Environnement

"Vers un service public de l'eau durable"

SAUVONS L'EAU
 Saviez-vous que l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse, en tant qu'établissement public du ministère de l’environnement dédié à la préservation de l’eau - diffuse la connaissance sur l’eau à travers des vidéos courtes ?
 Sur les prochaines semaines, nous vous proposons d'en visionner quelques-unes dans un intérêt général...
 Cette semaine, zoom sur "Vers un service public de l'eau durable"
 
 
 

La campagne annuelle d’entretien de la végétation des cours d’eau se déroulera du 1er septembre 2023 au 29 février 2024

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La campagne annuelle d’entretien de la végétation des cours d’eau se déroulera du 1er septembre 2023 au 29 février 2024 pour la période automne - hiver.
 L’objectif est d’améliorer et de préserver la qualité du milieu aquatique tout en réduisant le risque d’#inondation.
 Le Syndicat mixte du bassin de Thau intervient en tant qu’assistant à maitrise d’ouvrage auprès de Sète agglopôle.
 Le SMBT est votre interlocuteur privilégié. Le technicien rivière se tient à votre disposition si vous souhaitez plus de précisions et échanger sur les bonnes pratiques en matière de gestion de la végétation.
 En savoir plus sur le large programme d’entretien et de suivi des cours d’eau du bassin versant de Thau : https://vu.fr/hWzwpPeut être une image de parc

Fort du succès de sa première édition en 2022, le collectif Terra Mater organisera le 16 septembre prochain sa 2ème Journée de l’Étang à Bouzigues, au bord de l’étang.

Fort du succès de sa première édition en 2022, le collectif Terra Mater organisera le 16 septembre prochain sa 2ème Journée de l’Étang à Bouzigues, au bord de l’étang.

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Née de la volonté de mettre à l'honneur le patrimoine naturel qu’est l’Étang de Thau, la Journée de l'Étang est pensée comme un moment dédié à la valorisation de l’Étang : son histoire, sa faune, sa flore, son économie, son écologie, sa culture… et à sa préservation.
L’objectif est donc de fédérer des acteurs locaux autour de ce projet, de susciter des actions (et des réactions), d’informer et de sensibiliser à la beauté et la fragilité de cet éco-système.

Découvrir pour mieux appréhender les enjeux de notre mode de vie sur notre environnement, faire connaissance avec ceux qui oeuvrent chaque jour pour préserver, valoriser, éduquer au travers d’ateliers de sensibilisation, stands, conférences, expositions, … la Journée se déroulera sur la promenade des Beauces et au sein des différentes salles communales et du Musée de l’Étang en compagnie de nombreux partenaires. Balades, animations, tables rondes, expositions, stands, ponctueront la journée.

 Le soir, la place du Belvédère s’animera et des producteurs locaux régaleront les ventres tandis que « La Bise à Madame », groupe Montpelliérain, fera danser tous les participants. Espérons que cette année encore, Bouzigues connaisse l’ambiance festive d’une farandole endiablée qui avait ponctué l’édition 2022.

 

Programme complet aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaCapture d’écran 2023-09-04 133021

.Contact : Caroline Bailly - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. – 06 16 30 07 71

 

 

 

Zoom sur "Zones humides, zones utiles : agissons !"

SAUVONS L'EAU
 Saviez-vous que l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse, en tant qu'établissement public du ministère de l’#environnement dédié à la #préservation de l#’eau - diffuse la connaissance sur l’eau à travers des vidéos courtes ?
 Sur les prochaines semaines, nous vous proposons d'en visionner quelques-unes dans un intérêt général...
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Ne laissons pas proliférer le frelon asiatique.

vous avez repéré un nid de frelons asiatiques n’hésitez pas à le faire détruire.
Il en va de votre sécurité et de celle de votre entourage mais aussi de la préservation de la biodiversité.

Un exemple….

Un nid de frelons asiatiques,  abandonné ou pas, il faut le signaler.

Sur un terrain privé, le propriétaire doit suivre une démarche particulière pour le faire enlever.

Liens :
Le GDSA de l’Hérault a mis en place une cartographie avec le nom et le contact des référents ainsi que la situation géographique des nids recensés.
Contact : Voir référents sur la cartographie
Site internet dédié au frelon : http://frelons.reah-chateaudecastries.org/
Ce ne sont pas les abeilles qui attirent le frelon, le développement de cette espèce invasive est très rapide.

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Ces nids en forme de boule, perchés souvent en haut des arbres sont peut-être inactif. En effet, la nature et les conditions météo ont souvent raison des nids. Les professionnels rappellent l’importance de signaler la présence de frelons et de frelons asiatiques dés leur apparition. En l’espace de 3 mois, la taille des nids peut prendre des proportions impressionnantes. Cette espèce qui s’attaque notamment aux abeilles ouvrières est légèrement plus petite que le frelon européen.

