Environnement

Installation de la gouvernance ERC : Sète Agglopôle Méditerranée adopte une approche novatrice.

Ce jeudi 16 novembre avait lieu, l’installation de la gouvernance « Eviter-Réduire-Compenser » (ERC) de Sète agglopôle méditerranée, première agglomération en France à se doter de cette compétence. François Commeinhes accueillait au siège de l’agglo, les élus, chercheurs et techniciens, et invitait les maires des communes qui ont adhéré au transfert de cette compétence, à signer la charte de gouvernance commune qui guidera leur action dans les mois à venir et déterminera leurs objectifs communs, particulièrement ambitieux.

En effet, Sète agglopôle méditerranée (SAM) a renforcé son engagement en faveur de protection de l’environnement en se dotant d’une compétence supplémentaire autour de la séquence ERC « Eviter-Réduire-Compenser » pour mieux concilier aménagement du territoire et préservation écologique. L’Agglopôle a mis en place une approche inédite en proposant différents niveaux d’intégration aux communes, et ouvre ainsi de nouvelles perspectives, tant sur le plan de la gouvernance locale qu’en matière de résilience écologique territoriale.Longtemps perçue comme une contrainte par les maîtres d’ouvrage, qu’ils soient publics ou privés, la séquence ERC vise à restreindre les atteintes à l’environnement de tout projet d’aménagement, en réduisant les impacts néfastes, en limitant ceux qui ne peuvent être évités, et en compensant ceux qui ne peuvent être ni évités, ni réduits.

Les élus communautaires de SAM ont proposé à leurs communes de devenir chef de file de l’aménagement du territoire sur cette séquence ERC, transformant ainsi une contrainte en opportunité.

En effet, à l’horizon 2040, les projets d’aménagement sur le territoire de SAM impacteront plus de 640 hectares de surfaces naturelles et agricoles, nécessitant une compensation de près de 1.500 hectares. La Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan, dont le tracé divise le territoire de SAM, représente à elle seule plus de la moitié des zones impactées.

Une gouvernance commune, des engagements différenciés

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Au cœur de cette compétence supplémentaire repose une gouvernance commune, une gestion de la compensation anticipée et mutualisée, et la possibilité pour Sète agglopôle méditerranée de se porter opérateur de compensation. Les communes ont ainsi eu à se prononcer, au-delà de ce socle commun, pour adhérer à tout ou partie des options proposées à la carte, telles que les études de potentialités agro-environnementales sur des secteurs naturels et agricoles, la veille foncière ou les acquisitions foncières à l’amiable.

« Nous avons souhaité aborder cette stratégie dans une approche territoriale, cohérente et solidaire. Il était logique, quand on parle de réduction ou de compensation, de préserver cette même vision et de considérer notre territoire comme un ensemble de biodiversité unique, non cessible et indivisible. C’est ensuite dans l’approche de cette nouvelle compétence que nous avons été avant-gardistes. Notre collectivité est la première en France depuis l’application de la loi 3DS (Décentralisation, Différenciation, Déconcentration et Simplification) à mettre en œuvre la compétence à la carte, offrant une flexibilité aux communes pour intégrer différents niveaux d’engagement » précise François Commeinhes, Président de Sète agglopôle méditerranée et Maire de Sète.

Cette approche inédite permettra à l’intercommunalité de coordonner et d’anticiper efficacement la gestion des compensations sur son territoire. Sur les 14 communes de l’agglomération, 8 ont approuvé ce transfert de compétence supplémentaire. 5 d’entre elles ont adhéré aux trois options proposées, les trois autres n’ayant pas souhaité adhérer à la dernière option relative aux acquisitions foncières.

Face aux craintes qui auraient pu voir le jour sur les prérogatives de planification, de droit du sol ou de préemption, considérées bien souvent dans notre pays comme l’un des derniers remparts des Maires, François Commeinhes se veut confiant : « proposer une compétence à la carte en matière de foncier environnemental permet de s’assurer d’une additionnalité des moyens financiers, tout en remettant en fonctionnalité des espaces naturels et agricoles délaissés. Le tout mené en pleine concertation, à l’échelle du territoire, avec l’ensemble des acteurs qu’ils soient élus, techniciens ou scientifiques ».

