Environnement

Recosanté : une lettre d'information sur la qualité de l'air et les risques liés aux pollens (3)

Vous êtes sensible à la pollution de l'air ? Vous êtes allergique aux pollens ? Vous pouvez vous inscrire à « Recosanté », une lettre d'information numérique. Chaque jour, vous recevez une recommandation pour vous aider à réduire les impacts des polluants atmosphériques et des pollens sur votre santé. Vous êtes informé quotidiennement de la qualité de l'air et du risque d'allergie aux pollens dans votre localité.

Qu'est-ce que Recosanté ?

Recosanté est un service public numérique mis en place par le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de la Transition écologique, en partenariat avec la Direction interministérielle du numérique dans le cadre du programme beta.gouv.fr.

Ce service est destiné à évoluer de façon continue en fonction des retours des utilisateurs.

Les recommandations sont issues de sources fiables et officielles telles que le ministère des Solidarités et de la Santé, l'Ademe, l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, le Réseau National de Surveillance Aérobiologique, Santé respiratoire France, etc.

Comment s'inscrire ?

Pour recevoir chaque jour par courriel les indicateurs environnementaux (qualité de l'air, épisodes de pollution et risque pollinique) de votre localité et une recommandation pour vous aider à vous protéger des risques liés aux polluants atmosphériques et aux pollens, allez sur le site a title="Recosanté - recosante.beta.gouv.fr - Nouvelle fenêtre" " " " " ">"ecosanté , renseignez votre email et votre commune.

Vous pouvez également choisir de recevoir des informations destinées aux personnes vulnérables ou sensibles à la qualité de l'air et aux personnes allergiques aux pollens.

Les données collectées lors de l'inscription sont utilisées exclusivement pour envoyer les recommandations.

  A savoir : Le programme beta.gouv aide les administrations publiques à construire des services numériques utiles, simples, faciles à utiliser et qui répondent vraiment aux besoins des usagers. Le développement du service numérique est guidé par les retours de ses utilisateurs et non par les besoins de l'administration qui le porte.

Agriculture à énergies positives : l’Occitanie adopte sa nouvelle feuille de route régionale

Au cours de l’Assemblée plénière ce jeudi 14 décembre à Montpellier, sous la présidence de Carole Delga, les élus régionaux ont adopté une nouvelle feuille de route « Agriculture et énergies renouvelables ». Cette feuille de route a pour objectif de diviser par deux les consommations d’énergies et de multiplier par trois la production d’énergies renouvelables dans les exploitations agricoles. Elle a notamment vocation de lancer dès 2024 une « coopérative des solutions » qui mobilisera l’ensemble des acteurs du développement des EnR en milieu agricole pour proposer des solutions et des actions.

 

«Avec notre Pacte Vert en 2020, nous encourageons la transition agroécologique des exploitations agricoles. Nous souhaitons aller encore plus loin avec la mise en place de cette feuille de route qui contribuera à un nouveau modèle agricole productif, écologiquement responsable et de souveraineté alimentaire La Région Occitanie accompagne une transition énergétique au service de la transition agricole, bâtie avec les territoires et le monde agricole. » a déclaré la présidente Carole Delga.

 

La Région Occitanie propose aujourd’hui une nouvelle feuille de route pour une « agriculture à énergies positives » qui vise les activités agricoles qui intègre la production alimentaire, les besoins énergétiques dans leurs pratiques et la production d’énergies renouvelables.

 

« L’Agriculture à énergies positives » : une feuille de route régionale avec une position clair et cadrée

 

Dans cette feuille de route, la Région Occitanie pose un cadre rigoureux sur le développement des énergies renouvelables dans l’agriculture.

 

La Région refuse que la transition énergétique se fasse au détriment de l’essence même de l’activité nourricière que représente le métier d’agriculteur. Aussi, la Région Occitanie s’oppose fermement au développement de fermes énergétiques avec abandon de l’activité agricole et rejette l’idée qu’un agriculteur puisse abandonner ses terres ou son activité pour produire de l’énergie. Elle s’oppose en ce sens au dénigrement des agriculteurs et aux projets qui se font sans participation des agriculteurs. Elle exige que la production d’énergie renouvelable et ses installations disposent de retombées positives pour le territoire et les parcelles agricole.

 

La Région s’oppose fermement au développement des énergies renouvelables dans les exploitations si c’est au profit de tiers. Aussi, elle repousse la possibilité d’une fuite de la valeur ajoutée du potentiel énergétique des exploitations au profit d’acteurs industriels. Elle exclue la dépendance énergétique des exploitations. Elle se positionne contre la prédation des terres agricoles par les énergéticiens et la mise en place d’installations irréversibles ou qui remplacent une production agricole ou alimentaire.

 

Enfin, la Région rejette avec conviction les projets pouvant dégradés la biodiversité et les paysages.

