Frontignan

FIRN - Balade littéraire et rencontre

Ce samedi 29 mai, dans le cadre des balades littéraires du FIRN, c’est l’écrivain Éric Richer qui animera la matinée au fil d’une balade de 2.5 km au cœur de la mine de bauxite des Usclades à Villeveyrac.

Une nouvelle façon, exceptionnelle et intime, de rencontrer une œuvre, un.e auteur.e et un territoire : partez en balade littéraire sur le bassin de Thau avec les meilleurs romanciers du moment. À pied, en vélo, dans les vignes ou au bord des étangs, dans la garrigue ou sur des friches industrielles, embarquez pour une promenade de quelques kilomètres, ponctuée de lectures par les auteurs puis d’une dégustation des produits du terroir et d’une séance de dédicaces. Des rencontres exclusives et ouvertes à tout le monde à ne pas manquer !

Découvert en 1873, le gisement de bauxite de Villeveyrac (qui s’étendait initialement de l’étang de Thau jusqu’à St Pargoire) est réellement exploité à partir de 1920 pour se développer de 1950 à 1980 sous l’égide de Péchiney. Depuis 1990, c’est la Sodicapei, et près d’un tiers des 20 employés du site sont des adultes en situation de handicap mental, pris en charge par l’association UNAPEI34 de Frontignan/Montpellier.

 
  Eric Richer

Le coupable : Éric Richer est né en 1971 à Avignon. Il grandit avec 7 chiens, lit beaucoup, étudie le cinéma, part au Japon réaliser un documentaire (Kamo River) puis revient en France pour devenir projectionniste de cinéma à Clermont L’Hérault. Auteur d’un 1er roman, La rouille (L’Ogre, 2018) remarqué par la critique et couronné du prix des libraires Payot 2019, où un adolescent vit sous trichlo dans une casse de voiture et dans des forêts de déchets au milieu d’un monde que les femmes ont quitté tant il est laid, Éric Richer vient de publier Tiger (L’Ogre, 2021), roman âpre et incandescent où, dans une Chine crépusculaire où tout se vend (femmes, enfants, chiens, organes, drogues), seules les femmes cherchent le Bien en sauvant les plus fragiles et en se vengeant des plus forts. Par la grâce d’une écriture post-exotique physique et précise, intense et saccadée, Éric Richer fabrique des images qui colle longtemps à la peau et aux neurones, comme si Takeshi Kitano mixait Enki Bilal. Attention, ça bouge fort !

Les preuves : « Ça grouille. Trois cents personnes patientent sur le pourtour de la cavité, convoitant les dernières places pour assister aux combats. Des hommes en majorité, mais beaucoup sont venus en famille. Dix mètres plus bas, une autre foule, officielle, quadrillant la zone rouge de l’arène. Invités, privilégiés, organisateurs, entraîneurs et propriétaires gravitent autour du carré grillagé, six mètres de côté, au tapis écarlate.»

Les libraires partenaires du FIRN se déplacent et seront à vos côtés lors de ces rencontres pour faciliter dédicaces et achats de livres. Attention paiement par chèque et liquide uniquement. Le FIRN est organisé dans le cadre des normes sanitaires en vigueur, merci de nous aider à les respecter. Prévoir chaussures adaptées, eau et protections solaires en fonction de votre balade.

+deFIRN >> balade littéraire avec Éric Richer

  • Samedi 29 mai 2021, 10h30, mine de bauxite des Usclades à Villeveyrac
  • Gratuit. Dans le strict respect des contraintes sanitaires. Prévoir une tenue adaptée à la marche.
  • Réservation : 04 67 18 31 60
  • Réservation en ligne : www.frontignan-tourisme.com
  • Suivie à 16h, le même jour, d’une rencontre/dédicace avec l’auteur, à la librairie associative le Prose café, place de la vieille poste, Frontignan
  •  Renseignements : www.firn-frontignan.fr

Cérémonie commémorative du 08 mai 1945

 

Comme chaque année, les associations du monde combattant de Frontignan la Peyrade commémore la victoire des allies sur l'Allemagne nazie et la journée des déportés

Cette cérémonie aura lieu le samedi 08 mai 2021 à 11h Stèle de la Peyrade, place Gabriel Peri, quartier de la Peyrade.

Une cérémonie organisée dans le strict respect des contraintes sanitaires

Histoire de Joutes en cité médiévale maritime des états du Languedoc

FRONTIGNAN - Siège d’Amirauté de 1630 à 1692

Nul ne sait avec précision à quelle date ont eu lieu les premiers tournois de joutes, certains prétendent que ce sont les soldats de Saint Louis qui auraient imaginé les joutes. Des preuves matérielles de leurs existences datant de 1538, un tournoi devant François 1er à Aîgues Mortes ainsi qu’en 1601 ou des jouteurs s’affrontent devant Montmorency, puis en 1627 sur l’étang d’Ingril, devant le connétable de Montmorency, alors Gouverneur du Languedoc.

