Frontignan

Au temps ou Frontignan s’appelait FRONTINIACUM.

Frontiniacum, petite ville du bas Languedoc, près de l’étang de Maguelone située à 5 lieues au sud-ouest de Montpellier, qui excellait pour ces vins de muscats, raisins en caisse, pour sa distillation et ses eaux minérales. L’éternelle question, depuis quelle époque cultive t’on le muscat à Frontignan ?

Le plus ancien écrit serait un charte d’Hugues Capet qui fut Roi de France de 987-996 retrouvait dans les archives de l’abbaye d’Aniane.

Michel Campestre, ce passionné de patrimoine de Frontignan et surtout un amoureux inconditionnel de sa ville a décidé de mettre en avant cette période médiévale par ses peintures.

Cité médiévale de Frontignan

On pénètre dans l’enceinte fortifiée de la cité par les 5 portes, de Montpellier (flanquée de deux tours), Saint Martin pour se rendre à la chapelle éponyme, des Capucins (dit porte de l’Hôpital), du Port et du Canal.

Tableau panoramique:

  • - Sur la droite : le domaine viticole Saint Jacques avec sa chapelle (ancien couvent des Capucins par la suite, il sera reconverti en hôpital vieux puis en hospice et enfin en maison de retraite EHPAP).
  • - Côté sud : le château avec ses deux tours.
  • - Au centre : l’église Saint Paul, on accède au cimetière par la porte des morts, la chapelle de la confrérie des pénitents blancs.
  • - Sur la gauche : le grand chemin de Montpellier et la petite chapelle singulière la Maladrerie (destinée à recevoir des lépreux).
Le castrum de Frontiniacum   Frontignan le château « Roquefiche »
 

Il a été construit sur une éminence proche des étangs appelé première maison de ville. Ses tours ont pour mission la surveillance et la protection de la seigneurie.

Tableau :

  • - Tour de gauche : la partie supérieure est destinée à guetter.
  • - Bâtiment au centre : double fonction résidence du châtelain et son administration.
  • - Tour de droite: campanile et habitations fortifiées puis laissée en décrépitude.

Une bâtisse proche du château est dotée d’un pigeonnier ou colombier, autrefois la noblesse symbolise la puissance de son fief en pratiquant l’élevage des colombidés.

A l’arrière du castrum se trouve la rue du Colombier.

 

 

 

Le Château se situe sur l’emplacement actuel des halles et de l’hôtel de ville. Tableau :

  • - la tour de gauche a été conservée puis transformée et incluse dans la maison commune (Mairie), avec la création d’une salle de réunions, d’archives et dotée d’une prison. Le fronton de la tour a été équipé d’une horloge et sur l’édifice une cloche a été érigée pour sonner les heures.
  • - Un marché a lieu sur la placette. Plus tard des réverbères au gaz ont été installés par décision des Consuls.
  • - Pour accéder au château côté ouest il n’existe pas encore d’accès par la rue Victor Anthérieu, il faut passer par la rue de la Clastre Vieille.
  • - Au pied de la tour un carcan est scellé au mur (collier de fer servant à attacher un délinquant en l’exposant à la population).
  • - La démolition du château a débuté en 1894 pour l’implantation de la Mairie actuelle.

Réunions des consuls au Château

Consulat gouvernement communal composé de 4 consuls* qui administrent les affaires de la ville. Dans la salle consulaire on aperçoit sur la droite une armoire qui existe actuellement.

*Les consuls (bourgeois fortunés)

Frontignan à l’époque médiévale

La cité s’entoure d’une première ligne de remparts vers 1363, au cours des siècles la physionomie de la citadelle se transforme, deux autres remparts sont édifiés .L’’église saint Paul et la chapelle des pénitents sont incérées dans les fortifications du dernier rempart.

Il faut passer par la porte Saint Martin pour se rendre à l’hôpital, plus-tard afin de faciliter le transit on ouvre une porte (des Capucins) dans la muraille. La tour d’angle appelée Joye ou de Choye dit « Glaciaire » délimite la fin du rempart nord.

« J’ai décidé de mettre en lumière une partie de mes tableaux qui dorment dans un placard, J’ai peint ces tableaux naïfs à la peinture à l’huile en fonction des écrits d’auteurs et de gravures." précise M. Campestre

AS/MC

Un logo pour les Frontignanais bénéficiaires du CLAS

 

Les jeunes bénéficiaires du dispositif participent actuellement à la création d’un logo.

Depuis vendredi dernier, l’association La Palanquée intervient auprès de jeunes frontignanais bénéficiaires du Contrat Local d'Accompagnement Scolaire (CLAS) afin de les aider à créer un logo CLAS, en les initiant à la vectorisation numérique d’un dessin (création, maquette prototypage et test Logo).

