Photographie

Vuesdesete.free un projet réalisé grâce à la synergie de compétences

v u e s d e s e t e . f r e e . f r

 Photographe, Prendre Des Photos, Caméra

 

Le blog VUES DE SÈTE 2021a été réalisé grâce à la synergie de compétences des différents porteurs de cette action,qui s’est déroulée sur trois mois. Les six jeunes stagiaires ont été mobilisé.e.s par l’équipe de la Mission Locale d’Insertion des Jeunes du bassin de Thau dans le cadre de la Garantie Jeune.

 

Gilles Favier, photographe et directeur artistique d’ImageSingulières,a animé une master class photo au Centre photographique documentaire. Après avoir choisi ensemble les sujets de leurs reportages, Gilles Favier a accompagné les jeunes photographes sur la technique de prise de vue, en argentique comme en numérique,sur l’écriture photographique de leur reportage, sur le choix et la composition (l’éditing) et sur la rédaction des textes d’accompagnement du sujet.

 

La partie multimédia a été orchestrée par Concerthau avec l’apprentissage du logiciel nécessaire à la retouche et la mise en ligne sur le blog.

Chaqueannéedepuis2018, Concerthau et Image Singulières,en partenariat avec APS34 et la MLIJ, proposent la création d’un blog photo sur la ville de Sète, réalisé par et pour des jeunes de 18 à 25 ans.

 

Du 12octobre au 15décembre 2021, Aga, Antoine, Inesse, Kholoud,  Sayed et Yohana sont partis en reportage photo à la découverte de Sète Cette année,le quotidien Midi Libre s’est associé au projet en proposant la publication des portfolios réalisés sur le site web du journal. Vous trouverez dans ce livret le fruit du travail de ces jeunes et leur vision de Sète.À retrouver aussi sur le blog qu’ils ont mis en ligne : vuesdesete.free.fr

 

POURSUIVRE SUR : https://imagesingulieres.com/wp-content/uploads/2021/12/Livret-VUES-DE-SETE-2021-BD.pdf

Vernissage "En corps, en vie" - Expo photos d'Arianne Clément

JEUDI 7 SEPTEMBRE 2023 À 18:00

 

La Palanquée, 3 Rue Gabriel Péri, 34200 Sète, France
 
La Palanquée, 3 Rue Gabriel Péri, 34200 Sète, France
 
 
Alors que notre société connaît une forte transition démographique et une longévité sans précédent, elle détourne les yeux et s’évertue à rendre invisibles les corps vieillis, usés et tente par tous les moyens d’en modifier l’apparence.
Quel regard portons sur les aînés et en particulier sur le corps vieillissant ? Avec cette exposition des photographies d’Ariane Clément, les Petits Frères des Pauvres brisent les tabous, participent à redéfinir les normes de beauté et à sortir les personnes âgées de l’invisibilité que la société leur impose. Arianne Clément est une photographe canadienne, spécialiste des personnes âgées, elle propose de regarder en face ces femmes et hommes qui sont entrés dans la vieillesse. Ils sont en corps, ils sont en vie ! Leurs corps parlent, ils racontent leurs vies, passées, présentes et à venir. L’artiste s’engage à la rencontre de l’autre, y ressent l’essentiel, l’humain qui vit, qui jouit, qui aime, qui vibre. Elle explore la joie, le désir et la tendresse de ces personnes dont l’âge ne les a pas privés.
Le corps âgé n’est pas qu’un objet de soins et les vulnérabilités et fragilités corporelles doivent prendre sens dans un monde d’apparences et de surfaces. C’est à nous à présent de regarder autrement, d’accepter individuellement et collectivement le vieillissement pour changer de regard sur les aînés.
« L’âge est une donnée biologique socialement manipulable et manipulée. » Pierre Bourdieu.
 
À propos de l'expo :
Inaugurée au 19|46 (LAAN) le 12 octobre 2022, cette exposition a été un élément important du cycle de programmation culturel portant sur le rapport au corps vieillissant faisant écho à la sortie du rapport Petits Frères des Pauvres sur la vie affective, intime et sexuelle des personnes âgées. Le cycle a été clôturé par le défilé de mode à l’Hôtel de Ville de Paris.

Le Festival International de la Photographie Culinaire investit les Halles de Sète

En 2021, c'est la 11e édition « LE SUD » de cette exposition sous le parrainage du Ministère de la Culture

Et c'est aussi la seconde édition de cette exposition dans les halles de Sète

du 24 septembre au  31 octobre 2021


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Depuis plus de 10 ans, le FIPC présente dans le monde entier la richesse et la modernité de la photographie liée à notre alimentation, un champ artistique nouveau aussi vaste que l’univers gastronomique qu’il célèbre.

