Environnement

Valorisation de coquilles d’huîtres : l’Agglo collabore avec des élèves ingénieurs

L’été dernier, Sète agglopôle méditerranée répondait à un appel à projets lancé par l’Ecole des Mines d’Albi, pour confier à des étudiants un projet d’innovation et de performance industrielle autour de la valorisation locale des coquilles d’huîtres.

Celui de l’Agglopôle ayant été retenu, un groupe de 5 élèves ingénieurs a travaillé sur ce dossier de septembre 2023 à janvier 2024. Après avoir réalisé un état des lieux et diagnostic (analyse des caractéristiques de la coquille ; problématique de la collecte ; connaissance des divers acteurs locaux…), les étudiants se sont lancés sur l’étude d’un projet de ciment incorporant des coquilles d’huîtres.

Ce mercredi 24 janvier, les étudiants ont pu présenter les résultats au Salon Mission Innovation de l’école des Mines à Albi, en présence de Jil Heck, chargée de mission économie circulaire au sein de l’Agglopôle. Les premiers tests de faisabilité ont été concluants et confirment qu’il est possible d’utiliser les coquilles d’huîtres pour produire du ciment.

Pour rester dans une logique d’économie circulaire locale, les étudiants proposent même d’utiliser ce ciment coquillé pour coller les naissains sur les cordes lors de l’élevage d’huîtres. Le déchet du conchyliculteur pourra ainsi devenir sa propre ressource. La boucle serait ainsi bouclée.

Cette collaboration a permis aux étudiants de s’engager sur une projet d’innovation concret et vertueux en matière de réduction et valorisation des déchets conchylicoles. Elle leur a également permis de mettre en pratique leurs différents apprentissages (travail en équipe méthodologies d’innovation, éco-conception…). L’Agglopôle a quant à elle une nouvelle piste à étudier et à développer pour valoriser son emblématique ressource locale, la coquille d’huître. 

Respecter les Obligations Légales de Débroussaillement (OLD) pour protéger son habitation des feux de végétation, c’est investir aujourd’hui pour sa sécurité de demain

Respecter les Obligations Légales de Débroussaillement (OLD) pour protéger son habitation des feux de végétation, c’est investir aujourd’hui pour sa sécurité de demain

Ces dernières années, des feux d’une ampleur inédite ont ravagé plusieurs pays européens et la France n’est pas épargnée. Le changement climatique intensifie le risque de feux de forêt et de végétation, et le département de l’Hérault est particulièrement vulnérable. En 2023, des constructions ont été endommagées ou détruites. Plus de 500 ha de forêt et plusieurs centaines d’hectares d’espaces agricoles ou péri-urbains ont été ravagés par les flammes, avec plus de 1.500 départs de feux de forêt ou de végétation.

Pour prévenir ce danger, le débroussaillement demeure la protection la plus efficace. Il limite la propagation du feu, diminue sa puissance et facilite l’intervention des sapeurs-pompiers. En France, territoire particulièrement exposé au risque d’incendie, le débroussaillement est une obligation légale.

Débroussailler, qu’est-ce que c’est ?

 Débroussailler vise à réduire la masse de végétaux dans une zone de 50 à 100 mètres en cas de risque fort autour de vos bâtiments ou autre équipement.

Ce n’est ni une coupe rase, ni un défrichement. Le débroussaillement correspond à plusieurs types de travaux : des travaux de réductions fortes de la végétation, qui peuvent nécessiter la coupes d’arbres ou d’arbustes, l’entretien qui consiste à maintenir une faible masse de végétaux au sol en coupant les herbes et la broussaille, et le nettoyage qui comprend l’élimination des déchets végétaux et l’éloignement de tout potentiel combustible aux alentours de l’habitation.

 Réduire et contrôler la végétation aux abords de son habitation permet de diminuer l’intensité des feux et de limiter leur propagation.

L’automne et l’hiver sont les meilleures périodes pour effectuer les travaux lourds de débroussaillement. Les végétaux ont perdu leurs feuilles ce qui facilite les interventions. C’est également une période propice à la coupe des broussailles.

Qui est concerné ?

Vous êtes concerné par cette obligation si vous êtes propriétaire de bâtiments ou d’équipements situés dans un territoire à risque et à moins de 200 mètres de bois, forêts, landes, maquis et garrigues. Vous êtes également concerné si vous possédez une parcelle constructible dans les zones précitées. Les voies de transports sont également concernées.

La réalisation du débroussaillement peut, par ailleurs, nécessiter d’intervenir sur la propriété de vos voisins, car la responsabilité du débroussaillement pèse sur le propriétaire de la construction à défendre. Il vous appartient alors de demander à vos voisins l’autorisation d’accéder à leur terrain et d’y effectuer les opérations de débroussaillement. S’ils s’y opposent, ces travaux seront à leur charge et deviennent de leur responsabilité (administrative et pénale). Les maires des communes sont chargés du contrôle du respect de cette obligation et les agents assermentés, notamment ceux de l’Office National des Forêts (ONF), sont habilités à verbaliser.