Quatre sessions de travail sont ainsi programmées, principalement au sein de l’espace Kifo, jusqu’à mi-juin avant la restitution de leur travail.

Quand la Suisse vient à la rencontre d'un 110è Musc'art d'exception, avec Catherine Gaillard-Sarron

 
   
Catherine Gaillatd-Sarron est cette grande jolie et distinguée dame qui, bien qu’habitant le canton de Vaud en Suisse, compte sans doute parmi les plus fidèles adhérents de Musc’art. Reçue plusieurs fois par Angela Mamier, elle n’a qu’en partie déployé tout le formidable potentiel d’écrivaine qu’elle possède et montre depuis plus de dix ans à travers pas loin d’une cinquantaine de livres et publications les plus diversement orientées vers la poésie, le roman, la nouvelle, le fantastique, le policier, le conte, la légende et même l’érotisme. C’est dire toute la force de travail de cette femme qui se consacre pleinement à son art après avoir opté pour une vie littéraire, après une vie professionnelle. Après s’être posée dans des conditions de vie idéales, Catherine construit chaque jour une œuvre immense qui est soutenue par une pensée claire, cohérente et structurée concernant l’écriture, l’écrivain et le rôle des livres qu’elle écrit. Elle est plus qu’une Balzac moderne avec tous les thèmes qu’elle aborde et les formes d’écriture qu’elle utilise. Ses compatriotes Suisses ne s’y trompent pas, quand ils la lisent ou l’entendent à la radio. Musc’art est très fier de compter parmi ses invités et ami(e)s cette fabuleuse écrivaine et ce depuis des années, bien avant que quelques-uns de ses collègues romanciers ne tentent une percée à Frontignan à travers le FIRN 2021. Catherine aime d’autant plus Frontignan, qu’elle y séjourne chaque année depuis dix ans. D’où la porte ouverte de Musc’art qu’elle a saisie pour s’exprimer. Elle honore alors ce 110è Musc’art par la longueur de réponses claires, lourdes de sens, de cohérence et d’un professionnalisme pointu qui magnifie la femme et l’auteure et peuvent impressionner celles et ceux qui la lisent ou la connaissent. Oui, Catherine Gaillard-Sarron est une grande «fabricante d’humanité », dont l’œuvre ne sera jamais terminée et restera toujours vivante.
Ecoutons-la:
 
