Frontignan
Joël Alexandre LOTTON, alias Eddie ERIC |
14/09/2021
Le patrimoine de Frontignan la Peyrade se dévoile ce week-end A l’occasion des 38e journées européennes du patrimoine qui se déroulent les 18 et 19 septembre autour du thème : Patrimoine pour tous, la Ville de Frontignan la Peyrade et ses partenaires proposent cette année, outre les visites de lieux patrimoniaux incontournables de la commune (musée municipal, église Saint-Paul, maison Poulalion, hôtel de Ville, capitelles…), une série de balades, animations ou encore expositions..., à découvrir tout au long du week-end, voire plus.
Un patrimoine historique et culturel
Au-delà de son incroyable patrimoine naturel, entre garrigue, mer et étangs, parfois sauvage, parfois façonné par la main de l’homme au fil des siècles, Frontignan est une cité dont les origines remontent à la préhistoire avec des vestiges retrouvés en pleine Gardiole et dont les premières mentions historiques sont établies en 1030. Une riche saga qui court depuis l’église Saint-Paul, monument historique fortifié classé, construit entre les XIIe et XIVe siècle, jusqu’à la place Jean-Jaurès rebâtie après le bombardement des Alliés en 1944, en passant par l’Hôtel de Ville, témoin de l’architecture républicaine du XIXe, l’inclassable maison Poulalion, la chapelle des Pénitents (1642), devenue musée ou encore les boulevards aux maisons vigneronnes... Depuis toujours, Frontignan la Peyrade a su enrichir son patrimoine en favorisant de concert recherche archéologique et création contemporaine.
Un écomusée avant l’heure
Le Musée de Frontignan s’appuie, depuis 1974, sur un des principes fondateurs du label, l’esprit participatif. Il valorise et sauvegarde tout autant son patrimoine matériel qu’immatériel autour de son territoire et de sa population. Depuis 2016, cinq collections semi-permanentes, évolutives et numériques sont présentées :
Aussi bien maritime que nautique ou d'un passé industriel à un écoquartier, des salins ou encore de viticole et de tonneaux.
Tous les évènements proposés sont gratuits.
Les journées européennes du patrimoine à Frontignan la Peyrade sont organisées selon les règlementations sanitaires gouvernementales en vigueur. Pass sanitaire obligatoire au musée et à la salle Jean-Claude-Izzo.
En partenariat avec les amis du musée du vieux Frontignan, le CinéMistral et l’association les Arteliers (PAAF).
Renseignements : 04 67 18 54 92
Et si pour la Saint-Valentin vous vous mettiez aux fourneaux?
Préparez une recette à base de Muscat frontignanais et envoyez nous une photo de votre plat accompagné de la bouteille utilisée. Deux gagnants seront tirés au sort le 10 février prochain. En panne d'inspiration ? Pourquoi ne pas tester une recette du livret "Accords muscat" ?
Informations -Office tourisme
image OT-Frontignan
Jérémy Bouquin |
Pendant le week-end du Festival International du Roman Noir / FIRN, du 10 au 12 septembre prochain, profitez d’une nouvelle façon, exceptionnelle et intime, de rencontrer une œuvre, un auteur et un territoire : partez en balade littéraire sur le bassin de Thau avec les meilleurs romanciers du moment.
À pied, en vélo, dans les vignes ou au bord des étangs, dans la garrigue ou sur des friches industrielles, embarquez pour une promenade de quelques kilomètres, ponctuée de lectures par les auteurs puis d’une dégustation des produits du terroir et d’une séance de dédicaces.
Des rencontres exclusives et ouvertes à tous à ne pas manquer !
Les faits : Balade littéraire cycliste de 4,5 km dans les salins de Frontignan. Le lieu : Comme sur l’ensemble du littoral méditerranéen, l’histoire de Frontignan a été marquée par l’exploitation du sel sur les pourtours des milieux lagunaires. On en trouve trace dans des écrits de 1338 précisant qu’ils ont «toujours existé». Exploités jusqu’en 1968, ils ont compté jusqu’à 300 ouvriers et produisaient jusqu’à 10.000 tonnes de sel par an (équivalent à la production de Guérande actuellement) essentiellement utilisé dans l’industrie chimique. Aujourd’hui, entre Gardiole et Méditerranée, canal du Rhône à Sète et bois des Aresquiers, cette friche est devenue un espace naturel remarquable et classé de 2800 km2, abritant près de 350 espèces végétales dont certains protégés ou rares (linaire grecque, statice de Girard, iris maritime, althénies, characées, ruppias) et une faune variée (papillon Diane, flamants, canards, limicoles, sternes, anguilles, muges…). Propriété du Conservatoire du littoral gérée par la communauté d’agglomération, ses bâtiments (anciennes écuries, logements, stockage, atelier/forge) ont été rénovés en 2020 en vue d’une valorisation éco-touristique.