Communiqué de Générations futures : "Glyphosate : la réponse sera juridique"

Communiqué de Générations futures : "Glyphosate : la réponse sera juridique"

Générations Futures

Le glyphosate en passe d'être prolongé pour 10 ans.

En cause : le manque de courage politique d'États membres de l'Union européenne, dont la France, pour s'y opposer.

Nous ne pouvons par compter sur nos représentants politiques pour protéger notre santé et notre environnement contre ce "cancérigène probable" (agence de l'OMS - 2015), "possiblement perturbateur endocrinien, génotoxique, générant un stress oxydant et une altération du microbiote" (recherche médicale française - 2021). Générations Futures se tournera donc vers la justice

Ce jeudi 16 novembre 2023, les États membres de l'UE se sont réunis une dernière fois pour voter le sort de l'herbicide glyphosate au sein de l'UE. De nouveau, ces derniers ne sont pas parvenus à exprimer un vote à la majorité qualifiée. Faute d'accord entre les États membres, la Commission est la dernière décisionnaire. Cette dernière "va ainsi procéder au renouvellement de l'approbation du glyphosate pour une période de dix ans, sous réserve de certaines nouvelles conditions et restrictions" avant le 15 décembre 2023.

Cette décision (dès qu'elle sera confirmée) va à l'encontre du principe de précaution consacré par l'article 191 du traité sur le fonctionnement de l'UE. Les preuves de la dangerosité du glyphosate pour l'Homme et l'environnement s'accumulent. Le dossier d'évaluation de cet herbicide présente de très nombreux biais : non prise en compte de certains effets du glyphosate sur la biodiversité, non prise en compte de certains effets sanitaires avérés, etc. 

Générations Futures va saisir la justice au niveau européen.

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Fort de notre mobilisation et de l'accumulation des preuves scientifiques, Générations Futures organise déjà la riposte pour bannir le glyphosate. Notre association déposera, avec d'autres ONG - dont PAN Europe, un recours juridique contre la décision d'autorisation du glyphosate dès que le règlement d'exécution sera publié.

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Soutenez la riposte juridique
de Générations Futures

Pollution : aujourd'hui dans le monde, l'équivalent d'un camion poubelle de plastique est rejeté chaque minute dans les océans

Selon France Info

Alors que 460 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde, seuls 10% de ces déchets sont recyclés, selon l'ONU. 

Y aura-t-il d'ici fin 2024 un premier traité mondial pour lutter contre la pollution des plastiques ? C'est ce que visent les représentants de 175 pays qui se retrouvent à partir d'aujourd'hui au Kenya pour chercher des mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique. L'enjeu est de taille car le plastique est présent partout. Les chiffres sont d'ailleurs alarmants.

Selon l'ONU, le monde produit chaque année 460 millions de tonnes de plastique. Pour rendre le chiffre plus parlant, les Nations unies utilisent une image : c'est l'équivalent d’un camion poubelle de plastique rejeté dans les océans chaque minute. Il s'agit la plupart du temps d'emballages, de bouteilles, de mégots de cigarettes ou d'autres produits, souvent à usage unique, qui ne sont pas recyclés. En moyenne, à peine 10% seulement des déchets plastiques ont une nouvelle vie. Les autres terminent dans une décharge ou dans l'océan, ou bien sont incinérés. À cela, on peut ajouter les microplastiques, des particules jusqu'à 70 fois plus petites que l'épaisseur d'un cheveu qu'on retrouve partout dans l'environnement, que ce soit dans l'air ou les cours d'eau. Ces microplastiques, que l'on peut ingérer sans s'en rendre compte, sont mauvais pour la santé.

La quantité de déchets plastiques pourrait tripler en 2060

Plus inquiétant encore : la production de plastique continue d'augmenter dans le monde. Nous produisons deux fois plus de déchets plastiques aujourd'hui qu’il y a 20 ans. Cette forte hausse est notamment liée à la croissance des marchés émergents...