1. Catherine, qui êtes – vous ? Quel a été le chemin jusqu’à votre premier livre ?
Sixième d’une fratrie de dix enfants, je suis native de Franche-Comté et vaudoise par mariage. Je vis en Suisse depuis quarante ans. Après avoir élevé mes trois enfants et œuvré dans le domaine commercial, j’ai fait le choix d’arrêter mon activité professionnelle en 2009 pour me consacrer entièrement à l’écriture. Il a donc fallu que j’atteigne cinquante ans pour avoir du temps, un certain confort matériel et une chambre à moi pour enfin réaliser mon rêve.
Passionnée par les livres, j’ai toujours aimé raconter des histoires et je pratique des formes littéraires diverses : nouvelle, conte, roman, poésie, satire, humour, policier, psychologique, philosophique, fantastique, érotique ! Une trousse littéraire bien garnie qui me permet d’ajuster précisément le fond à la forme et de révéler, au-delà des faits et des clichés, les multiples facettes de l’être humain.
J’aime me décrire comme une diseuse de vie, une femme ordinaire qui parle de gens ordinaires mais qui dévoile, à travers cette banalité, l’extraordinaire qui anime toute vie. Explorer cette banalité dont est faite l’existence de chacun, c’est révéler à tous, au travers d’histoires particulières, l’universalité contenue en chacun. C’est tendre un miroir dans lequel le lecteur peut se reconnaître.
J’ai toujours écrit. D’abord de la poésie. Puis des nouvelles. Mon premier roman a paru en 2015. J’ai fait des concours pour connaître la valeur de mes textes et savoir si cela valait la peine de les publier. J’ai tenté le compte d’auteur puis j’ai été publiée pour deux recueils de nouvelles à compte d’éditeur en 2009 et 2010 aux Éditions Plaisir de Lire. Mais les délais extrêmement longs pour publier mon 3e recueil m’ont découragée. Au bout de quatre ans d’attente j’ai renoncé à chercher un éditeur pour me lancer en indépendante dans l’autoédition. À ce jour, j’ai publié une vingtaine d’ouvrages que je réalise de A à Z hormis l’impression que je confie à un imprimeur.
2. Si le récit peut féconder le réel c’est pour quoi faire naître?
De la matière à réflexion, à penser. Écrire est une manière de transcender la réalité en donnant du sens à ce qui n’en a pas. C’est titiller les consciences et les valeurs de chacun. Pour ma part, je crois au caractère pédagogique de la création fictive qui permet au lecteur d’expérimenter sans danger la grande aventure humaine en s’identifiant à des personnages qui lui ressemblent. Une immersion dans un monde imaginaire mais réaliste qui le confronte à moult situations, lui révèle d’autres modes de pensée, de comportements et le relie à ses frères humains. Une sorte d’apprentissage de la vie et de sa propre humanité à travers celle de l’autre. L’autre, notre semblable, qui est le miroir de soi et avec lequel on peut partager sa vision du monde et ses émotions, le véritable enjeu de l’écriture.
3. Qu’est-ce qui déclenche l’écriture ? Écrire est-ce une contrainte ?
Une idée, un fait divers, l’actualité, une injustice, la bêtise, la complexité des relations humaines, le quotidien, l’amour que je porte à mes proches, la nature, le temps qui passe et j’en passe… Écrire c’est dire, c’est témoigner, c’est parler en silence. Mais à l’origine d’une histoire ou d’un poème, il y a toujours une émotion. C’est elle le moteur. Elle qui m’entraîne et me donne l’énergie d’écrire.
L’écriture n’est pas une contrainte. Elle est une interface pour communiquer mes idées au monde. Un moyen d’expression privilégié pour partager mes émotions et mon imagination avec les autres. C’est elle qui me fait me lever le matin et m’empêche de me coucher le soir. Elle est la passion de ma vie, la flamme qui me tient éveillée. Écrire c’est créer. C’est devenir un démiurge. C’est inventer des univers, des personnages qui peuvent dire, agir, dénoncer et transmettre jusqu’au plus intime. C’est repenser la réalité et la transcender en permettant l’évacuation des frustrations liées à l’impuissance de sa condition et des choses du monde. L’écriture de libératoire devient donc jubilatoire car elle transforme l’impuissance en puissance créatrice. Elle est le meilleur des antidépresseurs, un antidote à l’ennui et au désespoir.
4. Quel est le mot le plus important pour vous ?
Impossible de faire un choix. Il y en a plusieurs. Amour, cohérence, lucidité, liberté, résistance, égalité, imagination, harmonie, persévérance, espérance. Et bien d’autres encore…
5. Bâtissez-vous livres avec une architecture préétablie ?
Je ne fais pas de plan structuré mais j’ai déjà la fin de mon histoire lorsque je la pose sur le papier. En particulier pour la nouvelle dont la chute conditionne tout le récit et souvent le titre. Généralement, lorsque j’ai une idée, je la développe et la porte d’abord dans ma tête. Cette phase est variable. L’écriture intervient quand l’intrigue me semble aboutie. C’est une sorte de gestation littéraire. Quand l’histoire me semble cohérente et bien formée, je la couche sur le papier ! Mais entre le début et la fin, je me laisse des libertés. Parfois mes personnages m’échappent – parce qu’ils vont puiser dans cette part mystérieuse à l’œuvre lorsqu’on écrit – et je me retrouve à courir derrière eux comme un metteur en scène derrière les acteurs de son film. Cela met souvent de l’inattendu et de l’émotion dans mes fictions.
6. Ouvrez-nous un peu votre « fabrique d’écritures » ?
