les rapaces à la découverte des amphibiens dans le cadres des Atlas de la Biodiversité Communale, des animations autour de l’art pour apprendre à dessiner la biodiversité, ou encore en savoir plus sur le territoire du bassin de Thau à travers la thématique de l’eau.

Pour s’inscrire à une animation, c’est très simple : les numéros sont indiqués dans le programme.

Téléchargez la programmation Prenez l’air mars 2022

 

Le préfet de l’Hérault vient de lever les restrictions de récolte, commercialisation & de consommation des coquillages de l’étang de Thau.

Le préfet de l’Hérault vient de lever les restrictions de récolte, commercialisation & de consommation des coquillages de l’étang de Thau.abapalouCapture

1 seule restriction encore en vigueur pour les palourdes en raison d’une contamination microbienne.Palourdes Cuites À La Vapeur, Frais
Plus d’informations 

A la découverte de la zone humide de la Conque

 

Chaque année, la Journée mondiale des zones humides (JMZH) vise à sensibiliser le grand public à l’importance de ces milieux. A cette occasion, le Syndicat Mixte du Bassin de Thau et l’Ardam proposent de découvrir le site naturel protégé de la Conque particulièrement fragile.

 Photo SMBT: ville de Mèze

Au programme :

Samedi 12 février de 10h à 12h : sortie pédestre de 2 km avec le SMBT, pour découvrir le rôle de la zone humide de la Conque et du cours d´eau l´Aygue-Vaques dans le cycle de l´eau du bassin de Thau. Sur inscription obligatoire par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Point de rendez-vous : Parking de la Conque*. Pour en savoir plus sur cette sortie et la démarche Ambassadeur de l’eau sur Thau : www.smbt.fr

Samedi 19 février de 10h à 12h : balade découverte ludique de la faune et de la flore présentes sur le site avec l’Ardam. Rendez-vous samedi 19 février sur le parking de la Conque*. Inscription obligatoire par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou sur boite vocale au 07.66.81.87.29 avant le 18 février à 12h.

*Parking de la Conque de Mèze, Promenade Sergent Jean Louis Navarro, 34140 Mèze

Varenne agricole de l’eau et du changement climatiqueLes impasses et les oublis du gouvernement

Communiqué de la Confédération Paysanne, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, France Nature Environnement,  du Réseau Action Climat, de l'UFC-Que Choisir.

 

Les conclusions du Varenne agricole de l’eau et du changement climatique, rendues ce 1er février, sont à l’image de l’ensemble de cette concertation : une remise en cause du cadre des Assises de l’eau de 2019, un recul politique majeur en matière de gestion de l’Eau, un déficit démocratique avec la mise à l’écart de la société civile et une impasse sur les nombreux enjeux de l’adaptation au changement climatique. Sous prétexte « d’accélérer » et « d’enrichir » ce Varenne soulève des inquiétudes sur la déstabilisation du cadre réglementaire de discussion sur la gestion quantitative de l’Eau. Au lieu de chercher à tout prix la mauvaise adaptation d’un modèle dépassé à des contraintes climatiques nouvelles, le Gouvernement doit prendre des solutions applicables et durables.

 Arrosage, Agriculture, Irrigation, L'Eau

Assurances privées et multiplication des stockages : des dispositifs inadaptés

La Confédération Paysannedénonce les mesures assurantielles : « En supprimant le dispositif existant des « calamités agricoles » pour le remplacer par l’assurance récolte, le gouvernement exclut les paysannes et les paysans qui, faute de trésorerie, n’ont pas tous les moyens de souscrire à une assurance récolte. Mais il exclut aussi des productions essentielles, comme le maraîchage diversifié ou l’apiculture, qui ne sont pas assurables alors qu’elles sont en première ligne face au changement climatique. Cette réforme fait peser un risque sur la nécessaire transition agro-écologique. Elle prélève en effet une partie substantielle du budget du 2e pilier de la Politique Agricole Commune au profit des assurances, alors que cet argent aurait pu bénéficier aux mesures agro-environnementales ou encore à l’agriculture biologique ».