Le coupable : Natif de St Amand-Montrond (Berry), éducateur à la protection judiciaire de la jeunesse puis cadre de la fonction publique en Touraine rurale, Jérémy Bouquin écrit comme il mitraille sur tous les petits travers de la société et remplit toutes les marges avec les armes de la littérature de genre, polar, SF ou érotika. Animateur radio, activiste associatif (président des Tontons filmeurs), documentariste politique, réalisateur de courts et moyens métrages, scénariste de bande dessinée, il est aussi très actif dans l’e-édition et sur les réseaux sociaux où il publie des histoires très courtes et très noires (série #96mots) qu’il vient de rassembler en recueil. En 2020 et 2021, il a publié quatre romans ou novelas, Moktar (Cairn éditions), Maurice (In8), Colère jaune (In8) et Tableau noir du malheur (Caïman) qui tous mettent en scène, à la ville comme à la campagne, une jeunesse désemparée dans cette société fragmentée.
Les preuves : « La campagne, un eldorado pas cher, la vie éloignée de tout. Il faut à chaque fois prendre sa voiture ; pour aller au lycée, prendre le bus le matin très tôt. Tout cela pour un peu de calme, des loyers pas chers. Sandrine ne s’est jamais imaginé passer sa vie en ville. Les rayons du supermarché sont vides, on est mardi. En règle générale, ils sont livrés le mardi, les promotions démarrent le mercredi. Le parking est bondé. Sandrine croise certains regards, elle reconnaît des Gilets Jaunes de son rond-point. Les salutations sont rapides. C’est bien la première fois qu’on lui fait un signe. » (Colère jaune, In8, 2021)
- d'utiliser le sport comme outil pédagogique dans les enseignements (sport et mathématiques par exemple)
- de sensibiliser aux valeurs de l'Olympisme en mobilisant les outils éducatifs et ludiques mis à disposition
- de faire découvrir les disciplines olympiques et paralympiques aux élèves, en collaboration avec le mouvement sportif
- de faire changer le regard des plus jeunes sur le handicap en s'appuyant sur la découverte des para sports et en intégrant des rencontres sportives partagées
- d'éveiller les jeunes à l'engagement bénévole
Le club des Archers du Soleil prépare sa rentrée et s’organise pour que tout se passe au mieux dans un contexte contraint.
Afin de faire découvrir le tir à l’arc au plus grand nombre, l’association organise une journée portes ouvertes le samedi 11 septembre de 10h30 à 16h00 à la salle Soubrier, avenue des Carrières.
L’accès à la salle sera limité aux personnes détentrices d’un pass sanitaire.
Plus d’informations sur les Archers du Soleil sur le site internet du club :
Ce mardi 7 septembre était un jour de double visite inaugurale à Frontignan où deux projets environnementaux menés par Sète agglopôle méditerranée sont arrivés à leur terme : la protection du Lido et la valorisation du patrimoine des Salins.
Protection et de mise en valeur du Lido de Frontignan
et projet de conservation du patrimoine des Salins de Frontignan
Le territoire de Sète agglopôle méditerranée est un éco-territoire de 37 000 hectares, interface entre la terre et la mer, dont près de 90% sont constitués d’espaces non urbanisés - classés en zone naturelle ou agricole.
Ces espaces, complémentaires au territoire urbain avec lequel ils interagissent en permanence, occupent un rôle environnemental et social : espaces lagunaires et maritimes et zones humides ont des enjeux similaires de préservation de la biodiversité et des écosystèmes. Ils sont à la fois porteur d’identités, cadre de vie pour les habitants et facteur d‘attractivité. Ils font partie des paysages patrimoniaux qui dessinent notre territoire.