Environnemental, Catastrophe

Aller plus loin : Y aura-t-il d'ici fin 2024 un premier traité mondial pour lutter contre la pollution des plastiques ? C'est ce que visent les représentants de 175 pays qui se retrouvent à partir d'aujourd'hui au Kenya pour chercher des mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique. L'enjeu est de taille car le plastique est présent partout. Les chiffres sont d'ailleurs alarmants. Selon l'ONU, le monde produit chaque année 460 millions de tonnes de plastique. Pour rendre le chiffre plus parlant, les Nations unies utilisent une image : c'est l'équivalent d’un camion poubelle de plastique rejeté dans les océans chaque minute. Il s'agit la plupart du temps d'emballages, de bouteilles, de mégots de cigarettes ou d'autres produits, souvent à usage unique, qui ne sont pas recyclés. En moyenne, à peine 10% seulement des déchets plastiques ont une nouvelle vie. Les autres terminent dans une décharge ou dans l'océan, ou bien sont incinérés. À cela, on peut ajouter les microplastiques, des particules jusqu'à 70 fois plus petites que l'épaisseur d'un cheveu qu'on retrouve partout dans l'environnement, que ce soit dans l'air ou les cours d'eau. Ces microplastiques, que l'on peut ingérer sans s'en rendre compte, sont mauvais pour la santé. La quantité de déchets plastiques pourrait tripler en 2060 Plus inquiétant encore : la production de plastique continue d'augmenter dans le monde. Nous produisons deux fois plus de déchets plastiques aujourd'hui qu’il y a 20 ans. Cette forte hausse est notamment liée à la croissance des marchés émergents...

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Recosanté : une lettre d'information sur la qualité de l'air et les risques liés aux pollens

Vous êtes sensible à la pollution de l'air ? Vous êtes allergique aux pollens ? Vous pouvez vous inscrire à « Recosanté », une lettre d'information numérique. Chaque jour, vous recevez une recommandation pour vous aider à réduire les impacts des polluants atmosphériques et des pollens sur votre santé. Vous êtes informé quotidiennement de la qualité de l'air et du risque d'allergie aux pollens dans votre localité.

Qu'est-ce que Recosanté ?

Recosanté est un service public numérique mis en place par le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de la Transition écologique, en partenariat avec la Direction interministérielle du numérique dans le cadre du programme beta.gouv.fr.

Ce service est destiné à évoluer de façon continue en fonction des retours des utilisateurs.

Les recommandations sont issues de sources fiables et officielles telles que le ministère des Solidarités et de la Santé, l'Ademe, l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, le Réseau National de Surveillance Aérobiologique, Santé respiratoire France, etc.

Comment s'inscrire ?

Pour recevoir chaque jour par courriel les indicateurs environnementaux (qualité de l'air, épisodes de pollution et risque pollinique) de votre localité et une recommandation pour vous aider à vous protéger des risques liés aux polluants atmosphériques et aux pollens, allez sur le site a title="Recosanté - recosante.beta.gouv.fr - Nouvelle fenêtre" " " " " ">"ecosanté , renseignez votre email et votre commune.

Vous pouvez également choisir de recevoir des informations destinées aux personnes vulnérables ou sensibles à la qualité de l'air et aux personnes allergiques aux pollens.

Les données collectées lors de l'inscription sont utilisées exclusivement pour envoyer les recommandations.

  A savoir : Le programme beta.gouv aide les administrations publiques à construire des services numériques utiles, simples, faciles à utiliser et qui répondent vraiment aux besoins des usagers. Le développement du service numérique est guidé par les retours de ses utilisateurs et non par les besoins de l'administration qui le porte.

La Commission européenne prolonge l'autorisation du glyphosate pour dix années supplémentaires

Selon Orange.fr

Agriculture, Désherbage

Les 27 pays membres de l'Union européenne ne sont pas parvenus à un accord sur la fin de l'utilisation du glyphosate ce jeudi 16 novembre. Celui-ci pourra être de nouveau utilisé pour les dix prochaines années, annonce BFMTV.

