Environnement
Le Totem Déchets a été dressé ! Cette réalisation du Mas’Troquet est soutenue par la Ville, le Département et de nombreux entrepreneurs (agriculteurs, artisans, commerçants…) de Villeveyrac, a pour objectif d'inciter à plus de propreté, de civisme et d'écologie.
L’idée d’un « Totem Déchets » est née d’un constat : des personnes – habitants, gens de passage – prennent les rues de Villeveyrac et les chemins de campagne environnants pour des poubelles : bouteilles, canettes, cartons, pneus, vieux pots d’échappement, gravats, vieilles bâches, masques, déjections canines, etc…. Au cours des sorties « ramassage », les membres du Mas’Troquet sont frappés par la quantité et la diversité des déchets jetés sur les voies publiques. Pourtant, des équipements et des lieux existent à proximité pour déposer proprement et légalement ces déchets !
Les membres du Mas’Troquet ont alors l’idée de créer un « signal » qui, de façon spectaculaire et avec un peu d’humour, rappellent aux résidents et aux visiteurs que la propreté et l’écologie relèvent d’un comportement civique et sont de la responsabilité de tous et de chacun.
Le civisme et le respect de l’environnement étant d’abord une question d’éducation, le projet Totem est présenté aux élèves et aux enseignants des écoles, dans l’intention de faire participer les jeunes à cette action citoyenne.
Le projet Totem a été également présenté aux entrepreneurs de Villeveyrac, et spécialement aux commerçants, car ces derniers pâtissent doublement des dépôts sauvages : en tant que citoyens et dans leur commerce. Les professionnels basés à Villeveyrac ont approuvé sans réserve le projet, qui a reçu aussi l’approbation des personnels municipaux, concernés au premier chef.
Le Totem a été dressé en septembre près de l’aire de co-voiturage, route de Poussan. Et ce 9 octobre c'était le jour de son inauguration
* Le MasTroquet est une association vouée à l’animation et aux échanges entre citoyens de Villeveyrac, sur la base du bénévolat.
BRIGITTE ROUQUAIROL accompagnée de CLAIRE BAUCHANG et DOMINIQUE PRESSAT-VERALES sont revenues sur ce totem et sur toute sa symbolique :
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A l’occasion d’Ora Maritima 2021, le public du territoire de Thau a pu découvrir la culture du Safran à Villeveyrac.
Installé depuis 2016 à Villeveyrac sur le territoire de Thau, au milieu des vignes, Jorge Fernandes est un précurseur dans son domaine. Sur une parcelle de 2500 m2, Jorge cultive le safran, une épice très précieuse, plébiscitée en cuisine. Le safran, cette épice rouge orange est le stigmate d’une fleur : le crocus. Planté l’été, le bulbe de crocus fleurit à l’automne et est récolté fin octobre-début novembre. Ce bulbe peut re-fleurir jusqu’à 5 années d’affilée, la 3ème année étant souvent la meilleure récolte.
Passionné par les plantes et les fleurs pour leurs arômes et leurs effets bénéfiques sur la santé, Jorge cultive également de l’Immortelle, de la Sauge sclarée, de l’Hysope, du Sureau… qu’il fait ensuite sécher dans son séchoir. Il propose dans sa boutique @My Home Farmer – La boutique du Safran, toute une gamme de produits issus des fleurs de ses cultures. Du confit de safran à la confiture de sureau, à déguster avec un fromage frais, en passant par les sirops et l’Hysope séchée pour agrémenter les tisanes, ses produits permettent de découvrir toute la magie des fleurs.
La spiruline, on en parle beaucoup, mais savez-vous ce que c’est ? Une algue ? Non pas du tout !
La spiruline est une cyanobactérie, riche en protéines et très digeste. Produite de manière artisanale en France, on la retrouve sur le territoire de Thau chez Dimitri Navolic à Tourbes. Dans son installation, Dimitri produit la spiruline et la commercialise fraîche sous le nom de @Umamiz. Tout un mode de production à découvrir.
Vous pouvez la retrouver en magasin et la consommer en smoothie grâce à la version givrée, ou en paillettes à saupoudrer dans des salades. De quoi faire le plein de vitamines pour l’hiver !
Dépollution organisée par Wings of the Ocean
Le réseau CPIE Bassin de Thau sera présent à cette dépollution au Phare du Môle Saint louis à Ville de Sète, organisée par Wings of the Ocean ! Bénévoles, commerçants, partenaires privés et publics, tout le monde est convié ! Rendez-vous le samedi 30 janvier à 14h30 au Phare du Môle Saint-Louis !
Kimiyo y tiendra un stand pour vous informer sur les microplastiques. Et la LPO Occitanie - DT Hérault participera à la caractérisation des déchets via le programme de sciences participatives ReMed Zéro Plastique avec Les Sentinelles de la Mer Occitanie. Venez nombreux.ses !