La couleur du frelon asiatique est particulièrement foncée. Sa tête est noire, sa face et ses pattes sont jaunes. Il mesure entre 2,5 et 3 cm. Comme le frelon européen, le frelon asiatique construit des nids principalement élaborés à base de particules de bois prélevées sur les arbres. Bien souvent, il fixe son nid en hauteur, dans les arbres. Cette habitation sphérique peut attendre jusqu’à 100 cm de diamètre.

 En présence d’un nid de frelons, il est impératif de ne pas détruire seul(e) l’habitat. Se sentant menacés, les insectes peuvent devenir agressifs et multiplier les piqûres. Une intervention inadéquate peut également conduire à la dissémination puis à la prolifération de l’espèce dans la nature. Il est vivement recommandé d’informer la FDGON (Fédération départementale des groupes de défense contre les organismes nuisibles) de la présence d’un nid. Très peu de sapeurs-pompiers interviennent dans la destruction des nids repérés. Mieux vaut faire appel à des entreprises spécialisées pour s’en débarrasser. Une prestation payante dont les prix diffèrent selon les professionnels « La reine mesure jusqu’à 3,5 cm. Sa durée de vie est d’un an. Chaque reine fonde sa propre colonie au printemps du mois de mars jusqu’à début août.

Elle se compose alors de larves qui deviendront les premières ouvrières, aussi appelées ouvrières de « première caste ». À partir du début du mois de juin, la colonie est composée d’ouvrières adultes et vers la fin de l’été, également de mâles et de femelles sexuées. Les femelles sexuées, futures reines, passent l’hiver en diapause dans un endroit abrité, souvent enterré, et sortent au printemps pour fonder de nouvelles colonies. » Wikipédia. Le nid ou « guêpier », fait de fibre de cellulose mâchée comme chez la majorité des guêpes (certaines, non Vespidae, construisent avec de la boue), peut atteindre un mètre de haut et 80 cm de diamètre.

Construit au printemps, il est aérien, le plus souvent situé dans des arbres à plusieurs mètres de hauteur, quelquefois au ras du sol, sous une charpente ou dans des cheminées. Ce frelon étant opportuniste, son nid est retrouvé aussi bien dans des habitations que sur du mobilier urbain. Il est généralement de forme sphérique et possède un orifice de sortie latéral. Chaque nid abrite quelque 2 000 frelons, dont plus de 550 fondatrices qui peuvent, l’année suivante, nidifier si elles sont fécondées. Cependant, un grand nombre de ces reines ne passeront pas l’hiver. Il est abandonné pendant l’hiver.

Durant cette période, il a été observé en France que certains oiseaux ravageaient le nid. Ce comportement n’a aucune conséquence sur la pérennité de l’espèce puisque le nid est vide.

  La plupart du temps, une piqûre de frelon asiatique n’est pas plus dangereuse qu’une piqûre de guêpe pour l’homme. Elle le devient si les personnes piquées développent une réaction allergique. Dans ce cas, les répercussions peuvent être dramatiques. Une simple piqûre peut ainsi entraîner une forte baisse de tension, un œdème ou encore un choc anaphylactique.

Agressifs, les frelons, et particulièrement les asiatiques, n’aiment pas que l’on s’approche de leur nid, il vaut mieux rester à distance si vous en avez un chez vous ou si vous en découvrez un, et le signaler en Mairie qui vous conseillera si nécessaire.

Une sortie « découverte des chauve-souris » a eu lieu le vendredi 09 octobre à Poussan

Dans le cadre de l’ABC (atlas de la biodiversité communale) des garrigues, une sortie « découverte des chauve-souris » a eu lieu le vendredi 09 octobre de 18h à 20h à la crique de l’Angle. Organisée par la LPO et le CPIE, cette sortie, à laquelle une quinzaine de personnes ont participé, a permis de découvrir le monde fascinant de ces mammifères nocturnes (leur habitat, leur mode de vie, leur déplacement…). Chaque chauve-souris se nourrit d’environ 3000 insectes (dont des moustiques) par nuit; il faut donc en prendre soin et ne pas détruire ses habitats.
Peut être une image de 9 personnes, personnes debout et plein air
 
Durant cette sortie, de nombreuses chauve-souris ont pu être observées ou détectées grâce à la Batbox, appareil permettant de reconnaître l’espèce de chauve-souris grâce à la reconnaissance des ultrasons émis par l’animal pour se guider. 3 espèces ont ainsi été identifiées: la pipistrelle commune, pygmée et de Kuhl.
D’autres sorties ou ateliers auront lieu prochainement dans le cadre de cet ABC.