C’est ainsi que le Lido de Frontignan a été proposé par Sète agglopôle méditerranée dans sa candidature 2021 à la Capitale française de la biodiversité, sur la thématique « Eau et Biodiversité ».
Malheureusement, ils sont également les premiers impactés par les effets du changement climatique, et il est de la responsabilité de l’agglopôle d’innover pour qu’ils deviennent des vecteurs d’adaptation à des phénomènes naturels plus récurrents et plus violents.
LE LIDO DE FRONTIGNAN
Le lido de Frontignan s’étend sur environ 8 km : 6 km fort urbanisé du port de pêche à la « Dent creuse » et 2 km d’une zone plus naturelle sur le secteur des Aresquiers. Les tempêtes exceptionnelles de 1982, 1997, 1999… ont été révélatrices de sa fragilité et des conséquences à long terme d’une érosion grandissante (risques de submersion des habitations, destruction à court terme de la RD 60 et de la piste cyclable sur le secteur des Aresquiers, disparition de la plage, du cordon dunaire et recul progressif du trait de côte…).
Il était urgent d’intervenir à hauteur des besoins, fort d’une expérience menée avec succès il y a quelques années par Sète agglopôle méditerranée sur le Lido de Sète à Marseillan. Ce sont ainsi 15,4M€ d’investissements qui ont été réalisés sur la partie frontignanaise.
Pendant très longtemps, le trait de côte a été protégé contre les assauts de la mer par des structures en dur, des digues aménagées à terre ou immergées. Les épis perpendiculaires au rivage permettaient de capter le sable issu de la dérive littorale.
La généralisation à l’ensemble des côtes du phénomène d’érosion, aggravé par l’élévation du niveau des mers liée au réchauffement climatique, ont conduit l’Etat à se doter d’une stratégie nationale de gestion du trait de côte qui s’impose aux collectivités locales. La doctrine change, elle passe du « tout protection » à l’adaptation aux phénomènes naturels.
Et comme la nature aura toujours le dernier mot, au lieu de se protéger, il a fallu s’adapter à la nouvelle donne. C’est dans ce cadre que le projet du lido de Frontignan tranche 2 a été repensé : une gestion souple - cordon dunaire et rechargement en sable - restaurant les équilibres naturels afin de laisser un espace de mobilité suffisant au trait de côte.
L’originalité du projet repose sur le fait, qu’au-delà de la dimension technique, il a fallu composer avec la dimension « acceptabilité » du projet par les riverains.
En effet, l’urbanisation de front de mer occupe ici 6 km sur les 8 que compte le lido. Ce dernier était déjà en partie protégé par 61 épis aménagés par les riverains eux-mêmes dans les années 60-70 pour – déjà à l’époque - se protéger de l’érosion. Certains épis, dans la partie Ouest du Lido ont également été couplés à des brise-lames en charge de contenir la submersion marine, conférant aux épis en question un design un peu particulier en « T » ou en « L ».
Cette phase de 8,7 millions € a été rendue possible, comme tous les grands projets littoraux, grâce aux partenaires qui ont accepté d’accompagner SAM dans l’aventure :
Lorsque Sète agglopôle méditerranée a démarré les études, la « stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte » faisait son apparition, imposant aux maîtres d’ouvrages un changement de paradigme : les solutions de protection « en dur » déployées largement sur les côtes françaises pendant des décennies, devaient désormais laisser la place à des solutions « douces », des solutions résilientes fondées sur la nature.
Pour la partie urbanisée du lido, les réflexions ont très vite orienté le projet vers la reconstitution d’un cordon dunaire d’arrière plage et un rechargement massif en sable qui permettait de reconstituer le stock sableux largement déficitaire dans les petits fonds. Le cordon dunaire assurait un double rôle de réservoir à sable pour les plages et de protection contre les houles hivernales.
Toutefois, l’étroitesse des plages - 40 à 45 m de profondeur après rechargement - ont contraint à implanter le cordon dunaire dans un espace réduit et à en faire un cordon « fusible » qui n’offrira qu’une protection très relative aux houles décennales. Il a également fallu rogner sur sa hauteur pour le limiter à 2,75 m NGF et ne pas totalement occulter la vue sur mer aux riverains de première ligne.
Aux Aresquiers, dans la partie naturelle du lido, l’ambition a été de protéger, quelques temps encore, la route départementale.