Pour plus d'informations contactez Julie, en charge de l'action, au 06 24 18 34 80.
Lien événement facebook : https://www.facebook.com/events/3744611472266272
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Comment adapter les différentes facettes du territoire de Sète agglopôle méditerranée face à la montée du trait de côte ? C’est toute la réflexion initiée depuis maintenant un an par les services de la Dreal et de la DDTM, pleinement accompagnés dans cette démarche par l’agglopole, les 14 communes qui la composent et le Ministère de la transition écologique.
Les prochaines décennies verront nos communes littorales se transformer, s’adaptant progressivement à la montée des eaux qui ne cesse de gagner du terrain années après années. Habitations, activités industrielles et commerciales, infrastructures stratégiques… autant d’éléments structurants du territoire qui devront être repensés.
C’est pour renforcer cette démarche et évoquer les nombreuses problématiques qui y sont associées que les élus locaux et les services déconcentrés de l’Etat se sont réunis, jeudi 30 septembre, sur différentes communes de Sète agglopôle méditerranée :
►A la plage des Aresquiers pour évoquer le devenir de Frontignan Plage
►Au Port de Sète pour échanger autour des restructurations stratégiques de l’aire portuaire, du centre-ville et des différents quartiers sétois
►A Marseillan Plage pour anticiper l’évolution des activités de loisirs et de plein air
►Au Cap de Tourre à Mèze pour évoquer les conséquences de la montée des eaux sur les activités économiques et conchylicoles
►A l’Abbaye Saint Felix de Montceau de Gigean pour une étude paysagère du territoire
Le lendemain les élus, techniciens et représentants des différentes administrations se sont retrouvés au centre socio-culturel Nelson Mandela de Loupian autour d’ateliers participatifs, qui ont permis de confronter les différentes visions stratégiques qui existent à ce jour. L’objectif de ces ateliers : faire naitre un nouveau paradigme de gouvernance publique, collectivement partagé, permettant de concilier protection de notre territoire et développement raisonné du territoire.
Les conclusions de ces temps forts pour le territoire seront rendues lors d’une présentation nationale, Sète agglopôle méditerranée ayant été retenue comme territoire pilote à l’échelle nationale sur ces enjeux de montée du trait de côte, et serviront de base aux futures évolutions législatives qui pourraient être prises en matière d’aménagements durable des territoires.
CNS Cleaner Naval Solutions de Sète et son nouveau site internet !
Croquante, salée mais pas trop, la salicorne, contrairement aux idées reçues, n’est pas une algue mais une succulente, plus communément appelée plante grasse. Elle ne pousse pas dans l’eau de mer mais bien sur terre et se récolte de mai à juillet.
La salicorne, Pascal Gossart en a fait sa spécialité depuis de nombreuses années. Cette plante un peu mystérieuse, il la connait par cœur et expérimente sa production à Agde. Si la plante a besoin d’une bonne hygrométrie, elle se développe également grâce au stress hydrique. Elle évolue avec la durée du jour, des saisons et se met à faire des graines lorsque les jours raccourcissent. Pascal aime parler de « conscience végétale ».
C’est une plante qui aime le sel, on dit ainsi qu’elle est halophyte, c’est pour cela qu’on la retrouve sur les bords de mer.
Lorsqu’elle est jeune, verte et croquante, elle est consommable, souvent en condiment ou en salade, mais peut aussi agrémenter les huitres de Thau. Elle devient ensuite rouge / pourpre et produit alors des graines qui seront récoltées pour la saison suivante.
Photo Smbt
Le 24 mai 2021, Christian Puech, président de l'association « Témoins au bout du monde » a été sauvagement agressé, laissé pour mort, alors qu’il filmait un camion déversant des déchets dans la nature entre Montpellier et Sète, région très impactée, comme tant d’autres, hélas. Sa caméra lui a été volée et les agresseurs courent toujours. Les écologistes et l'opinion en général ont été indignés par l'agression dont a été victime Christian Puech défenseur du bien commun internationalement connu.
Cette agression a été relayée en France et en Amérique Latine par des télévisions, agences de presse comme Pressenza International, journaux et radios. Elle s’est soldée pour la victime par 8 fractures, trois lourdes interventions chirurgicales, 4 mois d’IIT, laissant des séquelles mortelles.
L’explorateur-écologue est un survivant ! Nulle part ailleurs dans le monde il n’avait été agressé. C’est ici en France que cela s’est produit.
Ces déchets récurrents depuis des décennies et l’insécurité qui entoure cette problématique (un maire a été tué dans le Var) sont un casse tête pour les autorités locales. Un maire de l’Agglo du Bassin de Thau a appelé à l’aide. Les gouvernements défendent-ils encore l’intérêt général ?