Le Réseau Action Climat pointe les risques de maladaptation

« Développer le stockage et l’irrigation comme solution majeure d’adaptation au changement climatique est une rustine sur un système agricole trop consommateur d’eau. Cela crée un faux sentiment de sécurité et un cercle vicieux de dépendance à l’eau pour les filières. Les économies d’eau et les liens entre préservation de la quantité et de la qualité de l’eau sont les grands absents du Varenne. Pourtant, les Assises de l’Eau ont fixé des objectifs précis de réduction des prélèvements d’eau (10 % en 5 ans d’ici 2025 et de 25 % en 15 ans d’ici 2035). Cette sobriété ne pourra être atteinte qu’en soutenant massivement une transition vers l’agroécologie, notamment l’agriculture biologique : c’est justement ce que Monsieur Denormandie a raté dans la définition du Plan stratégique national présenté le 1er janvier dernier à la Commission européenne ».

Une absence de mesures concrètes en faveur de la transition écologique

Au contraire, les annonces issues du Varenne misent sur le stockage hivernal et des solutions « d’économies » d’eau d’ordre purement technologiques (numérique, robotique, génétique), La Fédération Nationale d’Agriculture Biologique liste ainsi plusieurs angles morts de cette concertation :

  • L’absence de remise en question du modèle de développement agricole : il convient, avant de miser sur les solutions technologiques et le stockage hivernal d’eau, d’adapter les pratiques agricoles aux différents effets du réchauffement climatique et de questionner l’usage des productions. Le modèle agricole doit s’adapter aux volumes prélevables, et non l’inverse.
  • L’absence de questionnement sur le partage de l’eau : à l’heure actuelle, l’accès à l’eau reste difficile pour certaines productions et pour les jeunes agriculteurs et agricultrices. Les Projets de Territoire pour la Gestion de l’Eau (PTGE) n’ont pour l’instant pas permis de régler ces questions, aussi il convient avant de les accélérer, d’en faire des outils véritablement inclusifs et opérationnels sur les questions de partage de l’eau.
  • L’absence de considération et de moyens pour les pratiques agricoles participant déjà à l’adaptation au changement climatique : bien que la littérature scientifique montre que les systèmes d’agriculture biologique et paysanne présentent une meilleure adaptation et résistance aux situations de stress hydrique ainsi qu’un impact moindre sur la ressource en eau, aucune mention n’en a été faite durant les conclusions du Varenne.

Détricotage de réglementations récemment édictées : une porte ouverte pour de nouvelles régressions réitérées par le lobby de l’irrigation

Pour France Nature Environnement, Le Varenne, au lieu de décliner, vient au contraire fragiliser les Assises de l’Eau de 2019 et les équilibres issus de leur feuille de route. Il ne répond pas non plus à l’avis dédié voté par le Comité National de l’Eau, organisme chargé officiellement du suivi desdites Assises, avec de nombreuses recommandations (http://www.cne.developpement-durable.gouv.fr/avis-relatif-au-varenne-agricole-de-l-eau-et-du-a1210.html). L’accélération, voire une mise sous tutelle préfectorale, de la concertation autour des PTGE, risque juste de les fragiliser encore plus. La durée des PTGE s’explique souvent par l’absence de données précises sur les prélèvements ou les stockages déjà existants. Vouloir brusquer l’accord collectif, ou pire, décider sans avoir un diagnostic complet, c’est reprendre la voie du passage en force que nous avons connu à Sivens… Enfin le Varenne a annoncé vouloir remettre en cause des textes réglementaires tout juste adoptés, dont le décret du 23 juin 2021 relatif à la gestion quantitative de la ressource en eau. « Ce dernier a pourtant fait l’objet d’une concertation de plus de 18 mois au sein du CNE, avec une forte participation des représentants irrigants de la profession agricole. Alors que la gestion quantitative de l’eau a besoin de stabilité et d’appropriation, cette annonce est inacceptable » souligne Florence Denier-Pasquier de FNE.

Le principe pollueur-préleveur-payeur oublié !