La décision de stopper ou non l'utilisation du glyphosate dans les 27 pays membres de l'Union européenne était attendue. Les échanges n'ont pas abouti à un accord entre les membres de l'UE ce jeudi 16 novembre, relate BFMTV. La Commission européenne a indiqué qu'il sera possible d'utiliser ce produit pour les dix prochaines années. Le glyphosate fait l'objet de critiques acerbes en raison de ses effets néfastes tant sur l'environnement que sur la santé.

La Commission européenne avait validé en 2017 son utilisation pour une durée de cinq ans. Celle-ci avait alors pris fin en 2022, avant de voir cette même commission européenne étendre sa vente sur le marché pour une année supplémentaire. En 2015, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait estimé que le glyphosate était probablement cancérigène.

Une majorité pas atteinte pour prohiber l'utilisation du glyphosate........................... Aller plus loin :

https://actu.orange.fr/monde/la-commission-europeenne-prolonge-l-autorisation-du-glyphosate-pour-dix-annees-supplementaires-magic-CNT0000029lM4X.html

Le plaidoyer international Sea’ties de la Plateforme Océan et climat présenté au One Planet-Polar Summit !

Le plaidoyer international Sea’ties de la Plateforme Océan et climat présenté au One Planet-Polar Summit ! Après un tour du monde des bonnes pratiques pour l’adaptation côtière, la plateforme Océan Climat qui anime la communauté Sea’ties des villes engagées face à l’élévation du niveau de la mer, dévoile à l’occasion du One Planet-Polar Summit son plaidoyer international pour l’accélération des mesures d’adaptation. La Ville de Sète et Sète agglopôle ont participé aux travaux du projet Sea’ties qui a inspiré ce rapport. La Ville de Sète et Sète agglopôle Méditerranée se mobilisent depuis de nombreuses années déjà sur ce sujet. Sauvegarde des lidos, mobilisation de la communauté scientifique, lutte contre la salinisation des terres agricoles, protection de la ressource en eau… Les enjeux sont multiples. Lauréate du fonds vert, Sète agglopôle travaille actuellement sur une stratégie d’anticipation à 30 et 100 ans à travers un projet partenarial d’aménagement signé avec l’Etat et de nombreux partenaires.

ALIEN Occitanie : diffusion des résultats synthétiques sur les Espèces Non-Indigènes marines présentes sur la coque des navires de plaisance !

ALIEN Occitanie : diffusion des résultats synthétiques sur les Espèces Non-Indigènes marines présentes sur la coque des navires de plaisance ! 

Ces résultats ont été obtenus par le CNRS et résultent de l'échantillonnage des coques de navires dans les ports de Mèze, de Sète et de Port Camargue, l’an dernier. Il s’agissait d’une première expérimentation, menée dans le cadre du réseau ALIEN Occitanie des Sentinelles de la Mer Occitanie initié et coordonné par le CPIE Bassin de Thau depuis 2021. Cette action a permis d’obtenir des premiers résultats intéressants et de valider la méthode du "métabarcoding" qui pourrait donc être utilisée dans des programmes de surveillance pour suivre la propagation des espèces non-indigènes à plus grande échelle. Un grand merci à tous les propriétaires qui ont bien voulu nous "laisser gratter" leur bateau ainsi qu’aux autorités portuaires des ports partenaires, à l’UVPO et aux structures du réseau.

Merci à nos partenaires : OFB, France Relance, UVPO, CNRS. 

Pour lire l’article détaillé depuis le centre de ressources EEE : 

Article

Colloque « De l'eau à Montpellier ? »

Colloque « De l'eau à Montpellier ? »
Jeudi 9 Novembre 2023, 09:00 - Vendredi 10 Novembre 2023, 17:4
Centre Rabelais - Montpellier

Rendez-vous les 9 et 10 novembre 2023 au centre Rabelais à Montpellier pour participer aux colloques et tables rondes autour de l'eau, une ressource vitale devenue rare.

