Selon le SMBT
Environnement
Selon le SMBT
Par Vià Occitanie
Photo d'illustration
"C’est un vent à décorner les bœufs, pourtant ce qui les intéresse aujourd’hui, ce sont les poissons !
L’anglais des enseignants est un peu approximatif, mais ces étudiants, venus des 4 coins de l’Europe, sont surtout venus s’enquérir de visu des méthodes d’aquaponie ! Un système de production alimentaire durable qui unit la culture de plantes et l'élevage de poissons et cela commence par la culture de minuscule plancton !
La COP Occitanie, lancée par l’État et la Région Occitanie le 30 novembre 2023, est une démarche inédite pour planifier la transition écologique et définir des leviers d’action alignés avec les objectifs nationaux de réduction des gaz à effet de serre (GES), de préservation de la biodiversité et des ressources. Afin d’impliquer les habitants de la région dans cette démarche, une consultation citoyenne en ligne est organisée pendant près d’un mois. Les résultats enrichiront la feuille de route régionale attendue à la rentrée 2024.
En Occitanie, après une première phase de diagnostic du territoire à partir des actions engagées par les collectivités (de fin novembre à décembre) puis des échanges au sein de neuf groupes de travail thématiques (de janvier à avril), vient le temps des concertations départementales qui mettent en débat les propositions des groupes de travail jusqu’en mai.
Les objectifs de la consultation lancée ce jour sont simples : identifier ce que les citoyens souhaitent pour leur territoire, le niveau d’engagement auquel ils sont prêts à adhérer et ce qui freine les changements de pratiques.
En ligne pendant près d’un mois, les citoyens pourront ainsi répondre à des questions concrètes parmi les thématiques abordées par les groupes de travail : mieux produire en agriculture et mieux se nourrir ; mieux préserver la biodiversité ; mieux produire dans l’industrie ; mieux gérer les déchets ; mieux se déplacer ; mieux préserver la ressource en eau ; mieux produire et utiliser l’énergie ; mieux préserver les forêts ; mieux se loger.
Les résultats de la consultation citoyenne feront l’objet d’une synthèse qui alimentera la feuille de route spécifique de l’Occitanie pour planifier la transition écologique. Celle-ci comprendra toutes les actions déjà menées et celles à mettre en œuvre d’ici à 2030.
Infos et chiffres clés
- Les COP (conférences des parties) mobilisent l’ensemble des acteurs institutionnels (préfecture, conseil régional, conseils départementaux, regroupement de communes, communes) et du monde économique (représentants d’entreprises du secteur industriel, agricole et forestier, organismes consulaires) et acteurs de la société civile, dans chaque région, pour planifier la transition écologique
En Occitanie :
- L’élévation des températures observée depuis l’ère préindustrielle est de +1,8 °C contre +1,5 °C au niveau national
- La région pèse pour 8% de l’effort à fournir au niveau national en termes de décarbonation
- Les deux secteurs majeurs de décarbonation sont le transport et le logement, notamment le chauffage résidentiel et tertiaire
Le 11 avril 2024, la 5e édition de l’opération de préservation de la biodiversité « Attention, on marche sur des œufs ! » a été lancée sur l’ensemble du littoral français. La plupart d’entre nous l’oublient : la plage, lieu de promenade et de loisirs, est également l’habitat fragile de nombreuses espèces protégées qui s’y reproduisent au printemps et en été. Regardez où vous mettez les tongs ! La nature se réveille…
Le Conservatoire du littoral, l’Office français de la biodiversité (OFB), l’Office national des forêts, la LPO, Rivages de France, en partenariat avec de nombreuses associations et gestionnaires de sites, appellent à la vigilance sur les plages ! L’opération « Attention, on marche sur des œufs ! » vise à sensibiliser les usagers du littoral au respect de la faune sauvage qui partage ces espaces souvent touristiques et très fréquentés.
Certains oiseaux de mer, tels les gravelots, les sternes ou les huitriers, construisent des nids très simples directement sur le sable, en déplaçant quelques galets ou coquillages. Leurs œufs se confondent ainsi avec l’environnement. Mais si ce camouflage les met à l’abri des prédateurs, il augmente les risques de piétinement des promeneurs ou de leurs chiens, inconscients que chacun de leur pas est susceptible de ruiner les chances de reproduction d’espèces protégées. Depuis peu, les « fat-bikes » électriques permettent aux cyclistes d’atteindre des zones jusque-là inaccessibles, diminuant encore les espaces de quiétude propices à la nidification. Le dérangement affecte également la ponte des tortues marines sur les plages méditerranéennes et en Outre-mer.
Les partenaires de l’opération « Attention, on marche sur des œufs ! » se mobilisent à plusieurs niveaux :
- cartographie, suivi et action de protection des nids jusqu’à l’envol des poussins,
- information et sensibilisation des usagers (promeneurs, sportifs, professionnels du tourisme, collectivités, etc.),
- surveillance et police de l’environnement.