Parmi les annonces du Gouvernement figurent des soutiens financiers issus du plan France Relance à hauteur de 100 millions d’euros, entre autres pour des retenues d’eau destinées à l’irrigation. L’UFC-Que Choisir dénonce le recours à ces fausses solutions qui concrètement aboutissent à privatiser l’usage d’un bien commun et qui entraîneront une coûteuse gabegie payée par le contribuable et le consommateur au bénéfice d’un très petit nombre d’agriculteurs, pérennisant des modes de production agricoles polluants, gourmands en eau et inadaptés au changement climatique, tels que l’irrigation des grandes cultures en plein cœur de l’été. S’appuyant sur les recommandations des Assises de l’eau de 2019 et du récent rapport de la Cour des comptes Européennes, l’Association exige l’application du principe pollueur-préleveur-payeur, inscrit dans la loi mais pas une seule fois mentionné par les ministres.

À la différence du Varenne, les Assises de l’Eau ont permis de construire un cadre équilibré et structurant pour préserver la ressource en Eau et adapter réellement notre modèle agricole aux dérèglements climatiques. Nous, organisations professionnelles agricoles, associations de protection de l’environnement, associations de consommateurs, demandons au Gouvernement de mettre ans plus tarder ces recommandations en œuvre !

Confédération Paysanne, Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, France Nature Environnement, Réseau Action Climat, UFC-Que Choisir.

BLUETHAULAB, 6 rencontres

Connaissez-vous la plateforme d'innovation BlueThauLab ?
Savez-vous qu'elle prend déjà en charge près d’une douzaine de projets et que de nouveaux ont été repérés ?
 Retrouvez les courtes interviews qui ont été diffusées ces dernières semaines. Quelques acteurs clés, d’ici et d’ailleurs, vous parlent de protection littorale, d'émergence de projets, de produits-services-systèmes, d’expérimentations en cours sur le bassin de Thau...
 

Fédérer la sphère publique et privée autour de projets innovants, aptes à améliorer la qualité de vie et la durabilité des régions littorales. Tel est l'objectif de la plateforme d'innovation territoriale impulsée par le SMBT sur la période 2020-2023. Retenue comme l'une des 14 actions emblématiques du Contrat de transition écologique du Bassin de Thau et subventionnée par le programme d'investissements d'avenir Occitanie (PIA3)*, la création de ce Lab vise à expérimenter des solutions technologiques inédites pour répondre aux défis du changement climatique. Maître-mot de cette démarche, le « partage » des idées, des connaissances, des savoir-faire mais aussi des tâches. Entreprises, collectivités, étudiants, scientifiques, universitaires ou simples citoyens vont en effet être impliqués dans des projets collaboratifs au sein du Lab. Pour ce faire, plusieurs leviers seront activés. Parmi eux, l’implication des initiatives citoyennes pour faire émerger des solutions en lien avec des structures partenaires : tiers lieu « La Palanquée », Agora de l'Aménagement des Territoires REsilients (AATRE) ou via une plateforme numérique pilotée par le SMBT pour catalyser initiatives et énergies. Parmi les projets pionniers : l'installation de panneaux photovoltaïques sur les tables conchylicoles, le recours à l'intelligence artificielle pour anticiper le stress hydrique, la recherche du marqueur Covid dans les eaux usées, la transformation de coquilles d'huîtres en récifs artificiels et la mise en circulation d'un bateau-drone pour analyser les eaux de la lagune. Ouverte et réactive, la plateforme va permettre à des entreprises de tester des prototypes susceptibles d'être dupliqués dans d'autres régions littorales. En intégrant des chantiers d'insertion, elle pourra aussi servir de tremplin à des personnes éloignées d'emploi. L'objectif est bien d’expérimenter des solutions pour la transition écologique des territoires littoraux en misant sur l’innovation technologique et les dynamiques locales.

Visionner la vidéo sur Géocorail, une des entreprises soutenues par le SMBT 

*2,8 millions d'euros, dont 900 000 euros du PIA3, vont être investis dans la plateforme d'innovation territoriale les 3 premières années.

Le massif de la Gardiole est un site à protéger

Le massif de la Gardiole est une véritable oasis pour les urbains en mal d’espace et d’air pur. Afin de protéger ce site exceptionnel et de permettre à tous d’en profiter, un arrêté municipal de Frontignan la Peyrade, du 21 mars 2005, interdit formellement à tous les véhicules à moteur d’y circuler sans autorisation.

