Environnement
Vous souhaitez préserver au mieux l’environnement ? Vous voulez consommer autrement ? Vous cherchez à louer, réparer, plutôt qu’à jeter ? Pour diminuer l’impact sur l’environnement, il est important d’adopter de bonnes habitudes, réduire au maximum les déchets et lutter contre le gaspillage. Comment réduire, réutiliser ou recycler les objets ?
Comment réduire ?
Pour préserver l’environnement, vous pouvez adopter les habitudes suivantes :
- louer ou emprunter pour faire des économies ;
- éviter les produits à usages uniques, pour lutter contre la pollution du plastique ;
- préférer l’utilisation de produits rechargeables, pour une meilleure consommation ;
- limiter les emballages en plastique, ou utiliser des emballages recyclables ou réutilisables ;
- acheter neuf mais investir dans des objets durables et de bonne qualité ;
- faire le choix d’utiliser des objets réparables pour faire des économies et lutter contre le gaspillage ;
- choisir de fabriquer soi-même certains produits.
Comment réutiliser ?
Le ministère de la Transition écologique et solidaire donne quelques conseils pour réutiliser ses produits et éviter de jeter :
- entretenir ses objets pour éviter des pannes. Si vos objets ne sont plus en bon état, vous pouvez vérifier s’ils sont réparables ou faire appel à un réparateur ;
- échanger ou troquer (par exemple, un jeu vidéo qui ne sert plus contre un livre ou un nouveau jeu) ;
- donner des objets qui ne sont plus utilisés (ordinateur, jouet, vêtement, téléphone…) à un proche ou à une association ;
- acheter ou revendre des produits d’occasion (les braderies, sur internet) ;
- devenir créatif, réinventer (transformer des boîtes d’emballages en rangements).
Comment recycler ?
Vous pouvez recycler les objets du quotidien suivants :
- emballages ménagers (emballages en verre, en carton, en papier, en métal) ;
- papiers (journaux, magazines, feuilles, carnets, enveloppes, prospectus, catalogues…) ;
- médicaments à usage humain non utilisés (comprimés, gélules, sirops, ampoules, aérosols, pommades, crèmes…) ;
- textiles et chaussures ;
- meubles et literie (canapé ou matelas, meubles professionnels) ;
- équipements électriques et électroniques en état de marche ou hors d’usage (ordinateur ou vieux téléphone, réfrigérateur ou fer à repasser, jouet électronique, câble électrique…) ;
- piles, batteries et ampoules ;
- panneaux photovoltaïques ;
- petits extincteurs et feux de détresse.
A savoir : Certains objets à recycler doivent être déposés dans des conteneurs de tri ou dans de nombreux points de collecte (magasin alimentaire, électrique, bricolage ou d’équipement de bateaux), ou à la déchetterie.
Si vous souhaitez vous séparer d’un appareil en bon état, vous pouvez le donner ou le vendre. Vous pouvez aussi le rapporter ou le faire reprendre par le distributeur lors de la livraison d’un appareil neuf.
- Hérault
- Département du Gard
- Département des Pyrénées-Orientales
- Département des Bouches-du-Rhône
- Département de l'Aude
- La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée
Lieu d’échanges de connaissances et de mobilisation entre scientifiques, scolaires et citoyens, le Forum international de la Météo et du Climat consacre sa 18e édition à l’adaptation aux enjeux climatiques. Météo-France soutient et participe à cet événement qui se tiendra 100 % en ligne du 1er au 4 mai 2021.
Événement tout public : 1er et 2 mai
Le Forum propose un programme varié pour découvrir et mieux comprendre les phénomènes atmosphériques, les prévisions météo, les enjeux climatiques et de l’eau ou encore le rôle de l’océan. Accessibles à tous, ces animations permettront aux petits et aux grands d’apprendre en s’amusant, à travers des expériences ludiques, des jeux collaboratifs, des débats et d'échanger avec des scientifiques.
Conférence-débat : le climat change – 2 mai à 10 h
Deux médiateurs scientifiques de Météo-France présenteront les dernières connaissances sur l’évolution du climat et le lien entre le changement climatique et les phénomènes extrêmes, avant de répondre aux questions des participants.