 Les agents de l’ONF effectueront des contrôles sur notre territoire dès la fin de l’hiver et jusqu’en juin prochain, pour vérifier l’exécution du débroussaillement. Ils seront accompagnés par les polices municipales des communes concernées, mais aussi par la Brigade territoriale de Sète Agglopôle Méditerranée.

 Dans le cadre de ses missions de police des bois et forêts, la Brigade Territoriale accompagnera les communes dans leurs devoirs de contrôle. Elle pourra intervenir à leur demande si elles rencontrent un problème avec le propriétaire d’un terrain soumis aux Obligations Légales de Débroussaillement. Elle contrôlera également chaque propriétaire verbalisé avant qu’il ne reçoive la lettre de mise en demeure de sa commune.

 Pour savoir si vous êtes concerné par l’obligation légale de débroussaillement, vous pouvez contacter la mairie, la préfecture ou vous rendre sur feux-foret.gouv.fr

Pour plus d’informations sur la règlementation applicable, vous pouvez également consulter le site des services de l’Etat dans le département de l’Hérault :
https://www.herault.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Agriculture-et-foret/Foret/Prevention-des-forets-contre-les-incendies/Reglementation-debroussaillement

Les premiers arbres et les premières haies ont été plantés en permaculture à la Tétragone de Gigean

Pour permettre aux gigeannais d’avoir une alimentation locale de qualité, l’équipe municipale a acheté près de 8ha de friches agricoles avec un vaste hangar et un mazet pour y installer des exploitants. Après deux appels à candidatures, les terres ont été attribuées à un céréalier, à une exploitante du village pour du maraichage et des légumineuses et à l’association La Forêt Globale qui va rétablir des haies nécessaires pour protéger la biodiversité et planter une forêt fruitière avec des arbres à croissance rapide qui seront des abris pour les oiseaux et aussi une source d’ombre pour des plantations en agroforesterie.

Cet ensemble agricole, la Tétragone, a un volet pédagogique assuré par La Forêt Globale. Une ferme pédagogique en voie de constitution pourrait y apporter son concours.

 

Samedi 20 janvier, à Gigean sur le site de la Tétragone, les premiers arbres et les premières haies ont été plantés en permaculture par La Forêt Globale avec le concours des jeunes du Conseil Municipal des Jeunes de Gigean et leurs parents. Le Secours Populaire y participait qui envisage des plantations en agroforesterie pour satisfaire les besoins des familles nécessiteuses du village. Marcel Stoecklin maire et plusieurs élus ont activement apporté leur concours aux travaux de plantations.

 

L'association des "Gardiens de Thau" communique : "des atteintes à répétition du code de l'environnement sur la ville de Sète."

L'association des "Gardiens de Thau" communique : "des atteintes à répétition du code de l'environnement sur la ville de Sète."

L' association a dénoncé cette semaine auprès des autorités juridiques et de l'État, des atteintes à répétition du code de l'environnement sur la ville de Sète. 

Communiqué : "A Sète, malgré nos courriers et nos dépôts de plainte restés sans réponse, pendant que l'on fait peu de cas de l'article R 581-22 sur l'interdiction de l'affichage illégal à outrance pratiqué par exemple par le cirque Mateo Zavatta ex. Muller cet été ou du contenu du décret 2022-452 du 30 mars 2022 stipulant l'interdiction de systèmes de chauffage extérieurs sur les terrasses hors normes que certains bars bafouent en toute impunité, il y a aussi sur nos canaux, des pollutions aux hydrocarbures à répétition.  

                               

Face à de nouvelles pollutions aux hydrocarbures qui mettent en danger la qualité fragile des eaux de l'étang de Thau et la faune halieutique, identifiées ces dernières semaines sur les plans d'eau des canaux de Sète gérés par Port Sud de France, vis à vis desquelles il n'y a pas eu à notre connaissance, de contrôle, enquête ou verbalisation envers le ou les responsables par les autorités compétentes, l'association a de nouveau déposé plainte. 

Une plainte a été déposée, sous l'incitation du commissariat de Sète, contre X et non contre Port Sud de France comme notre association le souhaitait pour défauts et manquements à leur responsabilité de prévention et de réparation des dommages à l'environnement, pour avoir laissé les hydrocarbures disparaître dans le milieu marin (mise en place d'un barrage flottant trop tard et absence de bateau de dépollution sur place pour pomper les hydrocarbures), laissant à penser que de nouveau, cette plainte restera sans réponse et sera donc par défaut à nouveau classée sans suite. Des dépôts de plainte pour atteinte au code de l'environnement, par ailleurs, toujours difficiles à faire identifier et enregistrer auprès du commissariat de Sète et qui n'aboutissent jamais.

:

Pour autant, notre association ne baisse pas les bras et a informé ces états de fait aux représentants de l'état, préfets de l'Hérault et de Région Occitanie, ministère de la transition écologique et au procureur de la République afin que cette fois, nos alertes, difficiles à remonter soient entendues.

Il est à rappeler que l'association Les Gardiens de Thau ses Ports et sa Lagune a été créée en 2011 afin de dénoncer entre autres ces types de pollutions aux hydrocarbures dans le port et ses canaux (suspicion de pollutions issues des vidanges et curages de cuves de bateaux) et qu'elle regrette, malgré ses propositions de l'époque auprès des autorités et à Port Sud de France qu'en 2024, nous en sommes toujours au même point.""