Les mesures de protection (signalisation et enclos) mises en place depuis 2020 continuent de montrer leur efficacité avec un succès de reproduction de 86 % pour les nids protégés, contre 30 % pour les autres. Ainsi, en 2023, 33 poussins de Gravelot à collier interrompu sont nés sur la zone du Parc naturel marin du Bassin d’Arcachon, contre 19 en 2022.
De trop nombreux actes d’incivilité et de malveillance restent toutefois à déplorer. L’opération mobilise ainsi les agents chargés de missions de police de l’environnement. La destruction ou la perturbation intentionnelle d’espèces protégées, ainsi que le ramassage ou la destruction d’œufs sont des délits, passibles de trois ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende. Par ailleurs, sur une portion
croissante du littoral, les animaux de compagnie et, en particulier, les chiens sont dans l’obligation d’être tenus en laisse, voire interdits d’accès à certaines plages.
Que puis-je faire en tant qu’usager du littoral ?
Les attitudes à adopter pour réduire votre impact et sauver les poussins :
- Je vérifie que l’accès au site du littoral où je souhaite me rendre est autorisé et que les activités que je compte mener sont permises,
- Je reste sur les sentiers balisés,
- Je tiens strictement mon chien en laisse,
- J’évite de fréquenter le haut de plage, les dunes de sable ou les espaces végétalisés en arrière du littoral,
- Je respecte la signalétique relative à l’environnement et à la circulation des personnes,
- Je ne laisse aucun déchet derrière moi.
Pour en savoir plus sur la faune sauvage du littoral et les moyens de la protéger, rendez-vous sur les réseaux sociaux et sur les sites internet des partenaires de l’opération #OnMarcheSurDesOeufs
INFORMATION JOURNALIERE VIGILANCE INCENDIE DE FORET
https://www.risque-prevention-incendie.fr/herault/
Neuf feux sur dix sont déclenchés par une activité humaine, que ce soit une activité économique (chantiers de BTP, activités agricoles, réseaux d'électricité...) ou des activités de la vie quotidienne (travaux de particuliers, mégots jetés, barbecues, feux de camp, feux d'artifice, brûlage de déchets verts...). Objectif : « faire prendre conscience qu'un geste anodin peut provoquer des dégâts irréparables ».
En matière de prévention, les réflexes à privilégier sont les suivants :
- respecter les interdictions d'accès aux forêts en période de risques (vent, sécheresse...) ;
- ne pas allumer de barbecue en pleine nature, mais dans un espace dédié ou sur une terrasse ;
- ne pas fumer en forêt, dans les bois, ni à proximité ;
- ne pas jeter de mégots par la fenêtre de la voiture ;
- ne pas utiliser de matériels susceptibles de déclencher un feu (disqueuse, poste à souder...) ;
- ne pas organiser soi-même de feu d'artifice ;
- apporter ses déchets verts dans une déchetterie et ne pas les brûler dans son jardin ;
- si vous stockez du bois à l'extérieur, le tenir éloigné des murs de votre maison, si possible au sein d'un abri.
Pour ceux qui habitent en forêt, la sécurité civile conseille de ne pas planter à proximité des habitations certaines essences très inflammables (chêne kermès, cyprès, mimosa, eucalyptus, végétaux épineux et conifères) et de ne pas pratiquer de brûlage entre avril et septembre surtout si le vent souffle. Par ailleurs, les abords des constructions doivent être débroussaillés sur une distance de 50 mètres sans tenir compte des limites de la propriété, les gouttières en matière plastique proscrites, les conduits de cheminée équipés d'un grillage permettant d'éviter l'entrée des braises, les réserves de combustibles (bois, fuel, butane) non accolées à la maison et la piscine accessible.
En cas de départ de feu :
- prévenez rapidement les pompiers en composant le 18, le 112 ou le 114 (numéro d'urgence pour les sourds et malentendants), en donnant la localisation la plus précise possible de l'incendie ;
- essayez d'éteindre le feu avec de la terre, du sable ou de l'eau ;
- en voiture, ne sortez pas de votre véhicule si vous êtes face à un front de flammes (abritez-vous, fermez les vitres et allumez vos feux pour être vu des secours) ;
- à pied, recherchez un écran de protection : un rocher ou un mur (placez un linge humide sur votre visage).
Si vous êtes dans un logement :
- n'évacuez que sur décision des sapeurs-pompiers ou des forces de l'ordre ;
- arrosez les abords de votre maison, les façades ;
- fermez également les volets, la trappe de tirage de la cheminée, bouches d'aération et de ventilation (placez en bas des portes des serpillières mouillées ;
- garez les voitures, vitres fermées, contre les façades opposées à la direction du feu ;
- laissez votre portail ouvert pour les secours.
