ECONOMIE

Propriétaire, comment réviser un loyer d’habitation ?

Si vous êtes propriétaire d’un logement, vous pouvez, sous certaines conditions, en augmenter le loyer. Le loyer peut être révisé annuellement en fonction de l'indice de référence des loyers (IRL), ou ponctuellement si vous estimez qu'il est sous-évalué ou si vous effectuez des travaux d'amélioration. Explications.

Comment procéder à la révision annuelle d'un loyer en cours de bail ?

Si cela a été prévu par le contrat de bail, le loyer du logement peut être revalorisé chaque année à la date anniversaire du contrat ou à une date prévue dans le bail.

La révision du loyer s’effectue en fonction de l’indice de référence des loyers (IRL).

La révision annuelle du loyer est calculé ainsi : (loyer hors charge x IRL applicable à la date de révision) /IRL applicable à la dernière date de révision (année n-1).

C’est l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) qui détermine la valeur de l’IRL, qui évolue chaque trimestre.

Au 4eme trimestre 2021, l'indice de référence des loyers s'élève à 132,62.

Calculez le montant du loyer révisé grâce au simulateur de l'Anil

 

Comment réviser un loyer sous-évalué lors du renouvellement du bail ?

Si vous estimez que le logement que vous louez est à un prix trop bas par rapport aux loyers environnants, il est possible de demander une réévaluation du loyer à votre locataire au moment du renouvellement du bail.

Notez toutefois que si le logement loué se situe en zone tendue, la révision de son loyer lors du renouvellement du bail est soumise au respect de ces deux conditions :

  • Respecter un critère de performance énergétique : la consommation du logement en énergie primaire doit être inférieure à 331 kWh par mètre carré et par an.
  • Fournir une preuve de cette performance énergétique : la consommation du logement doit être attestée par un diagnostic de performance énergétique daté de moins de quatre ans.

 

Par ailleurs, votre demande de révision de loyer doit s'appuyer sur le constat que celui-ci est sous évalué par rapport aux autres loyers.Pour cela, vous devez comparer le loyer de votre logement à celui d'au moins :

  • six logements pour une agglomération comptant plus d'un million d’habitants
  • trois logements dans les autres zones géographiques.

De plus, ces logements doivent répondre à plusieurs caractéristiques, à savoir :

  • se situer dans le même groupe d’immeubles ou dans un autre groupe d’immeubles similaires
  • les deux tiers des locataires occupent ces logements depuis plus de trois ans.

Enfin, les logements retenus pour constater la pratique de loyers plus élevés doivent être décrits avec les informations suivantes :

  • nom de la rue et dizaine de numéros où se situe l'immeuble
  • type d'habitat, individuel ou collectif, et époque de construction de l'immeuble
  • étage du logement et présence éventuelle d'un ascenseur
  • surface habitable du logement et nombre de pièces principales
  • existence éventuelle d'annexes prises en compte pour le loyer
  • état d'équipement du logement (notamment, w.-c. intérieur, salle d'eau, chauffage central)
  • indication selon laquelle le locataire est dans les lieux depuis plus ou moins de trois ans
  • montant du loyer mensuel hors charges effectivement exigé
  • année de constatation des éléments constitutifs de la référence.

Votre demande de révision doit être envoyée au locataire au moins six mois avant la fin du contrat de bail.

Le locataire peut refuser la hausse du loyer. Dans ce cas, vous pouvez faire saisir la commission départementale de conciliation.

 

Comment réviser un loyer en cas de travaux d'amélioration ?

Si vous effectuez des travaux d'amélioration dans le logement que vous louez, il est possible, en trouvant un accord avec votre locataire, d'augmenter le prix du loyer, et cela, même en cours de contrat de bail.

Vous devez supporter le coût de ces travaux d'amélioration. L'augmentation du loyer doit faire l'objet d'une clause dans le contrat de location, ou d'un avenant à intégrer au contrat.