Les Gardiens de Thau, ses ports et sa lagune

Un programme expérimental à l’étude pour maitriser les risques d’inversac suite au dernier phénomène survenu sur la source de la Vise.

Eaux souterraines : Un programme expérimental à l’étude pour maitriser les risques d’inversac suite au dernier phénomène survenu sur la source de la Vise. L’année 2023 est celle de tous les records(1) : pluviométriques, avec seulement 210 mm de cumul annuel sur Sète et piézométrique, avec des niveaux d’eau des nappes souterraines, montrant le plus bas niveau atteint depuis 1959 (début des enregistrements sur le territoire). Dans ces conditions, l’arrivée d’un nouvel inversac sur la source de la Vise était probable et prévisible.

Il est survenu le 18 octobre 2023 lors d’une tempête et une montée des niveaux de l’étang de Thau. Désormais un programme expérimental inédit en France est à l’étude et, grâce à la mobilisation de nombreux partenaires, celui-ci devrait s’engager cette année. Depuis le déclenchement en octobre 2023 d’un nouvel inversac, les eaux lagunaires s’engouffrent dans la source de la Vise à près de 230 litres/seconde de moyenne dans la nappe d’eau douce souterraine.

Il s’agit du huitième phénomène d’inversac connu depuis 1967.

Une concertation renforcée depuis un an Face à la sécheresse qui touche notre territoire et devant le risque d’inversac, de nombreuses réunions se sont déroulées dès le mois de juin 2023 pour échanger et débattre des stratégies à déployer. Les partenaires ont eu l’occasion d’échanger lors de deux Commissions Locale de l’Eau (CLE), une commission paritaire entre Maires et usagers de la lagune, une cellule de crise de suivi du phénomène suite au déclenchement et un comité technique d’expertise hydrogéologique.

A l’issue de ces différentes instances de concertation et sur la base des résultats et expertises hydrogéologiques apportés par le BRGM(3), notamment en lien avec le programme DEMEAU’Thau, les partenaires ont décidé le montage d’un programme expérimental sur la source de la Vise visant à limiter les intrusions d’eau salines en conditions d’inversac. Ainsi depuis 4 mois, les experts travaillent à la conception d’un programme expérimental sur la source sous-marine. Retour sur la cellule de crise Les données du réseau de suivi développé par le SMBT(2) dans le cadre du programme Dém’eaux se sont révélées exactes. Annoncé dans la nuit, suite à un niveau bas de l’aquifère et à une surcote marine de 55 cm, le débit de source de la Vise située à 30 mètres de fond sous la lagune de Thau s’est inversé, provoquant l’entrée des eaux de l’étang dans l’aquifère. En conséquence, mercredi 18 octobre a été réunie une cellule de crise en mairie de Balaruc-les-Bains, avec les parties prenantes et les experts compétents pour évaluer les risques et placer la source sous surveillance.

L’urgence à étudier une solution technique qui permette de pallier les entrées d’eaux saumâtres dans cette ressource stratégique pour le territoire a été rappelée par tous les acteurs en présence et notamment la Commune de Balaruc-les-Bains et Michel Garcia, Vice-Président du SMBT et Président de la Commission Locale de l’Eau.

  Une expérimentation inédite en France L’expérimentation qui est programmée sur la source de la Vise représente une première au niveau national sur la mise en place de solutions pour contenir l'intrusion d'eau salée dans les nappes souterraines. Le cas de Thau n'est pas un cas isolé et bien des territoires littoraux sont ou seront exposés dans le futur à des problématiques de salinisation des nappes d'eau douce en raison des connexions entre la mer et les aquifères. Les mesures de protection des aquifères d'eau douce en zone littorale représentent une solution de sauvegarde essentielle des réservoirs d'eau douce. Au-delà de l'enjeu local, la communauté scientifique, à travers le BRGM, est très mobilisée pour suivre sur cette expérimentation qui pourra amener d'autres territoires à se positionner sur des mesures de protection similaires.

Un projet qui s’affine

Ce programme a été présenté et discuté le jeudi 11 janvier dernier devant un comité de pilotage réunissant la préfecture de l’Hérault, La région Occitanie, le Département de l’Hérault, l’Agence de l’eau, Sète Agglopole Méditerranée et la commune de Balaruc-les- Bains en présence de François Commeinhes et Michel Garcia. Le SMBT porterait la maitrise d’ouvrage du projet et le BRGM sa réalisation qui s’étalerait sur 3 années pour un montant global de 500 000 €.

Ce programme serait découpé en 4 phases : 

La première consisterait à établir les dossiers d’autorisation (Loi sur l’Eau, Occupation du domaine public maritime),

La seconde phase permettrait de concevoir la pièce qui sera réalisée sur mesure puis déposée au fond à 27 mètres,

Les deux dernières phases consisteraient à établir des expériences testant des situations en débit « entrant » et « sortant », permettant d’évaluer l’efficacité de l’ouvrage et les réponses de l’aquifère.