Aussi, les solutions mises en oeuvre ont été plus « dures » que dans la partie urbanisée : création d’un cordon de galets de 3,5 m NGF de haut sur 700 m de long, rechargement de la plage par des galets et construction de 3 épis supplémentaires dans la continuité de ceux existants.
Les entreprises CAZAL – RODHE NIELSEN – PHILIP’FRERES – VINCI ont réalisé le chantier dans des conditions particulièrement difficiles.
Les travaux avaient démarré depuis seulement 2 mois, lorsque le 1er confinement a été décrété, en mars 2020. Le chantier s’est arrêté du jour au lendemain et le repli des installations s’est fait dans l’urgence : les travaux de dragage et de rechargement des plages avec 200 000 m3 de sable prélevés sur la flèche de l’Espiguette venaient juste d’être terminés. Les travaux n’ont repris que fin avril avec des protocoles sanitaires particulièrement stricts et contraignants.
En 2021, les tensions internationales du marché du bois ont allongé les délais de livraison de 4 à 12 semaines : le chantier a dû se prolonger jusqu’en juillet alors qu’il devait s’achever au 30 avril 2021.
Et du bois, il en a fallu beaucoup pour le chantier : 28 km de ganivelles, 50 escaliers, 9 rampes pour les personnes à mobilité réduite, 5 platelages pour les véhicules de secours.
Aujourd’hui, les riverains ont un ouvrage de franchissement du cordon tous les 100m à peu près, soit 50m à marcher derrière la dune pour accéder à la plage. Toutefois, ces travaux de protection n’auront qu’un effet partiel et temporaire, car on passe du « tout protection » à l’adaptation aux phénomènes naturels, à travers une gestion souple qui restaure les équilibres naturels afin de laisser un espace de mobilité suffisant au trait de côte. Pas toujours acceptable pour les riverains !
Le réchauffement climatique et l’élévation du niveau de la mer, sont devenus des certitudes dans leur survenance, seules l’ampleur et le timing du phénomène demeurent incertains. Aussi, quand l’Etat est venu proposer à SAM d’être territoire expérimental pour la recomposition spatiale, avec la ville de Frontignan, la réponse a été positive, immédiatement ! Devant l’inévitable, mieux vaut se préparer et anticiper.
La recomposition spatiale d’un territoire pour ce que l’on commence à en comprendre, sera un travail de très longue haleine qui demandera d’avancer par étapes et à des échelles spatiales différenciées. Ce que l’on fera dans les 10 ans à venir permettra de préparer le travail des 10 ans qui suivront. Un vrai défi pour les exécutifs locaux qui comme chacun sait n’ont pas le temps long devant eux !
15,4 M€ ont été tout d’abord investis en deux phases pour lutter contre l’érosion, aux côtés de l’Europe, l’Etat, la Région et le Département.
810 000 € ont été également consacrés à la mise en valeur du passé salinier de la commune à travers un programme écotouristique comprenant 3 axes d’intervention (avec la participation du Conservatoire du Littoral, de l’Europe, de la Région et du Département) : la réhabilitation de 5 bâtiments, le réaménagement des entrées du site des Salins et la mise en place d’une scénographie pour raconter l’histoire du lieu.
LES SALINS DE FRONTIGNAN
Autre site, autre ambiance et une entrée dans l’histoire : celle du passé salinier de Frontignan et du territoire dans son ensemble.
Les Salins de Frontignan, propriété du Conservatoire du littoral, sont véritablement une interface de la terre et de la mer, bordée par le massif de la Gardiole au nord et par l'étang d'Ingril au sud.
Désormais, espace naturel protégé à la grande richesse patrimoniale, Sète agglopôle méditerranée en est co-gestionnaire avec l’EID.
Depuis 2018, un important programme de valorisation écotouristique du site a été engagé par Sète agglopôle méditerranée avec la participation du Conservatoire du Littoral, de l’Europe (FEDER), de la Région Occitanie et du Département de l’Hérault, d’un montant total de 810 000 € HT.
Ce programme s’inscrit dans le plan de gestion du site et répond à 2 enjeux fondamentaux :
- La mise en valeur du passé salinier ;
- La protection des milieux naturels et remarquables ;
Avec pour objectifs l’amélioration des conditions d’accueil touristique et la valorisation du patrimoine naturel et culturel des anciens salins.
