Environnement

Thau Alabri : Le nouveau dispositif pour adapter le bâti face aux inondations.

Le Syndicat mixte du bassin de Thau lance l’opération THAU ALABRI à destination des propriétaires d’un logement ou d’une entreprise situé(e) en zone inondable. Particuliers, commerçants, artisans, chefs d’entreprise peuvent bénéficier d’un accompagnement complet pour adapter leur bien face aux inondations.

Du constat au plan d’actions pour prévenir les inondations

Les récentes études menées par la Stratégie Locale de Gestion du Risque Inondation (SLGRI) de Thau ont mis en lumière les risques importants d’inondations auxquels sont exposés le territoire et ses habitants, avec des impacts sur l’économie locale. Les analyses révèlent les conséquences des phénomènes de pluies intenses et de coups de mer, susceptibles de causer des dommages notables aux infrastructures publiques, aux bâtiments résidentiels et commerciaux, au secteur agricole, et de manière plus générale, à l’activité économique sur le Bassin de Thau.

Les constats au plan d’actions pour prévenir les inondations

Les résultats de l’étude indiquent que près de 10 000 habitations et 800 entreprises seraient en première ligne face à un évènement décennal (caractérisé par une probabilité de 10 % de se produire chaque année). Le scénario s’aggrave encore pour un évènement centennal, avec 15 000 habitations et 2 000 entreprises potentiellement menacées.

Bien que la majorité des bâtiments concernés soient exposés à un risque faible ou modéré, avec des projections d’inondation inférieures à 50 cm, plusieurs centaines pourraient se retrouver sous plus d’un mètre d’eau, soulignant la gravité des menaces en cas de crue majeure.
La typologie des dégâts analysés révèle que les dommages aux habitats constituent une part majeure des risques, représentant entre 24 % et 48 % des dégâts totaux estimés selon les communes. Cette prédominance des dommages liés au secteur résidentiel a motivé les pouvoirs publics à prendre des mesures proactives pour adapter le bâti.
Ces chiffres soulignent l’urgence et la nécessité d’une action coordonnée entre les pouvoirs publics, les entreprises et les citoyens pour renforcer la résilience du territoire face aux risques d’inondation.

Pour rappel, le bassin de Thau est soumis à trois types d’aléas :

  • le débordement de cours d’eau,
  • le ruissellement urbain,
  • la submersion marine.

Dès l’élaboration de la SLGRI, ces 3 aléas ont été pris en compte dans les études réalisées.

Le Programme d’Études Préalables (PEP) au Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) qui a été élaboré et validé par les services de l’État à l’automne 2022 se donne pour objectif de réduire la vulnérabilité du territoire à ces risques. Vingt-six actions portées par 7 maîtres d’ouvrage ont été retenues puis labellisées par l’État pour une mise en œuvre dès 2023 et jusqu’à fin 2024. Cette labélisation a permis ainsi au territoire de Thau de pouvoir être aidé par le Fond d’état dit Barnier afin de mettre en œuvre ces actions. Le Fond Barnier est un fond assurantielle piloté par le ministère de l’environnement pour engager des politiques publiques nationales à locales, structurelles et conjoncturelles, vis-à-vis des risques naturels (inondation, sècheresse, glissement de terrain séisme, etc.).

Parmi les actions inscrites et portées par le SMBT, on peut citer la pose de repères de crue et des diagnostics de vulnérabilité des habitations particulières.
Ainsi, le SMBT porte le dispositif THAU ALABRI, visant à offrir un service public dédié à tous ceux confrontés à des enjeux d’inondation sur notre territoire. Cette démarche a pour objectif d’accompagner les habitants dans la réduction des risques et des dommages liés aux inondations.

Avec Thau Alabri, un diagnostic gratuit et personnalisé

Le dispositif est en place depuis le 1er mars. Les demandeurs sont accompagnés à chaque étape du programme THAU ALABRI.

La première étape consiste à réaliser un diagnostic individuel et gratuit pour identifier les équipements susceptibles d’être endommagés par la montée du niveau d’eau causé par les inondations.

Le diagnostic est entièrement pris en charge par l’Etat (50 %), la Région Occitanie (20 %), le Département de l’Hérault (10 %) et le SMBT (20 %).

À l’issue de ce rendez-vous, un rapport détaillé et confidentiel est adressé au demandeur avec les solutions possibles pour adapter le bien étudié.

Certaines mesures, parfois simples, permettent de limiter considérablement les dégâts causés par une inondation : batardeaux en travers des ouvertures, clapet anti-retour sur l’évacuation des eaux usées, mise hors d’eau des équipements électriques, etc.

Ce service public porté par le SMBT permettra d’accompagner les administrés en zone inondables (particuliers ou entreprises) avec l’aide d’un professionnel qui leur fournira l’ensemble des éléments techniques et des conseils pour améliorer la résilience de leur bien mobilier et immobilier.

Et des solutions financées jusqu’à 80 %…

Avec ce dispositif, il s’agit de protéger les personnes, limiter les dommages sur les biens et enfin assurer le retour à la normale le plus rapidement en cas d’inondation ainsi que d’améliorer la résilience et la continuité de l’activité économique.

batiment avec solutions thau alabri

Rappelons que de nombreuses habitations sont aussi le siège de petite entreprise ou professions libérales.

C’est pourquoi les coûts liés aux solutions préconisées dans le diagnostic THAU ALABRI peuvent être subventionnés.

Pour les particuliers, les aides peuvent aller jusqu’à 80 % du montant des travaux engagés. Pour les commerçants, artisans, chefs d’entreprises de moins de 20 salariés, un subventionnement est possible à hauteur de 40 %. La prise en charge étant dans les deux cas assurée par l’Etat (sans condition de revenus).