CFE : OUVERTURE DU GUICHET UNIQUE

 

Dès le 1er juillet, un guichet unique électronique se substitue progressivement aux 7 réseaux de centres de formalités des entreprises (CFE). Êtes-vous concerné ? Pour quelles démarches ?

En savoir +

Plan de relance : le kit de communication

Vous bénéficiez des mesures du plan de relance ou vous déployez des actions dans le cadre du plan de relance ? Un kit de communication a été spécialement conçu pour valoriser ces projets et initiatives France Relance en externe auprès de vos clients ou du grand public ou en interne auprès de vos salariés ou de vos actionnaires.

Le kit complet France Relance à télécharger [Dossier compressé - 4,7 Mo]

L'étiquette « Financé par » avec le bloc Gouvernement et le logo France Relance

Cette étiquette est à insérer dans un communiqué de presse, sur un site web, dans une lettre de communication ou tout autre support d’information pour valoriser la mesure France Relance dont vous avez bénéficié.

Téléchargez l'étiquette France Relance [44 Ko]

La vignette France Relance pour les réseaux sociaux

Personnalisable avec le texte de votre choix, elle vous permet d’annoncer sur les réseaux sociaux que vous avez bénéficié d’une mesure France Relance.

Téléchargez la vignette France Relance [ppt - 734 Ko]

L'affiche France Relance

Ce format est tout particulièrement destiné aux commerçants. Installée en vitrine, l'affiche vous permet d’indiquer à votre clientèle que votre commerce se modernise et se digitalise (retrait de commandes, système de livraisons, création d’un site internent, paiement en ligne…) grâce au soutien de France Relance (voir l’exemple dans les affiches ci-dessous).

Le flyer France Relance

Le flyer présente tous les supports du kit de communication. Vous pouvez le distribuer à vos partenaires susceptibles de bénéficier des mesures France Relance et désireux d'en faire la promotion.

Téléchargez le flyer France Relance [PDF - 75 Ko]

Prime à la conversion

La prime à la conversion constitue une aide à l’achat ou à la location d’un véhicule peu polluant, en échange de la mise au rebut d’un vieux véhicule polluant.

De quoi s’agit-il ?

La prime à la conversion est une aide de l’État à l’achat ou à la location d’un véhicule peu polluant, en échange de la mise au rebut d’un véhicule immatriculé pour la première fois avant 2011 pour les véhicules diesels ou avant 2006 pour les véhicules à essence.

Jusqu'au 30 juin 2021 : le montant de la prime dépend du type de véhicule acheté ou loué et de la situation du demandeur
Demandeur / VéhiculeMénages très modestes et ménages « gros rouleurs »*Ménages modestes (revenu fiscal de référence par part inférieur ou égal à 13 489 €)Autres ménages
  • Electrique
  • Hybride rechargeable
  • Autonomie supérieure à 50 km
  • Prix ≤ 60 000 €
  • neuf ou d’occasion
5 000 €
(dans la limite de 80 % du coût d’acquisition)
2 500 € 2 500 €
  • Crit’Air 1
  • Crit’Air 2 (immatriculé après le 01/09/2019)
  • Emissions de CO2 ≤ 137g/km
  • Prix ≤ 50 000 €
  • neuf ou d’occasion
3 000 €
(dans la limite de 80 % du coût d’acquisition)
1 500 € 0

 

Du 1er juillet au 31 décembre 2021 : le montant de la prime dépend du type de véhicule acheté ou loué et de la situation du demandeur
Demandeur / VéhiculeMénages très modestes et ménages « gros rouleurs »*Ménages modestes (revenu fiscal de référence par part inférieur ou égal à 13 489 €)Autres ménages
  • Electrique
  • Hybride rechargeable
  • Autonomie supérieure à 50 km
  • Prix ≤ 60 000 €
  • neuf ou d’occasion
5 000 €
(dans la limite de 80 % du coût d’acquisition)
2 500 € 2 500 €
  • Crit’Air 1
  • Emissions de CO2 ≤ 137g/km
  • Prix ≤ 50 000 €
  • neuf ou d’occasion
3 000 €
(dans la limite de 80 % du coût d’acquisition)
1 500 € 0

*La prime est doublée pour les ménages les plus modestes (dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur à 6 300 €) et pour les ménages modestes « gros rouleurs » (c’est-à-dire les ménages dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 13 489 € et dont la distance entre le domicile et le lieu de travail est supérieure à 30 kilomètres ou effectuant plus de 12 000 kilomètres par an dans le cadre de leur activité professionnelle avec leur véhicule personnel).