Dans un contexte marqué par les conséquences du dérèglement climatique, la question de l’eau, de ses ressources et de ses usages nécessite une prise de conscience conséquente et des regards croisés d’analyse pour présider aux actions indispensables. Destiné au grand public et en accès gratuit, le colloque, organisé par l’Académie des Sciences et Lettres de Montpellier en partenariat avec Montpellier Méditerranée Métropole, le Centre international UNESCO ICIREWARD et l’Université de Montpellier ainsi qu’avec le concours du pôle Aqua-Valley, s’inscrit dans cette perspective.

Programme et intervenants :

  • Jeudi 9 novembre

9h : Discours d’ouverture

  • D.Lecot (Secrétaire de la Conférence Nationale des Académies)
  • M.Delafosse (Maire de Montpellier et Président de Montpellier Méditerranée Métropole)
  • P.Augé (Président de l’Université de Montpellier)
  • Présentation du colloque par B. Lebleu (Président de l’Académie des Sciences et Lettres Montpellier)

Session 1 : Montpellier et l’eau : passé, présent, futur

Modérateurs : D.Iancu (Présidente, Section Lettres, Académie des Sciences et Lettres Montpellier) ; E.Servat (Directeur, Centre international UNESCO ICIREWARD)

9h45 : Montpellier, pôle mondial de référence dans les recherches sur l’eau

Par E.Servat, Directeur Centre international UNESCO ICIREWARD

10h15 : Le Pôle Aqua-Valley: Acteurs de la transition hydrique des territoires et des industries

Par S.Boucher, Président Pôle Aqua-Valley et France Water Team

10h45-11h15 : Pause

11h15 : Grandes manœuvres pour acheminer l’eau d’ici et d’ailleurs: captages divers et variés

  • J.Desagher, Chercheur, Service Inventaire et Connaissance du Patrimoine, Région Occitanie
  • D.Larpin, Académie des Sciences et Lettres de Montpellier
  • T.Ruf, Directeur de Recherche Emérite, Institut de Recherches pour le Développement, Vice-Président du Conseil d’Administration Régie des Eaux Montpellier

12h15 : Le Lez : source d’inspiration pour les artistes

  • F.-B.Michel, Membre de l’Institut et de l’Académie des Sciences et Lettres de Montpellier;
  • M.Ventura, Docteur Architecte, ENSAM, Montpellier

12h45-14h45 : Déjeuner

Session 2 : Prévoir et gérer les évènements extrêmes

Modérateurs : B.Aubert (Président, Section Sciences, Académie des Sciences et Lettres de Montpellier ; N.Souteyrand (Ingénieur en prévision et gestion de crise, Montpellier Méditerranée Métropole)

14h45 : Les dérèglements climatiques : comment y faire face ?

  • Y.Tramblay, Hydroclimatologue, Institut de Recherches pour le Développement Montpellier ;
  • A.Roumagnac, Créateur, Société Predict Services

15h30 : Nanosatellites et prévision des épisodes cévenols

Par L.Dusseau, Professeur Université Montpellier, Directeur du Centre Spatial Universitaire de Montpellier

16h-16h30 : Pause

16h30 : La gestion des fleuves côtiers

Par J.-P.Volle et S.Ghiotti, Université Paul Valéry, Laboratoire Acteurs, Ressources et Territoires dans le Développement

17h15 : Pluies et inondations en milieu urbain : comment les maitriser ?

  • C.Salles, Laboratoire HydroSciences, Université de Montpellier ;
  • N.Zumbiel, Chef du Service Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations, Montpellier Méditerranée Métropole
  • Vendredi 10 novembre

Session 3 : La ressource : s’assurer d’une disponibilité suffisante

Modérateurs : L.Cot (Section Sciences, Académie des Sciences et Lettres Montpellier); Y.Kedaj (Directeur Général, Pôle Aqua-Valley)

9h : L’utilisation des nappes phréatiques

  • S.Pistre, Professeur d’Hydrogéologie, Laboratoire HydroSciences, Université de Montpellier ;
  • A.Vestier, Directeur Urbanisme, Prospective, Environnement, Régie des eaux, Montpellier Méditerranée Métropole

9h45 : Les limites de la ressource en eau

Par K.Bonacina, Directrice régionale, Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse

10h30-11h : Pause

11h : La réutilisation des eaux usées traitées pour préserver les ressources en eau