Pour faciliter les démarches, le bureau d’études OSGAPI mandaté par le SMBT accompagne les demandeurs de la réalisation des travaux aux demandes de financement.

Je suis propriétaire d’un logement situé en zone inondable ?

Je suis concerné(é) !

mockup plaquette thau alabri

  • Je télécharge la plaquette d’informations sur le site sur le dispositif THAU ALABRI en cliquant ici !
  • Je contacte la société Osgapi : 09 74 76 93 52 – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.https://osgapi.com/thaualabri

Le saviez-vous ?

Le bassin de Thau fait partie des 122 Territoires à Risque Important (TRI) d’inondation, recensés au plan national. Mieux connaître, anticiper et limiter les risques d’inondation, par ruissellement, débordement ou submersion, tel est l’objectif de la SLGRI (Stratégie Locale de Gestion des Risques d’Inondation) que pilote le SMBT depuis 2017. Elle intègre 25 communes situées sur le bassin versant de la lagune de Thau et de l’étang d’Ingril (Agde, Aumelas, Aumes, Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Bouzigues, Castelnau-de-Guers, Cournonsec, Cournonterral, Florensac, Fabrègues, Frontignan, Gigean, Loupian, Marseillan, Mèze, Montagnac, Montbazin, Pinet, Pomerols, Poussan, Saint-Pons-deMauchiens, Sète, Vic-la-Gardiole et Villeveyrac).

La démarche vise à identifier précisément les zones les plus sensibles, à entreprendre et à prioriser les travaux de protection et d’adaptation nécessaires.
Dans le sillage de ces études, fort utiles dans la gestion du risque sur le bassin versant de Thau et d’Ingril, l’élaboration d’une démarche de PAPI (Programme d’Actions de Prévention des Inondations) a été lancée en 2021.

Orchestré par le SMBT, porteur de la démarche avec les services de la DDTM, la première phase de la démarche a consisté à élaborer un Programme d’études préalables (PEP), avant d’envisager des actions de mitigation et de prévention des risques dans le cadre du PAPI.

Formation et Plongée sur les Espèces Non Indigènes par l’association BioObs

11 et 12 Mai 2024 | Thau et Frontignan 
Formation et Plongée sur les Espèces Non Indigènes par l’association BioObs 

Dans le cadre des Sentinelles de la Mer Occitanie et du programme « ALIEN Occitanie » les Amis de BioObs organisent deux journées de sensibilisation, connaissance et reconnaissance en plongée des Espèces Non Indigènes (ENI) surveillées. Les 11 et 12 Mai 2024 à Thau et Frontignan, de 8h30 à 17h

La participation est libre (frais de matériel à prévoir pour le dimanche).

 - Inscriptions obligatoire -

→ Amenez, si possible, un appareil photo, en témoignage de vos observations. Les après-midi, en salle (Locaux du CPIE BT, 60 boulevard Victor Hugo - 34110 Frontignan accueil dès 11h), de 14h à 17h, exposé espèces, présentation de BioObs et bilan BioObs en commun. Amener son ordinateur.

image crabe bleu ENI
Plus d'informations

Contact :
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Tel : 06 37 95 71 06

Fonds MNT : le projet de participation citoyenne du SMBT en images

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Depuis 2021, le Syndicat mixte du bassin de Thau est engagé dans une démarche participative autour des enjeux de l’eau avec le soutien de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse. En novembre 2022, il a été sélectionné et accompagné par le Fonds MNT pour son projet de participation citoyenne sur les cours d’eau auprès d’un public d’adultes et d’enfants au travers de sorties et d’ateliers collaboratifs.

Pour le Fonds MNT, accompagner le SMBT, cela signifiait donner des moyens à des équipes de service public pour agir et augmenter l’implication des usagers vis-à-vis de leur environnement, patrimoine vivant, afin qu’ils construisent avec ce dernier une relation plus durable et engagée. Pour le SMBT, c’était l’occasion de rêvée de prendre du recul et de se recentrer sur ses objectifs, ses enjeux et les publics visés.

Rappelons le contexte…

Le bassin versant de la lagune est caractérisé par des cours d’eau intermittents, peu visibles par les habitants car rarement en eau, mais qui sont fréquentés par des usagers (chasseurs, agriculteurs, riverains…), souvent peu conscients des grands enjeux de ces milieux aquatiques fragiles, tels que la biodiversité, la continuité hydraulique, l’inondation ou encore la place dans le paysage. En tant que structure gestionnaire de rivière, le Syndicat mixte du bassin de Thau a constaté un déficit d’intérêt du grand public pour ces cours d’eau, qui mène in fine à leur invisibilité et à leur dégradation.

Des opérations de mobilisation citoyenne avaient déjà commencé avant la prise de contact avec le Fonds MNT dans les communes de Montbazin et de Pinet. Au programme : activation du jeune public sous forme d’enquête scientifique policière, promenades avec les habitants dans le cours d’eau, rencontres d’usagers « éclairés », restitution sous forme d’exposition… Une réussite pour les participants mais une démarche chronophage et des habitants encore trop peu mobilisés.

Comment s’organiser pour reproduire l’expérience

Le Syndicat mixte du bassin de Thau désirait mettre en débat sa méthodologie et ses outils pour gagner en efficacité et travailler leur réplicabilité. L’accompagnement du Fonds MNT a permis de bénéficier d’un œil neuf sur les actions menées, qui étaient riches mais composites : travaux d’exposition réalisés avec les enfants, vidéos, interviews, photographies, etc. Il s’agissait de réorganiser et de structurer les contenus, de concevoir une ligne directrice, avec pourquoi pas, des temps de recherche-action. Capitaliser sur la démarche expérimentale menée dans les communes de Montbazin et de Pinet était l’occasion d’en tirer une méthode et des outils destinés aux autres communes du territoire.