 

Au-delà d’un cadre ferme, la Région Occitanie prend plusieurs engagements dans cette feuille de route :

> Poursuivre et renforcer les accompagnements déjà mis en oeuvre par l’AREC Occitanie (Agence régionale énergie climat) au service du monde agricole et des territoires et les actions entreprises par la Région depuis le Pacte Vert ;

> Conduire un travail prospectif sur l’accompagnement des transformations dans le monde agricole avec l’AREC et l’Observatoire Régional Climat Energie (ORCEO) ;

>Mettre en place « une coopérative des solutions » en concertation avec l’ensemble des acteurs sur la question du développement des énergies renouvelables en milieu agricole. Cette coopération a pour vocation de définir des outils pour les projets vertueux qui concilient agriculture durable et production d’énergie renouvelable. Solaire, Toit, Énergie Solaire

 

L’Agriculture en Occitanie en chiffres :

> 1er secteur employeur de la Région sur le volet Agriculture et Agroalimentation

> 22 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour les secteurs agricole et agroalimentaire

> Plus de 160 000 personnes actives dans le secteur agricole et agroalimentaire

> 1ère région viticole de France en surface et production

> 2ème région agricole en termes de superficie

> 1ère région française en nombre de surfaces et de producteurs en bio et la 2e région européenne

Automne 2023 : beaucoup de pluies et des inondations historiques

Selon Météo France Inonder, Vagues, Nauture, Nature

Depuis mi-octobre, la France a été balayée par une succession de passages pluvieux quasiment continus. entraînant des inondations et des coulées de boue par endroits comme ce fut notamment le cas sur le Nord - Pas-de-Calais, Poitou-Charentes, le Jura, Haute-Savoie ou encore dans les Hautes-Alpes, parfois aggravés par des phénomènes de fonte nivale jusqu’à haute altitude.

Ces passages perturbés ont entraîné des inondations et des coulées de boue par endroits comme ce fut notamment le cas sur le Nord - Pas-de-Calais, Poitou-Charentes, le Jura, Haute-Savoie ou encore dans les Hautes-Alpes, parfois aggravés par des phénomènes de fonte nivale jusqu’à haute altitude. 

Retrouvez le bilan complet de l'automne 2023 ici. 

Consultez le dernier bulletin de suivi hydrologique ici.
 

Comment l'expliquer ?

Le "rail des dépressions" est décalé plus au sud qu’à l’accoutumée. L'anticyclone, positionné trop au sud, ne protège plus l’Europe de l’Ouest des perturbations, très actives sur la FrancDeux mois très arrosés

Certaines stations ont enregistré 1000 mm en 2 mois (du 15 octobre au 11 décembre) comme par exemple:

  • 1263 mm au Falgoux (15 - 950 m) ;
  • 1105 mm au Mont-Dore (63 - 1220 m) ;
  • 1052 mm à Vallorcine (74 - 1326 m) ;
  • 1040 mm au Lac d'Alfeld à Sewen (68 - 620 m) ;
  • 1001 mm à Mijoux (01 - 1002 m).

Des cumuls de 1000 mm de précipitations en 2 mois signifient qu'il est tombé 1000 litres d'eau par mdepuis la mi-octobre.

 

Pluies : de forts contrastes !

Plus généralement, les 500 mm en 2 mois ont été dépassés sur la Nouvelle Aquitaine, la façade atlantique, le littoral de la Manche ainsi que sur les reliefs de l’Est et de la Corse. Seuls le Languedoc et le Roussillon sont restés à l’écart des précipitations, un phénomène classique dans ce type de situation météorologique:

  • 28 mm à Fitou (11) ;
  • 28 mm à Perpignan (66) ;
  • 34 mm à Sète (34).

Durant cette même période, les contrastes peuvent être très marqués sur des distances très faibles. La station du Lioran et celle de Coltines dans le Cantal, pourtant distantes de seulement 20 km à vol d’oiseau, affichent des différences colossales: 1263 mm au Falgoux (Altitude 850 m) contre 212 mm à Coltines (Altitude 979 m) soit un rapport de 1 à 6. 
En cause, les montagnes de la Chaîne des Puys qui stoppent les nuages et la pluie. Sous le relief, les précipitations sont beaucoup moins abondantes, comme par exemple dans la plaine de la Limagne (effet de foehn) :

  • 125 mm à Clermont-Ferrand (63) ;
  • 111 mm à Issoire (63).
Retour sur une pluviométrie record en automne et des inondations historiques

Les automnes les plus arrosés (1960, 2000, 1974, 2019) se caractérisent généralement par une succession d’épisodes pluvieux sur la France, d’intensité moyenne mais de durée prolongée, notamment sur la moitié ouest ainsi que sur les Hauts-de-France et la Champagne. Ces automnes pluvieux sont associés comme l’automne 2023 à de nombreuses inondations et crues historiques.

Crues désastreuses en 1909-1910

Dans les annales météorologiques, les crues et inondations de novembre et décembre 1909 restent les plus marquantes précédant la crue historique de la Seine à Paris en janvier 1910 : la succession de perturbations, tempêtes, pluies abondantes et persistantes ont causé des “crues désastreuses”. La Loire, la Seine, le Rhône, la Marne et la Garonne notamment avaient atteint des niveaux historiques. Les crues se sont souvent poursuivies en janvier et février, accentuées par la fonte des neiges.