François Commeinhes lors du vernissage de l'exposition, ce vendredi 24 septembre,  précisait que a ville de Sète est très heureuse et fière d’accueillir le festival pour la seconde fois, ici dans les halles, au cœur de la cité, qui valorisent chaque jour des produits de très bonne qualité. Ce sera pour les visiteurs une très belle et gourmande découverte photographique dans les allées des halles de Sète, la cité gastronomique de caractère…

Vous y découvrirez le travail des 24 plasticiens internationaux festivaliers*. Deux photographies (recto/verso) ont été sélectionnées par photographe, soit 48 images pour illustrer les cuisines, les produits, les habitudes culinaires du SUD, de tous les SUDS…

Francesc Guillamet, photographe officiel & lauréat cette année du Grand Prix FIPC « LE SUD » a écrit : « Le Sud, théâtre d’ombres, dans la chaleur, des couleurs, des odeurs, des saveurs…Le Sud se rêve, le Sud se vit, le Sud se mange… »aaaanbIMG_20210924_120905

 *Gilles Auteroche, Elsa Barré, Victor Bellot, Yanne de Bongré, Thierry Borredon, Chang Ki Chung, Marc Combier, Anthony Cottarel, Sterenn Crahan, Pauline Daniel, Chloé Duloquin, Michaël Fok Bor, Sophie Gassmann, Francesc Guillamet, Franck Hamel, Bruno Le Gué, Claire Louiset, Sophie Loustau, Marion Monier, Aline Perier, Nicolas Ravinaud, Laurent Rodriguez, Robert Savio, Jonathan Thévenet

Panthère des neiges : l’exposition photographique grandeur nature

 
Photographie du Département

Mythique, insaisissable, fantôme des montagnes de l’Himalaya… la panthère des neiges est à découvrir au domaine de Restinclières. L’auteur Frédéric Larrey, nous livre les coulisses de son reportage.

Retour sur cette aventure incroyable !

« L’association Regard du Vivant m’a proposé de réaliser un reportage sur ce félin du Tibet, dont la population est en déclin notamment à cause du braconnage pour la médecine chinoise et du conflit avec l’élevage d’herbivores. Un berger tibétain m’a fait découvrir un lieu coupé du monde et préservé de la chasse à 4500 m d’altitude. J’y ai partagé pendant 6 mois le quotidien des bergers de yacks. Grâce à leur aide, j’ai pu photographier les panthères des neiges et des scènes magiques, comme celle d’une femelle avec ses deux petits… mon meilleur souvenir ! L’humain est capable de vivre en harmonie avec de grands prédateurs, comme ces bergers avec la panthère. Elle joue un rôle précieux dans l’équilibre fragile de cette zone, en régulant les troupeaux, ce qui évite le surpâturage. J’ai voulu en témoigner à travers mon objectif. » Frédéric Larrey, le photographe de l’exposition.

 

 

Découvrez l’exposition en extérieur, jusqu’au 3 janvier 2022 au domaine du Département Restinclières, à Prades-le-lez. Entrée gratuite. Plus d’informations sur domainederestinclieres.herault.fr

 

Toute l’actualité

Images singulières décerne les prix ISEM et inaugure deux expositions

Depuis 2018, le festival ImageSingulières, le journal d’information Mediapart et l’ETPA, s’engagent autour de deux prix : le « Grand prix ISEM » (doté de 8000€, et ouvert aux photographes du monde entier) et le « Prix ISEM jeune photographe » (doté de 2000€ et ouvert aux moins de 26 ans résidant sur le sol français). Tous deux récompensent des travaux photographiques documentaires en cours.

Cette année, ils ont été décernés au centre photographique documentaire ImageSingulières (anciennement Maison de l’Image Documentaire) le vendredi 17 septembre, à 19 h, en présence du directeur du festival Gilles Favier, du public et de Claude Muslin, adjointe déléguée à l’éducation culturelle ainsi qu’aux musées. Le grand prix Isem 2021 a été remis à Myriam Boulos, qui a su brosser un fidèle portrait de Beyrouth, avec ses problèmes économiques, sanitaires, et humains. Le prix ISEM Jeune photographe, quant à lui, a été attribué à Cloé Harent, pour sa série Le temps d’une pause, qui documente avec une certaine tendresse la vie dans les fermes biologiques.