En 1629, Armant Jean du Plessis, qui n’est autre que son éminence le cardinal de Richelieu, est accueilli fastueusement dans la cité. Il assiste du haut du chemin de ronde des remparts côté mer à un tournoi de joute qui est célébré en son honneur dans le port lagunaire de Frontignan sur l’étang d’Ingril. (Le canal n’existe pas).

  • Le grau de Gravatel (estuaire) aménagé en 1612, actuellement rue du Grau côté Est du port de plaisance.
  • 3 moulins à vent assurent la production locale de farine de blé, ils sont situés sur la presqu’île du Caramus
  •  les « tintaines » des barques, à cette époque leurs planchers au-dessus de l’eau étaient plus hauts qu’aujourd’hui.
 
Peintures réalisées par Michel Campestre en hommage à l’ensemble des bénévoles qui se sont succédé au fil des années à la glorieuse Société des Jouteurs Frontignanais fondée en 1890 et officiellement en 1945

Ses dirigeants, jouteurs, patrons de barques de joute (timoniers), ramasseurs (de pavois et de lances) patrons des « barcasses » qui assurent le transbordement des jouteurs d’une barque à l’autre. La cheville ouvrière féminine et masculine aux buvettes à la restauration. Une mention amicale pour les rameurs, les musiciens (tambours- hautbois), fanfares et péñas enfin aux artistes concepteur de pavois.

Dans les années 1990, un groupe de jouteurs baptisé « la squadra » se distinguera dans les tournois régionaux. Alain Mauran leader ex- président emblématique de la société de Jouteurs et le super grand champion Claude Massias.

 
Robert AJMONE le dernier ramasseur de pavois et de lances depuis sa barque qu’il manœuvre avec dextérité à la force des bras.Tournoi local de joutes nautiques languedociennes

Tournoi local de joutes nautiques languedociennes

Le premier tournoi, en fonction du pavois retrouvé remonterait en 1881, mais en avait-il eu avant ?

Depuis lors, chaque année pour la traditionnelle fête nationale et locale du 14 juillet la ville vibre par son incontournable tournoi local de joutes nautiques qui se déroule sur le canal. Une tribune est installée plan du bassin face au Caramus accueille la population.

Les barques sont pavoisées de drapeaux bicolores à damier l’un bleu et blanc et l’autre rouge et blanc. Le jury d’un jour est positionné proche de la tribune d’honneur côté Bassin. Le président effectue les annonces à la sono, les musiciens tambours et hautbois sont assis à la proue des barques bleue et rouge, ils donnent le tempo à la cadence des rameurs. Les musiciens de la fanfare où péña sont installés à l’ombre de la tribune dans un boucan d’enfer ils signalent la qualification d’un jouteur.

Le trophée des champions du 14 juillet est atypique,  quel que soit le gabarit, ce trophée est ouvert à la jeunesse frontignanaise, à condition de ne pas être licencié à l'extérieur.

Certains s’inscrivent pour se faire remarquer, parfois pas très intelligemment, dans le but d’épater les copains où amies, mais le jour du combat venu, les forfaits sont légion.

Les jeunes jouteurs initiés par l’école de joutes ont acquis les techniques et les ficelles du combat, ils sont favorisés par rapport aux novices. La joute demande, une puissance physique, un mental bien trempé, avoir un bon équilibre pour rester stable sur la « tintaine », mais cela ne fait pas tout il faut également être un tant soit peu rusé si l’on caresse l’espoir de monter sur le podium.

À la clé, c’est La récompense suprême, être le héros du jour et recevoir des mains des autorités locales, le trophée du vainqueur, le pavois du 14 juillet, une pièce unique et la fierté de voir figurer son nom dans l’histoire des joutes des Ventres Bleus.

Ce tournoi est l’un des tremplins pour accéder à la grande famille des chevaliers des hommes en blancs de la SJF et par la suite d’accéder aux prestigieux tournois régionaux voir nationaux.

Le Bassin lagunaire comblé en 1930 Après plusieurs transformations, il sera aménagé en parking Aujourd’hui un quai s’appelle « Quai des Jouteurs »

« En avant les barques »

AS/MC

Le Chicken&Co, le nouveau restaurant de Frontignan Plage.

Une affaire de famille, les cousins ANNUNZIATA Andy et MONSERRA Thyfun ont ouvert leur grill-room, le Chicken & Co, spécialisé dans le secteur d'activité de la restauration de type rapide situé à la plage de l’entrée, 1 avenue Vauban à Frontignan plage.

Andy et Thyfun, les jeunes dirigeants du Chicken&Co

Une ouverture qui a eu lieu le samedi 17 avril soir avec restauration à emporter en attente de vous recevoir dans leur restaurant snacking.

Les patrons vous proposent une restauration rapide et traditionnelle, une vente à consommer sur place ou à emporter, et livraison à domicile gratuite.