De nature curieuse, je m’intéresse à beaucoup de choses et j’aime observer mes semblables. Mon imagination fait le reste. J’ai donc des dizaines de scénarios d’avance. Un article de journal peut être le déclencheur. L’idée s’impose d’elle-même. Je découpe l’article, surligne ce qui m’interpelle et décrit en quelques phrases l’intrigue que cela m’a inspirée pour ne pas l’oublier. Puis je classe ces embryons d’histoires qui, un jour, deviendront peut-être des livres. Je prends également des notes. J’ai toujours un carnet ou du papier sur moi en cas de besoin… Je suis également rigoureuse et je consigne toutes mes idées sur l’ordi. Trop souvent j’ai été incapable de me relire et j’ai peut-être, ainsi, perdu l’idée du best-seller qui aurait pu me rendre célèbre !
Quand je commence un livre ou un recueil de nouvelles, je reprends mes notes et j’écris au kilomètre directement à l’ordinateur. C’est le meilleur moment, le plus intéressant, le plus jouissif. Mes personnages m’habitent totalement. Je profite généralement de notre séjour estival en montagne pour m’atteler aux projets de longue haleine. Pour écrire il faut du temps de qualité et un conjoint soutenant, compréhensif et appréciant la solitude autant que vous, ce qui est mon cas. Viennent ensuite les diverses relectures et corrections afin de proposer un livre le plus fluide et parfait possible. C’est une phase ingrate mais incontournable et essentielle si l’on veut aller au bout du processus de création. J’imprime toujours mon travail sur papier pour les corrections. Mon mari m’apporte son aide précieuse tout au long du processus. Le travail terminé, j’envoie le PDF final du texte et celui de la couverture à l’imprimeur. Je fais les démarches pour le dépôt légal. Je mets à jour le site et le catalogue pour promouvoir l’ouvrage et j’envoie des invitations à mes contacts pour les convier au vernissage que j’organise avec soin.
7. L’écrivain peut-il rendre le monde meilleur ?
Si l’écrivain a un pouvoir c’est peut-être celui d’ouvrir les esprits, de toucher les cœurs et d’influencer les consciences et la pensée au travers de ses propres valeurs, idées, opinions ou émotions qu’il fait passer dans ses écrits. Il peut donc modifier la perception du monde de ceux qui le lisent en projetant, sciemment ou inconsciemment, sur l’écran de leur esprit le film intérieur de sa propre existence. En ce sens, je pense que l’écrivain a une responsabilité morale envers le monde dans lequel il vit, car ses propos peuvent avoir un impact, positif ou négatif, sur ses lecteurs. Mais ce pouvoir est limité, car c’est à chacun qu’il revient de s’améliorer et de rendre le monde meilleur.
En revanche, si l’écrivain ne rend pas le monde meilleur, il l’enrichit de ses créations et permet à des multitudes de lecteurs de s’évader de leur quotidien en pénétrant dans un monde parallèle plus vrai que celui de l'instant présent. L’écrivain crée des univers, ouvre de nouvelles dimensions. Il distrait, détend, apporte du rêve, de l’aventure, des sensations, des émotions, du fantasme, du fantastique. Il transcende l’ordinaire en extraordinaire, exalte notre foi en la vie et stimule l’imagination des lecteurs qui, grâce à la sienne, vivent des expériences diverses par esprits interposés.
8. Pourrait-on dire que l’enfance est l’élément fondateur de votre écriture ?
Quelle est la part de l’inné, de l’acquis et de l’environnement dans l’origine d’une passion ? Difficile à dire. Ce que je peux dire, c’est que j’ai toujours vu mon père lire et que nous avions une bibliothèque tournante au cœur même de notre salle à vivre et à manger. J’ai toujours admiré sa curiosité insatiable et son goût immodéré pour la lecture. La meilleure pédagogie étant l’exemple, son inclination a probablement développé et renforcé la mienne. J’ai toujours été une contemplative et une rêveuse et j’adorais m’évader en lisant des romans ; jamais de bandes dessinées qui me fatiguaient et m’empêchaient d’imaginer les choses à mon gré. Avec les années, cet amour pour la lecture s’est transformé en désir d’écrire à mon tour. J’ai toujours eu une imagination fertile comme disaient mes professeurs et j’ai compris très vite le pouvoir des mots.
J’avais trouvé dans les livres nombre de réponses aux questions que je me posais, j’y avais fait mes plus beaux voyages et mes plus belles rencontres, je pouvais, moi aussi, grâce aux mots, partager mes idées et mes émotions avec d’autres en passant par l’intimité de l’écriture, cette passerelle qui nous mène de l’ombre à la lumière, qui nous sort du néant et nous donne, en incarnant notre pensée, la seule vraie liberté qui soit : celle de mettre des mots sur ce qui n’existe pas pour le faire apparaître et le faire exister.
9. Quels sont les titres de vos livres ?
À ce jour j’ai publié :
10 recueils de nouvelles
L’écrivain aux mains rouges, nouvelles contemporaines, 2020
Solstice, nouvelles érotiques, 2020
Bain de minuit, nouvelles fantastiques, 2019
Le baiser du bourdon, nouvelles érotiques, 2018
Chemins de traverse, contes philosophiques, 2016
Paquet surprise, nouvelles contemporaines, 2014
La fenêtre aux alouettes, nouvelles contemporaines, 2014
Des taureaux et des femmes, nouvelles contemporaines, 2010
Un fauteuil pour trois, nouvelles fantastiques, 2009
La Lisette, Paul, Martha et les autres, nouvelles contemporaines, 2007
5 romans
L’amour est aveugle, roman érotique, 2019
Mme Serpit-Coht décortique l’actualité, satire sur l’actualité, 2019
La Décision, roman psychologique sur le harcèlement, 2018
Délit de fuite, roman policier, 2016
Allons voir si la rose, satire sur le vivre-ensemble, 2015
 