  • J.Mendret, Enseignante-chercheuse, Institut Européen des Membranes, Université de Montpellier ;
  • A.B.Wommeldorf, Coordinatrice du projet LIFE ReWa, Régie des eaux, Montpellier Méditerranée Métropole

12h-14h : Déjeuner

Session 4 : S’assurer du bien-être et de la santé des habitants

Modérateurs : E.Cuenant, Vice-Président, Académie des Sciences et Lettres de Montpellier; J.P.Dedet, Professeur Emérite, Faculté de Médecine, Université de Montpellier

14h : Détection et maitrise des contaminants de l’eau

  • Perturbateurs Endocriniens C.Sultan, Professeur honoraire, Faculté de Médecine de Montpellier
  • Antibiotiques P.Licznar-Fajardo, Enseignante-chercheuse, Laboratoire HydroSciences , Université de Montpellier )

14h45 : Eau et maladies à vecteurs

Par D.Fontenille, Directeur de recherche émérite, Institut de Recherche pour le Développement, Montpellier

15h : Eau et maladies à vecteurs

Par D.Fontenille,Directeur de recherche émérite, Institut de Recherche pour le Développement, Montpellier

15h30-15h45  : Pause

15h45 : L’eau, la vigne, le changement climatique

Par J.M.Touzard, Directeur et N.Graveline, Chercheuse, Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et le Développement, Laboratoire Innovation et Développement dans l’Agriculture et l’Alimentation

16h30 : Table ronde "L’eau, un bien rare. Changer nos comportements pour en valoriser les usages"

Avec le soutien du Pôle Aqua-Valley, animée par H. Vialatte (Journaliste) avec la participation de :

  • R. Revol (Vice-Président, Montpellier Méditerranée Métropole), S.Boucher (Président Pôle Aqua-Valley), M.Montginoul (Economiste, Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et le Développement), D.Vieillevigne (Architecte-urbaniste), J.P.Volle (Géographe, Association Montpellier 20/50), E.Berard (Ingénieur en travaux publics, ancien Directeur de la Société d’Equipement de la Région de Montpellier, Association Montpellier 20/50), J.P.Salasse (Co-Président, Association des Ecologistes de l’Euzière)

17h45 : Clôture du colloque par B. Lebleu, Président, Académie des Sciences et Lettres de Montpellier

Des vidéos d'archives inédites sur notre littoral

 

Le nouveau site internet « Rivages héraultais » est en ligne !

Proposé par l'INA et le Département, cette fresque numérique retrace 70 ans d’histoire du littoral héraultais à travers 150 vidéos.

UN ACCES GRATUIT A 150 VIDEOS COMMENTEES

La fresque « Rivages héraultais » offre un accès gratuit sur Internet à une formidable bibliothèque numérique pour comprendre et revivre l’histoire et l’évolution du littoral héraultais de la dernière guerre à nos jours.

Le site internet « Rivages héraultais » en bref :

  • 150 vidéos couvrant 70 ans de programmes, dont 142 issues des archives de l’INA et 8 films provenant des archives départementales ou de fonds privés.
  • Des vidéos méticuleusement sélectionnées et principalement issues de magazines et journaux télévisés, qui durent en moyenne 4 minutes.
  • Un contenu ludique, scientifique et pédagogique : chaque archive fait l’objet d’un résumé, d’une notice contextuelle, rédigée par un expert du sujet (universitaire, chercheur du CNRS, historien, technicien du Département…).
  • Le site internet est gratuit et adapté à tous les publics grâce à la transcription de chaque vidéo.

 

Cliquez sur l'image ci-dessous pour accéder à la fresque numérique "Rivages héraultais" :

 

Cliquez sur l'image pour accéder à la fresque numérique "Rivages héraultais" Cliquez sur l'image pour accéder à la fresque numérique "Rivages héraultais"

 

UN TRAVAIL COLLABORATIF DE DEUX ANS !

Pour réaliser cette fresque numérique, un travail rigoureux et approfondi a été accompli pendant plus de deux ans par un comité éditorial composé de techniciens du Département, de professionnels de l’INA et de chercheurs et universitaires, garants de la pertinence et de la valeur scientifique des contenus.