Glaces, sorbets, yaourt glacé… Qui peut résister à la tentation d’une douceur rafraîchissante, le Chicken&Co a tout prévu avec son snacking de vente de glace .

Les sportifs ne sont pas oubliés pour autant avec la diffusion de match sur écran géant.

Malgré les consignes sanitaires en vigueur le Chicken&Co est opérationnel pour les prises de commande et ou livraison à domicile en attendant le 19 mai pour l’ouverture de sa terrasse dans un premier temps et le 09 juin pour le report du couvre-feu à 23 heures pour ses diners du soir.

Tel : 09 51 01 78 48

Rappel des étapes du déconfinement :

  • Le 19 mai, couvre-feu repoussé à 21 h et réouverture des commerces, des terrasses et des musées, salles de cinémas et théâtres avec des jauges limitées.
  • Le 9 juin, couvre-feu à 23 h et ouverture des cafés, restaurants et salles de sport.
  • Enfin le 30 juin, fin du couvre-feu".

Lucas - Un jeune frontignanais dans les étoiles !

Dans l’euphorie et l’enthousiasme suscités par le décollage de Thomas Pesquet, Lucas 9 ans, un jeune Frontignanais, a remporté le concours national de vidéo « Spacetube » dédié à l’espace, dans la catégorie junior.

Concours « Spacetube »

Les jeunes de 9 à 18 ans passionnés d'espace et de vidéo étaient invités à participer à SpaceTube. Dans le cadre scolaire ou entre amis, il suffisait de quelques idées et d'un téléphone pour participer. Le principe était simple, trouver une idée, préparer un scénario et monter une vidéo sur un thème spatial !

 
  Lucas Cottalorda, objectif Lune

Cette compétition européenne reçoit le soutien de nombreuses institutions et sociétés, dont l'ESA (Agence spatiale européenne), l'agence Copernicus de la Commission européenne, Airbus Fondation, la Cité de l'espace et le CNES (Centre National d'Etudes Spatiales).

Les jeunes étaient invités à créer une courte vidéo sur une question choisie se rapportant à l'espace (l'astronomie / astrophysique, l'observation des phénomènes terrestres depuis l'espace, mais aussi la conquête et technologie spatiale). En se documentant sur le thème les participants devaient développer leurs connaissances et compréhension des sujets liés au spatial. Cette démarche éducative doit les amener à mettre en œuvre leur imagination, leur créativité et leur sens de la communication.

 

Lucas, passionné et vainqueur de la catégorie juniors avec un sujet sur la lune.

Il était bien évidemment devant son écran le vendredi 23 avril pour regarder le décollage de Thomas Pesquet. Passionné : il a souvent les yeux tournés vers les étoiles à observer le ciel avec le télescope familial, lire des articles sur l’actualité spatiale (extrêmement riche en ce moment) ou faire des fusées à eau …

Il a décidé de participer au concours Spacetube pour mettre en avant sa passion. A l’heure où les vols habités se multiplient et où les Etats unis ont l’ambition de faire à nouveau marché un homme (et plus particulièrement une femme) sur la lune en 2024, Lucas a fait le choix de parler de la Lune. Pourquoi ?

Parce qu’elle est toujours là et qu’elle nous fait rêver. Et dans ces temps difficiles c’est important de rêver. Et n’oublions pas que le retour de l'homme sur la Lune se fera aussi avec les Européens et espérons-le avec notre Thomas Pesquet national !

C’est ce qu’espère Lucas … pour peut-être un jour le rejoindre !

La remise des prix a eu lieu le 19 mai en visioconférence.

Départementales - Je t'aime, moi non plus!

COMMUNIQUE DE PRESSE

ELECTIONS DEPARTEMENTALES SANS EUROPE ECOLOGIE LES VERTS SUR LE CANTON DE FRONTIGNAN !!

Le groupe local d’Europe Ecologie Les Verts sur le canton de Frontignan regrette et déplore profondément qu’un accord n’ait pas pu aboutir avec le binôme Pierre Bouldoire – Sylvie Pradelle pour les élections départementales.

Un partenariat avait été acté avec les deux candidats : nous avions accepté de renoncer à présenter notre binôme écologiste avec la volonté de renforcer sur notre territoire l’union des gauches et des écologistes. Au final, nos partenaires ont refusé notre candidate écologiste, membre du groupe EELV au poste de remplaçante, comme il avait été convenu.

Nous ne serons donc pas actifs dans cette campagne départementale.

Cependant, les électrices et les électeurs du canton pourront s’exprimer pleinement dans le cadre des élections régionales en soutenant la campagne et en votant pour la liste du rassemblement des écologistes « Occitanie Naturellement » portée par Antoine Maurice.

Le groupe Europe Ecologie Les Verts de THAU GARDIOLE

Ouverture du musée - De bois et d’acier, une histoire de la tonnellerie Frontignanaise.