Attention aux chenilles processionnaires et à leurs nids

La chenille processionnaire du pin est un des plus grands ravageurs forestiers en France mais aussi sur l’ensemble des pays méditerranéens. Elle provoque un ralentissement de la croissance de l’arbre, une vulnérabilité plus forte aux maladies et aux autres ravageurs des forêts.

La processionnaire du pin est un insecte de l’ordre des lépidoptères et ses larves sont connues pour leur mode de déplacement en file indienne. Elles se nourrissent des aiguilles de diverses espèces de pins, provoquant un affaiblissement important des arbres. 

Ne pas toucher sans protection : Il faut noter que les poils sont très présents dans les nids, et ce même après plusieurs années. Manipuler des nids même vides est donc dangereux.

On peut distinguer quatre types de trouble (Werno et al., 2002) :

  1. cutané : (mains, bras, visage, cou) : démangeaisons, voire un œdème qui peut mettre jusqu’à deux semaines à disparaître;
  2. oculaire : si les poils ne sont pas enlevés rapidement, ils peuvent entraîner de graves conséquences : glaucome, cataracte… ;
  3. respiratoire : une petite gêne peut se faire sentir et même dans certains cas une crise d’asthme.
  4. allergique.

Les animaux les plus exposés aux risques liés à la processionnaire du pin sont les chiens et les chevaux. Le symptôme le plus souvent rapporté est la nécrose de la langue, qui peut parfois s’accompagner d’œdèmes des babines et de vomissementsLa Chenille Processionnaire Du Pin

 La chenille processionnaire.Sa face ventrale est jaune. Le corps est fortement velu et couvert de poils urticants et allergisants. Les prédateurs à ce stade sont principalement la mésange et quelques oiseaux insectivores, non sensibles aux poils urticants. Les chenilles marchent en procession de manière curieusement saccadée. Si leurs longs poils (soies) sont inoffensifs, ces chenilles projettent dans l’air de minuscules poils très urticants à partir du 3ème stade larvaire. Leur fort caractère urticant peut provoquer d’importantes réactions allergiques : démangeaisons, œdèmes (au niveau des mains, du cou, du visage) mais aussi des troubles oculaires ou respiratoires(asthme).

Les atteintes de l’œil peuvent avoir des conséquences graves si les poils ne sont pas rapidement retirés. Il est dangereux de manipuler un nid même vide.

Bien qu’il existe d’autres moyens, la lutte mécanique est toujours aussi efficace.

Mais pas question de trop s’approcher, un échenilloir (sécateur au bout d’un long manche) doit être utilisé. Si vous devez pratiquer cette opération, n’oubliez pas qu’ensuite vous devez incinérer les nids.

Sans vous alarmer, vous devez rester vigilant si vos pins sont infectés. Le simple contact avec de l’herbe contaminée peut aussi provoquer de graves atteintes sur les humains et les animaux.Processionnaire, Chenilles, Ligne, Pin

Si votre chien/chat/cheval bave anormalement, a la langue ou la face gonflée, se gratte le museau, il a surement été en contact avec des chenilles processionnaires. C’est une urgence gravissime, sans soins votre animal peut aller jusqu’à perdre sa langue!
Rincer lui la bouche à l’eau courante et amener le d’urgence chez le vétérinaire. Surtout ne mettez pas vos doigts dans la bouche de votre animal, les chenilles sont aussi dangereuses pour l’homme.

Expansion de la punaise diabolique en France : le rôle capital des sciences participatives pour le suivi des espèces envahissantes

L'INRAE et le Muséum national d’Histoire naturelle ont créé deux programmes de sciences participatives pour étudier l’expansion géographique d’une espèce envahissante : la punaise diabolique. Cet outil puissant au service de la recherche a permis une vaste collecte de données sur ce ravageur de nombreuses cultures. Les résultats de ces initiatives citoyennes sont parus le 1er juin dans la revue Scientific Report, ouvrant la voie au développement de programmes similaires pour suivre l’expansion d’autres espèces envahissantes.

 

Comme de nombreuses espèces envahissantes, la punaise diabolique Halyomorpha halys est hautement polyphage (s’alimente à partir de diverses sources) et se nourrit au détriment de plus de 120 espèces de plantes hôtes sauvages ou cultivées. Difficile à observer dans les cultures, cet insecte a la particularité d’entrer dans les habitations à l’automne à la recherche d’un abri pour passer l’hiver. Une occasion pour tout citoyen de l’observer et signaler sa présence, en prenant part à un programme de sciences participatives.