Journée pour les scolaires : 3 mai
Le Forum propose aux élèves de primaire, collège et lycée, accompagnés par leurs enseignants, de suivre un parcours d’animations et d’ateliers pédagogiques autour des enjeux du changement climatique et de la biodiversité. Des sujets comme le cycle de l’eau, les écosystèmes, le numérique low-tech ou la régulation du climat seront abordés.
Météo-France animera (13 h 30-14 h 30) une conférence-débat pour les lycéens sur le thème " Le climat change ".
Poursuivre sur : https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/avec-meteo-france/rendez-vous-du-1er
Agression intolérable à Montbazin
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Christian Puech, grand militant photographe, défenseur des Peuples menacés, des Indiens d'Amazonie, soucieux de notre environnement et de la préservation de notre planète, n'a de cesse d'observer et d'essayer de protéger notre belle région...
Ce lundi, surprenant un camion qui déversait gravas et placoplâtres dans la garrigue, non loin de son domicile de Montbazin, il a filmé ce dépôt pour apporter un témoignage supplémentaire à l'incivilité récurrente qui nous entoure.
Malheureusement, le pollueur s'est précipité sur lui, le rouant de coups, lui dérobant sa caméra et le laissant dans un état pitoyable.
Christian Puech a été pris en charge par les pompiers et transporté en urgence à l'hôpital Lapeyronie.
Ses plaies sont multiples et graves: visage, jambe....
La police va t elle enfin réussir à retrouver cet individu?
La justice appliquera t elle les sanctions nécessaires?
Un acte aussi pitoyable, gratuit, ne peut rester impuni.
Nous ne pouvons que regretter une fois de plus ces événements hélas quasi quotidiens.
Rappelons que Christian Puech avait déjà réussi à faire condamner de tels dépôts. Est ce une vengeance?
Nous espérons de tout cœur que Christian Puech se remettra bien vite de ses blessures et que sa volonté et détermination ne seront pas affaiblies par cet acte odieux.
De leur côté , Préfecture et Police semblent mettre en œuvre des moyens pour retrouver le ou les agresseurs.
Christian Puech été contacté par les chaines de télévision nationale, touchées par un tel drame et cette violence sans limite.
De son côté, il espère que le Maire de Montpellier, qui semblait de prime abord intéressé par sa proposition de devenir l'Ambassadeur de la ville de Montpellier pour l'Occitanie, puisse maintenant que s'éloigne les problèmes sanitaires, lui donner les moyens de développer son Projet.
Dernières nouvelles:
Première opération ce mardi du tibia, qui a permis de découvrir une fracture au niveau du genou donc une deuxième opération à prévoir.
Une autre intervention serait à prévoir au niveau des fractures de la face (sinus, mâchoire).
Il devrait être transféré sur l'hôpital Gui de Chauliac.
J. Nègre
Une équipe d'Electriciens sans Frontières s'était envolée fin janvier 2021 pour le Kenya. Direction le comté de Baringo, chez les Massaïs, plus précisément dans le village de Marigat. C'était la suite logique de deux autres projets qui avaient été réalisés à Ilkiremisho (2010/2011, une mission) et Puko (2016/2017, deux missions) avec succès. ESF allait y travailler avec les mêmes fidèles partenaires des Pyrénées Orientales (le Comité de jumelage d'Alénya, la Communauté de communes Sud Roussillon et la commune d’Alénya) depuis 2010.
Il a quand même fallu trois ans pour monter ce projet au Kenya, mais ce fut une réussite totale grâce aux partenaires de l'opération qui ont été généreux, réactifs et impliqués.
Le projet se situait donc dans le nord du Kenya, province de Baringo, la plus pauvre du pays et ils étaient trois pour réaliser cette mission, Chantal Vayssettes, Claude Mouret et le sétois Robert Olive, un habitué de ces missions au Kenya.
Le projet consistait à partir de leur camp de base à Marigat, d'expédier un container de matériel au départ de Sète vers le Kenya, d'alimenter en eau consommable 3000 personnes sur les communes de Ntepes et Eldume par :
. Un forage profond (100m).
. Un pompage d’eau en solaire photovoltaïque.
. Un champ solaire de 15 kWc.
. 70 Panneaux solaires installés.