L’entretien des cours d’eau relève d’une démarche assez technique (« gestion de procédures », « rédaction de cahiers des charges », « coordination de prestations », etc.). Ainsi, l’objectif était aussi d’améliorer la relation avec les usagers et de construire des actions de terrain de façon concertée et ouverte.

Une vidéo pour communiquer sur le projet

Le Fonds MNT souhaite appuyer sa démarche d’accompagnement des structures par la réalisation de vidéos sur les projets. De quoi donner envie et communiquer, faire du lien sur les projets du service public. Le SMBT s’est volontiers prêté au jeu.

Quelques extraits « chronologiques » choisis dans la vidéo relatant l’expérience :

  • « Nous sommes sur un territoire méditerranéen avec des cours d’eau qui sont plutôt intermittents, donc qui sont très peu en eau. On s’est rendu compte que les habitants étaient assez peu mobilisés sur les cours d’eau, ne les voyaient plus, n’en comprenaient pas les fonctions. »
  • « Il est très important de sensibiliser les publics à la préservation des cours d’eau et des milieux aquatiques, car ça va conditionner la qualité de l’eau, la diminution des inondations et la biodiversité. »
  • « Le Fonds MNT nous a aidé à créer un outil vraiment adapté à tous nos enjeux et en fonction des problématiques ou des enjeux qu’on a sur le territoire du bassin versant de l’étang de Thau, on va pouvoir utiliser cette méthode pour traiter différentes problématiques. C’est un outil qu’on va pouvoir réutiliser à nouveau. »
  • « On a bénéficié d’un regard extérieur et ce regard extérieur a pointé le fait de devoir dézoomer de l’action concrète en elle-même pour revenir plutôt à des questions de méthodologie et de pratiques collaboratives. »
  • « L’accompagnement du Fonds MNT nous a permis de prendre du recul par rapport à ce qu’on avait entrepris et ça nous a permis de nous recentrer sur nos objectifs, nos enjeux et les publics qu’on cherchait à viser. »
  • « Ouvrir ces démarches à d’autres natures de parties prenantes comme les viticulteurs, les conchyliculteurs, les élus, c’est la certitude de s’adresser aux bons acteurs, ceux qui sont en capacité d’agir. Ce qu’on aime particulièrement dans cet outil c’est qu’il incarne une forme de parti pris qu’on a, qui est : la participation citoyenne, ce n’est pas une fin en soi. C’est un levier particulièrement intéressant quand il permet d’articuler différentes composantes, à savoir les parties prenantes, mais aussi dans notre cas les compétences techniques, à une vision politique. »
  • « Le travail que nous avons mené avec le Fonds MNT nous a donné envie de continuer. »

Voir la vidéo relatant l’expérience…

Vos animations Prenez l'air pour les vacances de printemps !

Depuis 2008, le réseau CPIE Bassin de Thau propose des animations tout public, sur de nombreuses thématiques, et les animateurs du réseau, en partenariat avec les acteurs du territoire, vous emmènent à la découverte de l’Archipel de Thau, des étangs palavasiens et du Pays Agathois.
Pour le mois d'avril 2024, nous vous proposons 14 animations sur le territoire, pour découvrir la biodiversité locale, les paysages et en apprendre davantage sur son histoire.
Alors, qu'attendez-vous ? En avril, ne vous découvrez pas d'un fil, mais 𝗣𝗿𝗲𝗻𝗲𝘇 𝗹’𝗮𝗶𝗿 !

L'agenda de la LPO Occitanie pour le mois d'avril 2024

L'agenda de la LPO Occitanie pour le mois d'avril 2024

Castor, Étang, Faune, Aquatique

Agenda

Retrouvez en avril dans notre agenda en ligne : https://herault.lpo.fr/agenda

Mercredi 3 : ciné-débat "La vallée des loups" avec le Groupe local Bassin de Thau à Frontignan.

Samedi 6 :
> initiation à la reconnaissance des chants d'oiseaux en Cœur d'Hérault.
> journée de rencontre des bénévoles à Villeveyrac.

Lundi 8 : ciné-débat "Le cas du castor" avec le Groupe local Pic St Loup à St Mathieu-de-Tréviers.

Du lundi 8 au mardi 9 : stage de découverte des "p'tits naturalistes en herbe" à Villeneuve-lès-Maguelonne.

Vendredi 12 : conférence "Les hirondelles : zoom sur le suivi à Lattes" avec le Groupe local Grand Montpellier à Montpellier.

Samedi 13 : Journ'haie Refuge LPO avec le Groupe local Pic St-Loup à Laroque.

Samedi 20 :
> MOOC ornitho en plaine de Londres à St Martin-de-Londres.
> Initiation à la reconnaissance des chants d'oiseaux en Cœur d'Hérault.
> Assises territoriales à Clermont l'Hérault

Dimanche 21 : découverte des oiseaux autour de Guzargues avec le Groupe local Pic St-Loup à Guzargues.

Lundi 22 : ciné-débat "Paysans sentinelles" avec le Groupe local Grand Montpellier à Montpellier.

Jeudi 25 : ciné-débat "La rivière" avec le Groupe local Haute vallée de l'Orb à Bédarieux.

Samedi 27 : point d'observation "Tout le monde sur le pont" avec le Groupe local Haute vallée de l'Orb à Bédarieux.

Dimanche 28 :
> sortie naturaliste en milieu forestier avec le Groupe local Grand Montpellier à Murviel-lès-Montpellier.
> Fête de la nature au Refuge LPO de la Sylve avec le Groupe local Pic St-Loup à Vacquières.

Un Éfinor Waste Cleaner 66 a en charge pour l'EPR le nettoyage des canaux de Sète

Depuis début mars 2024 dernier, un Éfinor Waste Cleaner 66 a en charge pour l'EPR le nettoyage des canaux de Sète pour ôter les polluants solides et liquides. 