Outre la remise de prix, l’exposition Citizens de Christian Lutz a été inaugurée. Il a essentiellement travaillé sur le populisme en Europe. Concomitamment, Romain Laurendeau présentait aussi son travail avec Mister Nice Guys, une série de photos traitant d’un cannabis de synthèse extrêmement addictif et dangereux consommé en Cisjordanie et en Israël. Les deux expositions seront à voir du 16 septembre au 7 novembre.

Braderie de Noël au Centre photographique documentaire ImageSingulières, au 15 rue Lacan à Sète

Braderie de Noël au Centre photographique documentaire ImageSingulières, au 15 rue Lacan à Sète. Réductions sur les ouvrages et cadeaux dès 20 euros d'achat. Profitez-en !

En décembre, découvrez les offres de la librairie-boutique. Profitez de réductions sur les tirages photographiques, les livres de résidence… et repartez avec des cadeaux dès 20 euros d’achat.
Une belle occasion d’offrir des cadeaux singuliers, ou de vous faire plaisir en cette fin d’année ! 
 Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h
 Espèces, chèques et CB acceptés
 Pass sanitaire et masque obligatoire
Pour plus d'information : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Peut être une image de 2 personnes et intérieur

JEP 2021 : paroles de photographes. Visite commentée

ImageSingulières
À l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine, Christian Lutz et Romain Laurendeau présentent leurs expositions respectives, « Citizens » et « Mister Nice Guy ».
 
 
 Gratuit
Présentation du Pass sanitaire et port du masque obligatoire
PLACES LIMITÉES INSCRIPTIONS OBLIGATOIRES
Réservations : 04 67 18 27 54 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 
SAMEDI 18 SEPTEMBRE 2021 À 14 H 30
 
 

Le vernissage de l'exposition du club photo de Lavérune.

Ce vendredi 3 septembre avait lieu le vernissage d'une belle exposition à la chapelle de Montbazin
Celle du club photo de Lavérune.  Patrick Leberre a présenté son association. 
 
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L'objectif de l'association est de réaliser des photographies en Noir & blanc en utilisant les procédés, argentique ou numérique. 
Le thème de l'exposition présentée est "la main et le geste". On y voit des acteurs de métiers traditionnels: un imprimeur qui travaille encore  avec les anciennes machines utilisant des lettres en plomb, un luthier réalisant un violoncelle, des agriculteurs privilégiant le travail à la main et remplaçant la machine par l'animal, des potiers....
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Les conditions climatiques ont un peu limité la fréquentation, mais les personnes présentes ont été très intéressées et les photographes très sollicités pour expliquer leur démarche. 
Alors profitez-en, c'est à la Chapelle Saint Pierre.
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Une exposition de Paris Match sur Georges Brassens s'affiche en ville

Une exposition de Paris Match sur Georges Brassens s'affiche en ville, de la gare aux plages. Une bonne occasion d'en apprendre plus sur le poète sétois lors de vos balades.

Pour Paris Match, qui a suivi Georges Brassens durant de nombreuses années il était important de proposer à la ville de Sète et à tous les Sétois et visiteurs une exposition à partir des Archives de Paris Match car Brassens, c'est avant tout l'éternel enfant de Sète.corpoIMG_20210806_175802

 

L'office de tourisme et la ville de Sète, nous communiqueront bientôt l'itinéraire conseillé pour découvrir toutes les affiches à découvrir en partant des Halles vers la Rue Gambetta, en rejoignant la Rue Alsace Lorraine... Pour repartir vers la Grand'Rue Mario Roustan, sans oublier l'Avenue Victor Hugo, en allant vers la Gare de Sète et le TMS.

Car à Sète, dans ce paradis souvent retrouvé, Georges Brassens chérissait les amitiés et les souvenirs.

Ceux d'un collégien réfractaire à l'éducation, animé par l'aventure de la poésie et l'amour de la chanson.

 Pour les 100 ans de sa naissance, en partenariat avec Paris Match, sa ville natale et l'office de tourisme organisent donc, jusqu'en décembre 2021 "L'itinéraire Brassens" une exposition de photos à ciel ouvert...rbt

Des souvenirs, de la Pointe courte à Bobino, le portrait d'un chanteur populaire, un copain d'abord.

Inauguration officielle en septembre en présence de journalistes de Paris Match.