C’est avec une présentation de l’exposition sur l’histoire de la tonnellerie frontignanaise que le musée a ouvert ses portes ce vendredi 21 mai, en présence de Michel Arrouy Maire de Frontignan la Peyrade accompagné par Valérie Maillard Maire-adjointe déléguée à la culture, au patrimoine et à l’égalité hommes/femmes. Et des familles ayant contribué à la réalisation de cette exposition.

Partez à la découverte de l'histoire de la tonnellerie frontignanaise au musée municipal de Frontignan la Peyrade.

Une exposition exclusive issue de la collection privée d'Edmond Imbert, composée de plus de 500 pièces de tonnellerie, acquise par la ville en 2019 suite à son décès, elle regorge d’outils témoins de cet artisanat aujourd’hui disparu à Frontignan la Peyrade. Devenu collectionneur par passion et héritage familial (son père ayant un temps exercé ce métier), Edmond Imbert a chiné, cherché, trouvé, sur une période de trente ans, un grand nombre d’outils de ces artisans aux doigts d’or.

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En 2011, au décès de Laurent Conti, également collectionneur et reconnu pour la qualité de ses restaurations, il achète sa collection.

Aujourd’hui ce sont ces collections réunies qui sont présentées avec une scénographie moderne et immersive, imaginée par Fabien Albert et Leila Llimousi de CUSF (Culture Sans Frontières).

A voir également la collection permanente : Joutes, Muscat, archéologie sous-marine, Beaux arts…

Musée de Frontignan, 4 bis rue Lucien-Salette

Ouvert de 10h à 12h et 14h à 18h Du mardi au samedi

Emotion et souvenir de la victoire du 08 mai 1945

A la Peyrade, en raison des règles sanitaires, la cérémonie de commémoration de la victoire du 8 mai 1945, marquant les 76 ans de la capitulation allemande, s’est déroulée en comité qui se voulait restreint. Si de coutume cette cérémonie n’attire pas les foules, pour ce 8 mai une majorité du conseil municipal et six membres du conseil des jeunes étaient rassemblés autour du Maire Michel Arrouy et de Pierre Bouldoire 1er vice-président du département pour commémorer cet épisode de notre histoire.

Il est bon de revenir sur les événements de l’époque:

Le 7 mai 1945, à Reims, puis le lendemain à Berlin, les derniers représentants du IIIe Reich actent la capitulation sans condition d’une Allemagne désormais vaincue et occupée par les forces alliées.

Elle entérine la victoire militaire des alliés en Europe et la défaite politique du nazisme. En six années, la Seconde Guerre aura causé la mort de 75 millions de personnes dont 49 millions de civils, l’assassinat dans le cadre de la Shoah de près de 6 millions d’hommes, de femmes et d’enfants, le développement d’un système concentrationnaire massif, le déplacement de 40 millions de personnes en Europe et aura laissé le continent en ruines.

La loi du 7 mai 1946, pose le principe de la commémoration de la victoire. Ce sont les lois du 20 mars 1953 et du 2 octobre 1981 qui feront du 8 mai un jour férié.

Le 8 mai est une date symbolique, célébrée dans toutes les communes. Lors de cette journée, l’ensemble des évènements de la Seconde Guerre mondiale est commémoré : aussi bien la victoire des Alliés que la fin de l’oppression nazie en Europe. Aujourd’hui, c’est aussi l’occasion d’un message à transmettre en faveur de la lutte pour la liberté et la démocratie.

Antoine Dupuis et Mathis Lopinto, tous deux membres du CMJ ont fait respectivement lecture des messages rédigés par les fédérations de déportés et d’anciens combattants et victimes de guerre.

C’est Jean Louis Patry, conseiller en charge du devoir de mémoire a fait lecture du discours de Mme Geneviève DARRIEUSSECQ, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants.

Réunis devant le monument aux morts pavoisé, la prise de parole et le dépôt de gerbes ont pris un caractère symbolique.

Conseil municipal - Développement et solidarité

34 dossiers à l'ordre du jour de ce conseil du 20 mai 2021 qui se déroulait à la salle de l'Aire

C’est sur le vote de la confirmation des taux d’imposition (TFB et TFNB) que la séance s’est ouverte. Lors de sa séance du 6 avril 2021, le conseil municipal avait décidé de ne pas augmenter les taux communaux de fiscalité pour l’année 2021, en fixant celui de la taxe foncière sur les propriétés non bâties à 124,25 %, et celui de la taxe foncière sur les propriétés bâties à 36,95 %. À ce dernier taux s’ajoute le taux figé 2020 de la taxe foncière départementale de 21,45% transférée aux communes pour compenser leur perte de produit fiscal lié à la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales.

Conformément aux recommandations des services de l’État, il est donc préférable de voter un taux globalisé pour la taxe foncière sur le foncier bâti, addition du taux départemental et du taux communal, soit 58,40%. Une opération qui ne remet pas en cause l’engagement de ne pas augmenter les impôts communaux !