Ces expériences permettront de tester un dispositif de réduction de l’impact d’un inversac et de suivre le comportement de l’hydro système, mais aussi d’expérimenter une solution de régulation de la ressource en eau douce souterraine afin d’évaluer les conditions permettant, le cas échéant, de limiter le déclenchement du phénomène d’inversac. Pour Michel GARCIA, Vice-président du SMBT et de Sète Agglopôle Méditerranée, Président de la Commission locale de l’eau et Conseiller municipal à Villeveyrac : « Ce programme expérimental est essentiel pour l'avenir de notre territoire. Protéger nos ressources en eaux souterraines douces des pollutions salines de plus en plus récurrentes et intenses nous permettra dans un contexte de changement climatique, de sécuriser les différents usages de l’eau et de garantir les équilibres écologiques de notre lagune. »

La concrétisation du programme et le calendrier de réalisation sont conditionnés autour de La table des financeurs qui ont d'ores et déjà acté une position de principe sur le financement de l'expérimentation. Ainsi l’Etat, la Région Occitanie, le Département de l’Hérault, Sète Agglopôle Méditerranée et la Ville de Balaruc-les-Bains ont confirmé leur engagement à soutenir le programme. Dans les prochaines semaines les détails du programme expérimental devraient être connus.

LE SAVIEZ-VOUS ? Coordonné par le BRGM, le programme Dem’eaux a été mené en partenariat avec d’autres unités de recherche : UMR Géosciences Montpellier, UMR Hydrosciences et une entreprise spécialisée en informatique (Synapse), ainsi que les gestionnaires de la ressource en eau du territoire, dont le Syndicat mixte du bassin de Thau. D’un montant de 5,3 millions d’euros, le financement du projet est assuré à 42% par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et la Région Occitanie (dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région 2015-2020), à 11% par le fonds européen FEDER, à 17% par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, à 4% par Montpellier Méditerranée Métropole, à 2% par Balaruc-les-Bains et à 1% par le Syndicat Mixte du Bassin de Thau. Le reste du financement du projet (23%) est apporté grâce à la participation financière de la plupart des partenaires dont le BRGM

Plus d’informations : https://vu.fr/izea Voir le reportage réalisé sur le phénomène d’inversac qui s’est produit dans la nuit du 17 au 18 octobre 2023 sur la source sous-marine de la Vise et diffusé dans le JT du 19/20 France 3 Languedoc-Roussillon du mardi 16 janvier 2024 (à partir de la minute 14’30) : https://vu.fr/hUNpl (1)

Record sur la période 1947-2023 (source : Météo-France) (2) SMBT : Syndicat mixte du bassin de Thau (3) BRGM : Bureau de Recherche de Géologie Minière, établissement scientifique et technique public)

Un exercice de sécurité civile sur le risque tsunami aura lieu le vendredi 19 janvier entre 10h00 et 10h30

Un exercice de sécurité civile sur le risque tsunami aura lieu le vendredi 19 janvier entre 10h00 et 10h30 .
Nature, L'Eau, Océan, Mer, Vagues
Deux liens seront intégrés dans le message d’alerte aux populations diffusé via FR-Alert : le premier permettra de cartographier la réception (ou non) des notifications dans les zones potentiellement impactées. Le second lien renverra à un questionnaire de retour d’expérience. Les consignes à la population :
- Cet exercice n’appelle aucune action ou réaction des destinataires de l’alerte
- Ne pas contacter les forces de l’ordre, les services de secours, ni les standards téléphoniques des préfectures de département et mairies concernées ;
- Ne pas relayer de fausses rumeurs ou de fausses informations sur les réseaux sociaux

COMPOSTAGE OU LOMBRICOMPOSTAGE ? Ce que dit la loi (2)

 

Que dit la loi ?  

 

À partir du 1er janvier 2024, les collectivités territoriales sont tenues de mettre en place un tri à la source des biodéchets pour les particuliers, dans le cadre du service public de gestion des déchets. 

 

Cela veut dire qu’il faudra trier (comme on le fait pour le verre) les déchets compostables. Aux municipalités d’organiser le ramassage, ou à vous de composter vos déchets…

 

Mais qui est l’inventeur du compostage ? 

 

Cette activité économique, technique et pratique remonte à l’Antiquité des pharaons égyptiens, mais ce n’est pas à partir du XXe siècle qu’elle s’est largement développée dans des pays comme les États-Unis, l’Europe, les Philippines, le Japon l’Australie et d’autres pays. 

 

La réduction des déchets est devenue un enjeu majeur pour de nombreux citoyens, qui souhaitent limiter leur impact sur l’environnement. Alors que de plus en plus de communes distribuent des bacs à compost aux administrés profitant d’un jardin, les citadins se tournent vers une alternative plus adaptée à leurs conditions de vie : le lombricomposteur. 

 

Une des premières références à l'utilisation du compost en agriculture remonte à des tablettes d'argile gravées de l'Empire Acadien en Mésopotamie, mille ans avant Moïse. Les Romains en connaissaient la technique, et les Grecs et les tribus d'Israël en parlent.  

 

Le compostage remonte probablement à Aristote Philosophe Grec (- 350 av. J.C.) qu’il appelait « Les intestins de la terre » 

Cléopâtre (40 av. J.C) dernière reine d’Egypte antique décréta le ver de terre animal sacré. 