Entièrement dédiés à la production du sel jusqu’en 1968, les Salins de Frontignan sont, depuis 1989 et l’action du Conservatoire du Littoral, un espace naturel protégé dont les richesses naturelles et la forte identité liée à son passé salinier en font un espace d’une grande richesse patrimoniale.
Le site se caractérise par une diversité de milieux : zones humides douces ou salées (sansouires, anciennes tables salantes, canaux, roselière…), interface avec la lagune, pelouses, boisements de pinède des Aresquiers…
Ce sont plus de 340 espèces végétales qui ont été répertoriées sur le site, parmi lesquelles 14 espèces patrimoniales recensées. Parmi ces espèces, on retrouve, au nord du site, les steppes salées méditerranéennes abritant un cortège de saladelles protégées. Enfin, certains bassins et canaux sont le lieu de développement annuel de très rares herbiers aquatiques : althénies, characées, ruppias…
Les Salins de Frontignan constituent également un véritable lieu de prédilection pour des centaines d’oiseaux : flamants, canards, limicoles et autres sternes trouvent ici tour à tour un lieu d’hivernage, de reproduction ou de halte migratoire.
Le projet d’amélioration des conditions d’accueil et valorisation touristique du patrimoine naturel et culturel des anciens Salins de Frontignan s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du plan de gestion du site naturel protégé des Salins de Frontignan. Il répond à deux enjeux fondamentaux du site que sont la mise en valeur du passé salinier et la protection des milieux naturels et remarquables. Il doit répondre à deux objectifs : l’amélioration des conditions d’accueil touristique et la valorisation du patrimoine naturel et culturel des anciens Salins.
Ce projet global se décline en trois axes :
Requalifier et mettre en valeur des éléments bâtis
8 bâtiments sont présents sur le site des Salins. 5 d’entre eux ont été réhabilités et restaurés.
Ces travaux ont démarré en 2018 pour être entièrement finalisé en 2019.
Les gardes du littoral en assurent l‘entretien (débroussaillage des abords, nettoyage…).
Réaménager requalifier les entrées du site pour améliorer les conditions d’accueil du public
3 entrées de site sont concernées :
- l’entrée par le plan du bassin (centre-ville de Frontignan) qui devient l’entrée principale pour le grand public. Cette entrée longe le canal du Rhône à Sète et permet d’accès au centre du site par le bord du site en longeant l’étang d’Ingril,
- l’entrée par les Pielles, seule entrée carrossable qui permet d’accéder au cœur du site et également de rejoindre le bois des Aresquiers. C’est l’entrée de service pour la gestion du site. Cette entrée carrossable est accessible par tous,
- l’entrée piétonne par le Bois des Aresquiers, qui fait le lien avec le site voisin du bois des Aresquiers.
Deux carrefours sont également réaménagés dans le site pour faciliter la gestion et l’orientation des visiteurs. Les principaux travaux réalisés portent sur la canalisation du public par la pose de ganivelles et de potelets en bois, la création de murs en pierre sèches, renouvellement des barrières…
Les travaux se sont déroulés de janvier à avril 2021 pour un montant total d’environ 200 000€ HT.
L’ensemble de ces aménagements n’auraient pas été possible sans la confiance et le soutien des partenaires financiers : l’Union européenne, le Conservatoire du Littoral, la Région Occitanie et le Département de l’Hérault.
- Conserver les traces de l’activité salinière par la mise en valeur du patrimoine bâti et raconter l’histoire du passé saulnier par une scénographie
C’est la dernière étape du projet et non des moindres ! La nouvelle entrée principale du site – côté plan du Bassin, offre au visiteur qui l’empruntera la vue sur des cabanes de pêcheurs et des bateaux colorés amarrés le long du quai. Une fois le pont passé, le bruit urbain s’estompe…le rideau s’ouvre sur le site, le canal, les étangs et leur biodiversité incroyable. On pénètre dans un autre univers !
La scénographie qui viendra habiller les Salins devra définir un parcours de visite permettant la gestion des flux sur le site et ses abords : lecture de paysages, approche sensorielle basée sur les 5 sens, approche expérientielle et approche didactique autour de thématiques porteuses de sens que sont le patrimoine paysager, le patrimoine culturel lié à la saulnerie et le patrimoine naturel.