Le Waste Cleaner 66 est un navire multi-service de dépollution doté d’une technologie unique et innovante pour la collecte des déchets flottants solides et liquides incluant les hydrocarbures.

‍Avec une technologie du double flux, il permet conjointement l’évacuation des eaux claires et le stockage des eaux polluées par les hydrocarbures / huiles avec le ramassage des déchets solides (entre autres plastiques), collecte des déchets liquides (hydrocarbures,  rejets d’égouts,eaux grises / noires en option), méduses et plantes (option faucarde).


Éco-conception : Fabriqué en aluminium (l’aluminium se recycle à hauteur de 98%),solidité et durabilité il a une facilité de mise en œuvre en moins de 30 secondes en toute sécurité avec commandes hydrauliques par une personne depuis la cabine.

D'un poids léger, transportable par la route sur une remorque adaptée et avec un unique point de levage pour faciliter sa manutention, c'est un navire polyvalent multi-services

  • Services portuaires,
    nettoyage des quais & jetées,
    récupération eaux grises / noires,
    transport de fret et de passagers,
    lance incendie,
    lamanage.

ALT - Alerte LGV Thau vous propose une journée conviviale d'échanges

Peut être une image de texte qui dit ’JOURNÉE CONVIVIALE D'ECHANGES DE CREYSSELS AU DOMAINE Marseillan, Mèze) (9602F Rte de SAMEDI 4 MAI 2024 10H- 15H’
Un projet de ligne LGV menace le Bassin de Thau :
Diminution de 80% des trains en gare de Sète
Viaduc monstrueux au bord de l'étang (1.4 km de long et 28 mètres de haut)
Altération probable de la qualité de l'eau d'Issanka qui coule dans tous nos robinets
Ensevelissement de la Via Domitia
Passage sur la Gardiole...
Vous pouvez en discuter lors d'une journée d'échange conviviale (groupe de musique, vin, balade guidée sur la via domitia, pic nic géant avec repas tiré du sac).
Cette journée permettra de faire le point sur l'avancement du projet que nous combattons et de nous préparer aux prochaines étapes du projet pour lesquelles il faudra que nous, citoyens du bassin de Thau, nous exprimions FORT (Concertation prévue fin 2024 sur de nouvelles autorisations environnementales, question de la potabilité de l'eau à Issanka toujours en suspens, consultation du publique pour le viaduc de 1.4 km de long et 28 m de haut à Poussan…).
Plusieurs membres de l’association tiendront un stand (avec des grandes cartes et des documents informatifs) pour échanger avec ceux qui le souhaitent sur le projet désastreux aujourd'hui envisagé.

Inversac : pour un certain temps il a pris fin le jeudi 4 avril 2024

Le huitième inversac sur la source marine de la Vise, dans l'étang de Thau, non loin de Balaruc-les-Bains, a pris fin pour un certain temps, le jeudi 4 avril, grâce aux dernières précipitations de fin mars conjuguées à celles des dernières semaines, mais aussi grâce à une pression atmosphérique plus forte et une tendance des vents venant du nord. Il s'était enclenché du 17 eu 18 octobre 2023. Il aura duré 6 mois

Fin mars il était toujours présent malgré les fortes pluies. Les précipitations importantes sur le territoire de Thau durant ce mois de mars 2024 avaient laissé penser que l’inversac déclenché en octobre 2023 pouvait prendre fin. Hélas, après deux petits jours d’espoir, les eaux lagunaires s’engouffraient à nouveau dans la source de la Vise et la salinisaient.

Sur Sète, c’est 89 mm de cumul total au mois de mars qui avaient alors été recensés (les normales étant à 39.7 mm). Ces pluies avaient été bénéfiques à la recharge du Pli ouest. En effet, la résurgence de la source alimentait à nouveau le ruisseau de la Vène, et la source d’Issanka avait vu ses niveaux remonter jusqu’aux seuils d’un remplissage optimal.

Sur Balaruc-les-Bains, les niveaux piézométriques de la nappe d’eau douce se sont alors élevés jusqu’à 3.7 mNGF* sur le piézomètre de référence (P4-Balm). Concernant la source sous-marine de la Vise, les précipitations enregistrées les 28 et 29 mars, avaient permis aux eaux souterraines de recouler normalement vers la lagune, avec toutefois un très faible débit de 20 litres/.

Ce n'était alors pas suffisant pour durer.

Pendant ces deux jours, la différence de niveau entre le karst et la lagune était suffisante pour faire couler la source de la Vise, mais trop faiblement. A partir du 30 mars, les niveaux piézométriques ont commencé à redescendre. Au même moment, la forte tempête en mer augmentait les niveaux de la lagune au-dessus de la cote 0.52 mNGF*. Cette situation conjuguée fut rédhibitoire pour la source de la vise puisque le débit s’est de nouveau inversé, pour atteindre 100 l/s en intrusion.

Ces équilibres hydrauliques déterminés à l’échelle de quelques centimètres rendent en effet le phénomène d’inversac extrêmement sensible aux aléas de variations du niveau de la mer. Après les grosses pluies, une renverse de vent (par un régime de Tramontane) aurait pu permettre d’abaisser les niveaux de la lagune de Thau et ainsi favoriser un retour à la normale et permettre un arrêt durable de l’inversac.

Le processus s’était déroulé en deux étapes : 

L’inversac s’est arrêté pendant deux jours le 28 et 29 mars avec la source qui coulait à un débit de 20 l/s. Le niveau piézométrique de l’aquifère était au point de référence (P4-Balm) à 3.25 m au-dessus le niveau de l’étang. 