Plusieurs délibérations ont ensuite porté sur l’aménagement de la ville, notamment le soutien aux propriétaires pour les ravalements et restaurations de façades du centre-ville et de La Peyrade, l’approbation du dossier de consultation des entreprises pour les travaux de réhabilitation des anciens locaux San Remo Pesca rachetés par la Ville ou encore l’institution du droit de préemption urbain renforcé. Cet élargissement du champ des préemptions possibles a pour objectif de conduire une politique efficace d’aménagement urbain, de production de logements sociaux, de développement économique et de protection du patrimoine dans des secteurs particuliers, notamment dans le cadre de l’opération Cœur de ville.

Dans le cadre de sa politique en faveur de l’insertion des jeunes en difficulté, la Ville a signé une convention de partenariat avec l’Association de prévention spécialisée de l’hérault (APS34) et l’Association pour l’insertion des jeunes par l’économique (APIJE) pour l’accueil de jeunes au sein des services municipaux dans le cadre de ce dispositif d’accompagnement individualisé. Une autre convention de partenariat, entre la Ville et l’Association Passerelles-insertion, a également été signée pour la réalisation d’un chantier d’implication pour 8 jeunes, en partenariat avec Sète agglopôle Méditerranée et la Mission locale d’insertion jeunes du bassin de Thau (MLIJ).

Festival de Thau, Festival international du roman noir (FIRN), festival Convivencia, bibliothèque de plage Lire à la mer, accueil en résidence de la compagnie Bêtes de foire ou encore les rendez-vous Muscat ont fait aussi l’objet de délibérations côté culture.

Afin de préparer la saison estivale 2021 et d’assurer le bon fonctionnement des cinq postes de secours de Frontignan la Peyrade, une convention relative au recrutement, par le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS), des sapeurs-pompiers volontaires affectés à la surveillance des baignades et des activités nautiques, a été votée.

Enfin, pour soutenir les agriculteurs et viticulteurs locaux impactés par l’épisode de gel du 7 avril dernier, les élus ont voté un vœu pour demander au gouvernement la mise en place d’un véritable plan national de sauvetage de l’agriculture avec des règles adaptées et simplifiées.

Corps Européen de Solidarité - Mobilité et information des jeunes

Le Service Volontaire Européen (SVE) est une expérience de volontariat à l’étranger qui donne aux jeunes âgés l’opportunité de vivre dans un autre pays pendant plusieurs mois et se mettre au service d’une organisation à but non lucratif, Depuis 2018, le Service Volontaire Européen est remplacé par le Corps Européen de Solidarité.

Ivo Machado, 25 ans, venu de Vizela (Portugal) et Carla Martin-Camps, 21 ans, venue de Pineda de mar (Espagne),

Le corps européen de solidarité est une initiative de l’Union européenne qui vise à donner aux jeunes la possibilité de se porter volontaires ou de travailler dans le cadre de projets organisés dans leur pays ou à l’étranger et destinés à aider des communautés et des personnes dans toute l’Europe. Afin d’améliorer les compétences des jeunes en offrant la possibilité aux 18/30 ans de se mettre au service d’un projet d’intérêt général à l’étranger. En contrepartie les jeunes qui y participent devront accepter et adhérer à sa mission et ses principes.

Georges Forner, conseiller en charge des jumelages a présenté, lors du point presse de ce lundi 10 mai, deux nouveaux jeunes, arrivés sur la commune au 1er mai dernier, Ivo Machado, 25 ans, venu de Vizela (Portugal) et Carla Martin-Camps, 21 ans, venue de Pineda de mar (Espagne), qui sont accueillis à Frontignan la Peyrade jusqu’au 31 janvier 2022. Ils intègrent le service culture de la Ville pour venir en soutien sur les différents évènements et dispositifs à venir.

Présentation des SVE par Georges Forner, conseiller en charge des jumelages

Convaincue que les voyages forment la jeunesse et qu’ils sont un efficace outil d’insertion sociale et professionnelle, la ville développe des programmes de mobilité internationale, et plus particulièrement de mobilité européenne, depuis 15 ans avec des chantiers d’insertion internationaux, des échanges scolaires, sportifs et culturels, notamment dans le cadre des jumelages ou du réseau culturel européen.

En parallèle, le frontignanais, Thomas Bouchoucha–Casano, 20 ans va quant à lui réaliser un volontariat de 2 mois, en juillet et août prochains, en Italie..

Il est le 547e jeune frontignanais à vivre une expérience à l’étranger, à titre individuel ou en groupe, (Espagne, Portugal, Italie, Maroc, Grèce, Allemagne, Grande-Bretagne, République Tchèque…) en une quinzaine d’années. 228 jeunes européens ont par ailleurs été accueillis sur la commune en retour.

Tous les frais liés au projet sont pris en charge par le programme de Corps Européen de la Solidarité !