Qui peut en bénéficier ?

Le dispositif s’adresse à tous les Français qui souhaitent acquérir ou louer un véhicule peu polluant.

La prime à la conversion est cumulable avec le bonus écologique.

Comment en bénéficier ?

La demande de prime peut se faire, soit via un concessionnaire qui vous avance le montant de l’aide, soit directement sur le site dédié : Prime à la conversion.

Calendrier de mise en œuvre

Le dispositif de la prime à la conversion, dans les conditions décrites ci-dessus, est applicable depuis le 3 août 2020 et jusqu'au 30 juin 2021 inclus. A partir du 1er juillet jusqu'au 31 décembre 2021, la mesure évolue. La prime à la conversion ne sera plus versée pour les modèles thermiques Crit'Air 2, englobant tous les diesel.

Liens utiles

  • Prime à la conversion : pour déposer votre demande et consulter toutes les informations relatives au dispositif.
  • Je change ma voiture : pour évaluer le coût d’utilisation de votre véhicule et l’ordre de grandeur du bénéfice économique et environnemental réalisé grâce à l’achat d’un véhicule plus propre.
  • Je roule en électrique : pour vous informer sur le véhicule électrique.
  • Le détail de la mesure sur service-public.fr.

Perte massive pour Air France-KLM après un choc du Covid-19 "sans précédent"

Des chiffres donnant "le tournis": Air France-KLM a perdu 7,1 milliards d'euros l'année dernière, un choc "sans précédent" provoqué par le Covid-19 qui a ravagé le transport aérien et privé le groupe franco-néerlandais des deux tiers de ses clients.

Le chiffre d'affaires s'est effondré de 59% par rapport à 2019 pour tomber à 11,1 milliards d'euros, a précisé jeudi le groupe dans un communiqué, en prévenant que le premier trimestre 2021 serait "difficile" et que la visibilité d'une reprise restait "limitée", même s'il s'attend à un regain de trafic au deuxième et troisième trimestres.

Tous les détails sur : https://finance.orange.fr/actualite-eco/article/perte-massive-pour-air-france-klm-apres-un-choc-du-covid-19-sans-precedent-CNT000001xdusv/photos/air-france-klm-a-perdu-7-1-milliards-d-euros

Décarbonation de l’industrie : élargissement du périmètre du guichet de subvention

Depuis le 29 mai, les subventions destinées à la décarbonation de l’industrie ont été élargies à de nouvelles catégories. Les taux d’aides, selon la taille des entreprises, ont également été revus.

Décarboner l’industrie française. C’est l’un des grands objectifs de France Relance. Le Gouvernement a ainsi annoncé 29 mai, que le guichet de subvention destiné à aider les entreprises industrielles à s’équiper pour améliorer leur efficacité énergétique était élargi.

L’objectif de ce dispositif opéré par l’Agence de Services et de Paiements (ASP), et lancé en novembre 2020, est de permettre à des entreprises industrielles de toutes tailles d’obtenir des subventions pour leurs projets d’efficacité énergétique d’une valeur de moins de 3 millions d’euros.

21 catégories d’investissements standards sont désormais soutenues dans le cadre de ce guichet, dont 4 nouvelles :

  • Les fours industriels électriques en remplacement d’un four à combustion fossile ;
  • Les systèmes permettant la réduction des pertes thermiques sur les réseaux de fluides caloporteur ou frigoporteur, tels par exemple que le calorifugeage ;
  • Les matériels permettant le raccordement à un réseau de chaleur ou de froid alimenté à 60 % par des énergies renouvelables et de récupération ;
  • Les systèmes de réduction de la consommation énergétique par la mise sous vide.