A partir du 30 mars, l’inversac a repris avec des débits d’intrusion de 101 l/s, Cette fois-ci, la différence entre le niveau de l’aquifère et de celui de la lagune était insuffisante (inférieur à 3 m à cause du vent du sud). Malgré des conditions de recharge de l’aquifère favorables, les niveaux hauts de la lagune liés à la tempête du week-end des 30 et 31 mars ont empêché que l’inversac s’arrête de façon pérenne.

Le huitième inversac sur la source marine de la Vise, située à 28 mètres de profondeur dans la lagune de Thau, non loin de Balaruc-les-Bains, semble donc avoir pris fin pour un certain temps grâce aux dernières précipitations de fin mars et à celles des dernières semaines associées, mais aussi grâce à une pression atmosphérique plus forte et une tendance des vents venant du nord.

 Un programme expérimental sur la source souterraine de la Vise est en cours de montage pour proposer une solution de protection durable contre l’inversac..

LE SAVIEZ-VOUS ?

FACE A LA SECHERESSE QUI TOUCHE NOTRE TERRITOIRE ET DEVANT LE RISQUE D’INVERSAC, DE NOMBREUSES REUNIONS SE SONT DEROULEES DES LE MOIS DE JUIN 2023 POUR DEBATTRE DES STRATEGIES A DEPLOYER. A L’ISSUE DE CES DIFFERENTES REUNIONS, LES PARTENAIRES ONT DECIDE LE MONTAGE D’UN PROGRAMME EXPERIMENTAL SUR LA SOURCE DE LA VISE VISANT A LIMITER LES INTRUSIONS D’EAU SALINES EN CONDITIONS D’INVERSAC. CE PROGRAMME A PU ETRE CONSTRUIT SUR LA BASE DES RESULTATS ET EXPERTISES HYDROGEOLOGIQUES APPORTES PAR LE BRGM (BUREAU DE RECHERCHE DE GEOLOGIE MINIERE, ETABLISSEMENT SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE PUBLIC), ET AUX DONNEES COLLECTEES PAR LE SMBT (SYNDICAT MIXTE DU BASSIN DE THAU) SUR LA PLATEFORME DEM’EAUX THAU DESORMAIS ADMINISTREE PAR LE SMBT.

« Expédition Zéro - Lagune de Thau »

Un Sentier du littoral :

« Expédition Zéro - Lagune de Thau »

Le Syndicat mixte du bassin de Thau lance l’opération "Expédition zéro – Lagune de Thau" à destination des habitants du territoire avec une randonnée "découverte et surprise" pour évoquer le futur sentier du littoral...

 

L’épisode 1 de cet événement en 3 dates se tiendra le samedi 06 avril, sur le territoire de la commune de Marseillan et propose d’accompagner des habitants pour aborder, chemin faisant, le contexte et les enjeux du futur sentier du littoral.

 

Cette matinale, qui commencera dès 9h, s’inscrira sous le signe de la découverte, et se déroulera au cours d’une marche apprenante, jusqu’à 12h30 environ, heure à laquelle d’autres participants pourront converger sur le point d’arrivée pour entamer une discussion ouverte et partager leurs idées et points de vue avec les “explorateurs” de la matinée.

 

Au programme :

  • des surprises,
  • des temps poétiques et sensibles,
  • des immersions culturelles et artistiques,
  • des focus urbanistes et naturalistes,
  • des points de vue d’habitants, d’experts, de professionnels, etc.

 

Inscrivez-vous en cliquant sur https://forms.gle/vfYanrWvr9gpszhx8

ou en scannant le QRcode ci-dessous

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Prévention des Risques - Frontignan Plage. GuardIAn, l’IA qui prévoit les tempêtes!

2024-03-29/AS

Vendredi 29 mars, le projet GuardIAn, porté par le SMBT et le centre Rivages Pro Tech de SUEZ, en partenariat avec la ville de Frontignan la Peyrade, a été inauguré au poste de secours de La Bergerie à Frontignan Plage.

 Un outil pour mieux prévenir les risques 

Dédié à l’observation et à la surveillance du littoral, le dispositif GardIAn, qui combine captation vidéo des vagues et traitement mathématique d’images, a pour objectif de mieux prévenir l’impact des tempêtes sur le littoral. 

Déployé par le Syndicat mixte du bassin de Thau avec le concours du centre Rivages Pro Tech de Suez et la ville de Frontignan la Peyrade, GardIAn embarque une intelligence artificielle qui va lui permettre un apprentissage des vagues et du sous-sol marin. 

Concrètement, le projet consiste en l’installation d'un mat muni d’une caméra qui enregistre les mouvements de vagues et de fonds sableux pendant 2 ans (2 hivers), durée pendant laquelle le système (l’IA) apprend. Il sera alors en capacité de mieux prévenir les épisodes de tempête.

 Au-delà de la collecte de données permettant d'affiner la prévision des tempêtes et donc la réduction des dégâts associés, le dispositif recèle une vocation pédagogique grâce à l'implantation de panneaux de sensibilisation sur le site, où pourront également être conduites des animations ponctuelles pour faire connaître le projet.

 Les habitants au cœur du projet

 C’est à l’occasion de la réunion plénière du Comité habitants La Plage, le 22 juin 2023, que le projet GardIAn : l'IA au service du littoral avait été présenté à la population.

 Cet outil territorial, pensé avec et pour les habitants, s’inscrit dans une réflexion globale sur la perception des risques côtiers et sur les stratégies de protection territoriales et politiques publiques à venir. 

 Après une première expérimentation lancée à Marseillan il y plus de deux ans, une seconde implantation a été effectuée à Frontignan plage, avec la volonté d'impliquer davantage les habitants dans le suivi de l'évolution du littoral.

