Environnement

Les Gardiens de Thau participent au World Cleanup Day le 18 septembre 2021

Peut être une image de debout, plein air et texte qui dit ’WORLD CLEANUP DAY 2021 18SEP LES GARDIENS DE THAU, SES PORTS ET SA LAGUNE Journée mondiale du nettoyage de notre planète RDV LE 18 SEPTEMBRE DE 9H00 À 12H00 FRONTIGNAN "L'ENTRÉE" PARKING DIGUE DES PÊCHEURS AVEC LA PARTICIPATION DE: Midi Libre Swim Sea SEASHEPHERD ZONES DE NETTOYAGE LE LONG DU CANAL DIGUE CÃTÉ MER PLAGE DIGUE proWIN international Catherine Chauzit ACTION SOUTENUE PAR Frontignan Peyrade’

  Communiqué de Catherine Chauzit, Présidente des Gardiens de Thau ses ports et sa lagune...

 

"Pour la 4eme année, nous revoilà investis pour "Sauvons la Mer" avec le World Cleanup Day le 18 septembre 2021 de 9H à 12 H sur la digue des pêcheurs de Frontignan.

RV sur le parking de la digue à 9h ou nous vous accueillerons avec un petit café ou thé pour vous donner de l'énergie.

En plus de nos 3 zones habituelles, digue difficile, chemin de halage du canal (aimer marcher) et la plage pour les enfants, cette année, nous avons rajouté une zone qui n'a jamais été faite jusqu'à présent. C’est celle en mer devant la digue, avec l'association de plongeurs en apnée SWIM4SEA de Frontignan.

SEA SHEPHERD  nous rejoint aussi pour ce nettoyage, association avec qui nous avons des liens depuis des années.

Et pour finir PROWIN société internationale de produits de nettoyage et de formations qui nous amène des bénévoles pour cette grosse matinée ainsi que le don de matériels très utiles pour nos nettoyages (pinces, gilets, sacs plastique, gants) et par la compétence de l'ambassadrice sur l'Hérault du World Cleanup Day France, Aurélie MULEY.

Souhaitons que cette année le temps soit avec nous, car voilà 2 ans que nous sommes obligés de reculer cette action pour cause de mauvais temps.

Pour venir nous rejoindre prendre la sortie "L'ENTREE" sur la route de la mer 1ere en venant de Sète ou Balaruc les Bains, et dernière avant Sète en venant de Montpellier. N'oubliez pas de vous inscrire au : 06.09.93.63.31 ou  mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Il n'est, bien sûr, pas obligatoire d'être sur toute la durée de l'action. Chacun fait suivant ses possibilités le tout est de faire cet acte important pour notre planète.

Merci à la commune de Frontignan la Peyrade, toujours présente pour nos actions. Il fait bon de voir une Mairie aussi respectueuse de notre travail..."

Cap vers le « Zéro déchet plastique » en Occitanie

Haro sur les déchets plastiques ! Engagée dans son Green New Deal, la Région vise la fin totale des déchets plastiques non recyclés ou valorisés. Cette ambition se traduit dans les 80 propositions du « Plan d’action régional zéro déchet plastique ultime en 2030 ».

Le saviez-vous ? La poubelle des déchets résiduels des Français contient 14% de plastiques (37 kg par habitant et par an). Emballages, sacs en plastiques et bouteilles vides polluent les mers et océans [1], menacent la biodiversité et la santé. Face à ce risque grandissant, la Région s’engage pour atteindre le « Zéro déchet plastique ». Adopté ce 17 décembre par l’Assemblée plénière, le Plan Zéro Plastique ultime à l’horizon 2030 s’organise en quatre objectifs : Zéro plastique à usage unique, Zéro plastique dans l’environnement, 80% de déchets plastiques recyclés et 20% de déchets plastiques valorisés en énergie.

Cet engagement pour le « zéro déchet plastique » s’inscrit dans le « Pacte vert, pour un Green New Deal en Occitanie » adopté en novembre. Ses actions vont renforcer le Plan régional de prévention et gestion des déchets d’Occitanie. Elles s’ajouteront à la dynamique zéro plastique lancée dans les cantines des lycées, au plan anti-perturbateurs endocriniens ou au Pacte Alimentation qui vise plus de vente en vrac et de consigne.

80 actions de prévention, collecte et valorisation

Dans le Plan « Zéro Plastique » figurent 80 actions de prévention, d’optimisation de la collecte et de valorisation des déchets. Pour les mettre en œuvre, la Région agira soit comme maître d’ouvrage, soit comme accompagnateur technique et financier ou initiateur de réflexion.

Elle lancera notamment des appels à projets pour booster la vente en vrac par les commerçants et développer la consigne. Elle conduira un challenge sur l’économie circulaire dans des lycées professionnels plasturgie et établira un annuaire des fournisseurs de solutions alternatives aux plastiques conventionnels pour les achats publics. La Région accompagnera aussi la création de démonstrateurs de captation des macroplastiques des cours d’eau, aidera l’installation d’usines de recyclage des plastiques, soutiendra l’évolution de l’outil industriel vers l’utilisation de matières plastiques de recyclage.