 

Lors de la première détection de la punaise diabolique en France, INRAE et le Muséum national d’Histoire naturelle ont initié deux programmes de sciences participatives, Agiir puis INPN-Espèces, lancés respectivement en 2012 et 2016. Leurs vocations : impliquer et sensibiliser les citoyens à l’étude des invasions biologiques. Pour la première fois, une initiative de science citoyenne a permis de suivre en temps réel l’expansion d’une espèce envahissante d’importance agronomique à travers le pays. A travers une application et un site web, plus de 4000 participants ont ainsi signalé la présence de la punaise diabolique entre 2012  et aujourd’hui. Chaque signalement est accompagné de nombreuses observations sous la forme de photographies complétées par des commentaires sur les conditions d’observations. Bilan de cette étude de 8 ans : en 2019, la punaise diabolique a conquis plus de 50% des départements métropolitains.

 

Les citoyens français ont permis aux scientifiques d’accéder à de précieuses données sur l’expansion de cette espèce envahissante ainsi qu’à des informations clés sur son mode de vie. Forts de ces résultats, les chercheurs d’INRAE développent actuellement un nouveau programme de sciences participatives afin de surveiller trois espèces potentiellement envahissantes en France : le hanneton japonais (Popillia japonica), le capricorne à col rouge (Aromia bungii) et le fulgore tacheté (Lycorma delicatula).

Halyomorpha halys : une punaise diaboliquement envahissanteLa punaise diabolique, Halyomorpha halys, est un exemple typique d’espèce envahissante capable de coloniser avec succès de nouveaux territoires. Originaire d’Asie orientale, elle est commune dans les régions tempérées de Chine, du Japon et de la République de Corée. Mais au cours des dernières décennies cette punaise passe les frontières : elle a d’abord colonisé l'Amérique du Nord, où elle a causé d’immenses dégâts sur différentes cultures, des vergers aux vignobles, en passant par les cultures de tomate. Son expansion l’a menée en France, où elle a été détectée pour la première fois en 2012. Depuis, la punaise diabolique colonise plus de la moitié des départements métropolitains, et son expansion se poursuit !

 

 

Les sciences participatives à la rescousse
Les invasions biologiques sont l’une des causes majeures de l’érosion de la biodiversité. Le nombre d’espèces exotiques envahissantes posant des problèmes agronomiques a augmenté de manière très significative à partir des années 2000, causant des pertes économiques considérables dans le monde entier. Être préparé à l’arrivée d’espèces envahissantes et être capable de suivre leur expansion est un enjeu primordial dans les stratégies de biosécurité. Les sciences participatives se sont révélées être une approche efficace pour améliorer la détection précoce et le suivi des invasions biologiques sur de larges zones géographiques. Les données collectées par les citoyens permettent de mieux comprendre la biologie des espèces envahissantes dans les zones récemment colonisées et offrent des possibilités d’anticipation et d’adaptation des stratégies de lutte et d’aménagement des plans de surveillance.

En savoir plus : https://www.inrae.fr/actualites/plateforme-depidemiosurveillance-sante-vegetale-surveiller-evaluer-decider

Références :

Streito, JC., Chartois, M., Pierre, E. et al. Citizen science and niche modeling to track and forecast the expansion of the brown marmorated stinkbug Halyomorpha halys (Stål, 1855). Sci Rep 11, 11421 (2021). https://doi.org/10.1038/s41598-021-90378-1

 

Chartois M, Streito J-C, Pierre E, Armand J-M, Gaudin J, Rossi J-P (2021) A crowdsourcing approach to track the expansion of the brown marmorated stinkbug Halyomorpha halys (Stål, 1855) in France. Biodiversity Data Journal 9: e66335. https://doi.org/10.3897/BDJ.9.e66335

 

Avec l'Ifremer les lagunes de Méditerranée, leur perception, les pesticides......

Implantée depuis 2001 en bordure de l'étang de Thau, la Station de Sète, appellé aussi Pôle Mer et Lagunes - Centre de recherche halieutique, a une activité de recherche et d'expertise connectée aux activités maritimes majeures de cette région.
Ainsi, elle développe une recherche finalisée au profit des activités halieutiques et conchylicoles, et contribue à la protection et à la mise en valeur de l'environnement marin et lagunaire.

Voulue dès sa création comme un pôle fédérateur, la station regroupe des équipes de l'Ifremer et de l’IRD (Institut de recherche pour le Développement) au sein du Centre de Recherche Halieutique Méditerranéen.
Ces installations communes se situent à la périphérie ouest de Sète, à proximité de la mer et de l’étang de Thau.

