Le 25 novembre est la journée de lutte contre les violences faites aux femmes. Plusieurs manifestations ont eu lieu ce samedi à Sète, notamment l’animation d’un stand par le groupe Amnesty International Sète-Bassin de Thau devant Les Halles.
Les bénévoles d’Amnesty échangeaient avec les passant.es et leur proposaient de signer des pétitions pour des femmes qui subissent des violences dans leur pays.
Cette année, le groupe d’Amnesty International a mis l’accent sur le cas des afghanes ainsi que sur celui de 3 femmes emprisonnées en Chine et en Russie.
4 pétitions :
- à destination d’Emmanuel Macron pour les femmes afghanes. La France s’est engagée à soutenir les droits des femmes en Afghanistan, elle doit traduire ces mots en actions concrètes. Par exemple, elle doit faciliter l’obtention de visas aux femmes afghanes qui fuient leur pays et souhaitent venir en France.
- pour Alexandra Skotchilenko, artiste russe, qui se retrouve en prison parce qu’elle a critiqué la guerre en Ukraine. Le 31 mars 2022, dans un supermarché de Saint-Pétersbourg, elle a remplacé le prix des produits par de petites étiquettes en papier sur lesquelles on pouvait lire : « L’armée russe a bombardé une école d’art à Marioupol où environ 400 personnes se cachaient pour se protéger des bombardements », ce qui lui a valu d’être arrêtée.
- pour Chow Han-tung, militante et avocate Hong Kongaise, emprisonnée depuis le 4 juin 2021 pour avoir encouragé des personnes, sur les réseaux sociaux, à commémorer le massacre de la place de Tiananmen en allumant des bougies. En 1989, près de cette place à Pékin, des centaines de personnes – voire des milliers – ont été tuées, lorsque l’armée a ouvert le feu sur les manifestants pacifiques qui demandaient des réformes sociales et économiques.
- pour Zhang Zhan, journaliste chinoise, emprisonnée depuis mai 2020 et torturée pour avoir révélé la vérité sur la gestion du Covid-19 en Chine. Son état de santé est actuellement critique. Zhang Zhan avait publié sur les réseaux sociaux des informations dénonçant l’arrestation de journalistes et le harcèlement des familles de patients du Covid-19.
Près de 220 signatures ont été recueillies.
Merci à toutes celles et à tous ceux qui soutiennent les actions.
Par cette mobilisation le groupe d’Amnesty a voulu aussi rendre hommage à TOUTES les femmes qui subissent des violences. A toutes celles qui souffrent et qui luttent. A toutes celles qui sont décédées.
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