Comment est calculée l’aide ?

La subvention est directement calculée en fonction du coût d’acquisition du matériel et d’un taux défini selon la taille de l’entreprise. Des taux d’aide, par ailleurs, rehaussés pour certaines catégories et qui sont désormais de :

  • 50 %  pour une petite entreprise,
  • 40 % pour une moyenne entreprise,
  • 30 % pour les entreprises de taille intermédiaires et les grandes entreprises.

Les candidatures peuvent être transmises à l’adresse industrieEE-decarbonation[a]asp-public.fr en utilisant le formulaire disponible sur le site internet de l’ASP.

Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie :

Avec France Relance, nous accompagnons la décarbonation de l’industrie, avec des projets concrets, ancrés dans les territoires, qui conjuguent réponse au défi climatique et préservation de l’emploi. Ce nouvel arrêté simplifie et élargit l’accès des PME et ETI  à un soutien financier pour s’équiper et décarboner leur production. Il a été ajusté en fonction des remontées de terrain, témoignant de notre écoute constante et pragmatique des petites entreprises. J’invite chacune d’entre elles à se saisir de ce dispositif.

Au total, 1,2 milliard d’euros sont mobilisés par France Relance et le Gouvernement pour engager cette décarbonation de l’industrie. L’objectif est d’accompagner le secteur, tout en améliorant son impact environnemental et sa compétitivité.

Covid-19 : perte historique de 8 milliards d'euros en 2020 pour Renault

Renault comme Air France-KLM. La société de transport aérien annonçait jeudi 18 février une perte de 7,1 milliards d'euros en raison de l'épidémie de Covid-19, l'entreprise automobile a dévoilé vendredi ses résultats pour l'année 2020. Le groupe au losange a enregistré une perte de 8 milliards d'euros, indique-t-elle dans un communiqué.

Cette perte s'explique rincipalement par la contribution du partenaire japonais Nissan, détenu à 43% par Renault, qui l'a pénalisé à hauteur de 4,9 milliards d'euros.

  En savoir plus : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-perte-historique-de-8-milliards-d-euros-

Des aides disponibles pour votre entreprise avec France Relance

La prime à la conversion constitue une aide à l’achat ou à la location d’un véhicule peu polluant, en échange de la mise au rebut d’un vieux véhicule polluant.

De quoi s’agit-il ?

La prime à la conversion constitue une aide aux professionnels pour :

  • l’achat ou la location d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable, neuf ou d’occasion, dont l’autonomie est supérieure à 50 km et dont le prix inférieur ou égal à 60 000 €
  • et en échange de la mise au rebut d’un vieux véhicule immatriculé pour la première fois avant 2011 pour les véhicules diesels ou avant 2006 pour les véhicules à essence.

Le montant de la prime s’élève à 2 500 € pour une voiture et à 5 000 € pour une camionnette.

Qui peut en bénéficier ?

Le dispositif s’adresse à tous les professionnels qui souhaitent renouveler leur flotte en faveur de véhicules peu polluants.

La prime à la conversion est cumulable avec le bonus écologique.

Comment en bénéficier ?

La demande de prime peut se faire, soit via un concessionnaire qui vous avance le montant de l’aide, soit directement sur le site dédié à la prime à la conversion.

Calendrier de mise en œuvre

Le dispositif de la prime à la conversion, dans les conditions décrites ci-dessus, est applicable depuis le 3 août 2020 et jusqu'au 30 juin 2021 inclus. A partir du 1er juillet jusqu'au 31 décembre 2021, la mesure évolue. La prime à la conversion ne sera plus versée pour les modèles thermiques Crit'Air 2, englobant tous les diesel.

Liens utiles et contacts

  • Prime à la conversion : pour déposer votre demande et consulter toutes les informations relatives au dispositif.
  • Je change ma voiture : pour évaluer le coût d’utilisation de votre véhicule et l’ordre de grandeur du bénéfice économique et environnemental réalisé grâce à l’achat d’un véhicule plus propre.
  • Je roule en électrique : pour vous informer sur le véhicule électrique.
  • Le détail de la mesure sur service-public.fr.

