Au printemps dernier, la municipalité décidait d’installer un écuroduc au-dessus de la route départementale menant à Agde afin de préserver les populations d’écureuils. Sur cette voie, en effet, les petits animaux se faisait écraser par les véhicules. Le projet a vu le jour : l’écuroduc, un pont aérien constitué d’une corde tendue entre deux arbres pour faciliter le passage des petits mammifères, installé par l’association Cohab, financé par la ville en lien avec le conseil départemental de l’Hérault.
 
Grâce à un suivi régulier de la part de l’association, et particulièrement de Lucie et Maëlle, l’écuroduc fonctionne. Equipée récemment d’un dispositif photographique, l’installation immortalise même sur pellicule les utilisateurs. Cohab rappelle que ces écuroducs sont des installations astucieuses et respectueuses des arbres porteurs, généralement fruitiers, et permettent à l’écureuil d’éviter le passage sur l’asphalte et ainsi de se déplacer en toute sécurité sur son aire d’habitation.
 
En espérant que l’idée fasse son chemin et que d’autres communes s’équipent, les Bessanais se sont appropriés l’écuroduc et les dons de fruits secs sont nombreux en mairie. Dernièrement, Lucie et Maëlle sont venues vérifier le bon état de l’équipement et de nouvelles photos des petits écureuils utilisateurs ont été dévoilés. Pour tous renseignements sur les activités de l’association Cohab, contacter le 06 52 47 21 56 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. 
 

En 2022, la municipalité a lancé une véritable chasse au gaspillage alimentaire dans les restaurants scolaires des deux écoles maternelle Georges Bégou et élémentaire Victor Hugo. Accompagnée par le cabinet spécialisé « Cirklat Conseil », la ville a identifié les sources de gaspillage, impulsé de nouvelles pratiques pour les agents du service restauration tout comme pour les animateurs du service jeunesse, mais aussi sensibilisé les familles et leurs enfants.
 
Ce travail, considéré comme inlassable et primordial compte tenu des enjeux de développement durable, se poursuit toujours, avec une implication encore plus grande des convives bénéficiant des repas, et notamment dans les pesées des restes de repas, lesquelles donnent des éléments importants pour éviter le gaspillage. A leur initiative, les enfants ont souhaité illustrer régulièrement ce phénomène par un élève dont la photo est affichée dans la cantine. 
 
Par exemple, le 28 septembre dernier, au final des différents services dans les deux écoles, pas moins de 25 kilos de nourriture n’ont pas été utilisés dans les restaurants scolaires de maternelle et d’élémentaire. Un parallèle a ainsi été fait par les élèves eux-mêmes avec la jeune Nora pesant 21 kilos ! Une façon de mieux visualiser la problématique tout en donnant toujours envie aux enfants de goûter les produits proposés, de mieux consommer… et donc de moins jeter !

Si la maison de retraite est avant tout un lieu de bienveillance et de bientraitance pour ses pensionnaires, l’établissement, propriété du Centre communal d’action sociale (Ccas), aura été, le temps d’une journée, un lieu de revendications dans le cadre d’une opération volontairement marquante, appelée « Les vieux méritent mieux, urgence grand âge ».
 
Ainsi, pour la deuxième année consécutive, de nombreux acteurs de l’Ehpad ont participé à cette mobilisation nationale voulue par la Fnadepa, la Fédération des directeurs de maisons de retraite au niveau national. Ce rendez-vous avait pour objectif d’alerter à nouveau les pouvoirs publics car les contours de la réforme attendue depuis des années ne semblent toujours pas répondre aux besoins.
 
Organisé dans le cadre de la Semaine bleue, le mouvement visait à alerter sur le manque de personnel, les absences de moyens mis en œuvre en faveur des personnes âgées, l’inflation inconsidérée, et le souhait d’une loi holistique et humaine pour plus de moyens afin de prendre soin des anciens et des agents au travers de leurs conditions de travail.
 
Pilotée localement par la directrice, Ninou Chelala, la mobilisation a vu agents, élus et autres partenaires du Ccas s’y associer avec la participation symbolique et très appréciée du professeur émérite Claude Jeandel. Pour allier l’utile à l’agréable, à la suite de la manifestation, un moment convivial en musique a été proposé à tous, dont les résidents heureux d’y participer.
 

Lorsque la ville a acheté un ancien campotel dans les années 1980 pour y créer ce qui deviendra le centre aéré pour la jeunesse, elle a doté la commune d’une piscine en plein air. Depuis, le lieu situé route de Montblanc, au cœur d’un espace boisé, s’est bien développé avec la construction de la crèche municipale, le réaménagement du stade de rugby, l’installation de pistes de tir à l’arc…
 
Le centre aéré, devenu au fil du temps le centre de loisirs municipal Emile Lognos, a lui aussi bénéficier d’aménagements et de mises aux normes régulières, dont la climatisation il y a deux ans à peine. Le site demeure un point stratégique en faveur de la politique périscolaire et jeunesse de la commune, au travers du service jeunesse porté par le centre communal d’action sociale.
 
La piscine du centre de loisirs était devenue dépassée et sa réhabilitation devenait prioritaire pour favoriser un point d’eau et de rafraîchissement essentiel durant l’été à destination de tous les utilisateurs. La municipalité vient de lancer sa réfection ou plutôt sa reconstruction. En effet, les deux bassins obsolètes ne pouvaient pas être réadaptés.
 
Il y a quelques jours, la destruction des équipements existants a été mise en œuvre par les agents des services techniques municipaux. Un chantier imposant rayant de la carte la piscine actuelle pour mieux envisager l’avenir. Un nouvel équipement verra le jour d’ici quelques mois, et au mieux pour la saison estivale prochaine. L’enjeu est d’offrir un nouveau site moderne dès le mois de juillet 2024. A suivre.