19 recueils de poèmes
La ligne du temps, 2020
Frère d’Âme, 2019
Intemporalité, 2017
Notre Dame Nature, 2015
La terre de l’Aimé, 2014
Es-Tu là… 2012
Émerveillement, (avec photos) 2012
Émerveillement (CD), 2012
Chant d’adieu, (avec photos) 2012
Tremblement de cœur (nouvelle édition), 2012
La Musique des Mots, (avec photos) 2008
La Musique des Mots (CD), 2008
Mon plus beau voyage, (avec photos) 2007
L’envol, (avec photos) 2007
Le Gardien du chemin, (avec photos) 2007
Le Chemin (prose & photos), 2007
Textes primés (poèmes & nouvelles), 2007
Extrêmes Limites, 2007
Tremblement de cœur, 2007
10. Comment percevez-vous le monde qui nous entoure ?
Inquiétant et en perte de valeurs. Les nouvelles technologies, la digitalisation des données, les réseaux sociaux, l’utilisation du big data, l’intelligence artificielle, les algorithmes, les biotechnologies, la manipulation des informations et leur marchandisation, les attaques contre la liberté d’expression, la disparition de la sphère privée au profit du tout numérique, le manque de solidarité entre les générations, entre les riches et les pauvres, le Nord et le Sud, les bien portants et les malades, le dérèglement climatique, la pollution, l’émergence de nouveaux virus, la réalisation d’armes létales autonomes, de robots, la surpopulation, les migrations de masse, le manque d’eau, de nourriture, etc., tout cela contribue à créer un climat anxiogène et de méfiance sur la planète. L’avenir est sombre et le futur de moins en moins prévisible. La confiance en les élites se délite, les libertés se réduisent et la crainte que cela ne débouche sur une dictature numérique n’est plus une idée insensée.
11. Qu’est-ce qu’un écrivain selon vous ?
C’est un être qui se pose des questions sur le monde dans lequel il vit. Qui constate des faits, dénonce des inégalités, des injustices, joue avec la transgression et suscite des controverses. C’est quelqu’un qui observe les gens, leurs mœurs, leurs caractères, leurs passions afin de comprendre comment ils fonctionnent au sein d’une société donnée et qui, par ses réflexions, peut rendre les gens plus conscients du monde qui les entoure et même contribuer à changer les mentalités. L’écrivain est un sismomètre humain, un capteur ultrasensible qui perçoit, enregistre et rend compte de tous les mouvements qui agitent la société, nous alertant sur ses dysfonctionnements et ses dangers.
Un écrivain est aussi un collecteur de données pour la postérité. Il est le témoin d’une époque, d’une réalité. C’est un passeur de mots, d’idées, de vie et surtout de mémoire. Il pratique l’introspection et a le don de voir plus loin que le bout de son nez. C’est une sentinelle, un lanceur d’alerte, un donneur de sens, mais aussi un distributeur de plaisir et de rêves. Il ouvre les esprits, développe le sens critique, la connaissance de soi, l’imaginaire, fait battre les cœurs et parfois vibrer les âmes. Mais le plus important est qu’il sait transmettre des émotions vraies, créer du lien et relier les esprits. C’est un fabricant d’Humanité.
12. L’écrivain est-il un grand alchimiste de la réalité ?
De toutes les façons, l’écrivain est un alchimiste car il transforme la pensée en mots qui ont un pouvoir et une énergie insoupçonnés sur le cœur, l’esprit et même le corps. Ses fictions sont des tubes à essai dans lesquels il expérimente la vie. Il ne transforme peut-être pas le plomb en or mais, grâce à ses idées, ses métaphores et ses émotions, il peut sublimer la réalité en la modifiant, ennoblissant jusqu’à la laideur la plus vile.
13. Vous êtes-vous immergé très jeune dans la lecture et l’écriture ?
J’ai commencé à lire des ouvrages dès que j’ai su lire. C’était mon passe-temps favori. J’aimais cette sensation d’être ailleurs, transportée dans une autre dimension le temps d’un livre. Plus jeune, j’ai adoré lire les contes et légendes, lesquels, je pense, ont développé mon imaginaire. J’appréciais également les récitations que l’on apprenait à l’école et qui m’ont probablement donné le goût de la poésie. Je lisais de tout car tout m’intéressait. Les livres m’ont construite, structurée. Ils m’ont ouvert l’esprit et ont nourri ma curiosité. Surtout, ils m’ont aidée à vivre et à développer mon empathie et ma sensibilité.
J’ai d’abord dessiné et peint avant de passer à l’écriture. Passion qui s’est déclarée au début de mon adolescence et qui ne m’a plus quittée depuis. Durant de nombreuses années, je n’ai écrit que des poèmes ou de petits textes. C’est vers quarante ans que les choses ont changé et que j’ai commencé à explorer d’autres formes littéraires.
14. Quelles sont vos relations avec le temps ?
J’ai conscience qu’il passe vite et qu’il faut bien l’employer. C’est la raison qui m’a poussée à arrêter mon activité professionnelle il y a dix ans pour réaliser mon rêve d’écriture. J’essaie de vivre le plus possible l’instant présent, d’aimer ceux qui m’entourent et de profiter de la beauté et du calme de la nature où je vais me ressourcer quotidiennement. Je sais déjà que je n’aurais pas le temps d’aboutir tous mes projets car il me vient sans cesse de nouvelles idées, mais j’accepte cet inachevé qui est le lot de tout être vivant, l’important pour moi, maintenant, étant de vivre le plus proche de mes convictions et dans la meilleure harmonie possible.
Qui sait, le temps n’étant qu’un concept humain, la fin d’une existence n’est peut-être que le début d’une nouvelle histoire…
15. Des projets littéraires en vue ?
Oui, de nombreux projets. Entre autres, trois recueils de poèmes en cours, deux recueils de nouvelles dont un fantastique et un roman qui me tient à cœur en attente depuis dix ans. Et des dizaines d’embryons d’histoires qui n’attendent que d’être développés et que j’aimerais bien mettre au monde si la vie m’en laisse le temps…
16. Votre proverbe préféré ?
« Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ». Ce proverbe de Guillaume d’Orange me résume assez bien.
Et cette phrase de William Ward m’a aidée à avancer et à surmonter bien des épreuves dans ma vie.
« Se faire du souci, c’est perdre l’aujourd’hui en sabotant les opportunités de demain avec les problèmes d’hier ».
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Coordonnées
Catherine Gaillard-Sarron
Rue Es Perreyres 28
CH-1436 Chamblon
 