L’IFREMER et le CNRS  ont lancé un sondage sur la perception de l'Etang par la population

Scène 21

L’IFREMER et le CNRS vous demandent votre avis dans le cadre d’une enquête sur l’évolution des perceptions du rôle de l’Etang de Thau par la population.
 
Ce sondage en ligne vous prendra quelques minutes.
Vous y trouverez quelques questions en lien avec l’environnement, les professions maritimes, le tourisme et l’impact sur l’Etang de Thau, ainsi que sur votre ressenti à vivre à proximité de celui-ci.
 
Pour compléter ce sondage, cliquez sur ce lien : 

Répondre à l’enquête 

 

Il faut savoir que l'action de l'Ifremer se structure autour de trois grandes thématiques qui dépendent des ressources vivantes, de l'aménagement et de l'environnement littoral, de la technologie marine et des systèmes d'informations :
- l'environnement côtier et les ressources aquacoles ;
- les ressources halieutiques ;
- la technologie des pêches.

L'unité "Halieutique Méditerranée" travaille sur des pêcheries qui ont en commun :
- une ressource exploitée pluri-spécifique, souvent côtière et très liée aux facteurs environnementaux ;
- une large prépondérance de la pêche artisanale polyvalente, co-existant avec des pêcheries à caractère industriel ;
- une production qui privilégie la recherche d'une valeur marchande par rapport aux quantités débarquées ;
- la recherche de mode de gestion durable adaptée à ce contexte et en situation de compétition d'usages

Le laboratoire "Environnement Ressources Languedoc Roussillon" vise à mieux prendre en compte d'une part la complexité des interactions entre les aspects conchylicoles et ceux de la qualité des eaux littorales des zones d'élevage, et d'autre part d'utiliser plus systématiquement la biologie et l'écophysiologie des mollusques dans l'interprétation des données de la surveillance.

 

 

Mais qu'en est-il selon l'Ifremer de la contamination des lagunes et de l'Etang de Thau par les Pesticides :

Peu exposé aux pesticides, l’étang de la Palme souffre néanmoins des effets du métolachlor. Réduire l’utilisation de cette substance dans son bassin versant permettrait de réduire le risque pour ces écosystèmes.© Ifremer/D. Munaron

Huit lagunes de Méditerranée sur les 10 suivies dans le cadre d’une étude pilote sont contaminées par les pesticides avec un risque préoccupant pour la santé de ces écosystèmes et leur biodiversité. C’est ce que révèlent l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et l’Ifremer en partenariat avec l’Université de Bordeaux dans le rapport « Observatoire des lagunes (Obslag) Pesticides ». S’appuyant sur un nouvel indicateur de risque écologique, cette surveillance permettra d’orienter et de prioriser les actions de l’État et des gestionnaires pour réduire le plus efficacement possible l’utilisation des pesticides dans les bassins versants concernés.

Les lagunes de Méditerranée sont parmi les écosystèmes les plus riches en termes d’habitats et de biodiversité marine. Depuis 30 ans, leur état écologique global s’améliore progressivement : l’eutrophisation (entrainant des proliférations d’algues) et la pollution par les contaminants chimiques dits « historiques » (métaux,hydrocarbures, PCB, DDT…) diminuent. Néanmoins, ces milieux sont le réceptacle d’une autre contamination : les pesticides.

 Une étude inédite en France : 72 pesticides suivis dans 10 lagunes méditerranéennes

Entre 2017 et 2019, l’équipe du laboratoire Environnement Ressources Languedoc Roussillon de l’Ifremer à Sète a traqué 72 pesticides grâce à des échantillonneurs passifs, capables de détecter les composés présents dans l’eau, même à très faible dose. Ces échantillonneurs ont été immergés durant 3 semaines à 3 périodes de l’année dans 10 lagunes : les étangs de Canet, de Bages-Sigean, de l’Ayrolle, de la Palme, de Thau, de Vic, du Méjean, de l’Or, de Berre, et de Biguglia.

« Les 72 substances suivies ont été sélectionnées parmi les 325 pesticides détectés dans les cours d’eau de la région lors d’une précédente étude, précise Karine Bonacina, directrice régionale de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse. Nous nous doutions que leur impact écologique devait s’aggraver en aval des cours d’eau mais nous ne pensions pas que le risque dû à leur cumul serait aussi élevé pour les écosystèmes lagunaires ».