. 12 kilomètres de réseau de distribution d’eau.
. Un réservoir château d’eau de 100 m³.
. 4 kiosques de distribution d’eau pour la population.
. 4 Points d’eau pour les animaux.
. L’alimentation en eau de deux écoles,une maternité et un dispensaire...
En électrifiant en solaire photovoltaïque la maison du gardien du champ solaire, la maternité d’Eldume, construite par leur partenaire la commune d’Alenya (66) et en électrifiant en solaire photovoltaïque, une « guesthouse » construite par leur partenaire « le comité de jumelage d’Alénya », qui sera génératrice de revenus pour la communauté Massaïs.
Les partenaires furent nombreux :
- Le SIEDA (Syndicat intercommunal d’Energie de l’Aveyron), fidèle partenaire financier d’ESF depuis plus de 12 ans.
- La CCAS, partenaire financier, avec qui sera organisé prochainement un voyage solidaire avec visite de tous les sites des projets ESF réalisés au Kenya.
- La Fondation EDF, partenaire financier de longue date sur tous nos projets au Kenya.
- PFE, Partenariat Français pour l’Eau, séduit par la qualité du projet.
- LEGRAND, qui a fourni gracieusement tout le matériel électrique et d’installations intérieures du projet.
- PRYSMIAN, fournisseur bénévole de tous less câbles.
- PHILIPS, qui a fait don de toutes les lampes led.
- La Communauté de communes Sud-Roussillon, qui a pris en charge les 12 km de réseau de distribution d’eau.
- Le Comité de jumelage d’Alénya, patenaire de tous les projets ESF au Kenya.
- La commune d’Alénya qui a construit la maternité d’Eldume et la Guesthouse que nous avons électrifiés.
- L’entreprise CAPENERGIE, qui a fourni le matériel hydraulique à prix très concurrentiel et a conseillé tout au long de la réalisation.
Et les voilà revenus. C'est pour eux le moment de réaliser un premier bilan.
En conclusion, une réalisation collective particulièrement réussie et complimentée par l’Ambassade de France au Kenya, présente lors de l’inauguration des installations.
Pour Chantal Vayssettes, chargée d’affaires au SIEDA (partenaire majeur d’ESF), c’était l’occasion d’une première mission en qualité de bénévole ESF.
Nous lui avons demandé comment elle avait vécu cette « première ».
Chantal, quelle est ton impression générale sur cette mission au Kenya ?
C’était pour moi très émouvant de vivre cette expérience auprès d’une population démunie qui attendait beaucoup de notre projet. J’ai été impressionnée par le professionnalisme des bénévoles d’ESF et de son partenaire Sud Roussillon ».
Chantal, quelles étaient tes attentes en venant en mission au Kenya ?
« Pour moi, c’était un peu l’aventure, je me demandais comment je pouvais être utile sans expérience pour ce type de mission, je partais dans l’inconnu. Et très rapidement on m’a confié des responsabilités que j’ai assumées aussi bien pour la construction de la structure support des panneaux solaires, de leur pose que dans le déroulage des câbles d’alimentation ou de la réalisation des installations électriques. Finalement je me suis senti à l’aise et proche de mon métier de chargée d’affaires et je peux dire qu’avec le recul, ces activités correspondaient à ce que j’attendais ».
Chantal, quel est ton meilleur souvenir pendant cette mission?
« Il y en a plusieurs, j’en citerai deux. Le premier, ce fût l’arrivée de l’eau dans le réservoir de 100m3, c’était l’aboutissement symbolique du début de la réussite de la mission. Le second fut la remise d’ouvrage des kiosques de distribution d’eau à la population, là par enchantement, les femmes et les enfants sont arrivés en grand nombre avec leurs bidons jaunes, se sont rangés les uns derrières les autres pour les remplir, ils avaient tous un grand sourire, c’était pour eux la fin de la corvée d’eau qui nécessitait de faire plusieurs kilomètres pour obtenir cette eau source de vie ».
Chantal des regrets ?
« Aucun regret, nous avons travaillé dur tous les jours, une course contre la montre pour tout faire et une satisfaction du devoir accompli auprès d’une population attachante, leur sourire était notre récompense. Je suis prête à repartir pour vivre à nouveau ces moments intenses ».