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Des lecteurs nous signalent que depuis quelques temps il semblerait que les interdits soient franchis. Il serait en effet de plus en plus fréquent de croiser d’énormes 4X4 qui défoncent les chemins et même des berlines ; n’oublions pas dans ces va-et-vient les motos tous terrains et les quads. Mais ce ne serait malheureusement pas tout. Ce panorama très brigué pour diverses activités (randonnées pédestres, équestres, VTT, chasse,) en subirait les dommages.

 

Les lecteurs inquiets se demandent quel sera son avenir si personne n’assure sa préservation ?

Et ils nous signalent : "En parcourant les chemins on découvre de vieilles carcasses de voitures, de motos, et autres choses dégradantes ; mais également des masques, des mouchoirs, des plastiques, et même plus dangereux, des mégots. En fait il faut passer derrière le monde et ramasser ce qui peut l’être. Ce constat est inquiétant"

Ppour euxl 'incivisme semble gagner de plus en plus de terrain. Il faut réagir...

 

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Apprenez-en plus sur les ABC !

AURELIEN DALOZ: L'ABC des Garrigues
Une interview sur Radio One Officiel afin de mieux comprendre les intérêts et enjeux des Atlas de Biodiversité Communale et plus particulièrement ceux de l' Atlas de la Biodiversité Communale des Garrigues

LGV sur le Bassin de Thau : l’association ALT prépare sa contre-proposition

LGV sur le Bassin de Thau : l’association ALT prépare sa contre-proposition, la mobilisation citoyenne ne s'essouffle pas !

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Un mois tout juste après la clôture de l’enquête publique, la mobilisation citoyenne contre le tracé de LGV qui menace le bassin de Thau est toujours très active et bien loin de s'essouffler. L’association ALT - Alerte LGV sur Thau ALT continue de se mobiliser pour faire entendre la voix des citoyens du Bassin de Thau et des communes alentour face au projet de tracé LGV qui menace son territoire.

 

Dans une démarche constructive et projective, l’association ALT - Alerte LGV sur Thau - a récemment lancé un groupe de travail constitué d’experts, politiques et citoyens, pour être force de proposition sur ce dossier de LGV. Après quelques semaines de travail, il s’avère qu’un tracé alternatif - qui collerait au plus près de l’autoroute A9 - est possible sur le Bassin de Thau.

Un tracé qui permettrait de supprimer le viaduc de Poussan, de préserver le massif de la Gardiole et la Via Domitia, d’épargner le terroir du Picpoul de Pinet, de préserver cet écosystème si fragile mais si précieux.

La différence ? Seulement 5 à 10 minutes de plus par rapport à la proposition initiale pour 1 Milliard d’euros d’économie.abaltCapture

Des minutes qui coûtent cher aux contribuables du Bassin de Thau pour regarder passer les TGV et qui valent la peine de se pencher sur cette proposition alternative.

En parallèle de ce groupe de travail, ce samedi 19 février, l’association ALT organise un rassemblement sur la voie publique à Poussan - un lieu emblématique de la lutte contre le tracé - au niveau de la rue des Lavandes (proche du Lidl).

Citoyens, élus et membres de l’association se rencontreront pour échanger sur les alternatives au tracé initial. Les citoyens veulent faire mieux, les politiques peuvent faire mieux, changeons le tracé !

Synthèse de 12 ans de données de sciences participatives

L’association Cybelle Planète présente un bilan issu de l’analyse et de la synthèse de 12 ans de données de sciences participatives via le programme Cybelle Méditerranée. Plusieurs résultats ressortent de ce bilan comme une diminution de la taille des groupes de dauphins bleu et blancs ou un effet des changements globaux sur certaines espèces. Des résultats encourageants sont cependant notables avec l’augmentation de la taille des groupes ou populations de certaines espèces notamment à la suite du confinement de mars 2020. Ces résultats montrent l’importance et le succès des sciences participatives pour la connaissance et la conservation de la biodiversité.