Inondations historiques de l’automne 2000 

Poursuivre avec infographies ; https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/automne-2023-beaucoup-de-pluies-et-des-inondations-historiques

Des vidéos d'archives inédites sur notre littoral

 

Le nouveau site internet « Rivages héraultais » est en ligne !

Proposé par l'INA et le Département, cette fresque numérique retrace 70 ans d’histoire du littoral héraultais à travers 150 vidéos.

UN ACCES GRATUIT A 150 VIDEOS COMMENTEES

La fresque « Rivages héraultais » offre un accès gratuit sur Internet à une formidable bibliothèque numérique pour comprendre et revivre l’histoire et l’évolution du littoral héraultais de la dernière guerre à nos jours.

Le site internet « Rivages héraultais » en bref :

  • 150 vidéos couvrant 70 ans de programmes, dont 142 issues des archives de l’INA et 8 films provenant des archives départementales ou de fonds privés.
  • Des vidéos méticuleusement sélectionnées et principalement issues de magazines et journaux télévisés, qui durent en moyenne 4 minutes.
  • Un contenu ludique, scientifique et pédagogique : chaque archive fait l’objet d’un résumé, d’une notice contextuelle, rédigée par un expert du sujet (universitaire, chercheur du CNRS, historien, technicien du Département…).
  • Le site internet est gratuit et adapté à tous les publics grâce à la transcription de chaque vidéo.

 

Cliquez sur l'image ci-dessous pour accéder à la fresque numérique "Rivages héraultais" :

 

Cliquez sur l'image pour accéder à la fresque numérique "Rivages héraultais" Cliquez sur l'image pour accéder à la fresque numérique "Rivages héraultais"

 

UN TRAVAIL COLLABORATIF DE DEUX ANS !

Pour réaliser cette fresque numérique, un travail rigoureux et approfondi a été accompli pendant plus de deux ans par un comité éditorial composé de techniciens du Département, de professionnels de l’INA et de chercheurs et universitaires, garants de la pertinence et de la valeur scientifique des contenus.

22 chercheurs, universitaires et techniciens du Département, spécialistes en géographie, histoire, archéologie, sociologie, ethnologie, économie, biologie, géologie, environnement… ont collaboré à la réalisation de la fresque. Après avoir visionné les vidéos présélectionnées par la coordination éditoriale, ils ont rédigé les notices contextuelles.

700 - C’est le nombre de vidéos visionnées par les auteurs et le comité éditorial pour construire la fresque.

 

LA STRATEGIE HERAULT LITTORAL 2030

Parce qu'on protège mieux ce que l'on connaît, la réalisation de cette fresque numérique vise à sensibiliser les Héraultais sur la protection de leur littoral.

Cette action s'inscrit dans le cadre plus global de la stratégie Hérault Littoral.

Le Département de l’Hérault s’investit depuis de nombreuses années en faveur de la préservation de son littoral, contre l’érosion et la tension sur les ressources naturelles, qui ont fortement fragilisé cet espace déjà soumis par essence aux aléas naturels.

Lors de sa session du 11 février 2019, le Conseil départemental de l’Hérault a adopté une stratégie départementale 2019-2030 nommée "Hérault Littoral".

Cette stratégie a pour ambition de répondre au mieux aux enjeux présents et à venir sur notre littoral, et balaie l’ensemble des compétences et actions de l’institution sur ce territoire : environnement, risques, économie, aménagement mais aussi action sociale, sport et culture et enfin gouvernance.

Elle conforte, renforce et met en cohérence les actions portées par le Département depuis de très nombreuses années sur le littoral.

Cliquer ici pour savoir plus sur Hérault Littoral

3« Eaux souterraines : invisibles mais vitales, préservons-les !

Le film permet, en 4 minutes, d’expliquer de façon pédagogique et illustrée l’interaction des eaux souterraines avec les cours d'eau et leur rôle stratégique pour l’eau potable et la biodiversité dans le contexte de changement climatique. Il donne aussi les clés pour savoir comment les préserver face aux menaces auxquelles elles sont exposées (pollutions, urbanisation et aménagements, prélèvements excessifs et changement climatique). 
Ce film d’animation a été diffusé lors de la journée Eau&connaissance sur les eaux souterraines. Il est disponible sur la chaîne YouTube de l' Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse "Sauvons l'eau", tout comme l’ensemble de leur collection de films d’animation.

Le SMBT en images avec sa chaine You tube !

Le SMBT en images avec sa chaine You tube !

>  Le SMBT s'est doté d'une chaine You Tube grâce à laquelle il vous propose de nombreux contenus accessibles sur des sujets parfois complexes et pourtant d'intérêt général.