Un support financier qui inclut :

  • la couverture totale des frais de logement et la nourriture pour le volontaire
  • le remboursement des frais de voyage (jusqu’à une certaine limite qui dépend du kilométrage)
  • une assurance sanitaire pour toute la période de volontariat à l’étranger
  • un soutien linguistique dans la langue du pays de destination

À noter que des journées d’information collectives seront menées, le19 mai, pour 14 jeunes du groupe « garantie jeunes » de la MLI de Frontignan ainsi que les 27 et 28 mai, au Lepap Maurice Clavel.

Le 28 mai également, 3 jeunes du CMJ et un animateur du service jeunesse participeront au projet Millénials for Europe. Il ambitionne de donner aux jeunes une chance de faire entendre leur voix dans le processus de définition des politiques européennes, de construire un pont entre les jeunes et l’UE, de faire interagir les jeunes avec les décideurs et d’accroître la sensibilisation à l’UE, la citoyenneté européenne et la démocratie.

Odeur de soufre aux abords du canal : Deuxième intervention de plongeurs

Après une première intervention en avril dernier, les plongeurs de la société chargée de traiter les arrivées d’eau qui se jettent dans le canal se remettent à l’eau.

 

Les plongeurs sont en effet déjà intervenus dans le canal, quai Jean-Jacques Rousseau, du 14 au 16 avril dernier. La première journée aura ainsi été consacrée à la cartographie des arrivées d’eau sur les 150 m observés (repère 0 au niveau de la barrière VNF), et les deux jours suivants au traitement des arrivées d’eau sur les 50 premiers mètres uniquement (soit par colmatage par du ciment prompt, soit par la mise en place de tubes redirigeant les arrivées d’eau vers le fond du canal).

En effet, le nombre de cavités/d’interstices découverts ayant été plus important que ce qui avait pu être observé depuis la barque, toutes les cavités n’ont pu être traitées lors de cette opération.

Seule la zone où les plus fortes odeurs de H₂S étaient ressenties et là où les cavités étaient les plus nombreuses et les plus proches de la surface de l’eau, a été traitée.

Une nouvelle intervention des plongeurs a donc été programmée du 17 au 21 mai pour terminer le traitement des arrivées d’eau sur la partie sur les 100 derniers mètres les plus au nord et faire une cartographie plus au sud, car il y a des odeurs, plus rares, y ont également été signalées.

Les riverains ont été prévenus de cette nouvelle intervention par courrier et le seront à nouveau dès la fin des travaux.

Afin de suivre cette opération, Olivier Laurent, maire adjoint délégué à la transition écologique, à la prévention des risques et la qualité de l'air, s’est rendu sur place, à la rencontre des équipes et professionnels.

+deFIRN>>Michèle Pedinielli - La 1ère résidence du FIRN se déroulera en mai !

Annulée au mois d’avril suite aux annonces gouvernementales, la résidence de l’auteure a bien lieu et se tient du 10 mai au 4 juin. Une première résidence d'un mois, proposée dans le cadre de la 24e édition du Festival International du Roman Noir / FIRN (du 10 au 12 septembre prochain).

Michèle Pedinielli, auteure et Valérie Maillard, maire adjointe en charge de la culture

C’est dans le cadre des résidences littéraires coordonnées par l’agence Régionale Occitanie livre et lecture que la ville représentée par Valérie Maillard, maire adjointe à la culture et ses partenaires s’associent pour accueillir l’auteure de romans noirs, Michèle Pedinielli.

 

Un séjour à Frontignan la Peyrade qui sera, peut être, source d’inspiration pour son prochain polar. Ainsi, afin de (re)mettre la romancière au cœur de la cité, la Ville accueille Michèle Pedinielli pour une résidence de quatre semaines, durant laquelle elle effectuera plusieurs temps de médiation publique avec notamment une balade littéraire et rencontre.

Une nouvelle façon, exceptionnelle et intime, de rencontrer une œuvre, une auteure et un territoire, partir en balade avec la romancière, une promenade de quelques kilomètres, ponctuée de lectures, mais également de visite patrimoniale, rencontres littéraires, échanges avec les bénéficiaires du centre Muhammad-Yunus et les adhérents de l'espace de vie sociale Albert-Calmette, le personnel des cuisines centrales, balade filmée présentant sa bibliothèque idéale au sein de la médiathèque Montaigne, etc.

Tout un programme avec Michèle Pedinielli qui sera ponctuée par une balade littéraire dans la gardiole (Pioch Michel) ce samedi mai à 10h30 suivie d’une séance de dédicace à 15h00 à la librairie associative le Prose café, place de la vieille poste à Frontignan.

 

Les libraires partenaires du FIRN se déplacent et seront à vos côtés lors de ces rencontres pour faciliter dédicaces et achats de livres.

Attention paiement par chèque et liquide uniquement. Le FIRN est organisé dans le cadre des normes sanitaires en vigueur, merci de nous aider à les respecter. Prévoir chaussures adaptées, eau et protections solaires en fonction de votre balade.