 Un lieu d’implantation adapté

 Début juillet 2023, une visite sur avait permis d’identifier le poste de secours de la Bergerie comme le meilleur lieu d’implantation pour ce projet.

 Installé depuis mi-février, le dispositif GuardIAn veille désormais sur le littoral frontignanais.

Natura 2000

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Photo SMBT

Qu’est-ce que Natura 2000

Natura 2000 est le réseau des sites naturels les plus remarquables de l’Union Européenne, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces qu’ils rassemblent et leurs habitats. Entre mer et lagunes, vignobles, garrigue, bois et plaines agricoles, le bassin de Thau est un incroyable réservoir de biodiversité. Pas moins de neuf zones, terrestres et maritimes, sont ainsi classées Natura 2000. Le SMBT assure le suivi et l’animation des deux de ces sites, celui de l’étang de Thau et celui de la Plaine de Villeveyrac-Montagnac. Loin d’une mise sous cloche, ce dispositif, basé sur le volontariat, invite à préserver la diversité biologique, en tenant compte des activités humaines. Parmi l’arsenal d’actions Natura 2000 mises en place avec divers acteurs du territoire : les campagnes de sensibilisation aux herbiers de zostères, la protection rapprochée de certains animaux (15 espèces d’oiseaux et 19 types d’habitats font l’objet d’un suivi particulier depuis 2012), la restauration des zones humides, l’ouverture et l’entretien des milieux, la réhabilitation des cours d’eau, le soutien aux agriculteurs soucieux d’adopter des pratiques plus vertueuses via les MAEC (mesures agro-environnementales et climatiques), la création du site thaunature.fr, l’animation du programme Vert Demain ou encore la réalisation de guides, plaquettes et panneaux informatifs.
Désigné par le Préfet, un comité de pilotage (COPIL) définit pour chaque site des objectifs de conservation et des mesures de gestion qui sont ensuite mis en œuvre sous forme de chartes et de contrats co-financés par la Région, l’Etat et l’Union européenne.

Les périmètres

Le site Natura 2000 de l’étang de Thau s’étend sur 8320 hectares dont 7000 couverts par la lagune. Il englobe neuf communes : Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Bouzigues, Frontignan, Loupian, Marseillan, Mèze, Sète et Poussan.
Le site Natura 2000 de la Plaine de Villeveyrac-Montagnac couvre 5500 hectares et cinq communes : Loupian, Montagnac, Saint Pargoire, Saint-Pons-de-Mauchiens et Villeveyrac.

Les étapes clés

2009 : Mise en place du comité de pilotage (COPIL) pour l’étang de Thau avec réalisation d’un diagnostic écologique et socio-économique puis élaboration d’un plan de gestion (DOCOB).
2010 : Mise en place du COPIL pour la plaine de Villeveyrac-Montagnac avec réalisation d’un diagnostic écologique et socio-économique puis élaboration d’un plan de gestion (DOCOB).
2012 : Entrée en application du programme de Thau (55 actions).
2014 : La Communauté de Communes Nord Bassin de Thau (CCNBT) délègue au SMBT l’animation du site Natura 2000 de la Plaine de Villeveyrac – Montagnac (19 actions programmées).
2017 : Evaluation du 1er programme de Thau.

La concertation

Présente à chaque étape, la concertation est au cœur de la démarche Natura 2000. Lieu d’échanges et de débats, le comité de pilotage (COPIL), qui élabore et suit la mise en œuvre du programme d’actions, associe en effet tous les acteurs du territoire. Services de l’Etat, collectivités territoriales, usagers, fédérations, syndicats, associations et chambres consulaires y sont représentés. Au-delà de cet organe décisionnel, toutes les actions engagées auprès du grand public, des agriculteurs, des professionnels de la mer, des porteurs de projet (évaluation des incidences) ou des collectivités génèrent de la rencontre et du dialogue.

Documents à télécharger

DOCOB des sites Natura 2000 de Thau

Tome 1 – Document de synthèse et état des lieux.
Tome 2 – Mesures de gestion
Tome 3 – cahier des charges
Tome 4 – charte
Fiches habitats Fiche lagune
Fiches espèces Zostère marine – Zostère naine

DOCOB du site Natura 2000 Plaine de Villeveyrac-Montagnac

DOCOB site Natura 2000 Plaine Villeveyrac-Montagnac

Sauvons les abeilles

20 000 espèces d'abeille dans le monde

Connaissez-vous le point commun entre la tomate, le bananier et la courge ? Les précieux fruits et légumes qu’ils produisent et que nous consommons sont dus à l’action des insectes qui fréquentent leurs fleurs et assurent ainsi la pollinisation !

La pollinisation désigne l’ensemble des mécanismes par lesquels le pollen provenant de l’organe mâle d’une fleur (étamine) est acheminé vers l’organe femelle (pistil) d’une autre fleur. Ce pollen permettra la fécondation de la fleur puis la formation d’un fruit. La pollinisation est donc le mode de reproduction des végétaux. Et les pollinisateurs (majoritairement des insectes) en sont les principaux acteurs.


Sans leur travail, nous ne pourrions pas savourer la plupart des fruits et légumes que nous connaissons. Quotidiennement, sous nos yeux, ils rendent un service vital pour le maintien des plantes sauvages et pour la productivité agricole.

Les insectes pollinisateurs sont représentés par les papillons, les scarabées floricoles, les mouches, et le grand ordre des hyménoptères (abeilles, guêpes, fourmis…).  Les plus performants en matière de pollinisation sont, sans conteste, les syrphes (mouches) et bien évidemment les abeilles dans toute leur diversité. En effet, la morphologie des abeilles (présence de poils branchus sur le corps),  leur régime alimentaire constitué exclusivement de nectar et de pollen (adultes et larves) et  leur comportement lorsqu’elles butinent (fidélité à une espèce de plante lors de chaque  voyage pour s’approvisionner) en font des vecteurs de pollen particulièrement efficaces !