Téléphone : +41 (0)24 445 69 59
Mails : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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Site AVE (association vaudoise des écrivains) : https://www.a-v-e.ch/team/catherine-gaillard-sarron/
 
Liens médias
« L’écriture érotique est une expérience sensorielle troublante »
Interview de Marlyse Tschui pour le journal Générations le 6 avril 2020.
La littérature érotique est un petit marché de niche en Suisse romande. Rencontre avec une auteure vaudoise.
Reportage à Couleurs locales sur mon activité érotique le 10 février 2020.
 
Le quotidien encore ses récits depuis dix ans.
Interview de Christelle Maillard pour le journal du Nord Vaudois, La Région, le 22 avril 2019.
 
Un Noël pas comme les autres
Emission Dernier rêve avant la nuit (la 1ère sur la RTS) du 9.12.16 consacrée à mon recueil « Des taureaux et des femmes » Editions Plaisir de Lire.
 
Emission Entre les lignes sur Espace 2 le 3.3.2011.
L'écrivaine franco-suisse évoque son roman, « Des taureaux et des femmes », paru aux Editions Plaisir de lire en 2011.
Entretien avec Christine Gonzalez et Jean-Marie Félix.

Le pavillon bleu flotte encore sur le port de plaisance.

La ville obtient cette année encore l’écolabel Pavillon bleu pour ses plages comme pour son port de plaisance.

Depuis près de 30 ans, le célèbre Pavillon Bleu flottera donc encore sur le port de plaisance et sur l’ensemble des plages frontignanaises cet été. Une distinction qui récompense les efforts de développement touristique et protection de l’environnement.

Le palmarès des communes et des ports de plaisance labelisé a été officiellement dévoilé lors d’une cérémonie nationale le mercredi 20 mai.

Symbole d’une qualité environnementale exemplaire, le Pavillon bleu est attribué par un jury international qui distingue les collectivités locales et les gestionnaires de port de plaisance de 47 pays à travers le monde. Un label attribué à partir de critères très rigoureux depuis sa création en 1985, par l’association Teragir.

Ainsi, le Pavillon bleu est loin d’être systématiquement reconduit d’une année sur l’autre. Pourtant, à Frontignan la Peyrade, il l’est depuis plus de 26 ans. Chaque année, la Ville améliore la qualité des aménagements, des équipements et des services sur ses plages comme au port, sans oublier les nombreuses actions de sensibilisation à la préservation de ces espaces naturels.

Ce mercredi 20 mai, la Ville s’est à nouveau vue doublement récompensée.

Elections régionales et départementales

Les élections départementales et régionales doivent se dérouler les dimanches 20 et 27 juin prochains il n’est pas trop tard pour s’inscrire, donner procuration !.

Chaque citoyen a jusqu’au 14 mai pour s’inscrire.

Pour pouvoir voter, il faut être inscrit sur les listes électorales. L’inscription est automatique pour les jeunes de 18 ans (sous certaines conditions), ainsi que pour une personne ayant obtenu la nationalité française après 2018. En dehors de ces situations, il est nécessaire de s’inscrire pour pouvoir voter. Ces opérations peuvent se faire en mairie ou en ligne via service-public.fr soit au service élections, uniquement sur rendez-vous au 04 67 18 50 22.