 "Il faut savoir que Roger Thérond, Sétois, fut directeur de la rédaction de Paris-Match de  1976 jusqu’en 1999. Sous sa direction, Paris Match renouera avec le succès et les ventes progresseront à nouveau. Thérond, celui qu’on avait surnommé « l’Œil », se retirera à 74 ans. En tant que sétois d'origine, il fut aussi un grand ami de Georges Brassens et il participa en particulier à l'ouvrage de Pierre Berruer Georges Brassens, la marguerite et le chrysanthème paru en 2001. (Wikipedia). Les archives photographiques ne manquent donc pas.)Peut être une image de plein air

 

DIPTYQUE PHOTOGRAPHIQUE 2021 : EXPOSITION À L’ESPACE GEORGES BRASSENS (SÈTE)

JE SUIS GEORGES

 

L’association CéTàVOIR, en partenariat avec l’Espace Georges Brassens et l’association Concerthau, a proposé à six sétoises et sétois de s’initier à la photographie et de découvrir un lieu culturel de Sète.

Le principe de ce stage, créé par CéTàVOIR il y a plusieurs années, s’appuie sur la complémentarité et la synergie des acteurs culturels et sociaux de la Ville de Sète, entre la découverte d’un lieu culturel et l’initiation à la pratique photographique pour des publics adultes éloignés de l’offre culturelle.

En 2021, la Ville de Sète fête le Centenaire de Brassens, une occasion pour mettre en valeur le personnel de l’Espace Brassens qui oeuvre pour la transmission du patrimoine culturel de Georges Brassens. Le stage s’est déroulé en six séances durant le mois de juin 2021. Il a été animé par les photographes Gilles Favier et Frédéric Trobrillant.

Les stagiaires ont tout d’abord bénéficié d’une visite de l’Espace Brassens afin de se familiariser avec l’univers du chanteur. Ils ont manipulé une chambre argentique pour réaliser le portrait de certains membres de l’équipe du musée et découvert le développement en laboratoire argentique. Pour compléter le diptyque, ils se sont intéressés à la scénographie en photographiant en numérique les détails du musée puis ont associé les deux images. Cette initiation à la photographie a été complétée par l’atelier multimédias proposé par Concerthau avec la retouche des images sur des logiciels. Pour clore cet atelier, de courts textes accompagnant les photographies ont été rédigés afin de présenter chaque personne portraiturée.

« Je suis Georges. Diptyque photographique » est un projet proposé par CéTàVOIR, financé dans le cadre de la Politique de la Ville de Sète et du Centenaire Brassens.

 
EXPOSITION À L’ESPACE GEORGES BRASSENS (SÈTE)

 

DU 26 JUILLET AU 12 SEPTEMBRE 2021

Sortilèges au 51 quai de Bosc.

 A cette adresse, à l'enseigne du "Vent se lève", se situe un vrai centre de production d'images (fixes ou animées), bien propre à émouvoir les sensibilités. Son animateur, M. Jean Milon, l'a ouvert en 2016 après un parcours original et il rayonne en France et à l'International. Et d'abord à Sète : il accueille, du 10 juillet au 29 août, l'exposition des photographies de Philippe Ormières, "Magies sétoises". Enchantement assuré.

ormieP1100847 (2)M. Jean Milon a été un adolescent que les formations académiques rebutaient. Il s'est formé autrement, guidé dans l'éveil par un maître, André Vik Mingus, écrivain-photographe. Par des lectures, le visionnage de photos, le décalque des grands tableaux classiques pour l'étude de la lumière, l'observation du réel (sans appareil photographique), il a entamé une démarche qui l'a conduit à devenir reporter-photographe pour l'agence "Viva, Compagnie des reporters".

Puis, au temps de la bande magnétique, il réalisa des vidéos, assura leur production.

Et puis ce fut l'enseignement comme maître de conférence à Lyon II.

Son maître avait des attaches en Languedoc-Roussillon et quand le fils de M. Milon vint à Sète se former aux matériaux composites, il le suivit d'autant qu'il y avait rencontré celle qui allait être sa femme.

Il y est devenu producteur de films, en particulier de documentaires pour des institutions, des entreprises ou la télévision. Parallèlement, il enseigne la formation à la photo, au cinéma, "du scénario au montage".

Et le 51 quai de Bosc est aussi une galerie qui accueille les œuvres de photographes, qu'ils illustrent l'art brut ou qu'ils soient de renommée internationale.

 

Et au cœur de l'été 2021, c'est un sétois de souche, Philippe Ormières qui montre des œuvres singulières, propres à charmer (au sens magique du terme) les âmes des visiteurs.