L’anglais Charles Darwin grand naturaliste (1809 – 1882) fera des recherches très importantes sur les vers de terre. 

 

Qui a inventé le lombricomposteur ? :  

Son inventeur bien qu’il existe plusieurs sources semble être le médecin américain George Sheffield Oliver originaire du Texas et inventeur de la charrue en acier, qui commença, au siècle dernier, à élever des vers de terre dans un vieux cercueil en bois dans sa ferme 

Dans les années 1900, aux États-Unis, l’ancien médecin du Texas devenu agriculteur s’intéresse à la culture des vers et à leur action sur la dégradation des déchets. Il se lance alors dans l’élevage de lombrics, dans le but d’obtenir du vermicompost, un engrais écologique composé des déjections des vers de terre. 

Les agriculteurs proches de George Sheffield Oliver commencent à s’intéresser à ce phénomène, permettant d’obtenir cet engrais de qualité pour les plantations. George Sheffield Oliver se lance alors dans la production massive de vermicompost. 

Au plus fort de la crise économique outre-Atlantique, dans les années 30, l’agriculteur décide de partager son savoir au plus grand nombre. Il rédige alors un ouvrage sur la culture du lombric et sur les techniques, permettant l’obtention d’un compost de qualité. 

Le ver de terre aurait été utilisés à des fins économiques pour la première fois aux États-Unis en 1974 lorsque Hugh Carter cousin du Président des Etats-Unis Jimmy Carter, utilisa un cercueil, pour semer des vers qui lui rapportèrent plus tard de juteux profits.   

Plus récemment, l’exploitation des vers de terre a conduit à de sérieuses investigations afin d’obtenir un ver de terre pouvant être élevé en captivité, ayant une longue durée de vie et une courte période de reproduction. C’est ainsi que l’hybride rouge californien est né à la « California Agricultural University ». 

Aujourd’hui, le procédé du lombricompostage est utilisé aux USA et partout dans le monde. En outre, les citoyens se sont approprié cette technique, qui tend à se démocratiser. En 2020, alors que chacun souhaite limiter son impact sur l’environnement, le vermicompost constitue une réponse appropriée. L’achat d’un lombricomposteur est effectivement une solution idéale pour valoriser ses déchets organiques en appartement. 

 

Georges Cantin 

Cette semaine, venez contribuer au débat public sur la mer !

La Commission nationale du débat public - CNDP est présente cette semaine dans l'Hérault pour vous rencontrer et recueillir vos avis et opinions sur l'avenir de la mer et du littoral. 
Retrouvez le CPIE Bassin de Thau sur ces deux temps d'atelier avec le Palabraton, outil original de récolte de la parole animé par Cosciences.
Peut être une image de texte qui dit ’Invitation La mer en débat: escale d'Occitanie L'équipe du débat public vous convie à deux événements: Mercredi 17 janvier -17h30 Ateliers-déb Comment s'adapter à l'évolution du trait de côte en Occitanie ? Salle Voltaire Boulevard Victor Hugo Frontignan. Vendredi 19 janvier -14h00 Ateliers-débats débats: «Quel avenir pour les pêches en Méditerranée Maison régionale de la pêche quai Philippe Régy Sète. Événements gratuits Réservation souhaitée: Û dp DEBAT PUBLIC DÉBAT Méditerranée ORGANISÉPAR LA mmission COP’
Ateliers ouverts à tous et gratuits, inscriptions en ligne.

Climat : 2023, la deuxième année la plus chaude

Selon Météo France

L’année 2023 se classe au deuxième rang des années les plus chaudes sur notre territoire après 2022 avec une température moyenne de 14.4 °C. L’anomalie thermique sur l’ensemble de l’année atteint +1.4 °C par rapport aux normales 1991-2020.

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14,4°C de moyenne annuelle en 2023

En complément du bilan provisoire présenté le 30 novembre, l’intégration des observations du mois de décembre permet de confirmer que dans la continuité de 2022, année la plus chaude que la France ait connue depuis le début du XXe siècle, l’année 2023 se classe au deuxième rang des années les plus chaudes sur notre territoire. Avec une température moyenne de 14.4 °C, l’anomalie thermique sur l’ensemble de l’année atteint +1.4 °C (par rapport aux normales 1991-2020).

2023, l'année la plus chaude sur la planète

À l’échelle internationale, 2023 est l’année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, selon les données du programme européen Copernicus, auquel contribue Météo-France.

Sur l’année, en France, les précipitations sont conformes aux normales. Mais cela cache de grandes disparités : les précipitations sont fortement excédentaires sur les Hauts-de-France, le centre-ouest et les Alpes du Nord. Elles sont en revanche fortement déficitaires sur le littoral de la Méditerranée notamment sur le Languedoc et le Roussillon.

Décembre a également été plus chaud que la normale

À l’échelle de la France, décembre 2023 a été nettement plus chaud que la normale (+1.9 °C par rapport aux normales 1991-2020). La douceur a été quasi omniprésente, avec très peu de gelées en plaine. Seuls les tous premiers jours du mois ont revêtu un caractère hivernal.