 

Parmi les dernières mises en ligne : un documentaire portant sur l’expérience des pré-ados du Service Enfance Jeunesse de Balaruc-le-Vieux qui se sont engagés dès 2021 dans un projet de ré-aménagement social et environnemental du bassin d’orage du quartier des Vignés.

 

De la protection de l’eau à celles des espèces et des espaces naturels, en passant par la gestion des risques d'inondation ou encore l'alimentation, le SMBT a le plaisir de partager avec vous sur le terrain et en images ses missions, ses projets et ses réalisations de manière ludique et dynamique, dans lesquels l'innovation et la participation citoyenne ont toute leur place.

Des vidéos sont régulièrement publiées et organisées en playlists (une dizaine au total). Les trois playlists ci-dessous étant les dernières mises en ligne.

 

Au guichet comme en ligne, mettre l'information à la portée de toutes et de tous - et partout - est une priorité du SMBT dans le cadre des ses missions de service public !

C’est parti pour Oekotri !

Oekotri, le centre de tri « nouvelle génération », vient d’être inauguré ce mercredi 29 novembre à Saint Thibéry.

Celui-ci est né de la décision de 7 collectivités *, actionnaires de la SPL Oekomed et compétentes dans le traitement et la valorisation des déchets dans l’Ouest et le Centre Hérault, de relever le défi d’implanter sur leur territoire un centre compatible avec l’extension des consignes de tri. Elles représentent pas moins de 500 000 habitants permanents.

La vocation de ce nouveau centre de tri est de pouvoir traiter tous les déchets « emballages et papiers » (bacs jaunes) suite à l’élargissement des consignes de tri du 1er janvier dernier. Contrairement aux Ordures Ménagères résiduelles, ces emballages et papiers sont valorisables. Une fois triés selon leur nature, ils sont mis en balles et envoyés vers les filières de recyclage. L’objectif est de traiter 30 000 tonnes par an à l’horizon 2030.

Implanté sur 5.800 m², le centre dispose de halls de stockage et de tri, ainsi que de 12 séparateurs optiques pouvant traiter 10,5 t/ heure. Coût de l’investissement : 24,9 M€. Financés en partie par les 7 actionnaires, et les redevances à la tonne entrante ; le projet est également soutenu techniquement et financièrement par l’ADEME dans le cadre du Plan relance France 2030 (4,19 M€), CITEO (0,95 M€ dont 50 k€ pour I’extraction sur les refus des matériaux valorisables comme les petits aluminiums et les emballages souples) et la Région Occitanie (0,7 M€).

* Sète agglopôle méditerranée, la communauté d’agglo de Béziers Méditerranée, le Syndicat Centre-Hérault, les communautés de communes Grand Orb, La Domitienne et Sud Hérault, ainsi que le Sitcom de Pézenas-Agde.

Vidéo : https://youtu.be/tpO6gBzFRS0

Ce début décembre 2023, s’est déroulé un nouveau comité technique du Contrat de Gestion Intégrée et de Transition Écologique

En ce début décembre 2023, s’est déroulé un nouveau comité technique du Contrat de Gestion Intégrée et de Transition Écologique (CGITE) 2020-2025 au SMBT.
À l’ordre du jour notamment : les différents calendriers (bilan année 2023, Contrat de Transition Ecologique, Contrat de bassin versant et méthodes de réalisation du bilan de fin de contrat), un point d'information sur la plan de communication-sensibilisation, la signature de la convention 2023-2024 ou encore la tenue du prochain comité stratégique...
Peut être une image de 7 personnes, personnes qui étudient et table
Rappelons que le contrat coordonné par le SMBT avec le soutien de nombreux partenaires* a pour vocation de protéger les milieux et le bassin de Thau en agissant sur l’environnement, les activités portuaires, le soutien aux filières, la prévention des inondations ou encore l’alimentation en eau.
▶️ En savoir plus sur le CGITE et visionner la courte vidéo explicative : https://bit.ly/3DPUytx
* Europe, Etat, Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, Région Occitanie, Département de l’Hérault, ADEME, SAM, CAHM, 3M, CRCM, CRPMEM

Tri à la source des biodéchets : il devient obligatoire à partir du 1er janvier 2024

Collecte en porte à porte, apport dans des bornes spécialisées... À partir du 1er janvier 2024, les ménages auront l'obligation de trier leurs déchets alimentaires et les déchets verts de jardin afin qu'ils soient valorisés en solutions de compostage par les collectivités. Cette mesure fait partie de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (loi AGEC). Service-Public.fr fait le point sur la mise en œuvre de cette nouvelle obligation.

Pourri, Viande, Moule, Pain, Pourrir

Bonus réparation, indice de réparabilité, impression du ticket de caisse à la demande, suppression de l'emballage plastique pour certains fruits et légumes, fin de la vaisselle jetable dans les fast-foods... depuis 2020, toutes ces mesures mises en place dans le cadre de la loi AGEC du 10 février 2020, et conformément au droit européen, font partie du quotidien des ménages. D'autres mesures sont prévues à partir de 2024, parmi lesquelles l'obligation de tri des biodéchets par les ménages et les professionnels.