La Région poursuit aussi l’étude sur l’utilisation de déchets plastiques résiduels comme combustible solides de récupération (CSR).

[1600 000 tonnes seraient déversées chaque année en Méditerranée

Une tchatche 2.0 spéciale zones humides à (re)voir

Une tchatche 2.0 spéciale zones humides à (re)voir pour se mettre dans l'ambiance des Journées Mondiales des Zones Humides #JMZH, qui ont lieu chaque année en février ! 
Pour l'occasion, Kimiyo a eu l'honneur d'interviewer Jean Jalbert, directeur général de la Tour du Valat!
 
Tchatche 2.0 : Les zones humides, qu'est-ce que c'est ?

Un séminaire pour les différents opérateurs Natura 2000 de l'Hérault

D'après le SMBT, pas moins de 54 sites Natura 2000 (5 marins et 49 terrestres), identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces et habitats qu’ils rassemblent, sont recensés dans le département de l’Hérault.

Sur chacun de ces sites, qui couvrent plus de 30% du territoire, des mesures de conservation, de gestion et de sensibilisation sont mises en place.

Lors d’un séminaire, organisé le 7 septembre par la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer), les différents opérateurs Natura 2000 de l'Hérault ont pu échanger sur leurs expériences respectives. Camille Pfleger et Sonia Séjourné, chargées de mission biodiversité au SMBT, ont ainsi évoqué la campagne de sensibilisation aux herbiers de zostères et présenté le site thaunature.fr.

La rencontre s’est déroulée à Sérignan, dans la maison des Orpellières , rénovée pour accueillir touristes et scolaires, avec un espace dédié aux espèces animales et végétales du site.

Photo SMBTPeut être une image de 4 personnes, personnes debout et plein air

Laissez-vous charmer par l’incroyable biodiversité des zones humides!

A l’occasion des journées du patrimoine des 18 et 19 septembre, de nombreuses visites, la plupart gratuites, seront orchestrées par le Pôle-relais lagunes méditerranéennes. Autour du bassin de Thau, des animations sont prévues sur la zone de la conque à Mèze, à la réserve naturelle du Bagnas à Marseillan, au musée de l’étang à Bouzigues et sur l’aire marine protégée du Cap d’Agde.
Programme complet  https://urlz.fr/gq9m
 
Photo SMBT
Peut être une image de 1 personne et étendue d’eau

La belle réussite des "Randodéchets"

22 personnes inscrites pour cette reprise des Randodéchets des Gardiens de Thau ses Ports et sa Lagune . Un vrai succès et ils en sont fiers. Une version de ramassage plus attirante que nos autres actions qui demandent beaucoup d'énergie et courage car elles ne se font pas toujours dans des endroits sympathiques. Joindre l'utile à l'agréable voilà qui ne coûte pas cher et qui est efficace pour l'environnement.

Les nouvelles arrivées à cette"Randodéchets" des 3 Digues, ont été de suite sous le charme de l'accueil des adhérents présents. Cette reprise s'est fêté  par un apéro  à la fin de notre ramassage exécuté sur la plage comme sur les abords du chemin qui l'accompagne. Bredouille ? non loin de là et chacun a pu remplir son sac sans réellement chercher....hélas ! les vacances ont laissé la trace de gens irrespectueux sur le sable. Toujours la même chose : cannettes, bouteilles d'alcool en pagaille, godets en plastique et bien d'autres trouvailles de jeunes venus s'éclater en mettant leur vie en danger...

Catherine Chauzit, Présidente de l'association, précise : "Nous avons eu aussi une belle surprise à notre arrivée sur le parking, par la présence d' Aurélie MULEY, ambassadrice du WORLD CLEANUP DAY de l'Hérault et en même temps notre sponsor pour notre future action prévue pour la journée mondiale de nettoyage du 18 septembre sur Frontignan (une autre digue 1000 fois plus sale ...) étant coach en nettoyage écologique et qui  représente la marque PROWIN  nous a remis le nécessaire au nettoyage des pinces , gants, gilets, sa gentillesse et son énergie. Non seulement une donation de matériel mais aussi une grande communication prévue sur l'évènement du World Cleanup Day. Notre union de bénévoles est parfaite..."

Et Catherine Rajoutait : "Un grand merci à Aurélie pour son  implication au sein de notre association, qui va elle même organiser, en tant que citoyenne, un nettoyage sur la zone du Castellas Plage. Notre Randodéchets nous a fait finir sur la plage désertée des bronzeurs et nous avons déployé nos couvertures, bouteilles et petits plats que certains membres ont préparés pour savourer notre apéro de reprise en forme. Merci à toutes et tous pour ce bon moment passé ensemble et  pour avoir débarrasser la plage de tous ces déchets qui empoisonnent nos mers."

Rendez vous le 18 septembre sur le parking de la Digue des pêcheurs à Frontignan. Ce week-end vous aurez les explications de cette future matinée sur notre blog.