Le temps a été souvent perturbé, marqué par un défilé de perturbations océaniques apportant beaucoup de pluie sur le centre-ouest, les Alpes du Nord et sur les Hauts-de-France. A contrario, le Languedoc, le Roussillon et la Corse sont restés une nouvelle fois en marge des perturbations (moins de 10 à 20 mm par endroits pour ces régions).

À l’échelle du mois et du pays, les précipitations sont conformes aux normales.

Des séquences de pluie exceptionnelles sur le Pas-de-Calais.................... Poursuivre avec infographies : https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers-0/climat-2023-la-deuxieme-annee-la-plus-chaude

Après expérimentation, l’extinction partielle de l’éclairage public à Poussan, est reconduite et pérennisée

Après une expérimentation de près d’un an  sur l’extinction partielle de l’éclairage public, de 23h30 à 5h du matin (sauf sur les entrées de ville, l’intérieur de la circulade et les parkings, (ainsi que quelques tronçons particuliers qui seront étudiés)  dont l’intensité a été baissée de 50%), M. Pierre Mariez, Adjoint à l’environnement et au cadre de vie, et les membres de sa commission vous invitaient à venir faire un bilan de cette action ce mercredi 10 janvier 2024

En effet, dès 2022, Poussan souhaitait expérimenter l’extinction de l’éclairage public. 

Il était alors prévu  d’expérimenter celui-ci, à partir du 21  décembre 2022, pour une durée de 6 mois, de 23 h 30 à 5 h du matin. Si l‘expérimentation a débuté le mercredi 21 décembre 2022, elle a duré un an.

A Poussan,  les élus souhaitaient après avoir travaillé sur différentes problématiques se pencher sur la trame noire et l’éclairage public qui déjà en LED permettait de réaliser une économie de 50%.

« Mais  avec le coût de l’énergie qui ne cessait de s’accroître,  il convenait d’adopter un plan de sobriété énergétique.. Il y a eu donc une expérimentation avec une extinction partielle de l’éclairage » présentée en réunion publique fin 2022. »

Il faut savoir que 227 communes de l’Hérault avant Poussan  (70% des communes,  soit réalisée, soit en cours), avaient déjà depuis plusieurs années entamé cette démarche avec succès, et en France, elles étaient plus de 12 000.

Le but, est d’économiser l’énergie, protéger la faune nocturne, améliorer notre qualité de vie mais aussi réduire les impacts sur la biodiversité, diminuer la pollution nocturne,  et pour la santé, mieux respecter nos rythmes biologiques, parmi d’autres…

Durant toute l’expérimentation un cahier de doléance était à disposition en Mairie afin de recueillir les observations des usagers.

Et il faut savoir que les décorations de Noël sont toutes équipées de Led et la période d’éclairage a été réduite du 1er décembre, à l’Epiphanie (2024).nuitIMG_20240110_183631

Ce 10 janvier 2024, la réunion publique a eu lieu devant un public peu nombreux mais très attentif… Madame le Maire et Monsieur Mariez sont revenus sur les objectifs de cette expérimentation puis sur les observations annotées sur le cahier de doléance… Surprise : les seuls problèmes portaient pour certains particuliers sur une intensité trop élevée de l’éclairage nocturne ( cela sera étudié)

Quant aux économies réalisées, elles sont importantes malgré le coût des travaux, sachant que le prix du KW/H a énormément augmenté en 2 ans.

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Coût de l’éclairage public en 2022 pour 141000KW/H : 18 000€

En 2023 : pour 76 000 KW/H / 21 000€    MAIS AVEC LE PRIX DE 2022, SANS EXTINCTION,  L’ON AURAIT DEPENSE 40000€

Une très belle économie réalisée avec des travaux d’un coût de 80 000€ qui devraient donc être amortis en moins de 3 ans.

D’autant que le Commandant de la Brigade de Gendarmerie de Balaruc confirmait :

« Pas plus d’accidentologie, mois de rassemblements… » Major Parisot

 Cette extinction n’augmente pas l’insécurité, c’est même le contraire comme le constate les forces de de gendarmerie ou de police. En extérieur, aux heures d’extinction 5 faits relevés avec un seul cambriolage en 6 mois, l’extinction n’impactant pas le phénomène car les malfaiteurs doivent en principe y voir et s’éclairer, au risque d’être aisément repéré.

L’observatoire national de la délinquance et des ripostes pénales (ONDRP) constate d’ailleurs que 80% des cambriolages ont lieu entre 8 h et 18 h (43% entre 14 h et 18 h et 5% entre 23 h et 6 h).

De plus et en conclusion, l’extinction de l’éclairage public provoque un ralentissement naturel  des véhicules, d’où la réduction des accidents, et une meilleure visibilité des autres véhicules.

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Tout cela s’inscrit pour la municipalité dans un plan de sobriété énergétique parmi d’autres actions visant à économiser l’énergie dont la commune a besoin

 l’extinction partielle de l’éclairage public, de 23h30 à 5h du matin sera donc reconduite en suivant le fonctionnement en cours, tout en réglant 2 à 3 petits problèmes particuliers liés à des branchements et des réseaux.