Entreprises : faites attention aux tentatives d'escroqueries

Demandes frauduleuses, usurpation d'identité, faux courriels ou courriers...vous pensez que seuls les particuliers sont la cible de tentatives d'escroquerie ? Détrompez-vous ! De nombreuses pratiques frauduleuses, notamment celles qui consistent à usurper l'identité de l'administration, touchent également les entreprises. On vous rappelle à quoi vous devez faire attention pour vous prémunir contre ce type d'arnaques !

Faites particulièrement attention aux fraudes qui consistent à usurper l'identité de l'administration

Il existe de nombreuses tentatives d'escroquerie, mais beaucoup d'entre elles consistent à vous faire des demandes en usurpant l'identité d'une administration. Tous les services peuvent être concernés par ces usurpations, mais généralement c'est l’identité de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) ainsi que de ses services régionaux, qui est particulièrement utilisée par les fraudeurs.

Plus concrètement, des demandes par courriels ou courriers, faisant référence à des articles du code général des impôts,  parfois accompagnées de faux formulaires en pièce jointe et de fausses signatures, usurpent l’identité et les adresses électroniques de la DGFiP.

L'objectif ? Vous faire communiquer à votre insu des informations sensibles et vous soutirer de l'argent.

Comment faire pour repérer une tentative d'escroquerie ?

De nombreux indices doivent vous mettre sur la piste d'une éventuellement tentative de fraude. Soyez particulièrement attentif au contenu des messages. Certaines choses doivent vous alerter, par exemple :

  • les fautes d'orthographe ou de syntaxe
  • les demandes d'informations détaillées sur l'entreprise ou ses coordonnées bancaires
  • un interlocuteur ou forme de la demande inhabituel (adresse de messagerie très proche de l'adresse habituelle mais néanmoins différente)
  • les fausses adresses courriel (par exemple, toutes les adresses  de la DGFiP authentiques contiennent le suffixe @dgfip.finances.gouv.fr...toute autre dénomination doit donc vous alerter).
  • etc.

Que faire en cas de doute ?

Ne répondez pas !

En cas de doute sur un message, surtout ci celui-ci ne provient pas de l'adresse électronique de vos interlocuteurs habituels (notamment du service des impôts des entreprises (SIE) dont vous dépendez), adoptez la conduite suivante :

  • ne répondez pas
  • ne cliquez pas sur les éventuels liens à l'intérieur du message (ils peuvent vous rediriger vers un faux site)
  • supprimez le message de votre boîte aux lettres.

Signalez la tentative d'escroquerie

En cas de doute sur l’identité de l’expéditeur d’un courrier électronique (ou même postal) portant l'en-tête ou la signature d'une administration, ou bien pour signaler une tentative d'escroquerie, contactez le portail des pouvoirs publics : « internet-signalement.gouv.fr ». Vous pouvez également passer par le téléphone, via le numéro vert gratuit : 0 805 805 817.

Vous pouvez également contacter directement votre Centre des Finances publiques, lorsque le message porte un en-tête de l'administration fiscale, dont le numéro de téléphone figure sur vos documents officiels (avis ou déclarations d'impôts...).

Nos autres conseils pour vous prémunir des tentatives d'escroquerie

Plus généralement, il vous est conseillé d'adopter quelques bons réflexes de prudence au quotidien pour vous prémunir au maximum de tentatives frauduleuses :

  • Si un message suspect est envoyé de la part d'un interlocuteur habituel, contactez-le directement avec les coordonnées que vous utilisez habituellement.
  • Ne cédez pas à la pression et à l'urgence souvent invoquées dans les tentatives d'arnaques. Prenez toujours le temps d'analyser les messages qui vous paraissent suspects avant de répondre.
  • D'une manière générale ne divulguez jamais à l'extérieur des informations sur l'organisation de l'entreprise.
  • Diffusez en interne les alertes sur les arnaques, notamment celles transmises par les fournisseurs, et sensibilisez vos employés aux différents risques d'escroquerie.
  • Instaurez des procédures de vérification complémentaires (pour les paiements internationaux notamment).
  • Si vous avez été victime d'une escroquerie, bloquez immédiatement les coordonnées bancaires frauduleuses et identifiez les paiements déjà réalisés, à venir ou en instance, pour effectuer les rejets et blocages nécessaires.