  • +deFIRN >> balade littéraire avec Michèle Pedinielli
  • Samedi 15 mai 2021, 10h30, Pioch Michel, massif de la Gardiole, Frontignan
  • Gratuit. Dans le strict respect des contraintes sanitaires. Prévoir une tenue adaptée à la marche.
  • Réservation : 04 67 18 31 60
  • Réservation en ligne : www.frontignan-tourisme.com
  • Suivie à 15h, le même jour, d’une rencontre/dédicace avec l’auteure, à la librairie associative le Prose café, place de la vieille poste, Frontignan
  • Renseignements : www.firn-frontignan.fr

111è Musc'art: rencontre avec Daniel Mourre, avant son exposition à la salle Izzo

Daniel Mourre, l’artiste frontignanais, nous arrive ou plutôt, nous revient, à la salle Izzo, à partir du 25 mai, jusqu’au 26 juin, où il expose ses toutes dernières œuvres sur le thème « Traces ». Il se fera un plaisir de commenter son travail aux visiteurs qui voudraient éventuellement de plus amples précisions après la lecture de l’interview qu’il nous a accordée pour le 111è Musc’art, qui le « reçoit » donc en virtuel pour la première fois, pour annoncer son exposition.
Comme on peut le voir, Daniel Mourre a eu un parcours de vie professionnelle puis artistique aussi singulier qu’intéressant. Et puis, après ses miroirs, « l’œuf » a éclos, c’est le cas de le dire. Il s’en explique, mais cette première étape est tout à fait caractéristique d’un artiste créateur dans l’âme qui s’est construit une ligne de conduite très cohérente dans le travail acharné et incessant de son atelier de l’avenue du Muscat. Il est mu par une pensée clairement animée par la prise en compte des traces laissées par l’Homme et de leur devenir dans un lointain futur. Un peu comme les impressionnistes il capte ses visions d’empreintes de ce monde moderne pour les fixer et les projeter vers l’éternité. Sacré parti-pris quand même ! Et pour que les impacts de ces traces soient bien perçus, ils sont traduits par ces taches immenses imprimées sur ses grands formats de tôles, de tissus ou de cartons récupérés, cohérence oblige, pour la sauvegarde cette planète en danger qu’il aime tant.
Il n’est pas alors étonnant que les plus grands critiques d’art actuels aient été interpellés par les recherches de jugements auxquels l’artiste, sûr de ses convictions, est très attaché. Et les retours de ces professionnels de l’art pictural sont alors favorables, positifs et laudateurs, qui renforcent Daniel dans ses choix, dans ce qu’il fait et dans ce qu’il est : un artiste sur le chemin d’une consécration qui va aller bien au-delà des murs de la salle Izzo, il n’y a qu’à déjà regarder l’agenda de Daniel d’ici la fin de l’année. Suivons donc ses traces, déjà grandes, vers l’avenir qu’il mérite.
 

Cliquez sur l'image pour agrandir

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P.M - Bonjour Daniel
 
1) Pour avoir assisté à vos débuts d'artiste à Frontignan, pourriez-vous donner à ceux qui ne vous connaissant pas du tout, quelques éléments de vie professionnelle et artistique qui ont balisé le chemin de l'artiste consacré que vous êtes aujourd'hui ?
1999, je crée mon entreprise artisanale de miroirs d’art en tant qu’autodidacte. 2004, 1er Prix d’excellence de la Chambre des Métiers de l’Hérault catégorie métiers d’art.
2007 je suis le fournisseur officiel des boutiques du château de Versailles et du musée d’Orsay. Mes miroirs sont vendus dans le monde entier (Russie, Japon, USA, Espagne, Italie, Australie). 2009 cessation d’activité de mes miroirs.
En 2005, en même temps que ma production de miroirs, je crée en tant qu’autodidacte des œuvres uniques (œufs) qui seront exposées pendant le mois de juillet 2006 sur la place de la Comédie, à Montpellier, dite "place de l’Oeuf". Dossier soutenu par Jack Lang et la Région. 2007,2008 je présente et vends mes œufs chez Drouot à Paris à la « jeune création contemporaine » où j’obtiens une cote officielle. En 2007, je découvre, lors d’un salon professionnel pour mes miroirs, les empreintes de bouches d’égout qui me mènent au travail d’aujourd’hui.
L’empreinte jalonne ma vie personnelle depuis mon enfant et a impacté ma vie professionnelle.
Ma première empreinte, je l’ai faite à l’âge de 5 ans avec un cadeau reçu à Noël de mes parents. C’était une boîte de Mako moulage et les sujets de Bambi en étaient le thème. Le principe de mes miroirs en était la création à partir d’un moule en silicone. Quelques années plus tard ce fut les œufs qui, eux aussi étaient créés à partir d’un moule. Donc d’empreintes. Pour moi, la coquille n’est que l’empreinte laissée par l’oisillon dans son nid. En 2009 l’empreinte de bouche d’égout s’est imposée à moi. Elle n’est que le résultat d’un long chemin semé de belles rencontres. C’est une évidence pour moi. L’empreinte est le dernier acte ou passage de quelque chose laissé à un endroit. Je les ai découvertes sous la moquette installée juste devant chaque entrée de salons professionnels. C’est le passage répété des visiteurs du salon qui les a fait apparaître. Si les bouches d’égout n’avaient pas été là, elles ne se seraient jamais révélées à moi, ni à personne d’autre. C’est pour cela que je parle de révélation.
 