Un tiers du contenu des poubelles ménagères des Français est constitué de déchets alimentaires, soit 83 kg de déchets résiduels par habitant/an. C'est dans ce cadre que, conformément à la loi AGEC, la généralisation du tri à la source doit prendre effet au 1er  janvier 2024 pour tous les producteurs de déchets en France (collectivités et administrations, ménages, professionnels, etc.). Un fonds vert mis en place par l'État est destiné à accompagner la mise en place de solutions de tri des déchets au sein des collectivités.

  Rappel : depuis 2012, le tri à la source s'appliquait déjà aux professionnels produisant de grandes quantités de déchets, selon des seuils de production. Au 1er janvier 2024, la mesure est généralisée à l’ensemble des acteurs professionnels sans seuil minimum.

En quoi consiste la collecte séparée des biodéchets auprès des ménages ?

La loi AGEC rend obligatoire le tri à la source des bioédéchets pour permettre aux collectivités de les valoriser. Cette obligation signifie la mise en place de collectes régulières pour éviter de stocker longtemps chez soi les déchets alimentaires. Votre collectivité doit vous informer des modalités de mise en œuvre de la collecte de tri.

Le tri et la valorisation sont mis en place progressivement au sein des communes et de différentes manières :

  • la collecte séparée, en porte-à-porte, avec un bac supplémentaire au couvercle le plus souvent marron, ramassé séparément par des camions-bennes dédiés, comme les autres poubelles de tri ;
  • la collecte via un point d'apport volontaire : des poubelles collectives comme celles que l'on retrouve déjà dans la rue pour la collecte du verre, des déchets recyclables ou encore des vêtements.

Pour comprendre comment fonctionnera le tri des déchets alimentaires, vous pouvez consulter le mode d'emploi proposé par l'Agence de la transition écologique (ADEME).

  Rappel : on appelle « biodéchets » les déchets organiques putrescibles :

  • les déchets alimentaires ou « déchets de cuisine et de table » : déchets de cuisine tels que les restes de repas, de préparations (épluchures) ou les produits périmés non consommés, issus des ménages, des restaurants, des traiteurs, etc.
  • les déchets issus de l’entretien des parcs et jardins ou « déchets verts » : tontes de pelouse, feuilles mortes, tailles d’arbustes, haies et brindilles, etc.

Pourquoi faire du compostage domestique ?

Si le compostage n'est pas obligatoire, il faut savoir que le processus de compostage réduit par trois les volumes des biodéchets. C'est une des solutions pour valoriser les biodéchets.

Le compostage domestique est une initiative personnelle qui consiste à mettre ses déchets de cuisine ou ses restes de repas dans un composteur. Contrairement aux idées reçues, il ne génère pas d’odeurs mais nécessite quelques règles.

Vous avez la possibilité de vous lancer dans le compostage de différentes manières, en fonction de votre lieu d'habitation :

  • lombricomposteur (composteur individuel basé sur la digestion de déchets alimentaires par des lombrics) en appartement ;
  • composteur domestique de jardin en maison individuelle, notamment en zone rurale ;
  • composteur collectif de proximité ou compostage partagé au pied des immeubles.

Cette gestion de proximité des déchets par les ménages sera encouragée par les collectivités car elle permet :

  • de limiter la production de déchets à traiter par le service public ;
  • de réduire la facture de gestion des déchets et l'impact environnemental : moins de camions de collecte de déchets sur les routes, moins de dépenses d’énergie pour leur transport, moins de mise en décharge, moins d’incinération de déchets alimentaires.

  À savoir : comme les poubelles dédiées aux emballages recyclables, votre mairie ou votre agglomération devra vous fournir des bio-seaux et pourra vous octroyer une réduction sur l'achat d'un composteur. Renseignez-vous auprès des services compétents de votre mairie.

Textes de loi et références

Hydrogène vert : l’Occitanie pionnière sur toute la chaîne de valeur

Première à se positionner sur l’hydrogène vert, la Région poursuit le déploiement du plan qui lui est dédié, doté de 150 millions d’euros de 2020 à 2030. Les actions concernent l’ensemble de la chaîne hydrogène, de la recherche à la production, en passant par la distribution et le développement des usages, notamment autour des mobilités.L'Occitanie développe chaque échelon de la filière hydrogène, dont le projet Hyport.

De la recherche aux usages, la Région s’engage sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène vert pour l’Occitanie. Objectif : créer un écosystème local complet et créateur d’emplois [1]. C’est dans ce cadre que la Région poursuit le déploiement de son plan Hydrogène Vert Occitanie, doté de 150 millions d’euros d’investissements sur la période 2020-2030. Développer l’hydrogène vert en Occitanie vise à décarboner l’industrie et les mobilités de la région, et répondre à 20 % de la demande d’énergie nationale d’ici 2050.