Inauguration de l'écosite de Mèze

Sur cette cérémonie du jeudi 11 janvier 2023 (rénovation des lieux), l'ombre du grand Yves Pietrasanta a plané dans les esprits et dans l'historique (années 80) de ce qui était au départ une station de lagunage…

… L'ambition de ce dernier programme s'est tourné vers une rénovation en 3 phases de la totalité des bâtiments occupés, la création d'un nouveau pôle économique axé sur l'Économie bleue et l'innovation environnementale, la mise en place de nouveaux emplois… Les 3 étapes engagées pour que cet Écosite redevienne attractif et joue un rôle de moteur économique générateur d'emploi sur le territoire sont :

2018-2020 --> rénovation des locaux de la société Entech

2020-2022 --> rénovation des locaux de l'association ARDAM + amphithéâtre

2022-2023 --> rénovation de la Grande Halle, des locaux Greensea et de la voirie principale…

La liste des entreprises :

  • Greensea, déjà installée, annonce un 2e réacteur de production d'algues et de nouveaux ingrédients afin de se diversifier vers de nouveaux marchés porteurs…

Salariés : 15 vers 40 - Dirigeant : Stéphane LEGASTELOIS, directeur.

  • Entech Ingénieurs conseil, poursuit son développement sur l'eau potable, l'assainissement, l'irrigation et les milieux aquatiques… (pool d'activité à Pau… partenaire de l'Arago de Sète…)

Salariés : 22 vers 28 - Dirigeants : Yves COPIN (dir. du développement) et Yannick PIAUGEARD (dir. opérationnel)

  • Association ARDAM, centre de formation professionnelle, prépare aux métiers de l'environnement, à l'animation et à la préservation de ce dernier et à la gestion d'un espace naturel zone humide (La Conque)

Salariés : 10 - Dirigeante : Claudette FARENG, directrice.

  • Acqua Écologie Biomicrobics France, conçoit l'assainissement du futur, la préservation des ressources naturelles, de l'environnement et des écosystèmes (SmartCity, SmartPort, GreenBuilding et GreenShip de demain…)

Salariés : 11 vers 21 - Dirigeant : Dr Romain SALZA & fondateur.

Montants des investissements de l'agglo (SAM) :

  1. Phase I : 600.000 euros
  2. Phase II : 1 M. euros
  3. Phase III : 1,1 M. euros
  4. Phase IV : proposé en 2024 --> 500.000 euros

Cofinancements obtenus : l'État, au titre du PITE a participé à hauteur de 355.000 euros (19,81%)

Zones d'activités de Sète Agglopôle et travaux effectués depuis 2017 :

SAM gère 27 zones d'activités communautaires, rénovées ou requalifiées depuis 2016, 2019… Des travaux : réhabilitation des voiries et des réseaux, intervention de la signalétique, installation de la vidéo surveillance, gestion intelligente de l'éclairage, renforcement de la structure de chaussée, réalisation de travaux divers (espaces verts, sécurité…). Des requalifications et extensions : ZAE Parc Aquatechnique, ZAE La Peyrade, ZAE Barnier (Frontignan), ZAE Les Hauts de Mireval, ZAE Les Trouyaux (Poussan), ZAE la Catonnière (Bouzigues), ZAE Les Eaux Blanches, ZAE de l'Embosque (Gigean), ZAE Massilia et ZACOM (Marseillan), commercialisation de la ZAE Engaronne (Mèze)…

Les intervenants d'une matinée qui datera :

Pour laisser une contribution dans le domaine de la mer

En 2024, des choix stratégiques importants seront faits concernant l’avenir de la mer, la protection de la biodiversité marine et de l’environnement marin, le développement de l’éolien en mer, l’évolution des activités maritimes et leur cohabitation.
Des ateliers-débats seront organisés la semaine prochaine sur le territoire (à Frontignan le 17 janvier et à Sète le 19 janvier). Une plateforme en ligne est disponible sur www.debatpublic.fr/la-mer-en-debat pour laisser une contribution, vous informer sur les enjeux du débat et tester vos connaissances sur la mer.
Peut être une image de 15 personnes, personnes qui étudient et violon

LES EAUX SOUTERRAINES DE BALARUC-LES-BAINS : les conclusions de l'étude Dem'eaux Thau

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En mai 2023 de 18 h 00 à 20 h 00 au Piano Tiroir de Balaruc Les Bains avait lieu une conférence très instructive sur les nouvelles découvertes concernant les eaux souterraines de  Balaruc Les Bains.

 Grâce à elle vous alliez apprendre d’où vient l’eau souterraine du Bassin de Thau ? Comment se renouvelle-t-elle et à quel débit alimente-t-elle la lagune ? Peut-elle être exploitée et en quelle quantité ? Comment prévenir les phénomènes d’inversac de la Vise et de salinisation des eaux souterraines et thermales ?

En effet,  pour répondre à ces questions, il a été lancé, en 2017, le programme de recherches Dem’eaux Thau, piloté par le BRGM et co-financé par la Ville de Balaruc-les-Bains.


 Ce programme est maintenant terminé et à  l’heure où l’eau fait l’objet de toutes les attentions, une conférence grand public était la bienvenue afin de  présenter les conclusions de cette étude et les nouvelles découvertes sur les eaux souterraines dans la région de Thau – Balaruc et notamment sur les eaux thermales.