Pour en savoir plus sur les tentatives d'usurpation de l'identité de l'administration

Thématiques :

Garantie jeunes : le dispositif d'aide sera élargi

Ce dispositif assure aux jeunes de 16 à 25 ans qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation, une allocation d'un montant maximal de 497 € par mois. Les bénéficiaires s'engagent à suivre un parcours contractualisé d'accompagnement vers l'emploi et l'autonomie (PACEA) en mission locale. Des évolutions liées aux conditions d'entrée et aux modalités de mise en œuvre de ces parcours ont été annoncées dans un communiqué de presse du ministère du Travail le 16 février 2021.

Ces assouplissements porteront sur les critères de non-imposition, de ressources et de durée des parcours :

  • un jeune souhaitant bénéficier de cette aide n'aura désormais plus besoin d'être fiscalement autonome du foyer de ses parents. Le conseiller de la mission locale pourra, à titre exceptionnel, attester lui-même de sa situation de précarité et de rupture vis-à-vis de sa famille ;
  • les ressources pour entrer dans le dispositif seront évaluées sur les 3 ou les 6 derniers mois, selon l'appréciation la plus favorable pour chaque jeune ;
  • la durée du parcours pourra être modulée de 9 à 18 mois (au lieu de 12 à 18 mois) ;
  • les jeunes en situation de handicap pourront en bénéficier jusqu'à l'âge de 30 ans.

  A savoir : En 2020, plus de 600 000 jeunes ont rejoint un parcours d'insertion vers l'emploi du « plan 1 jeune, 1 solution ». En 2021, le gouvernement prévoit près d'1 million de solutions d'insertion aux jeunes les plus éloignés de l'emploi, parmi lesquelles 200 000 Garantie jeunes.

Crise sanitaire: l'Assemblée vote le budget rectifié, gonflé de 20 milliards d'euros pour aider les entreprises

Selon FranceInfo.fr :

"Vingt milliards d'euros de plus. L'Assemblée nationale a voté, vendredi 11 juin, un budget 2021 rectifié qui complète les aides d'urgence face à la crise sanitaire et accompagne le déconfinement. Adopté en première lecture par 38 voix contre 2, le texte est désormais attendu au Sénat.

Ce premier projet de loi de finances rectificative pour 2021 rallonge de 15,5 milliards d'euros les aides d'urgence, à destination des entreprises et leurs salariés. A ces dépenses, s'ajoutent 1,4 milliard d'euros pour financer plusieurs annonces récentes, dont le maintien des places d'hébergement d'urgence, les indemnisations d'agriculteurs touchés par le gel début avril et le "Pass'Sport" à destination des jeunes. Le gouvernement a en outre fait voter une rallonge de cinq millions d'euros pour soutenir le spectacle vivant et les théâtres privés face aux "pertes de billetterie liées aux mesures de jauge"."

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/crise-sanitaire-l-assemblee-vote-le-budget-rectifie-gonfle-de-20-

Le fonds de pérennité : qu'est-ce que c'est ?

Contribuer à la pérennité économique d'une ou plusieurs entreprises dont il devient l'actionnaire stable et de long terme et, le cas échéant, financer ou réaliser des œuvres ou des missions d'intérêt général, c'est la vocation du fonds de pérennité, créé par l'article 177 de la loi Pacte. Il permet d'assurer la transmission et la pérennité des entreprises, en particulier des entreprises familiales, et de soutenir des causes d'intérêt général. 