A la suite d’une étude sociologique, anthropologique et économique Christian Puech avait proposé en 2020 une série d’actions concertées susceptibles de réduire ces décharges. Il n’a reçu aucune réponse pour le moment.
Pour ces justes raisons, une Marche Nationale pour le climat, pour une loi défendant les militants lanceurs d’alerte : Justice pour Christian Puech, a été lancée par l'association « Témoins au bout du monde » .
Elle aura lieu samedi 16 octobre 2021 à Montpellier et dans d’autres villes de France.
Y participeront : Greenpeace France et Mtp, EELV Mtp Citoyen pour le Climat Mtp , Alternatiba France, AFCM 2, En Métamorphose, Planète environnement Mtp, etc.
« Témoins au bout du monde » précise : "Un projet de loi protecteur des lanceurs d’alerte a d’ailleurs été déposé par Sylvain Waserman mais n’est toujours pas inscrit à l’agenda parlementaire…
Ensemble, montrons par cette Marche Nationale aux députés et au président Macron que les militants écologistes lanceurs d’alerte comptent et ne doivent pas être ignorés.
Ensemble soutenons les écologistes actifs et non violents.
Merci pour votre soutien !"
L’association « Témoins au bout du monde » (une page sur Facebook)
Contact :
Vous avez l’intention de rapporter de vos vacances des galets pour refaire votre salle de bains ou agrémenter votre jardin, ou du bois flotté pour décorer votre intérieur ? Attention, il existe une réglementation qui protège l’écosystème fragile des littoraux, avec des amendes pour atteinte au domaine public pouvant être très élevées.
L’usage des plages est libre et gratuit selon le Code de l’environnement. Cependant, y ramasser du sable, des galets ou des coquillages comme souvenirs de vacances est une pratique fragilisant les littoraux qui est encadrée par la loi avec des amendes pour les contrevenants.
En effet, l’article L.321-8 du Code de l’environnement stipule que « les extractions de matériaux […] sont limitées ou interdites lorsqu’elles risquent de compromettre, directement ou indirectement, l’intégrité des plages, dunes littorales, falaises, marais […] ».
Le sable et les coquillages
Il est interdit de ramasser du sable sur la plage. Le Code de l’environnement considère son prélèvement comme une atteinte au domaine public maritime, fragilisant les littoraux. Cependant, il est possible de collecter le « sable éolien » : celui qui a été déplacé hors de la plage par le vent sur la chaussée ou les trottoirs.
Les autorités peuvent tolérer le ramassage lorsqu’il se fait en petite quantité. Le prélèvement déraisonnable, parfois à but commercial, est passible d’une amende pouvant s’élever jusqu’à 1 500 €.
Pour les coquillages vides, la restriction est la même que pour le sable.
Les galets
Sur une plage, les galets protègent la faune et la flore de la houle et de l’érosion.
Les amas de galets empilés sont à la mode mais ne sont pas sans danger pour l’écosystème du littoral.
Le glanage de galets peut coûter une amende de 1 500 €.
Les fleurs
Les littoraux marins disposent d’une flore spécifique qui ne pousse qu’en bord de mer et qui est classée comme protégée. Couper ces plantes peut valoir 150 000 € d’amende pour « atteinte à la conservation d’espèces végétales non cultivées ».
Le bois flotté
Il n’existe pas de réglementation officielle concernant le ramassage du bois poli par l’eau et ramené sur les plages par les vagues et les marées.
Le verre dépoli
Le prélèvement est autorisé car il contribue à la propreté de la plage.
Les mollusques
Vous aimez ramasser des coquillages vivants pour les déguster ensuite ? Que ce soit pour des raisons environnementales ou sanitaires, informez-vous auprès de la mairie car la réglementation peut varier selon les départements.
À savoir : la « laisse de mer » est ce qui est laissé par la mer au gré du mouvement des vagues, du flux et du reflux des marées. Elle forme une bande où sont accumulés des éléments vivants ou d’origine vivante (os de seiche, algues, éponges, bois mort) et des débris venant des activités humaines (sacs plastiques, morceaux de filets de pêche, boulettes de pétrole).
Quand la « laisse de mer » n’est pas trop polluée, elle constitue un véritable écosystème qui participe à la vie du littoral, abritant de nombreux micro-organismes qui vivent dans le sable, nourrissant les plantes qui vont contribuer à retenir le sable, ainsi que les insectes, les oiseaux, les crustacés.
Textes de loi et références
Pour la première fois, un collectif d’associations publie une mesure des tendances d’évolution des oiseaux communs en région Occitanie dans le cadre de l’appel à projet « Amélioration et valorisation des connaissances sur la biodiversité en Occitanie » financé par la région Occitanie et coordonné par la LPO Occitanie. Un peu d’histoire…