L’aboutissement de ce projet de requalification du site marque l’achèvement des dernières actions du plan de gestion validé en 2009.
Celui-ci a été évalué en 2021 et sa mise à jour débutera en début d’année 2022 avec l’ensemble des acteurs du site.
Coût des travaux et partenaires financiers : 810 142 € HT
Chose promise, chose due. Les résultats du concours "Témoignages confinés" étaient annoncés pour le 31 janvier. Nous y sommes alors voilà!
Ce concours a été organisé en 2020 par l’association pluriculturelle « MUSC’ART » de Frontignan. Le jury, présidé par Angela Nache Mamier, écrivaine de Frontignan et présidente de Musc’art était composé de Cornélia Zimmermann, artiste plasticienne de Montpellier, pour le jury peinture et photographie, de Vincent Vinas, reporter photographe, globe-trotter de Montpellier pour la prose, de Eric Gohier, écrivain de Frontignan, pour la poésie, de Gérard Faget, écrivain, musicien , peintre de Balaruc pour la sculpture, de Pierre Mamier, journaliste, écrivain et musicien de Frontignan, pour la musique. Le soutien a été total de la part du comité d’organisation, sous la responsabilité de Françoise Tarlet . Le service culturel de la mairie de Frontignan a aussi apporté son soutien et ses compétences pour la réalisation graphique des diplômes.
Ce jury a accordé les diplômes et les mentions suivantes qui saluent le mérite artistique des participants, chacun dans leur domaine respectif. Les montants accordés aux premiers prix ont pu être rassemblés grâce aux subventions municipales et départementales , aux cotisations des membres adhérents et quelques dons, sous forme de délicieuses bouteilles de muscat offertes par la Coopérative de Frontignan. Ces prix se présentent sous la forme de bons d’achats de livres à retirer à la Librairie La Plume Bleue de Frontignan d’une valeur de 50 euros pour les premiers,de 30 euros pour les seconds, les mentions étant récompensées par des bons d’achat d’une valeur de 15 euros et ainsi de suite . Le Jury a été très exigeant. Dans certaines épreuves le premier prix n’a pas été accordé mais chaque artiste qui est mentionné et récompensé a prouvé un intérêt manifeste et sérieux pour l’art. Chaque message artistique envoyé a répondu d’une manière convaincante au thème « Témoignages confinés » .Cette activité virtuelle ,avait comme but de maintenir le moral des artistes condamnés à l’isolement, même si la solitude sied bien à un vrai artiste . En même temps cela a permis de découvrir de nouveaux talents, l’art étant un organisme vif et humaniste. Malgré le Covid et le confinement, le besoin de communiquer est resté fort et vital . Ce concours virtuel a défendu les artistes de Frontignan et des alentours car la devise de Musc’art a toujours été « l’union fait la force » et « YES WE CAN », disait un certain président .
Musc'art tient compte du contexte actuel sécuritaire et demande d'attendre des temps meilleurs pour une rencontre de tous dès que possible .La remise des diplômes et des prix se tiendra à une date qui sera établie et communiquée en fonction de la possibilité de se réunir dans un cadre organisé et festif .
Renseignements :
En même temps les concurrents sont priés de contacter Musc'art au plus vite par email (
Les jurys ont décerné les prix suivants :
- ARTISTES PEINTRES : DEUXIEME PRIX :ANICK LEMOINE MENTION 1: GERARD FAGET, MENTION 2 : LYDIA RALLO)
- ARTISTES PHOTOGRAPHES : LE DEUXIEME PRIX: MAGALI GEVAUDAN PEYRONNET MENTION 1: LUCILE SCHULER
- ARTISTES PROSATEURS :PREMIER PRIX :ERIC GOHIER MENTION 1: GEORGES CHATEAU , MENTION 2 : BERNARD CAZIN
- ARTISTES POETES : PREMIER PRIX : JEAN PIERRE JOLIF, MENTION 1 : MARYSE DELORME ,MENTION 2 : JULIANE ARNAUD ROUSSEL, MENTION 3 : CATHERINE GAILLARD SARRON)
- ARTISTES SCULPTEURS : DEUXIEME PRIX : ANICK LEMOINE
- ARTISTES MUSICIENS : DEUXIEME PRIX :MAGALI GEVAUDAN, MENTION 1 JEAN ALINGRIN
Ce lundi 01 février Caroline Suné, maire-adjointe déléguée aux sports et activités de pleine nature, a procédé au lancement de la semaine olympique et paralympique à l’école des Terres Blanches, en présence du maire Michel Arrouy, de l’inspectrice de l’Académie de Montpellier, Marion Sacaze ainsi que la directrice de l’école, Anne Jourdan.