L’hydrogène vert ne pourra pas, à lui seul, nous permettre de remporter le combat que nous menons contre le réchauffement climatique. Mais grâce à notre statut de région pilote, il deviendra un des piliers du mix énergétique que nous construisons depuis presque 10 ans en Occitanie.

Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie.

À la pointe de la recherche et de l’innovation

Grâce à sa technologie innovante, Genvia produit de l'hydrogène vert de façon beaucoup plus compétitive.
Grâce à sa technologie innovante, Genvia produit de l’hydrogène vert de façon beaucoup plus compétitive.

Premier maillon de la chaîne de valeur de la filière hydrogène pour l’Occitanie : la recherche et l’innovation. Pour cela, la Région s’appuie sur un écosystème riche composé de laboratoires de renommée internationale : CEA Tech à Toulouse et Montpellier, l’IMT Mines d’Albi, Laplace à Toulouse, etc. Pour accueillir des chercheurs et industriels, naîtra en Occitanie, à l’horizon 2025, le TechnoCampus hydrogène à Francazal (31), plus grand centre européen de recherche, d’essai et d’innovation dédié à l’hydrogène vert.
Aussi, pour soutenir l’innovation et l’émergence de nouveaux savoir-faire, la Région se positionne sur des projets novateurs, dont celui de Genvia, société de production d’électrolyseurs nouvelle génération à Béziers (34), dont elle est l’un des actionnaires.

Bon à savoir

L’Hydrogène : qu’est-ce que c’est ?

Gris, jaune ou vert, l’hydrogène est avant tout un atome particulièrement abondant, qu’il n’est possible d’exploiter qu’en brisant ses molécules pour l’isoler. 

Contrairement à l’hydrogène gris ou jaune, l’hydrogène vert est produit par l’envoi d’un courant électrique d’origine renouvelable dans de l’eau (électrolyse), pour séparer hydrogène et oxygène, et ne rejeter aucun polluant.

Production et distribution d’hydrogène vert

Afin d’être opérationnelle sur la filière hydrogène vert pour l’Occitanie, la Région assure le déploiement d’usines de production et de réseaux de distribution d’hydrogène renouvelable sur son territoire. Il s’agit d’alimenter les acteurs de la mobilité et de l’industrie et ainsi décarboner le transport de marchandises et de passagers en Occitanie.

Inauguré le 4 décembre, Hyport permet, entre autres, d'alimenter les navettes de l'aéroport Toulouse-Blagnac.
Inauguré le 4 décembre, Hyport permet, entre autres, d’alimenter les navettes de l’aéroport Toulouse-Blagnac.

Avec des exemples très concrets. Par exemple, l’usine de production d’hydrogène Hyd’Occ, à Port-la-Nouvelle (11), ou encore le site de production d’hydrogène vert et renouvelable Lhyfe Occitanie, à Bessières (31).
Autre projet, Hyport, la station de production, de stockage et de distribution d’hydrogène renouvelable, situé à Toulouse-Blagnac, premier aéroport en Europe à accueillir une telle station. Elle permettra d’alimenter les navettes aéroportuaires, et d’importer ou d’exporter de l’hydrogène vert. 

Décarboner les mobilités

L’Occitanie sera la première région à faire rouler un train à hydrogène.

Les usages de l’hydrogène vert ciblent principalement les mobilités. Le transport de passagers, avec, d’ici 2026, le premier train à hydrogène mis en service en France sur la ligne Montréjeau-Luchon. Mais aussi, la filière aéronautique avec l’avion vert. Ou encore, l’usage maritime avec la drague HydrOmer, prévue en 2025. Le projet Corridor H2 est quant à lui dédié à la décarbonation de la mobilité lourde, pour le transport de marchandises. La Région vient de financer, dans ce cadre, à l’achat de 25 camions roulant à l’hydrogène, pour verdir le parc de transporteurs régionaux.

Des agences régionales en action pour animer la filière 

Pour orienter, soutenir et animer la filière Hydrogène en Occitanie, la Région s’entoure de deux agences : 

  • L’Agence régionale de développement économique (Ad’Occ) pilote le plan d’animation de la filière HyDeO, lancé en 2018 par la Région Occitanie, l’ADEME et de nombreux acteurs régionaux. Sa mission : accélérer le développement économique et le déploiement d’hydrogène en région.  
  • L’Agence Régionale Énergie et Climat (AREC) participe au co-financement de projets à travers ses capitaux propres, et met à disposition un accompagnement et des études techniques pour la filière.

[12 000 emplois créés dans la filière en France en 2023-2024 et plus de 100 000 empois créés d’ici 2030

Recosanté : une lettre d'information sur la qualité de l'air et les risques liés aux pollens

Vous êtes sensible à la pollution de l'air ? Vous êtes allergique aux pollens ? Vous pouvez vous inscrire à « Recosanté », une lettre d'information numérique. Chaque jour, vous recevez une recommandation pour vous aider à réduire les impacts des polluants atmosphériques et des pollens sur votre santé. Vous êtes informé quotidiennement de la qualité de l'air et du risque d'allergie aux pollens dans votre localité.