 Les principaux résultats

À l’initiative de cette étude, Dominique Munaron, chercheur en chimie de l’environnement à la station Ifremer de Sète, explique l’originalité de ce travail : « D’ordinaire, dans le cadre des suivis de la qualité des eaux, seul le « risque individuel » d’une vingtaine de substances jugées prioritaires est évalué. Le risque pour l’écosystème intervient lorsque la concentration de l’une de ces substances dépasse sa valeur-seuil, au-delà de laquelle nous savons qu’elle est toxique pour au moins une espèce vivante. Ici, nous avons évalué pour la première fois le risque lié au cumul de pesticides : même présents en-deçà de leurs valeurs-seuils individuelles, les pesticides peuvent voir leurs effets s’additionner et nuire au fonctionnement de ces écosystèmes lagunaires et aux organismes qui y vivent : à leur reproduction, leur développement ou encore leur immunité. Pour définir ce nouvel indicateur de risques cumulés, nous avons transposé aux écosystèmes marins les connaissances acquises sur les effets toxiques de ces mélanges sur l’Homme.Bien que perfectible, cet indicateur appliqué de la même manière sur l’ensemble des sites permet de préciser et comparer le risque « pesticides » en fonction des lagunes, des groupes d’espèces, des périodes ou années de suivi ».

L’étang de l’Or est la lagune où le risque lié à la présence de pesticides est le plus prégnant. Seuls les étangs de la Palme et de Biguglia présentent un risque faible.

  • Entre 15 et 39 pesticides retrouvés dans chaque lagune. Aucune substance « prioritaire », n’a dépassé sa valeur-seuil au cours de l’étude. En revanche, 10 substances considérées comme « non prioritaires » l’ont franchi, occasionnant chacune un risque pour les écosystèmes lagunaires. Deux herbicides inquiètent particulièrement les scientifiques : le s-métolachlor et le glyphosate.
  • Le cumul des pesticides constitue une problématique à part entière. Même si l’on parvenait à supprimer l’effet individuel des substances en réduisant leur concentration en deçà de leur valeur-seuil, l’effet du cumul des pesticides entraînerait encore un risque chronique pour 84 % des prélèvements réalisés dans le cadre de cette étude.

 Un regard nouveau sur les cocktails de pesticides et leurs impacts sur les écosystèmes.

"Cette étude modifie notre regard ; elle met en lumière l’urgence de prendre en compte les cocktails de pesticides et leurs effets sur ces milieux naturels." Karine Bonacina, directrice régionale de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.

« Avant cette étude, l’état chimique de ces lagunes était considéré comme « bon » puis qu’aucun des 22 pesticides « prioritaires  » suivis d’ordinaire tous les 3 ans dans le cadre de la directive-cadre sur l’eau ne dépassait sa valeur-seuil, constate Karine Bonacina. Cette étude modifie notre regard ; elle met en lumière l’urgence de prendre en compte les cocktails de pesticides et leurs effets sur ces milieux naturels. Grâce à ces nouvelles données, nous disposons d’informations concrètes pour agir en amont sur les usages des pesticides qu’ils soient d’origine agricole, urbaine ou industrielle ».

Ce nouveau protocole de suivi sera reconduit sur l’ensemble des 10 lagunes de Méditerranée ces prochaines années et pourrait être appliqué à l’avenir aux lagunes et estuaires des autres façades maritimes françaises.

 3 questions à Wilfried Sanchez, directeur scientifique adjoint en charge de la thématique « contaminants et effets sur le milieu marin ». 

Wilfried co-pilote l’expertise collective « Phytopharmaceutiques – Biodiversité – Services Ecosystémiques » 2020-2022 portée par Inrae et l’Ifremer.

479 herbicides, insecticides et fongicides sont autorisés en Europe. Ils sont utilisés pour traiter les parcelles agricoles mais aussi les espaces verts, les terrains de sport ou encore les infrastructures de transport. Une fois répandues, toutes ces substances peuvent gagner le milieu marin, ultime réceptacle des contaminations terrestres, et alors impacter les organismes qui y vivent.

Portrait Wilfried Sanchez© Ifremer/Wilfried SANCHEZ

1. Retrouve-t-on des pesticides dans tous les écosystèmes marins ?

Oui. Et c’est grâce à des moyens de détection toujours plus performants que nous savons aujourd’hui que les pesticides sont présents dans tous les milieux marins. On les retrouve dans des lagunes à des taux suffisants pour générer un risque pour ces écosystèmes confinés, mais aussi plus au large à l’état de traces. Plus surprenant : des molécules de DDT ont été découvertes à plus de 3 000 mètres de profondeur au large de la Californie. Cet insecticide fait partie des pesticides «historiques » interdits d’utilisation depuis parfois plusieurs décennies selon les pays. Persistants, 19 d’entre eux (DDT, lindane, atrazine…)  sont toujours surveillés dans le cadre de la Directive européenne cadre sur l’eau. Le problème est qu’en mer, toutes ces molécules « historiques » et les 479 actuelles peuvent se mélanger.