Pour cela, il suffit de se munir d’un titre d’identité en cours de validité et d’un justificatif de domicile de moins de 3 mois (facture d’eau, d’électricité, avis d’imposition…).

Du côté des procurations…Il est désormais possible d’établir une demande de procuration de façon partiellement dématérialisée, avec à la clé un gain de temps important aussi bien pour les électeurs que pour les services municipaux. Toutes les informations sur ce nouveau dispositif national sont disponibles sur le site de la préfecture de l’Hérault ou sur le site spécialisé :

 https://www.maprocuration.gouv.fr/

Frontignan la Peyrade - La Maison des Services Au Public devient officiellement la Maison France Services

La maison France Services, a été officiellement inaugurée ce vendredi 28 mai par Mme Emmanuelle Darmon Sous-préfète de l’Hérault, Michel Arrouy Maire de Frontignan la Peyrade Nancy Subitani Conseillère municipale déléguée au numérique pour tous et les partenaires de France Services

La création des Maisons France Services permet d’élever le niveau général des MSAP en proposant un guichet unique pour un panier commun de services publics.

Une simplification des conditions de contact pour que chacun puisse accéder aux organismes publics à proximité et ainsi effectuer en ligne leurs démarches administratives de la vie au quotidien.

Objectifs affichés par la préfecture est de "33 maisons France services en 2022, à ce jour 22 sont opérationnelles et situées à moins de 30 minutes"

  • Préfecture / Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS) (cartes grises et permis de conduire)
  • Caisse nationale des Allocations Familiales (CAF)
  • Caisse de Retraite et Santé au Travail (CARSAT)
  • Conseil Départemental de l'Accès au Droit (CDAD) 
  • Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM)
  • Direction Départementale des Finances Publiques (DDFIP) / Impôts Caisse Centrale de la Mutualité Sociale Agricole (MSA)
  • Pôle Emploi.
  • Conciliateur de justice

De l'information au conseil, en passant par l'accompagnement gratuit et confidentiel sur ces domaines spécifiques, ce sont 3 agents d’accueil municipaux de la maison France Services articulent contact humain et outils numériques avec efficacité, qualité et pertinence.

Maison France services

Rue du député Lucien-Salette

04 67 18 50 64

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Horaires d’ouverture au public (uniquement sur rendez-vous) :

  • Lundi/mercredi : 9h à 12h et 13h30 à 16h45
  •  Mardi/jeudi : 9h à 12h
  •  Vendredi : 9h à 12h et 13h30 à 16h30

31e Festival de Thau : demandez le programme et vite réservez !

Toute la programmation musicale du 31e Festival de Thau est désormais en ligne ! Et la billetterie ouverte !!!
 
Nous vous conseillons vivement de prendre rapidement vos billets, car les places seront limitées (billets remboursés en cas d'annulation en raison des conditions sanitaires).  ICI
 
Tous les détails en cliquant sur les images
 
 

Impots - Permanence à l'espace France Services

 

Pour accompagner les contribuables dans leurs démarches administratives, la Maison de services au public / MSAP vient d’intégrer le réseau France services tout fraichement mis en place par l’État.

Le centre des impôts y tiendra deux permanences.

En lien avec la campagne de déclaration d’impôts, le centre des impôts de Sète propose des permanence à l’espace France services de Frontignan les mercredis 5 et 12 mai de 13h30 à 16h45.

Ces permanences sont réservées aux questions les plus complexes (ex : revenus perçus à l’étranger, revenus fonciers, résident étranger, revenus exceptionnels…).

Les rendez-vous sont à prendre par téléphone auprès de l’espace France Services : 04 67 18 50 64

L’ancienne cuisine centrale a vécu!

Ce jeudi 27 mai, Michel Arrouy, maire de Frontignan la Peyrade, Olivier Laurent, maire adjoint délégué à la transition écologique, à la prévention des risques et la qualité de l'air, Patrick Bourmond, conseiller municipal délégué au commerce et à l’artisanat, et Jean-Louis Patry, conseiller municipal délégué au patrimoine communal et au devoir de mémoire, ont visité le chantier de démolition de l’ex-cuisine centrale du Sivom, sur le site de l’ancienne raffinerie Exxon/Mobil, en voie de dépollution.

 
Les élus en visite de chantier.  

Après plus de 80 années de fonctionnement, la raffinerie de Frontignan, exploitée par Mobil Oil, fermait en 1986. Dans les années qui suivirent, l’exploitant démantelait les équipements de raffinage et procédait à une dépollution de surface, conforme à la législation en vigueur.