Information EID Méditerranée :
C’est un phénomène très progressif.
Le moustique-tigre (Aedes albopictus) effectue une diapause (ou hibernation), au niveau de ses œufs, à partir de l’automne et jusque dans le courant du printemps. Il commence à sortir de sa diapause fin mars (quelques larves), les premiers adultes pouvant apparaître courant avril, mais la densité de ses populations adultes – et de leur nuisance éventuelle – ne croît que progressivement.
Températures et photopériode
Les conditions de températures ne sont pas le seul paramètre à entrer en compte dans son réveil. La photopériode (rapport entre la durée du jour et la durée de la nuit) joue un rôle essentiel : dans nos régions tempérées, elle est jusqu’à présent le facteur limitant la sortie de diapause. Ainsi, depuis que le moustique-tigre a commencé son installation sur le territoire métropolitain français, en 2004, les toutes premières (et rares) larves n'ont pas été observées, pour les cas les plus précoces, avant la mi-mars et, en situation habituelle, à partir de courant avril.
Pas encore d’adultes, mais…
Cela étant posé, les moustiques-tigres qui vous piqueront dans quelques semaines sont déjà là, pour ainsi dire. Il n’y a pas encore d’adultes qui volent, mais leurs œufs ayant résisté à l’hiver et à la sècheresse, si des récipients sont déjà en eau, vous pouvez déjà avoir des larves.
Le phénomène est ensuite très progressif, les effectifs de moustiques-tigres adultes ne devenant suffisants en nombre pour être perceptibles qu’à partir du mois de mai. D’ailleurs, le lancement par le ministère de la Santé du plan national antidissémination du chikungunya, de la dengue et du Zika est programmé, comme les années précédentes, le 1er mai.
Commencer à prévenir
Il est donc utile de penser d’ores et déjà aux gestes préventifs et de commencer à les mettre en œuvre. En ayant à l’esprit qu‘il s’agit d’une démarche en continu, car le moustique-tigre est actif durant un gros semestre (de mai à octobre, voire un peu, encore, en novembre) et que ses pics de populations interviennent en plein été, entre juin et septembre compris. Il faut donc rester vigilant durant toute cette période, et pas seulement en début de saison.
NB : Des populations de moustiques-tigres non diapausantes peuvent avoir survécu (en serre, par exemple). De même, les mises en eau de récipients ayant contenu des œufs non diapausants (pondus avant septembre 2020) puis qui ont été placés à l’abri peuvent, en cas de mises en eau, aboutir à l’éclosion et au développement de quelques moustiques-tigres adultes. Mais ces situations sont trop rares et éparses pour les considérer autrement que comme des exceptions locales.
au : 04 67 18 31 60.
Les particules de plastique : une soirée information et débat à Montbazin ce 25 mai :
En 2019, l'Observatoire du Pays de Thau avait organisé une passionnante et enrichissante table ronde en présence de scientifiques. Cette réunion, dont on parle encore, avait connu un franc succès. L'on avait appris qu’il neigeait du plastique ! Comme il y a deux ans, la Réunion de ce mardi a été présentée par le Dr Brigitte Cohen, Présidente de « l’Observatoire du Pays de Thau »...
" L’Observatoire du Pays de Thau est une Association non subventionnée, donc indépendante, qui intervient en interpellant les différents acteurs institutionnels et la population à propos de toutes les questions écologiques et environnementales du bassin, de ce patrimoine unique de part ses herbiers, ses hippocampes, ses huîtres, sa pêche, mais très fragile que constitue l’Etang de Thau. Il convient donc de le protéger ".
Puis est intervenu Christophe Morgo, Vice-président du Conseil Départemental, délégué à l’Environnement à propos du territoire de Thau et Vice-président de l'Observatoire du Pays de Thau qui a précisé combien les plastiques et les particules de plastique pouvaient être néfastes et dangereux pour l'humanité, pour notre territoire en particulier en impactant nos sols, notre air, et en se dirigeant vers l'étang ou la mer Méditerranée lors d'épisodes pluvieux, impactant alors le monde marin.
Il est temps de se rendre compte que nous courrons à la catastrophe et de réagir aussi...