 

L’Occitanie se prépare à carburer à l’hydrogène vert

 

La Région Occitanie investit massivement pour aider au déploiement de l’hydrogène vert, allié précieux de la transition énergétique, dans les secteurs des transports et de l’industrie. Explications.

L’Occitanie fera rouler un train roulant à l’électricité et à l’hydrogène en 2025

Développer l’hydrogène vert en tant qu’alternative au diesel. Sous l’impulsion de la Région Occitanie, l’usage à grande échelle de cette énergie décarbonée est en passe de devenir une réalité en Occitanie, tant les projets sont nombreux sur l’ensemble du territoire régional.

Le développement de l’hydrogène vert est inscrit dans l’histoire de notre territoire et je compte bien le pérenniser pour faire de notre région une référence nationale et européenne de cette énergie d’avenir

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie

Déploiement d’unités de production

Des unités de production se déploient tout d’abord dans différents points de la région afin de faciliter l’approvisionnement en hydrogène vert. En Haute-Garonne, Hyport se met en place dans la zone aéroportuaire de Toulouse-Blagnac. Toute première unité de production d’hydrogène vert au monde, cette société, dont la Région Occitanie est actionnaire via l’Agence Régionale Énergie Climat (AREC), alimentera notamment, bus et véhicules légers.

Dans les Hautes-Pyrénées, une unité similaire verra le jour à l’aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées, tandis que, dans l’Hérault, Béziers accueille Genvia. Créée par Schlumberger New Energy, CEA, Vicat, Vinci et la Région là encore à travers l’AREC, cette nouvelle société se focalisera, elle aussi, sur la production d’hydrogène décarboné, tout comme Hyd’Occ, une société détenue par Qair Premier Élément et l’AREC à Port-la-Nouvelle dans l’Aude. Son objectif : disposer à terme d’une capacité de production de 50 MW (megawatts) d’hydrogène renouvelable par électrolyse.

Trois lauréats pour l’appel à projets de la Région

Hyd’Occ est l’un des trois lauréats du premier appel à projets lancé dans le cadre de Corridor H2, un projet européen que porte également la Région Occitanie. Les deux autres lauréats sont le producteur d’hydrogène nantais Lhyfe pour le projet Val d’Hygo visant à produire 5 MW d’hydrogène renouvelable par électrolyse à Bessières (Haute-Garonne) et le Conseil Départemental du Tarn pour son projet Hydro’Tarn comprenant deux stations de distribution à Saint-Sulpice-Lapointe et à Albi.

Des autocars et des rames de train alimentés à l’hydrogène

Les opérations étant chaînées, dans le Tarn, quinze autocars liO alimentés à l’hydrogène doivent être mis en service en 2023 par la Région Occitanie sur les lignes Albi – Saint-Sulpice-La-Pointe et Albi – Saint-Sulpice-La-Pointe – Lavaur. Ils seront rétrofités, c’est-à-dire convertis à l’hydrogène par l’entreprise locale Safra, conceptrice du bus hydrogène Businova.

Cette conversion de cars liO s’inscrit dans le projet Corridor H2 qui comporte également le déploiement d’ici deux ans de 40 camions à propulsion hydrogène et de 62 remorques/unités frigorifiques.

En complément, la Région Occitanie mettra en service un premier train bimode électrique/hydrogène en 2025 sur la ligne Toulouse-Montréjeau-Luchon, en faisant l’acquisition de trois rames qui seront construites par Alstom, dont l’usine de Tarbes (Hautes-Pyrénées) supervisera la partie Hydrogène. Ces trois rames fonctionneront avec de l’hydrogène vert entre Luchon et Montréjeau et en mode électrique sur les voies électrifiées entre Montréjeau et Toulouse. En Occitanie, cette liaison ferroviaire constituera une ligne pilote électrique/hydrogène. Objectifs : éprouver les avantages apportés par ces trains et identifier quelles sont les lignes où l’hydrogène constituera la solution la plus adéquate.

Un plan Hydrogène Vert ambitieux

Tous ces projets s’inscrivent dans la stratégie de la Région Occitanie. Ayant l’ambition d’être la première Région à énergie positive à l’horizon 2050, elle est d’ailleurs la toute première Région de France à se doter d’un plan Hydrogène Vert.