Qu'est-ce que Recosanté ?

Recosanté est un service public numérique mis en place par le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de la Transition écologique, en partenariat avec la Direction interministérielle du numérique dans le cadre du programme beta.gouv.fr.

Ce service est destiné à évoluer de façon continue en fonction des retours des utilisateurs.

Les recommandations sont issues de sources fiables et officielles telles que le ministère des Solidarités et de la Santé, l'Ademe, l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, le Réseau National de Surveillance Aérobiologique, Santé respiratoire France, etc.

Comment s'inscrire ?

Pour recevoir chaque jour par courriel les indicateurs environnementaux (qualité de l'air, épisodes de pollution et risque pollinique) de votre localité et une recommandation pour vous aider à vous protéger des risques liés aux polluants atmosphériques et aux pollens, allez sur le site a title="Recosanté - recosante.beta.gouv.fr - Nouvelle fenêtre" " " " " ">"ecosanté , renseignez votre email et votre commune.

Vous pouvez également choisir de recevoir des informations destinées aux personnes vulnérables ou sensibles à la qualité de l'air et aux personnes allergiques aux pollens.

Les données collectées lors de l'inscription sont utilisées exclusivement pour envoyer les recommandations.

  A savoir : Le programme beta.gouv aide les administrations publiques à construire des services numériques utiles, simples, faciles à utiliser et qui répondent vraiment aux besoins des usagers. Le développement du service numérique est guidé par les retours de ses utilisateurs et non par les besoins de l'administration qui le porte.

LES EAUX SOUTERRAINES DE BALARUC-LES-BAINS : les conclusions de l'étude Dem'eaux Thau

aaaabathauIMG_20230523_184124Environnement
En mai 2023 de 18 h 00 à 20 h 00 au Piano Tiroir de Balaruc Les Bains avait lieu une conférence très instructive sur les nouvelles découvertes concernant les eaux souterraines de  Balaruc Les Bains.

 Grâce à elle vous alliez apprendre d’où vient l’eau souterraine du Bassin de Thau ? Comment se renouvelle-t-elle et à quel débit alimente-t-elle la lagune ? Peut-elle être exploitée et en quelle quantité ? Comment prévenir les phénomènes d’inversac de la Vise et de salinisation des eaux souterraines et thermales ?

En effet,  pour répondre à ces questions, il a été lancé, en 2017, le programme de recherches Dem’eaux Thau, piloté par le BRGM et co-financé par la Ville de Balaruc-les-Bains.


 Ce programme est maintenant terminé et à  l’heure où l’eau fait l’objet de toutes les attentions, une conférence grand public était la bienvenue afin de  présenter les conclusions de cette étude et les nouvelles découvertes sur les eaux souterraines dans la région de Thau – Balaruc et notamment sur les eaux thermales.

Une conférence animée par le BRGM à partir de Dem’Eaux Thau qui doit permettre une meilleure gestion des ressources en eau souterraine d’un aquifère côtier karstique

Le projet de recherche Dem’Eaux Thau (2017–2022) a eu pour objectif de mieux comprendre la structure et le fonctionnement d’un hydrosystème karstique complexe dans le secteur du Bassin de Thau, à l’Ouest de Montpellier. Il a permis de développer des outils de gestion des eaux souterraines à différentes échelles spatiales et temporelles.

Voici le constat de la situation en 2017, dressé par le BRGM

"Les ressources en eau souterraine des calcaires karstiques du Pli Ouest de Montpellier présentent un intérêt majeur pour le territoire, pour l’alimentation en eau potable (ville de Sète, Syndicat Intercommunal d’adduction en Eau Potable Balaruc-Frontignan, Syndicat Intercommunal d'adduction d'eau des communes du Bas Languedoc), mais également pour le développement économique, avec en particulier l’activité conchylicole/pêche dans l’étang, ainsi que pour le thermalisme sur la presqu’île de Balaruc-les-Bains (1ère station thermale en France avec plus de 50 000 curistes en 2019), et l’irrigation. Ce secteur est situé à la convergence d’eaux souterraines provenant de divers réservoirs superficiels et profonds : eaux karstiques froides des Causses d’Aumelas et de la Gardiole, eaux d’origine marine (étang et mer) et eaux thermales chaudes et minéralisées. Ces différents réservoirs sont en interaction les uns avec les autres selon des processus complexes dont les déterminants ne sont pas tous connus.

Cet aquifère karstique est confronté à des phénomènes temporaires d’intrusion d’eau saumâtre (appelés « inversac ») par l’intermédiaire de la source sous-marine de la Vise, située dans l’étang de Thau, à moins de 200 m à l’Ouest de la presqu’ile de Balaruc-les-Bains. Depuis la fin des années 1960, sept phénomènes d’inversac ont été détectés. Pendant ce phénomène qui peut durer plusieurs mois (environ 6 mois en 2010 et 2014, et près de 18 mois en 2020-2022), la source de la Vise, au lieu de fournir de l’eau douce utile à la vie aquatique de l’étang de Thau, absorbe l’eau saumâtre de la lagune conduisant à une salinisation progressive et récurrente de l’aquifère. Ce phénomène a eu, entre autres conséquences, l’abandon (en 2014) de la source Cauvy à Balaruc-les-Bains pour son usage pour l’alimentation en eau potable."