2. Comment les espèces marines sont-elles affectées par ces substances ?

Les pesticides peuvent affecter la reproduction, le développement ou encore l’immunité des organismes marins. Une étude de l’Ifremer a par exemple montré que le diuron, un herbicide, modifie la structure de l’ADN de l’huître et nuit même à sa descendance. Le développement de ce mollusque est aussi perturbé par le cuivre (fongicide) qui agit sur certains de ses gènes. Plusieurs pesticides étant souvent présents simultanément dans l’environnement marin, ces effets peuvent se cumuler de manière additive (1 + 1 = 2) voire synergique (1 + 1 > 2). À ce cocktail chimique s’ajoutent les métaux, PCB et autres hydrocarbures… Potentiellement présents dans le milieu, ils ont eux aussi des effets nocifs connus sur la biodiversité marine.

3. Que doit-on faire pour en savoir plus sur leurs impacts ?

La recherche avance. Les données sur les effets de ces molécules sont nombreuses. Mais nous avons besoin de dresser un bilan des connaissances disponibles et d’identifier nos lacunes sur le sujet. C’est l’objectif de l’expertise scientifique collective qu'Inrae et l'Ifremer conduisent dans le cadre du plan ECOPHYTO II+, sur les impacts des pesticides sur la biodiversité et les services qu'elle nous rend. Ses conclusions seront rendues en 2022. Sans attendre, nous devons travailler à mieux prendre en compte la réalité de la contamination de l’environnement marin : chaque molécule est souvent présente dans de faibles concentrations, les cocktails chimiques sont variés, leurs effets peuvent se cumuler avec des répercussions en cascade sur les espèces et leur milieu de vie. Mieux comprendre et être capable de reproduire cette complexité dans nos expérimentations est un défi de taille mais essentiel si l’on veut savoir comment agir efficacement à terre pour protéger l’océan.

Plus de 100000 données : record de contribution pour un bénévole mobilisé sur un inventaire de la biodiversité communale!

Plus de 100000 données : record de contribution pour un bénévole mobilisé sur un inventaire de la biodiversité communale!

La LPO Occitanie propose à ses bénévoles de contribuer aux inventaire de la biodiversité des communes afin d'améliorer la connaissance naturaliste et s'outiller pour mieux protéger les espaces et les espèces.

Champion régional, sur la ville de Mèze, le bénévole Gérard Picotin a ainsi transmis 108700 observations à la LPO depuis 2011 (sur 254298 données transmises en région).
 
Qu'est-ce qui t'as motivé à transmettre ces données à l'association ?
 
J’ai commencé à pratiquer l’ornithologie de terrain, il y a une douzaine d’années. Jusque-là, mes connaissances en matière d’oiseaux, se limitaient tout au plus à une cinquantaine d’espèces. Par chance Faune-LR prenait alors son envol. J’y ai tout de suite vu la formidable opportunité de faire partager mes observations et de profiter de celles des autres. Je me suis aussi rapidement rendu compte que j’allais pouvoir progresser en accompagnant mes données douteuses de photos qui permettraient aux vérificateurs de corriger mes erreurs d’identification. Un très grand merci à eux qui m’ont permis de passer ainsi de 50 à 350 espèces d’oiseaux observés…
 
 
Photo LPO
As-tu bien été informé de l'utilisation qui est faite de tes données ensuite par l'association ?
Je ne me suis jamais vraiment intéressé à l’utilisation qui était faite de mes données car j’ai toujours pensé que la LPO ou les autres associations naturalistes en faisaient le meilleur usage. Même démarche pour mes photos que j’ai toujours transmises avec grand plaisir. Le partage avant tout.
Utilises-tu autant l'appli et le site pour transmettre des données mais également pour avoir accès aux données des autres naturalistes ?
Je n’utilise que le site pour transmettre mes données. Pas l’appli qui présente pourtant un intérêt évident. Mais en ce qui me concerne, je considère qu’elle me ferait perdre du temps sur le terrain car je mets en ligne tous les oiseaux, sans exception, que j’ai eu la chance de croiser. Je préfère donc noter mes observations sur un bout de papier ou dans un coin de ma tête (c’est bon pour la mémoire), et transmettre mes données, confortablement installé dans mon fauteuil. Il est clair que le site me permet d’avoir aussi accès aux données de mes collègues. Je ne manque d’ailleurs pas de me déplacer pour aller à la rencontre d’un oiseau que je n’ai jamais observé.
Combien de temps par jour penses-tu avoir donné pour cette action bénévole ?
250 000 données en 11 ans, cela fait en moyenne plus de 60 données par jour. Le terrain, le tri et le post-traitement des photos ainsi que la saisie des données m’occupent environ 4 à 5 heures par jour.
Vois-tu des améliorations à apporter à l'application mobile Naturalist et aux sites Faune France et Faune Occitanie ?
0Un tout petit regret, peut-être, c’est que l’on ne puisse pas contacter un responsable clairement identifié en cas de problème ne relevant pas des validateurs. Mais globalement, ces sites fonctionnent à merveille grâce à une armée de bénévoles dont on ne saluera jamais assez le dévouement. Vive la science participative !