D’un montant de 150 millions d’euros pour la seule période allant de 2019 à 2030, ce plan ambitieux est réalisé par étapes. D’ici 2024, il prévoit la création d’un site de production massive d’hydrogène renouvelable, de 20 stations hydrogène, des trois rames électrique/hydrogène et la mise en service de 600 véhicules hydrogène lourds, utilitaires et légers. Entre 2024 et 2030, deux autres sites de production massive, 55 stations et plus de 3 000 véhicules s’ajouteront.

Couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur - production, distribution et usages -, ce plan bénéficie d’un soutien de l’État et de l’ADEME, l’Agence de la transition écologique. Son corollaire, Corridor H2, est soutenu à hauteur de 14,5 millions d’euros par l’Europe, ainsi que par la Banque Européenne d’Investissement au travers d’un prêt d’un montant de 40 millions d’euros, accordé à la Région Occitanie.

En savoir plus

Et de 2 pour Céline Laurens grande observatrice de la Nature et passionnée particulièrement par les oiseaux : ADR devient le plus vieux flamant sauvage connu en France

Et de 2 pour Céline Laurens grande observatrice de la Nature et passionnée particulièrement par les oiseaux!
 
Après ANN flamant mâle bagué en 1977 et observé par ses soins les 19 et 30 décembre 2021 puis par Stella Spera, une Frontignanaise photographe professionnelle les 13 et 17 Janvier 2022... Voici ADR observé le 14 Février a Frontignan!
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Bagué le 20 juillet 1977 à l'étang du Fangassier (BDR) au sein d'une cohorte de 559 flamants, il n'avait pas été vu et donc déclaré depuis le 30/05/2017 (mais vu a Aigues mortes)
En 2021, 24 flamants de la cohorte des 559 flamants nés et bagués en 1977 ont été observés et déclarés.
ANN fut le 24ième de l'année... puis le premier de l'année 2022 grâce a Stella.
 
ADR détrône ANN pour le titre de plus vieux flamant sauvage connu. Il perdra son titre dès la prochaine observation d'un flamant 1977.
ADR est le 3ième flamant de l'année 1977 déclaré au 14 février.
Son historique et sa vie: dès l'âge de 1 an il est venu à Frontignan et à la Peyrade et il s'est plus puisqu'il y est revenu a plusieurs reprises. Egalement il est allé se poser a Vic la Gardiole (1980) à MEZE (Mars 1981 et Janvier 1985), à Marseillan (1982)
Il a migré en Espagne a minima 2 fois du côté de HUELVA (1983 et 1987)
Il n'a pas été observé et déclaré ailleurs sur le pourtour méditerranéen ce qui ne signifie pas qu'il n'est jamais allé faire un tour en Sardaigne, Tunisie etc... lui seul, sait!
Côté vie privée, il a été en couple dès l'âge de 6 ans (1983) ainsi que les années suivantes. Il a été identifié reproducteur/oeuf/poussin non vu plusieurs fois mais seules les années 1998, 2000 et 2015 les poussins ont été vus.AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAFLAHGHYHYHYCapture
Ce qui ne signifie pas qu'il n'a été papa que 3 fois... seulement les autres fois personne ne l'a observé et déclaré.

SAGE / GESTION DE L’EAU

Peut être une image de 7 personnes, personnes debout et intérieur
Mardi 08 février 2022 s’est déroulée la Commission Locale de l’Eau (#CLE) du #SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau) à l’Ecosite à Mèze. Introduit par Michel Garcia, Président de la CLE, en la présence de Vincent Sabatier, Vice-président, elle a réuni de nombreux acteurs du territoire tels que des représentants des services de l’Etat, des usagers de l’eau et de collectivités territoriales du périmètre du SAGE.
 L’ordre du jour était particulièrement riche avec notamment l'étude "besoins-ressources" pour sécuriser l'accès à l’eau douce pour l'ensemble des usages sur le territoire, la présentation de la contribution à l'enquête publique préalable à la déclaration d'utilité publique (DUP) de la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP) et la mise à disposition d'informations liées au SAGE sur le site internet du SMBT.
 cliquez ici : https://bit.ly/356EVPx