On ne peut qu'être étonné (subir un vrai ébranlement moral) face à l'audace de l'imagination de l'artiste. Une écumante tempête d'octobre ouvre l'exposition symbolisant avec les ganivelles en V (comme un sexe) la naissance du monde sétois. La réalité, saisie par des images de qualité, est distordue, reconstruite au sein d'un univers magique explicité par de courtes légendes, dans des "tableaux" de format carré au service de sa démarche. La scintillante grande vague, type Hokusaï, menace les visiteurs de la plage.

On a bien aimé "Le mal de mer" où une Méditerranée aux bleus profonds s'ordonne en un escalier gigantesque. La création d'un univers imaginaire est marquée avec hardiesse et intensité dans "les échelles de Dieu" où canaux, ponts et échelles dressent de menaçantes structures. Ce surréel, dépourvu de noirceur, est encore plus visible dans "La naissance de la Pointe courte" où des maisons courbes surgissent d'un profond canal. Au final, avec une touche de bonne humeur sétoise, une vaste tielle déploie ses ocres et ses bruns en un ensemble très esthétique.

 C'est le poulpe qui a dilaté la tielle. Il semble qu'il était mal cuit. Ce clin d’œil séto-sétois en point d'orgue de l'exposition permet, après l'émotion, le sourire.

Hervé Le Blanche...

Une nouvelle vie pour La Maison de l’image documentaire

Du changement dans la continuité, c’est ainsi que l’on pourrait résumer la petite transformation opérée à La Maison de l’image documentaire qui s’est agrandie pour devenir le Centre photographique documentaire ImageSingulières. “Un nom plus reconnaissable pour tout le monde” pour le directeur artistique du festival de photographie éponyme, Gilles Favier, qui inaugurait le lieu vendredi 2 juillet.

Cette inauguration était l’occasion de présenter les fresques du collectif “Tendance floue” visibles sur la façade du bâtiment et tirées du film Poesis, un projet éditorial présenté dans le cadre de la 13e édition du festival ImageSingulières. Une édition un peu particulière car étirée jusqu’en avril 2022 en raison de la crise sanitaire.

Photographie : Ville de Sète

 

“La photographie documentaire, c’est un regard sur notre monde, sur notre quotidien. Cette nouvelle structure et ce nouveau nom vont permettre de continuer d’accompagner le travail mené par ImageSingulières” indique le maire François Commeinhes qui était de retour le samedi 3 juillet sur place pour visiter l’exposition Sète#21 de Hugues de Wurstemberger, photographe suisse en résidence, qui porte un nouveau regard sur la ville et le bassin de Thau.

Au premier étage du bâtiment, on retrouve aussi l’exposition Zusammenleben de la photographe allemande Ute Mahler sur l’ex-Allemagne de l’est jusqu’au 5 septembre. Sétois et visiteurs ont tout l’été pour en profiter. A noter que le Centre photographique documentaire organise le vernissage de l’exposition des photographies lauréates du concours Fortant vendredi 9 juillet à 18 h 30.

RENDEZ-VOUS DE LA PHOTOGRAPHIE DOCUMENTAIRE 13ème édition / Sète

RENDEZ-VOUS DE LA PHOTOGRAPHIE DOCUMENTAIRE

13ème édition / Sète

Du 12 au 30 mai 2021

« Rendre habitables les ruines d’un monde »

"Ces quelques mots résumaient en 2020 l’esprit du festival ImageSingulières. C’était avant la Covid et son chapelet morbide d’interdictions en tout genre. Gardons cette phrase en guise de leitmotiv pour cette année en espérant des jours meilleurs pour tous."

"Tout devient plus complexe, il faut avancer à l’aveugle et avec la peur (au ventre) que notre festival ne soit à nouveau impacté. Les plans B et C et même D, nous les avons cogités et imaginés tout l’hiver mais l’équipe entière a décidé d’adopter la méthode Coué... Continuer à préparer le festival avec minutie, malgré les aléas économiques, et traiter les auteurs avec une bienveillance accrue. ImageSingulières entreprend aussi une mutation qui lui permettra visibilité et durabilité, car nos habitudes, nos lieux d’expositions et de rencontres vont changer dans les années à venir. Sète est aussi en pleine transformation et les lieux post industriels que nous affectionnons se font plus rares. Nous devons rapidement nous adapter pour un nouveau festival. Les temps changent et nous changeons nous aussi, les préoccupations écologiques vont être au coeur du projet avec la prise en compte de notre empreinte que nous voulons minimiser. Nous y serons attentifs.... Quoi qu’il en soit, cette année encore, nous vous avons préparé avec coeur une programmation exigeante."

Découvrez bientôt la programmation 2021