22 chercheurs, universitaires et techniciens du Département, spécialistes en géographie, histoire, archéologie, sociologie, ethnologie, économie, biologie, géologie, environnement… ont collaboré à la réalisation de la fresque. Après avoir visionné les vidéos présélectionnées par la coordination éditoriale, ils ont rédigé les notices contextuelles.

700 - C’est le nombre de vidéos visionnées par les auteurs et le comité éditorial pour construire la fresque.

 

LA STRATEGIE HERAULT LITTORAL 2030

Parce qu'on protège mieux ce que l'on connaît, la réalisation de cette fresque numérique vise à sensibiliser les Héraultais sur la protection de leur littoral.

Cette action s'inscrit dans le cadre plus global de la stratégie Hérault Littoral.

Le Département de l’Hérault s’investit depuis de nombreuses années en faveur de la préservation de son littoral, contre l’érosion et la tension sur les ressources naturelles, qui ont fortement fragilisé cet espace déjà soumis par essence aux aléas naturels.

Lors de sa session du 11 février 2019, le Conseil départemental de l’Hérault a adopté une stratégie départementale 2019-2030 nommée "Hérault Littoral".

Cette stratégie a pour ambition de répondre au mieux aux enjeux présents et à venir sur notre littoral, et balaie l’ensemble des compétences et actions de l’institution sur ce territoire : environnement, risques, économie, aménagement mais aussi action sociale, sport et culture et enfin gouvernance.

Elle conforte, renforce et met en cohérence les actions portées par le Département depuis de très nombreuses années sur le littoral.

Cliquer ici pour savoir plus sur Hérault Littoral

Aqua.Ecologie : le projet collaboratif avec le Port de Sète Sud de France est lauréat aux 10ème assises du Port du Futur !

Aqua.Ecologie : le projet collaboratif avec le Port de Sète Sud de France est lauréat aux 10ème assises du Port du Futur !

PORT DE SETE SUD DE FRANCE lauréat aux 10e Assises du Port du Futur présente le 22/09 son projet de gestion, valorisation et recyclage des eaux résiduaires du Port, en collaboration avec la société ACQUA .ecologie

L'Aquarium Café vous présente son programme de novembre.

L'Aquarium Café vous présente son programme de novembre.

Oiseau, Nauture, Nnature, Autumn Nature

Le 9 novembre, la plateforme Océan Climat dévoilera ses recommandations pour adapter les villes côtières face à l’élévation du niveau de la mer

La Méditerranée n’est pas épargnée par la montée des eaux. Le 9 novembre, la plateforme Océan Climat dévoilera ses recommandations pour adapter les villes côtières face à l’élévation du niveau de la mer, issues de la consultation des acteurs de terrain à travers la Méditerranée, dont Sète et les 14 communes du bassin de Thau qui ont rejoint la communauté Sea’ties en février 2022 pour témoigner de leur expérience dans l’adaptation aux risques.
Découvrez le rapport régional “Adapter les villes & territoires côtiers à l’élévation du niveau de la mer en Méditerranée : défis et bonnes pratiques” ou revivez les échanges entre François Commeinhes et Janelle Kellman, maire de Sausalito aux Etats-Unis, à l’occasion du salon des maires 2022 : https://cutt.ly/MwEMeZcm
Rendez-vous le 9 novembre dans le cadre du One Planet - Polar Summit à Paris pour découvrir le plaidoyer pour l’accélération des mesures d’adaptation à l’élévation du niveau de la mer dans le monde.
Peut être un graphique de carte et texte qui dit ’Découvez le Rapport Régional Sea'ties ADAPTER LES VILLES ET LES TERRITOIRES CÔTIERS AL'ÉLÉVATION DU NIVEAU DE LA MER EN MÉDITERRANÉE Défis et bonnes pratiques PLATEFORME OCEAN& CLIMAT DOOION SEA'TIES MedECC očean-climate.org/sedties/ PLATEFORME OCÉAN & CLIMAT SEA'TIES I’

Le fantomatique Balbuzard pêcheur

Espèce persécutée pendant des années comme beaucoup d’autres rapaces, le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus haliaetus) a disparu de France continentale et de beaucoup d’autres pays au cours du XXème siècle. En France, la Loi de protection des rapaces de 1976 le protège intégralement.