L’un des pollinisateurs les plus connus est évidemment  l’abeille domestique, productrice de miel. Mais cela ne doit pas masquer la trèsgrande diversité des abeilles sauvages qui jouent un rôle fondamental dans la reproduction des plantes avec près de 1000 espèces différentes en France et 600 espèces recensées dans l’Hérault !

Pourquoi agir ?

Présentes sur terre depuis plus de 100 millions d’années, les abeilles sont surprenantes, fragiles et indispensables pour la biodiversité. 

Pourtant elles disparaissent massivement, subissant entre autre le dérèglement climatique, les pesticides, la perte de ressources florales. Un parasite venu d’Asie, le varroa destructor, décime également de nombreuses ruches en France. Enfin les abeilles sont victimes des frelons asiatiques qui stationnent devant les ruches et tuent les abeilles pour nourrir leurs larves.

Découvrez la diversité des abeilles sauvages de l'Hérault

Le Département se mobilise avec le plan abeille

Avec le Plan Abeilles, le Département multiplie les initiatives pour préserver les abeilles sauvages.

  • Il  a par exemple planté 28 000 arbres. Ces arbres mellifères plantés par le Département constituent une source de nourriture pour les abeilles. Rdv sur la page monarbre.herault.fr pour parrainer l’un de ces arbres sur votre commune !
  • Ou encore réduit la fréquence du fauchage le long des routes départementales  pour favoriser le développement de la flore et par conséquent de la faune (abeilles et papillons…), maintenir la diversité de la végétation locale, et préserver les espèces rares.
  • Avec le CNRS il a réussi à dresser un inventaire des 600 espèces d’abeilles sauvages de l’Hérault, et étudie leurs besoins en ressources florales.  

 Il soutient également la filière apicole.

  • Face au fléau des parasites qui déciment les ruches, il subventionne les apiculteurs et les aide à financer les traitements.
  • Il mène une réflexion avec les acteurs professionnels du secteur pour lutter contre le frelon asiatique.
  • À Gignac il a soutenu, aux côté du  syndicat l’Abeille Héraultaise, la création d’une mieillerie collective. Installée au lycée agricole, elle permet aux apiculteurs semi professionnels d’extraire leur miel et assurer leur mise en pot à moindre coût.

 Avec le plan abeilles et pollinisateurs de l’Hérault, le Département agit pour la nature, pour l’homme, pour lutter contre le déclin de la biodiversité, par la connaissance, la protection, l’éducation et la mobilisation.

Le Président du Département du l’Hérault

Télécharger le plan abeilles et pollinisateurs 34

Au travers de Restinclières, le Domaine du Département à Prades-le-Lez, c’est sur le terrain de la sensibilisation et de l’éducation à l’environnement que le Département agit : organisation de manifestations, conférences, expositions, ateliers à destination des publics scolaires, collégiens, grand public et même agents départementaux…

Agissez avec nous ! 6 gestes simples du quotidien

 

 

  1. Planter des fleurs ou arbres locaux, riches en nectar et en pollen

En France, il existe près  1 000 espèces d’abeilles sauvages. Plus de 600 ont été recensées dans l’Hérault, soit près des 2/3 des espèces françaises ! La première façon de les protéger est de leur donner « à manger », en semant ou plantant des plantes mellifères locales, dans vos jardins, sur vos terrasses ou vos balcons !

Les abeilles ont besoin de manger toute l'année. Vous pourrez varier les plantes et les périodes de floraison avec du lierre qui fleurit en automne ou des plantes potagères comme les cucurbitacées qui abritent énormément de pollen, des plantes à fleurs qui s’associent utilement au potager, ou encore des grimpantes comme la glycine au printemps.

  1. Renoncer aux pesticides ou désherbants

Le déclin des abeilles s’explique en premier lieu par l’usage intensif de pesticides chimiques.

  1. Laisser quelques espaces en friche dans vos jardins

En limitant la tonte par exemple, vous pourrez favoriser le trèfle ou le pissenlit qui sont une ressource alimentaire pour les abeilles, l'herbe seule ne leur étant d'aucun bénéfice nutritionnel. Autre idée, tondre sa pelouse et laisser les bordures non tondues, favoriser la flore spontanée adaptée à notre climat.

  1. Installer un hôtel à insecte

Vous en trouverez dans le commerce mais vous pouvez aussi les fabriquer vous-mêmes. Il existe de nombreux tutos pour construire son hôtel à insecte, une activité qui peut même être faite avec vos enfants !

Un bon hôtel à insecte contient des trous de différents diamètres (8 mm maximum). Les abeilles solitaires pourront ainsi y pondre des larves et se reproduire, mais aussi se protéger du gel extérieur avant de ressortir pour affronter le monde extérieur.

  1. Participer au recensement des abeilles et autres pollinisateurs

Vous avez un appareil photo numérique, vous aimez les insectes et vous êtes soucieux de la biodiversité ? À vos marques, prêt, photographiez ! Projet de sciences participatives qui s’adresse à tous, le SPIPOLL a pour but d’étudier les réseaux de pollinisation, c’est à dire les interactions complexes entre plantes et insectes, mais aussi entre les visiteurs des fleurs eux-mêmes. Rendez-vous sur https://www.spipoll.org/

Le Suivi Photographique des Insectes Pollinisateurs (ou Spipoll) est un programme de sciences participatives co-piloté par le MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE et l’OFFICE POUR LES INSECTES ET LEUR ENVIRONNEMENT.

  1. Privilégier des miels locaux, respectueux des abeilles

L’Objectif ? Choisissez les apiculteurs qui protègent les abeilles, en produisant sans pesticides et en respectant les rythmes de vie des abeilles. Au quotidien, la filière apicole française lutte pour limiter l'arrivée de miels de mélange produits de façon intensive.  