Depuis 2020 nous vivons une pandémie mondiale, que nous avons néanmoins cru propice à réflexion sur nos habitudes, qui laissait espérer de nouveau comportements plus respectueux de notre planète.
Il n’en est rien, la consommation de plastique augmente avec son leurre du recyclage...
L'Observatoire du Pays de Thau a décidé de rouvrir ce dossier et de l’examiner sous un autre angle : l’addiction au plastique et les industriels du plastique qui organisent la fabrique du doute (comme nous l’avons vécu avec les industriels du tabac ou Monsanto et les pesticides).
Petit rappel : les plastiques sont partout : emballages, vêtements, mobiliers, cosmétiques, véhicules... La production mondiale a augmenté de façon exponentielle et a doublé durant les 10 dernières années. Exemple de la bouteille plastique : plus d'1 Million de bouteilles achetées chaque jour dans le monde, la France est dans le top 5 ; 5 ème pays buveur d’eau embouteillée sachant que le temps de décomposition d’une bouteille plastique est de 400 ans minimum... Près de 77 % des plastiques ne sont pas recyclés et, de plus, le recyclage complet du plastique est impossible. C’est une re-transformation qui nécessite la réinjection de plastique neuf .Donc l’utilisation du plastique génère obligatoirement des particules fines dans l’environnement et des nano-particules.
A l’inverse du verre, par exemple, qui se recycle complètement et indéfiniment, ces particules plastiques finissent dans l’eau, dans l’air ou enfouies dans le sol. Nous les avalons, nous les ingérons, nous les absorbons par la peau.
La réunion publique s'est poursuivie avec deux expertes passionnées, reconnues, auteures de récents ouvrages afin de mieux comprendre et surtout être informés sur l’existence de solutions et d’alternative même si tout est fait pour nous tromper et nous laisser croire que l'on réduit la production de plastique dans le monde :
Directrice de recherche à l’INRAE, Nathalie Gontard qui a écrit « Plastique, le grand emballement »* après avoir été chercheuse au CIRAD et Professeur à l’Université de Montpellier et Kyoto, explore l’univers du plastique sur tous les continents du monde et fait un constat implacable : "tous les inventeurs, tous les recycleurs ne suffiront pas, il faut supprimer la source du danger…arrêter de croire au progrès par l’innovation qui permettrait toujours plus de consommation de plastique."
Et Dorothée Moisan n'est pas rassurante pour notre avenir « Les plastiqueurs » ** Journaliste, elle a enquêté sur ces industriels qui nous empoisonnent et minimisent les risques de ce poison présent dans l’air, dans l’eau, et dans le sol, pour se retrouver dans notre corps. Même si l’industrie promet de participer au financement du recyclage, ce n’est qu’un alibi, la production mondiale du plastique va doubler d’ici 2040 ! La règlementation progresse mais la production augmente…
Si les questions environnementales mobilisent de plus en plus et si cela doit être le combat de tous dans l'intérêt de la nouvelle génération qui arrive, il y a urgence car nous sommes tous impactés, les animaux, les humains, et les nano-particules qui suivent le cycle de l'eau sont en mer, dans les airs, invisibles mais nocives, à court et à long terme.
Ces particules sont souvent des perturbateurs endocriniens car dans la chimie moderne les groupes industriels ont généralisé et facilité l'emploi de matières plastiques, de pesticides et ont inventé de nombreux objets de notre vie quotidienne qui contiennent des composés chimiques. Ces substances chimiques d’origine naturelles ou artificielles, mais étrangères à l’organisme humain vont interférer avec le fonctionnement du système endocrinien. Cela implique : des maladies chroniques, de l'obésité, une baisse du nombre de spermatozoïdes chez l'homme, des maladies graves en étant des agents, cancérigènes et mutagènes...
Un grand intérêt du public conscient que l'avenir est dans les mains de l'Homme, conscient aussi, comme l'Observatoire du Pays de Thau et les deux intervenantes, que même si l'on progresse dans un sens, dans l'autre cela ne s'arrange et au contraire, car la production de plastique se développe en mettant notre planète en danger.
*« Plastique : Le grand emballement » Nathalie Gontard - Ed Stock - Nov. 2020
**« Les plastiqueurs » Dorothée Moisan – Ed Kero - Mars 2021