En 1995, c’est sur ce site, dépollué en surface, que voient le jour une cuisine centrale gérée par le SIVOM du canton de Frontignan et une salle polyvalente communale, appelée salle Vattel.Le SIVOM du canton de Frontignan, maitre d’ouvrage, a commencé les travaux de déconstruction, le 17 mai dernier, avec l’entreprise Horizon BTP et le maitre d’œuvre Antea Groupe. Ces travaux devraient être terminés fin juillet.

À l’issue des opérations de dépollution et de réhabilitation qui démarreront en 2022 pour environ 3 ans, les projets, soutenus par la Région Occitanie, de construction d’un pôle d’échanges multimodal et de création d’un nouveau pôle d’activités économiques et commerciales axé autour de la transition écologique, sont en cours d’élaboration.

« Je me réjouis que le temps du combat soit passé et qu’aujourd’hui, Ville et industriel se tournent vers un avenir durable. La démolition de l’ancienne cuisine centrale va permettre la dépollution et cette dernière permettra la reconversion du site afin de restituer cet espace stratégique aux habitant·e·s et usager·ère·s de la commune. » Michel Arrouy, maire de Frontignan la Peyrade

Département - Opération Stop aux déchets, triste bilan!

170m3 de déchets collectés sur les routes départementales Le volume est équivalent à celui de 3 bus remplis !

 

C’est le triste bilan de l’opération Stop aux déchets sur les routes organisée par le Département pour la 5 ème année consécutive le mardi 4 mai.

Cette grande opération de nettoyage s’est déroulée sur 330 km de routes départementales, 25km de pistes cyclables, 4,5 hectares de parkings de covoiturage, aires d’arrêt et giratoires. 8 poubelles géantes étaient installées, bien visibles pour que les usagers de la route prennent conscience du problème.

Mauvais e nouvelle : de plus en plus de déchets épars 170m3 en une journée : le volume de déchets récoltés cette année est supérieur à celui de 2020 .

Il y a moins d’encombrants mais de plus nombreux déchets épars : sacs plastiques, emballages de nourriture, paquets de cigarettes et mégots, bouteilles vides, canettes et autres détritus polluent les bords de la route . La quantité de masques ramassés est effarante.

Une grande mobilisation

Le Département avait invité les communes et les acteurs du territoire (entreprises, associations, citoyens) à participer à cette opération. Plusieurs communes ont répondu présentes en sollicitant leurs équipes techniques. Des ESAT comme AVH , EAOS ou les Compagnons de Maguelone étaient également mobilisés.

A la Salvetat-sur-Agout, les employés de Danone ont rejoint les équipes des routes du Département autour du pont de Calas. C’est la première fois qu’ une entreprise privée participe à cette opération ! Les scolaires sont aussi sensibilisés. Les élèves des écoles de Fraisse-sur-Agout ou La Salvetat-sur- Agout ont passé une matinée à ramasser des déchets.

Anne Hidalgo poursuit son tour de France

Anne Hidalgo continue son tour de France, après Nancy, Douai et l’Ardêche, la maire socialiste de Paris était en déplacement dans l’Hérault ce mardi, elle est venue notamment soutenir les candidats socialistes pour les élections régionales et départementales des 20 et 27 juin et rencontrer les acteurs locaux.

Bien que pas encore déclarée candidate, elle assure dans les colonnes du JDD - "se prononcer à l'automne".

En attendant, elle compte "sur un réseau de maires et sur la plate-forme “Idées en commun”, pour faire germer des propositions, aller à la rencontre de l’équipe de France des maires et des élus, sur tous les territoires.

Anne Hidalgo était à Frontignan la Peyrade ce mardi 25 mai, escortée par le maire socialiste, son ami, Michel Arrouy, accompagné par une partie de son équipe municipale, pour faire un petit tour de ville au contact de la population, manière de prendre le pouls du pays avant de finaliser un programme pour la présidentielle de 2022.

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Le quatuor de candidats de la liste « Hérault essentiel », constitué de Sylvie Pradelle et Pierre Bouldoire accompagnés de leurs colistiers Sandra Rambeau et Jean-Franck Cappellini, a conversé longuement avec la candidate aux présidentielles de 2022 à la terrasse du central bar.

Après Frontignan la Peyrade, Anne Hidalgo se rendra à Montpellier rencontrer Michaël Delafosse, dont elle est proche.

Atelier vélo - Deuxieme édition

La première édition a rencontré un franc succés

Fort du succès lors de l’ouverture le 10 avril de l’atelier vélo, La Roue Libre de Thau, en collaboration avec le collectif « les Ventres Heureux », renouvelle cette opération  de réparation de cycles le samedi 08 mai 2021 place Jean Jaurès

L’atelier est ouvert les samedis, deuxième du mois, de 10 h à 12 h au Local d’initiatives citoyennes, Place Jean Jaurès à Frontignan.

Prochains ateliers, samedi 8 mai et 12 juin 2021