Dans la mesure du possible, habillez-vous de vêtements de coton et mettez un linge humide sur le nez pour vous protéger des fumées.
À savoir :
- 80 % des incendies sont déclenchés à moins de 50 mètres d'une habitation.
- 90 % des départs de feu sont d'origine humaine, dus à une activité économique ou bien à une activité du quotidien.
- 1 feu sur 2 est la conséquence d'une imprudence.
Rappel : l'obligation de débroussaillage concerne les propriétaires dont le terrain est situé à moins de 200 mètres des bois, des forêts, des plantations, des reboisements, des maquis corses, des garrigues provençales ou des pinèdes landaises. Il s'agit de zones où le risque de propagation d'incendie est élevé. Ce dispositif est couramment appliqué en Auvergne-Rhône-Alpes, en Corse, en Nouvelle-Aquitaine, en Occitanie et en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Pour savoir si vous êtes concerné par cette obligation, rapprochez-vous des services de votre mairie.
Et aussi
REGLEMENTATION TRAVAUX ET FREQUENTATION
ZONE D'APPLICATION DE LA REGLEMENTATION TRAVAUX
ZONE D’APPLICATION DE LA REGLEMENTATION ACCES AUX MASSIFS
Secteurs forestiers |
---|
- Rassembler et mettre en lien, sur le périmètre hydrographique Rhône Méditerranée Corse des départements des Pyrénées-Orientales, de l’Aude, de l’Hérault, du Gard et de la Lozère, les établissements publics locaux compétents dans tout ou partie de la gestion du grand cycle de l’eau à l’échelle d’un hydrosystème cohérent (bassin versant, zones humides, nappes, lagunes…);
Ce phénomène, qui touche de nombreux récifs à travers le monde, a des conséquences sur la vie sous-marine et les populations humaines, alerte l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique dans sa dernière étude.
Selon France Info
Les récifs coralliens du monde se meurent. Dans une publication datée du lundi 15 avril, l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) alerte sur un épisode massif de blanchissement des coraux dans le monde en raison des températures record des océans. Ce phénomène de dépérissement des coraux menace la survie même des récifs.
"À mesure que les océans du monde continuent de se réchauffer, le blanchissement des coraux devient de plus en plus fréquent et grave. Lorsque ces événements sont suffisamment graves ou prolongés, ils peuvent provoquer la mortalité des coraux", s'est alarmé le chercheur Derek Manzello, qui coordonne de l'observatoire des récifs coralliens de la NOAA. Ce blanchissement global des coraux à l'échelle planétaire est le quatrième enregistré par l'agence depuis 1985, le troisième en quinze ans après 2010 et 2016.
Condamnés à disparaître avec le réchauffement climatique.
Une nouvelle campagne préventive de lutte contre la prolifération du moustique-tigre.
Si le moustique-tigre (Aedes albopictus) relève d’une préoccupation de « santé publique », du fait de sa capacité à transmettre potentiellement des maladies telles que le chikungunya, la dengue ou le Zika – volet pris en charge par les ARS via la mise en œuvre de traitements de lutte antivectorielle (LAV) –, il suscite surtout un sentiment de gêne prégnant dû à son caractère très nuisant et, pour ce motif, une forte demande sociale.
L’EID Méditerranée est directement concernée par ce volet « nuisance », en raison à la fois de ses compétences entomologiques, de son expérience dans la lutte contre les moustiques et du parasitage provoqué par le moustique-tigre de la perception de l’efficacité des traitements qu’elle effectue régulièrement, depuis plus de 60 ans, contre les espèces nuisantes traditionnelles issues des zones humides littorales.
Le moustique-tigre, lui, se développe en milieu urbain, au plus proche des habitants, pondant sur les parois de tous récipients, souvent de petite taille, pouvant recueillir de l’eau. Situations que l’on trouve principalement au sein des domiciles, en extérieur : cours, terrasses, balcons, jardins… Leur multitude et leur caractère aléatoire dans l’espace et dans le temps rendent inopérante une stratégie de lutte antilarvaire comparable à celle appliquée aux espèces nuisantes traditionnelles issues des zones humides, faisant de la mobilisation sociale des mêmes habitants la méthode centrale de lutte contre la prolifération du moustique-tigre.
C’est pourquoi, depuis son installation dans notre région, en 2011, l’EID-Med a développé et mis en œuvre plusieurs campagnes de sensibilisation visant à mobiliser les citoyens autour de cette problématique. Cette année, cette ligne communicationnelle fait peau neuve : nouvelle accroche, nouvelle identité visuelle. Des supports informatifs revisités seront mis à la disposition des populations, via les communes, sur les territoires relevant de la zone d’action de l’EID-Med.
La lutte contre sa nuisance et son risque sanitaire est un défi collectif fait de bons réflexes individuels.
Cliquez sur les images pour les agrandir… Merci…