Quelques adresses : pour offrir un miel héraultais à Noël, butinez sur le site bio34.com et sur acheteralasource.com, ou renseignez-vous auprès de l’apiculteur le plus proche de chez vous ! Autre idée, le miel des cévennes IGP.

 

Avec le four Rock, Paprec Energies et Sète agglopôle méditerranée consacrent l’excellence industrielle à la Française

Avec le four Rock,  Paprec Energies et Sète agglopôle méditerranée consacrent l’excellence industrielle à la Française

La modernisation de l’usine de valorisation énergétique de Sète est le symbole de l’excellence industrielle à la française au service de l’économie circulaire. Le four « Rock » au cœur de cette transformation industrielle est breveté par une entreprise française, Paprec Energies, fabriqué en Normandie par une PME familiale, le groupe Lemarchand, et transporté par voie maritime et fluviale. Il a été installé dans une usine modernisée qui fournira une partie de l’énergie du territoire à partir des déchets locaux. 

Alors que dans le port de Sète se rassemblaient une centaine de voiliers de traditions pour l’Escale à Sète, dans le port industriel à proximité, c’est une autre vision qui s’est présentée fin mars. En effet, dans les docks, deux grues ont déchargé un immense four destiné à équiper l’usine de valorisation énergétique de Sète et donc à transformer les déchets du territoire en énergies vertes. Un four installé ensuite au cœur de l’usine de valorisation énergétique.

Photos (crédit Gilles Rolle)

 Ce four oscillant a été conçu et breveté par Tiru, une entreprise française centenaire, désormais intégrée à Paprec Energies. Cette technologie spécifique permet d’optimiser la valorisation énergétique de tous types de déchets. Le four a été fabriqué en Normandie, à Souleuvre-en-Bocage (14), par le Groupe Lemarchand. Cette PME créée en 1985 par Gilles Lemarchand est spécialisée en chaudronnerie industrielle et construction métallique. Cette entreprise est toujours gérée par le fondateur et ses deux enfants, Sophie et Bertrand.

 

« Ce sont des projets importants pour nous tant au niveau économique, qu’environnemental ou technique car c’est ce type de fabrication avec une technicité particulière qui nous permettent de transmettre nos savoir-faire à de jeunes chaudronniers et soudeurs » commente Sophie Lemarchand, Directrice Générale du Groupe Lemarchand.

 Paprec Energies a fait le choix de transporter ce four par la voie fluviale et maritime. Pesant 76 tonnes et mesurant huit mètres par trois, il a été chargé sur une barge à Chalon-sur-Saône et a emprunté le Rhône pour arriver dans le port de Sète par la mer, soit un trajet de 500 kilomètres.

 

« Ce four symbolise l’excellence industrielle à la française au service de l’écologie industrielle », se réjouit Sébastien Petithuguenin, Président de Paprec Energies. « Sa propriété intellectuelle est détenue par un fleuron français centenaire, sa fabrication est assurée en Normandie dans une PME régionale riche de savoir-faire techniques historiques. Et le four sera installé à Sète pour générer de l’électricité et de la chaleur à partir des déchets des locaux, participant ainsi à l’autonomie énergétique du territoire », développe-t-il. « Par ailleurs, nous avons la chance en France de bénéficier de voies navigables : c’était important pour nous de choisir cette option, qui participe à la décarbonation de l’économie ! ».

« Le projet de modernisation de notre usine de valorisation énergétique est exemplaire parce qu’il va permettre de traiter l’ensemble des déchets du territoire et de générer de l’électricité et de la vapeur utilisées localement, dans une boucle vertueuse. Ce projet permettra de favoriser notre souveraineté énergétique », souligne François Commeinhes, Pdt de sète agglopole méditerranée ;

 

À propos de Paprec

Le groupe a été fondé et est dirigé depuis sa création par la famille Petithuguenin. Leader français du recyclage, Paprec s’impose désormais comme acteur majeur de la production d’énergies vertes et du traitement des déchets. Il est passé en 30 ans de 45 à 16 000 collaborateurs et collaboratrices répartis sur plus de 350 sites dans dix pays. Le groupe gère 16 millions de tonnes de déchets et son chiffre d’affaires 2023 est de 3 milliards d’euros. Paprec Energies est sa division spécialisée dans la valorisation énergétique et la production de chaleur et électricité à partir de déchets non recyclables. C’est le seul acteur européen capable de concevoir, construire et gérer des usines de valorisation énergétique de toutes tailles.

 

A propos de Sète agglopôle méditerranée

2ème agglomération de l’Hérault après celle de Montpellier, Sète agglopole méditerranée regroupe 14 communes et 130 502 habitants.

Elle a pour objectif d’apporter aux habitants du territoire de nombreux services publics (collecte et tri, transport, médiathèques…), de réaliser des équipements ou de conduire des projets de développement.

 

À propos du groupe Lemarchand

Le groupe Lemarchand est spécialisé en chaudronnerie industrielle et construction métallique. Créé en 1985 par Gilles et Liliane Lemarchand, qui gère désormais l’entreprise avec leurs deux enfants Sophie et Bertrand et leur gendre, Ludovic. Cette entreprise familiale réalise un chiffre d’affaires de 23 millions d’euros et compte 98 salariés. Il fabrique et assemble des constructions XXL, dont le four oscillant ROCK qui sera installé sur le site de Sète Agglomération. En 2023, la famille Lemarchand a investi 1,4 million d’euros dans de nouvelles machines pour renouveler et moderniser son parc. Elle a également réalisé des investissements afin d’accroître sa surface de production. Le groupe se démarque par son savoir-faire et la qualité de ses installations.