Type de structure hybride, le fonds de pérennité recueille les actions d'une ou plusieurs entreprises (exerçant une activité industrielle, commerciale, artisanale ou agricole) transmises de manière irrévocable et gratuite par ses fondateurs. Le fonds de pérennité peut gérer activement les participations perçues en vue d'assurer le développement de l'entreprise sur le long terme, tout en préservant les valeurs que les fondateurs ont inscrites dans les statuts du fonds. En outre, le fonds peut financer des actions diversifiées, incluant des missions non directement liées à l'entreprise, telles que des activités philanthropiques.

La création d'un fonds de pérennité économique est déclarée par formulaire à la préfecture du département où se trouve son siège social. Cette déclaration mentionne la date, la dénomination, l'objet et le siège du fonds de pérennité, la durée pour laquelle il est constitué, la date de clôture de son exercice ainsi que les noms, prénoms, dates de naissance, lieux de naissance, professions, domiciles et nationalités des membres du conseil d'administration et du comité de gestion. Cette déclaration est assortie du dépôt de ses statuts et de l'indication des titres ou parts rendus inaliénables. Le fonds de pérennité économique jouit de la personnalité morale à compter de la date de publication de la déclaration au Journal officiel.

Thau Med Addict : quand les professionnels du Bassin de Thau font leur cinéma !

Ici, l'authenticité c'est pas du cinéma

 

Le 08 juin 2021, veille de la réouverture des restaurants, ce sont des partenaires enthousiastes et unis qui ont présentés leur stratégie commune de valorisation des produits de la mer et de la lagune de Thau. Une démarche impulsée par la CCI Hérault avec le soutien de la Région Occitanie, du Département de l’Hérault, de l’UMIH et Sète Agglopôle Méditerranée. Et vous, êtes-vous #ThauMedAddict ?

C’est sur le site de l’écailler de Saint-Pierre à Sète, au pied du théâtre de la mer, que les acteurs de la lagune de Thau et de Méditerranée s’étaient donnés rendez-vous ce 08 juin pour découvrir la campagne de communication dont ils sont l’égérie.

Il y a plusieurs mois la CCI Hérault menait une réflexion autour de la valorisation des produits de la mer. Après de nombreux échanges avec les professionnels du secteur (pêcheurs, conchyliculteurs, criées, mareyeurs, transformateurs, tiellistes et restaurateurs), un premier projet a émergé pour contribuer au développement de leurs activités : produire une campagne de communication positive et partagée.

 

Aujourd’hui, l’heure est à la présentation de cette campagne décalée, basée sur les portraits des professionnels de la filière. Des professionnels de caractère et de conviction qui vendent "plus bien" qu’un produit, ils transmettent une expérience, un souvenir. Les affiches détournent des titres de films bien connus pour affirmer l’authenticité du territoire et de ses professionnels : « Ici sur le Bassin de Thau, on ne fait pas semblant. Ici l’authenticité, c’est pas du Cinéma ! ».

 

Et pour plus de viralité et d’ancrage, un hashtag vient compléter le dispositif : on est tous #ThauMedAddict Parallèlement, cette stratégie de promotion s’appuie sur d’autres actions complémentaires qui viennent elles-aussi soutenir l’attractivité des professionnels :

  • La création de parcours découverte dans l’application Destination Hérault pour découvrir les richesses du territoire et ses professionnels.
    Des parcours travaillés par Sète Agglopôle Méditerranée et les offices du tourisme du territoire, dans le cadre du label « Vignobles & Découverte », qui associent visites culturelles, domaines viticoles et dégustations de Produits de la Mer.

 

  • La mise en place d’un Certificat de Qualification Professionnelle « Écailler / Équipier polyvalent » afin de former une dizaine de demandeurs d’emploi à la valorisation des produits de la mer pour les restaurants du territoire, à partir de septembre prochain, en partenariat avec l’UMIH et les professionnels de l‘emploi.

 

  • Dès la rentrée, un travail sera réalisé sur un guide BtoB à destination de la grande distribution locale et régionale, ainsi que de la restauration collective, dans une démarche complémentaire au travail de la Région Occitanie sur cette cible.

 

Avec les professionnels du bassin de Thau, nous sommes tous #ThauMedAddict !