Dans notre pays, la population nicheuse de Balbuzard pêcheur est toujours considérée comme « Vulnérable » dans la Liste Rouge UICN et l’espèce fait actuellement l’objet d’un Plan National d’Actions 2020-2029 (Csabai E, 2020). 1

Seul rapace exclusivement piscivore, son envergure peut atteindre 170 cm et il peut peser entre 1,2kg et 2,0kg. Reconnaissable avec le dessus des ailes brun foncé à noir, le dessous du corps et des ailes blanches et son « masque » foncé partant de l’œil. On distingue le mâle de la femelle par la présence d’une bande pectorale marquée chez cette dernière. Pêcheur redoutable grâce à son doigt totalement réversible (doigt zygodactyle) qui lui permet de se saisir de ses proies sans aucunes difficultés, il peut se nourrir de poissons d’eau douce (Carpe, Gardon, Brème, Brochet…) ou d’eau salée (Mulet, Bar, Orphie…).

Le « Balbu » niche principalement à la cime de grands arbres, non loin de ses sources d’alimentation (étangs, lacs, rivières, fleuves, mers/océans). Il peut également s’installer sur des pitons rocheux des falaises littorales sur les îles méditerranéennes mais aussi sur des pylônes électriques qui lui permettent de retrouver la vue panoramique qu’il affectionne. Il construit parfois son nid sur des plateformes artificielles qui lui sont destinées. Son nid peut peser jusqu’à 150kg et mesurer plusieurs dizaines de centimètres de hauteur !

Balbuzard Pêcheur À L'État Sauvage

En France

Il existe deux noyaux de population dans notre pays.

  • Le noyau Corse n’a jamais disparu mais a frôlé l’extinction dans les années 70 avec seulement 4 couples en 1974. Bien que relictuelle, cette population est composée d’une trentaine de couples en 2023 mais reste très fragile, notamment en raison d’un très faible succès de reproduction depuis dix ans.
  • Depuis le retour de l’espèce en tant que nicheuse avec la découverte d’un premier couple en 1984 en forêt d’Orléans, un noyau de population apparaît progressivement en région Centre-Val de Loire qui s’étend lentement dans les départements limitrophes.

On compte aujourd’hui plus d’une centaine de couples territoriaux dans le centre et l’Est du pays. Le Balbuzard pêcheur fait l’objet d’un programme de baguage en France continentale depuis son retour dans les années 80. Un nouveau noyau est en cours de création dans le Sud-Ouest du pays suite à un projet de translocation dans le département des Landes mené de 2018 à 20212.

Le caractère philopatrique (tendance des individus à revenir se reproduire là où ils sont nés, plus marqué chez les mâles) du Balbuzard pêcheur est l'un des freins à la recolonisation naturelle de ses territoires perdus. Les projets de réintroduction menés en Europe depuis près de 30 ans ont montré leur efficacité pour accélérer l'établissement d'une population nicheuse.0

Et chez nous ?

Sur le pourtour méditerranéen continental français, l’espèce est présente principalement en hivernage ou de passage lors des migrations pré et post nuptiales. Le département de l’Hérault, riche en lagunes littorales, est une zone où l’on peut observer de nombreux individus, venant notamment d’Allemagne ou de Scandinavie (merci la lecture de bagues !). Quelques individus italiens y sont également de passage lors de leurs migrations.

Bien que de retour dans le centre et l’Ouest de la France, le Sud du pays n’accueille pas encore de couples nicheurs. Espèce patrimoniale des zones humides, il est important de faire connaitre l’espèce au plus grand nombre afin de la préserver et, de facto, préserver ses habitats.

1 https://biodiversite.gouv.fr/projet-pna/wp-content/uploads/PNA_BALBUZARD_2020_2029.pdf

2 https://youtu.be/B2kgGqJU0R8