Labellisée « Terre de Jeux 2024 », la ville de Frontignan la Peyrade soutient cette initiative éducative et sportive qui vise à démocratiser les sports olympiques et paralympiques et transmettre les valeurs de partage, d’effort, de respect et d’ouverture sur le monde que confère la pratique sportive.
Durant cette semaine, du 1ér au 5 février 2021, les élèves de l’école élémentaire des Terres Blanches découvriront l’olympisme et le paralympisme à travers la réalisation de temps sportifs, culturels, éducatifs au sein de l’établissement scolaire ou à proximité.
Une semaine consacrée aux JO, avec des rencontres, pour exemple
Mariane Beltrando, 7 fois championne de France, 4 fois championne d’Europe et 2 fois championne du monde de BMX,
Julien Taurines, multiple médaillé en individuel et en équipe (+100 kg) au Jeux paralympiques, championnats du monde, d’Europe et de France de judo,
Amélie Commumaudat, championne de France de tir à l’arc,
Arthur Serrieres, VTTiste et triathlète médaillé d’argent aux championnats du monde et d’or dans différents championnats européens,
En visio, Nikola Karabatik
Mais également des challenges sportifs, des moments forts, avec l’épreuve du grand relais avec une distance à parcourir de 765 km soit la distance de Frontignan à Paris la ville Olympique 2024, aussi le défi du marathon, dont le but étant de réaliser cette distance en un temps record
Lors de son allocution le Maire a tenu tout particulièrement à remercier la directrice d’école, le corps enseignant et les agents communaux pour l’important travail mené et à encourager les 400 écoliers frontignanais.es, en leur rappelant que l’important est de participer !
05/09/2021 AS
Événement très attendu synonyme de reprise qui rassemble chaque année un grand nombre de Frontignanais(es), mais pas seulement, autour de la richesse de la vie associative locale.
Ce dimanche 5 septembre 2021 dans la salle de l'aire et au plan du bassin une centaine d’associations a répondu présent. Une date importante, après une suppression de l’édition 2019 pour cause de pandémie, pour tous ceux qui souhaitent s’inscrire à leur activité préférée, se renseigner sur les différentes disciplines et activités existant sur la commune, et faire des découvertes et des rencontres passionnantes !
120 associations étaient représentées, (seulement si on peut dire) sur les quelques 320 recensées sur la commune, attendaient les visiteurs, confortablement installées derrière leur stand.
Malgré les contraintes sanitaires et le pass exigé à l’entrée, le public était bien au rendez-vous, certes moins nombreux que par le passé, mais en nombre tout de même de quoi satisfaire les organisateurs de cette journée.
Que ce soit dans le domaine culturel, sportif, de l’entraide, du caritatif, de la danse, de la pêche, de la plongée, du 3é âge, du modélisme ou encore du cinéma avec la présence du ciné Mistral, ces associations œuvrent tout au long de l’année au dynamisme de la vie locale.
Chaque visiteur pouvant se renseigner, s’inscrire ou même proposer un peu de son temps ou assister à des démonstrations de se soit dans le domaine de la danse, boxe, de la country ou des arts martiaux.
Les clubs seniors, quant à eux, étaient présents au grand complet pour proposer un vaste choix d'activités allant de la marche, à la zumba en passant par le chant et l'aquagym, et encore pour les plus calmes, cartes, bridge, lotos, poésie, peinture de quoi satisfaire toutes les envies.
Michel Arrouy, maire de la cité, accompagné quelques élus locaux, sur les lieux dès 10h du matin, pour un tour des stands.
Nul besoin de s’éloigner de Frontignan la Peyrade, pour se trouver de l'occupation et le bonheur, les nombreuses associations, structures et infrastructures en place permettent un large éventail de pratiques pour que chacun y trouve son bonheur, les 6000 adhérents inscrits aux diverses associations sur la ville ont trouvé le leur.