Grand froid : Il y a 50 ans, une "marée blanche" et des températures de - 27 °C

l y a 50 ans, du 23 décembre 1970 au 15 janvier 1971, la France affrontait une vague de froid remarquable. Après un épisode de neige mémorable fin décembre, le mercure a atteint des valeurs exceptionnellement froides, allant jusqu'à - 27 °C à Grenoble et Vichy !

La neige, puis le froid

L'année 1970 s'est achevée sur un épisode de neige mémorable dans la vallée du Rhône connu sous le nom de "marée blanche". 60 cm de neige sont mesurés à Montélimar. Plus de 6000 automobilistes se retrouvent bloqués sur l'autoroute A7. 

Après la neige, le mercure chute. Un temps plus calme mais très froid s’installe avec des valeurs parfois exceptionnelles relevées entre le 1er et le 6 janvier 1971 :

2ème édition du bulletin d'information sur le Crabe bleu

Crabe, Nauture, Bleu, Natu, Habitent

 

 

Consultez l'édition 2023 du bulletin d'information annuel sur le Crabe bleu, qui témoigne de la dynamique impulsée pour le partage de connaissances autour de cette espèce à l’échelle des territoires littoraux de Méditerranée ! 

Réalisé conjointement par le CPIE Bassin de Thau - et notamment son réseau ALIEN Occitanie financé par l'Office français de la biodiversité dans le cadre du plan France Relance - et le Pôle-relais lagunes méditerranéennes.

Il a été publié à l’occasion de la Conférence Interrégionale sur le Crabe bleu qui a eu lieu le 26 mai dernier à Berre l’Etang. 

Merci aux nombreux contributeurs de ce bulletin !

Pluie et inondation : les bons réflexes

Pour sensibiliser les populations aux bons réflexes à adopter durant les épisodes de pluies intenses et de crues soudaines, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, en lien avec le ministère de l'Intérieur et des Outre-mer, lance la 8e édition de sa campagne de prévention pluie-inondation du 30 août au 30 novembre 2023.

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Ayons les bons réflexes pour sauver des vies.

pluie-inondation.gouv.fr

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Le pourtour méditerranéen a été touché dans le passé par des épisodes de pluies très intenses et d'inondations rapides avec des décès et des dégâts matériels considérables. On observe sur les dernières décennies une tendance à l'augmentation de ces phénomènes de pluies intenses, vraisemblablement liée au réchauffement climatique. La température des eaux de surface de la mer Méditerranée est actuellement très au-dessus des normales : la sécheresse pourrait donc laisser place à des averses et des orages intenses sur l'arc méditerranéen, entraînant des inondations soudaines.


Face à ces phénomènes météorologiques intenses, avoir les bons réflexes sauve des vies.

Quels sont ces réflexes ?


En cas de pluies intenses ou de crues soudaines :

 

  1. Reportez tous vos déplacements, que ce soit à pied ou en voiture.
  2. Ne prenez pas votre voiture ou ne restez pas dedans ; quelques centimètres d’eau suffisent à l’emporter.
  3. Laissez vos enfants à l’école ou à la crèche : ils y sont en sécurité.
  4. Restez ou rentrez dans un bâtiment et réfugiez-vous à l’étage.
  5. Coupez, si possible et sans vous mettre en danger, les réseaux de gaz, d’électricité et de chauffage.
  6. Ne descendez pas dans les sous-sols ou les parkings souterrains.
  7. Éloignez-vous des cours d’eau, des berges et des ponts. Pour éviter la foudre, ne vous réfugiez pas sous un arbre.
  8. Restez informé et à l’écoute des consignes des secours et de votre mairie.
  9. Contactez les personnes vulnérables et isolées en privilégiant les SMS afin de laisser les réseaux disponibles pour les secours.

 

Pour anticiper toute situation d'urgence, préparer un kit d’urgence 72 h permet, si nécessaire, de vivre en autonomie pendant quelques jours dans l'attente des secours : nourriture et eau potable, médicaments, radio à piles, bougies, copie de la carte d’identité… Il est à placer dans un endroit facile d'accès.

Chaque automne, nos territoires sont soumis à ces épisodes de pluies intenses et de crues soudaines. C'est pourquoi il est essentiel de réduire notre vulnérabilité et de développer notre résilience.

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