2) Avant la "période des oeufs", aviez-vous eu déjà d'autres thèmes d'inspiration
 
Non. J’ai d’abord pensé à avoir un métier en utilisant mes dons manuels. L’artisanat m’est apparu évident pour subvenir à mes besoins. Les miroirs étaient très bien pour cela. J’en ai bien vécu, mais malheureusement les différentes crises financières ont fini par mettre à mal mon activité et à décimer les boutiques de mes clients professionnels.
Plus tard, les œufs s’apparentaient plus à un métier artistique et personnel, car chaque pièce était unique comme le sont mes empreintes maintenant.
 
3) Ces oeufs, justement, pourriez-vous nous justifier le pourquoi de ce thème et ce qui en a caractérisé la réussite, en particulier sur la Comédie, à Montpellier ?
Pourquoi les œufs ? Il fallait que j’éclose artistiquement et personnellement. Comme je l’explique maintenant dans ma démarche artistique sur l’empreinte et sur mon travail de l’extrême dans l’art, il faut un début et une fin. L’œuf me paraissait le plus approprié.
Chaque être vivant, sur notre planète, naît soit d’un œuf soit du ventre de sa génitrice. Étant déjà né du ventre de ma mère, il était normal que mon bébé (talent ou don) naisse de moi. Comme je ne suis pas une femme et que je ne peux pas enfanter (rire) je ne pouvais le faire que par un acte artistique.
 
4) Et après alors, qu'y a-t-il eu ? De l'inspiration, du travail ?
Après mon exposition d’ovoïdes sur la Comédie, j’ai été très fatigué. Cette performance m’a tellement demandé d’efforts pour créer, soutenir, présenter seul un tel projet, que j’ai eu un retour de bâton physiquement. Être artiste est difficile surtout quand on part sans bagages et sans avoir suivi de cursus artistique. Il faut se battre 10 fois plus, enfoncer des portes ouvertes et essayer, réessayer. Puis la fermeture de mon entreprise de miroir à la même époque, à cause des crises financières, a fini par m’achever. J’ai eu une longue période de mal être et de déprime jusqu’au jour ou j’ai eu une révélation avec la bouche d’égout.
 
5) Resté fidèle à Frontignan, quelles activités artistiques avez-vous alors eues, seul ou avec d'autres artistes ?
J’ai toujours été seul car quand on est artiste, on est seul dans sa tête. Mon art m’est personnel, singulier et unique. Je ne peux le partager car personne ne fait la même chose que moi. Est-ce que Soulages a partagé son art sur le noir ? Il est unique. Après les œufs j’ai découvert en 2008 les empreintes de bouche d’égout sur moquette.
 
6) Le milieu artistique local et ses soutiens municipaux ou autres, vous paraissent-ils favoriser le travail et l'épanouissement des artistes ?
Oui. La preuve en est que depuis plus d’un an, Estelle Giraud , directrice de la culture, essaie de me faire exposer à la salle Izzo mais la covid a reporté deux fois l’expo. J'espère un jour exposer au Musée de Frontignan. Ça serait une belle carte de visite à mettre sur mon CV.
J’avais déjà exposé mes œufs dans la salle Izzo en 2005. L’espace n’était pas aussi beau que celui d’aujourd’hui. La mairie a transformé la salle Izzo en une réelle galerie d’art digne de ce nom.
N’oubliez pas que c’est depuis janvier 2019 que j’ai décidé de réaliser mon rêve, entrepris depuis des années, avec les empreintes. En deux ans, j’ai réalisé plus de 550 œuvres dont la plupart sont des grands formats. Le don artistique représente 10% et 90% du reste n’est que du travail. A la salle Izzo, je présenterai une trentaine d’œuvres de 2019 à 2021.
 
7) Votre travail et vos expositions sur les "Traces", correspondent-ils à l'évolution d'une réflexion philosophique chez vous ?
Évidemment ma démarche est intellectuelle et surtout philosophique ou plutôt elle l’est devenue. Je suis plutôt un manuel et jusqu’à présent, je n’ai jamais pensé que ma démarche artistique m’emmènerait vers ses directions intellectuelles et philosophiques. Travailler par l’art une bouche d’égout pour montrer artistiquement l’Apocalypse et la fin de l’humanité par son empreinte carbone est compliqué à expliquer, à réaliser et à décrire.
Ce qui me rassure à présent ce sont les critiques d’art reçues, début 2021, de grands philosophes et critiques qui soutiennent et démontrent ma démarche.