A noter la présence d'un stand du comité des fêtes avec buvette et plateau repas.
Au final, malgré le contexte actuel, la journée des associations 2021 aura été un bon cru.
Voilà une question, digne d'un ourson, que tout gourmand consciencieux repu par un nombre conséquent de crêpes est à même de se poser.
Je ne vais pas me lancer dans l'explication chrétienne de cette fête qui est donc fêté le 02 février.
Si de de nos jours, on fête le Christ, pour autant dans l'Europe du début du moyen-âge ce 02 février, dans le calendrier rural traditionnel, était célébrée la fin supposée de l'hibernation de l'ours. Et très tôt, l'Eglise chercha à christianiser cette date. D'autant plus qu'en ce mois de février, existèrent de nombreuses fêtes païennes (pas encore oubliées au Vème siècle). Dans la culture romaine, on peut citer les lupercales antiques, la grande fête de Poserpine (la déesse romaine des enfers). Dans la tradition celtique, au 1er févier était célébrée la grande fête d'Imbolc qui glorifiait une déesse mère.
L'Ours frontignanais à de quoi en surprendre plus d'un. |
Pour étouffer tous les cultes et rites païens, associés ou non à l'ours, l'Eglise établit le 1er février la fête de Sainte Brigitte, patronne de l'Irlande et figure christianisée de plusieurs déités du panthéon celtique. Elle plaça, en ce 2 février, deux fêtes chrétiennes associées ou non à la vie du Christ: la Présentation de Jésus au temple et la Purification de Marie. Deux grandes fêtes pour un seul jour, liturgistes et théologiens ont frappé fort et en ce 02 février, l'Eglise institua donc une troisième fête chrétienne, la Chandeleur.
Toutefois, comme à Frontignan, dans la garrigue notamment, le souvenir de l'ours reste très présent. Même christianisée, la fête des chandelles conserva donc longtemps son origine ursine.
Après le passage des rois Mages en gardiole accompagnés de leurs dromadaires, la bande de joyeux drilles frontignanais s’est mise en tête de partir à la recherche d’un Ours en garrigue et revivre la légende de la chandeleur ….
Quelques « Hommes préhistoriques Occitans », sans doute les premiers frontignanais, sont partis à la recherche d’une cavité dans la gardiole dans l’espoir d’y dénicher un Ours en hibernation …
A la grotte de PeÏ, ils trouveront la bête « MI Ours Mi Loup », endormie au fond de la cavité, bien au chaud.
Prudence à l'approche de la grotte de l'Ours | Tout est bien qui finit bien, avec crêpes et Muscat, comme il se doit |
Ces hommes de Cro-Magnon, ou homo sapiens, tant il est difficile de les différencier, décident alors de réveiller la bête, mais la prudence est de mise, c’est en la titillant à bonne distance avec un long bâton. Le réveil de l’animal n’étant pas sans risque.
C’est alors qu’un énorme grognement retentit dans la grotte, et même si à Frontignan on ne craint « dégun », la tribu de chasseurs détalent alors comme des lapins par les chemins de garrigue.
L’animal d’un autre âge sorti la tête hors de son refuge, surpris par l’air vivifiant et ébloui par la lumière et bien que menaçante, le bruit des bâtons et le cri des hommes contraindront la bête à renoncer à son sommeil .
Au final, la Bête décidera d’affronter le climat et les « mignons », jettera son masque en se dressant et brandissant une poêle à crêpes « C’est bon on peut manger des crêpes la Chandelours et ouverte sur le territoire. » parole d’ours.
Les hommes, dans une mise en scène primitive, entamèrent la danse et les chants à la gloire de L’Ours ….
« Mais ils sont fous ces humains ? » pensait certainement la petite comtesse en aboyant, témoin de cette scène surréaliste. C’est dans la continuité de la tradition que les crêpes rondes comme saturne ont été engloutis accompagnées comme il se doit de la potion magique bien du cru ….
« Pour que les traditions ne tombent pas dans l’oubli, il faut les faire vivre, donc rendez-vous pour de prochaines aventures légendaires, inconnues ou pas ? Bonne Chandelours à Tous … »
Ce sera la conclusion de l’équipe, d’une aventure pittoresque en Gardiole Frontignanaise.