Une conférence animée par le BRGM à partir de Dem’Eaux Thau qui doit permettre une meilleure gestion des ressources en eau souterraine d’un aquifère côtier karstique

Le projet de recherche Dem’Eaux Thau (2017–2022) a eu pour objectif de mieux comprendre la structure et le fonctionnement d’un hydrosystème karstique complexe dans le secteur du Bassin de Thau, à l’Ouest de Montpellier. Il a permis de développer des outils de gestion des eaux souterraines à différentes échelles spatiales et temporelles.

Voici le constat de la situation en 2017, dressé par le BRGM

"Les ressources en eau souterraine des calcaires karstiques du Pli Ouest de Montpellier présentent un intérêt majeur pour le territoire, pour l’alimentation en eau potable (ville de Sète, Syndicat Intercommunal d’adduction en Eau Potable Balaruc-Frontignan, Syndicat Intercommunal d'adduction d'eau des communes du Bas Languedoc), mais également pour le développement économique, avec en particulier l’activité conchylicole/pêche dans l’étang, ainsi que pour le thermalisme sur la presqu’île de Balaruc-les-Bains (1ère station thermale en France avec plus de 50 000 curistes en 2019), et l’irrigation. Ce secteur est situé à la convergence d’eaux souterraines provenant de divers réservoirs superficiels et profonds : eaux karstiques froides des Causses d’Aumelas et de la Gardiole, eaux d’origine marine (étang et mer) et eaux thermales chaudes et minéralisées. Ces différents réservoirs sont en interaction les uns avec les autres selon des processus complexes dont les déterminants ne sont pas tous connus.

Cet aquifère karstique est confronté à des phénomènes temporaires d’intrusion d’eau saumâtre (appelés « inversac ») par l’intermédiaire de la source sous-marine de la Vise, située dans l’étang de Thau, à moins de 200 m à l’Ouest de la presqu’ile de Balaruc-les-Bains. Depuis la fin des années 1960, sept phénomènes d’inversac ont été détectés. Pendant ce phénomène qui peut durer plusieurs mois (environ 6 mois en 2010 et 2014, et près de 18 mois en 2020-2022), la source de la Vise, au lieu de fournir de l’eau douce utile à la vie aquatique de l’étang de Thau, absorbe l’eau saumâtre de la lagune conduisant à une salinisation progressive et récurrente de l’aquifère. Ce phénomène a eu, entre autres conséquences, l’abandon (en 2014) de la source Cauvy à Balaruc-les-Bains pour son usage pour l’alimentation en eau potable."

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Ainsi, compte tenu des différents enjeux de ce territoire côtier, la mise au point d’un outil de gestion de l’eau souterraine était devenu indispensable pour les différents acteurs.

Un programme de travail a donc été établi avec une étude scientifique.

"Cette étude scientifique a été menée par une équipe pluridisciplinaire afin de caractériser à la fois la géologie, la géomorphologie, l’hydrodynamique, l’hydrogéologie et la géochimie de l’hydrosystème de Thau. Ces différents aspects ont ensuite été rassemblés et discutés pour dresser un modèle conceptuel complet du fonctionnement et de la dynamique de l’aquifère.

De nombreux moyens ont été mis en œuvre : imageries géophysiques, réalisation d’un forage à Sète et d’une plateforme multi-forages à Balaruc-les-Bains, dont un ouvrage carotté de près de 780 m de profondeur, conception et mise en place d’un équipement sur mesure pour la source de la Vise, campagnes d’analyses inédites (180 prélèvements, plus de 3000 résultats d’analyses)…"

Zoom sur quelques résultats

La compréhension et la modélisation du phénomène d’inversac a permis l’élaboration d’un outil prototype permettant d’évaluer le risque de déclenchement de ce phénomène, qui s’appuie sur différentes variables enregistrées sur la presqu’île de Balaruc-les-Bains.

 
Découvrir les conclusions de l'étude grâce aux 3 vidéos relatives aux 3 parties de la conférence.

L’intégration de l’ensemble des données géologiques historiques avec les nouvelles données acquises par le projet (stratigraphiques, lithologiques et structurales) et géophysiques (gravimétrie, sismique réflexion, sismique passive) a permis de construire un modèle géologique 3D de la zone Dem’Eaux Thau grâce à l’outil Geomodeller.

Les résultats des différentes tâches accomplies par les partenaires du projet sont synthétisés sous la forme de rapports ou de publications.

La liste ci-dessous établi par le BRGM a été mise à jour avec les liens vers les documents à mesure qu'ils étaient produits.

 

D’un montant de 5,3 millions d’euros, le financement du projet a été assuré à 42% par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et la Région Occitanie (dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région 2015-2020), à 11% par le fonds européen FEDER, à 17% par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, à 4% par Montpellier Méditerranée Métropole, à 2% par Balaruc-les-Bains et à 1% par le Syndicat Mixte du Bassin de Thau. Le reste du financement du projet (23%) est apporté grâce à la participation financière de la plupart des partenaires.

Partenaires

  • BRGM (coordonateur)
  • Géosciences Montpellier
  • HydroSciences Montpellier
  • Synapse Informatique
  • SMBT