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Ainsi, compte tenu des différents enjeux de ce territoire côtier, la mise au point d’un outil de gestion de l’eau souterraine était devenu indispensable pour les différents acteurs.

Un programme de travail a donc été établi avec une étude scientifique.

"Cette étude scientifique a été menée par une équipe pluridisciplinaire afin de caractériser à la fois la géologie, la géomorphologie, l’hydrodynamique, l’hydrogéologie et la géochimie de l’hydrosystème de Thau. Ces différents aspects ont ensuite été rassemblés et discutés pour dresser un modèle conceptuel complet du fonctionnement et de la dynamique de l’aquifère.

De nombreux moyens ont été mis en œuvre : imageries géophysiques, réalisation d’un forage à Sète et d’une plateforme multi-forages à Balaruc-les-Bains, dont un ouvrage carotté de près de 780 m de profondeur, conception et mise en place d’un équipement sur mesure pour la source de la Vise, campagnes d’analyses inédites (180 prélèvements, plus de 3000 résultats d’analyses)…"

Zoom sur quelques résultats

La compréhension et la modélisation du phénomène d’inversac a permis l’élaboration d’un outil prototype permettant d’évaluer le risque de déclenchement de ce phénomène, qui s’appuie sur différentes variables enregistrées sur la presqu’île de Balaruc-les-Bains.

 
Découvrir les conclusions de l'étude grâce aux 3 vidéos relatives aux 3 parties de la conférence.

L’intégration de l’ensemble des données géologiques historiques avec les nouvelles données acquises par le projet (stratigraphiques, lithologiques et structurales) et géophysiques (gravimétrie, sismique réflexion, sismique passive) a permis de construire un modèle géologique 3D de la zone Dem’Eaux Thau grâce à l’outil Geomodeller.

Les résultats des différentes tâches accomplies par les partenaires du projet sont synthétisés sous la forme de rapports ou de publications.

La liste ci-dessous établi par le BRGM a été mise à jour avec les liens vers les documents à mesure qu'ils étaient produits.

 

D’un montant de 5,3 millions d’euros, le financement du projet a été assuré à 42% par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et la Région Occitanie (dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région 2015-2020), à 11% par le fonds européen FEDER, à 17% par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, à 4% par Montpellier Méditerranée Métropole, à 2% par Balaruc-les-Bains et à 1% par le Syndicat Mixte du Bassin de Thau. Le reste du financement du projet (23%) est apporté grâce à la participation financière de la plupart des partenaires.

Partenaires

  • BRGM (coordonateur)
  • Géosciences Montpellier
  • HydroSciences Montpellier
  • Synapse Informatique
  • SMBT
 

L’Observatoire du Pays de Thau (OPT) tient à alerter les citoyens du bassin de Thau sur les questions relatives à l'eau

L’eau est le miroir des sociétés. « Dites-moi comment vous gérez l’eau et je vous dirai à quelle société vous appartenez ».

L’Observatoire du Pays de Thau (OPT), une association bien identifiée sur notre territoire, indépendante, intercommunale, non subventionnée a parmi ses objectifs l’information et l’alerte des citoyens sur des questions environnementales. Et ce 1er décembre elle avait choisi d'aborder le problème de l'eau, de ses cycles aux problèmes de se sécheresse et de nappes phréatiques... Une réunion publique était donc organisée à la Maison du Peuple de Balaruc les Bains

Car pour l'OPT, gérer l’Eau avec une gouvernance n’est pas suffisant, il faut aussi réparer l’Eau, en prendre soin, restaurer les rivières, les bocages, désimperméabiliser, et il y a urgence pour essayer d'assurer un avenir qui ne soit pas synonyme de manque  d'eau dans de nombreuses régions dont l'Occitanie ainsi que sur notre territoire...

L'Observatoire du Pays de Thau précisait :

"En  plus de 10 ans, nous avons déjà organisé de nombreuses réunions publiques et tables rondes, afin que le savoir scientifique soit plus ouvert vers la société, notamment concernant les dangers des micro et nanoparticules plastiques, les perturbateurs endocriniens, le tracé de la ligne LGV, la montée des eaux et le retrait des lignes de côte … Sur l’Eau, vu l’urgence, les réunions se multiplient …. "

Les intervenants :

- Brigitte Cohen, Présidente de l’OPT

- Christophe Morgo, Vice-Président OPT et CD34

Experts : - Christophe Vivier, Ingénieur, Directeur de l’EPTB du Fleuve Hérault

- Un représentant de Cécile Retailleau, Directrice de l’Eau CD34

- Anthony Rey, Ingénieur, Directeur Régional Occitanie au BRgm