A très bientôt 

Mise en place du comité opérationnel “Territoires Pilotes de Sobriété Foncière”

Sète Agglopôle Méditerranée, la Ville de Sète et le Syndicat Mixte du Bassin de Thau ont été retenus, le 16 décembre dernier, pour faire partie des 7 premiers “Territoires Pilotes de Sobriété Foncière”. 

 Le territoire de l’Agglopôle est donc pionnier de cette démarche expérimentale nationale qui s’attachera à démontrer la compatibilité entre développement urbain et sobriété foncière.

 Dans ce cadre, Rollon Mouchel-Blaisot, Préfet, Directeur du programme national “Action Cœur de Ville”, chargé du pilotage interministériel ORT ((opérations de revitalisation de territoire) a rencontré François Commeinhes, Maire de Sète, Président de Sète Agglopôle Méditerranée et Yves Michel, Président du Syndicat Mixte du Bassin de Thau, lors d’un déplacement  sur le territoire de l’Agglopôle, ce vendredi 29 janvier 2021.

 Cette journée d’échanges et de travail avec les élus et les acteurs locaux a été l’occasion d’installer la démarche et de mettre en place le comité opérationnel.

Francois Commeinhes, Yves Michel et Loïc Linares, Vice-Président délégué à la transition écologique,  étaient particulièrement heureux de l'accueillir aujourd’hui dans les locaux de Sète agglopôle méditerranée face au Mont Saint-Clair où ils étaient le matin, pour la première réunion consacrée à la sobriété foncière, sujet sur lequel l'agglomération a été désignée parmi les 7 territoires pilotes à l’échelle nationale, et le seul dans notre région.

 soliIMG_20210129_162447

 L’ensemble des élus se félicitent de cette annonce, survenue en décembre dernier, et qui acte une double reconnaissance.

 A ce sujet François Commeinhes,Maire de Sète et Président de Sète Agglopôle, précisait :

" C'est une reconnaissance, d’abord, du caractère éminemment attractif de notre territoire, qui se développe toujours plus années après années. Il faut dire que les arguments ne manquent pas tant le cadre de vie est exceptionnel, entre mer et vignobles, entre lagune et Gardiole.

Reconnaissance, ensuite, des efforts entrepris ces dernières années en matière d’aménagement du territoire. Puisque cette attractivité grandissante, si l’on ne peut que s’en féliciter, nous oblige à une responsabilité collective.
 
La forte pression démographique qui pèse sur nos communes, le renforcement de notre attrait touristique, l’accroissement de nos activités économiques sont, en effet, autant de données qui nous contraignent à adopter une politique de développement raisonnée, conciliant développement socio-économique et protection durable de l’environnement.
 
Cette prise en compte de l’environnement qui nous entoure, elle est essentielle tant notre territoire est diversifié dans ses composantes. Plus de 10.000 hectares de terrains agricoles, plus de 10.000 hectares de forêts et milieux semi naturel, plus de 9.000 hectares de surface en eau… 82% de Sète agglopôle méditerranée est préservé de toute artificialisation, et nous nous en félicitons.
 
Mais la conséquence immédiate, c’est que nous devons composer, concilier attractivité et sobriété, pour faire face à cette croissance démographique en augmentation constante, avec seulement 7.000 hectares artificialisés, sans possibilité d’étalement urbain supplémentaire, comme inscrit dans notre Scot de transition écologique, qui prévoit l’urbanisation dans le tissu urbain existant et l’intensification des fonctions urbaines sur les fonciers mobilisables.
 
Objectif ambitieux et équation complexe, pour lesquels je sais pouvoir compter, aux côtés de la Ville de Sète et du SMBT, sur la Région Occitanie, sur l’EPF, sur l’Etat, et sur l’ensemble de ses services déconcentrés pour nous accompagner dans les opérations que nous mettrons en œuvre pour l’atteindre.
 
Les opportunités ne manquent pas, notamment au sein de ce que nous avons coutume d’appeler le « Triangle urbain central » de notre agglo : je pense à la reconversion du site Mobil à Frontignan, à la raffinerie du Midi en bordure d’étang à Balaruc-les-Bains, à la reconquête des sites Flexys et Timac agro à Sète, dossier sur lequel nous sommes en discussions poussées avec la direction du groupe. A la ZAC entrée est, également, qui verra l’émergence d’un nouveau quartier à proximité du centre-ville…
Ou encore au programme « Petites villes de demain », que nous abordions ce matin en préfecture avec Yves Michel pour nos 2 communes sélectionnées, qui intègre parmi ses critères principaux la sobriété des aménagements envisagés, comme les contrats de relance et transition énergétique en cours d’élaboration.
 
Je pense aussi aux opérations de rénovations urbaines liées au programme Action cœur de ville sur notre territoire - dont je remercie le directeur national de nous honorer de sa présence aujourd’hui - opérations qui permettent une meilleure réhabilitation des logements, et donc une meilleure maitrise de notre foncier. Ou encore, comme nous le faisons à Sète, aux actions de nature en ville que constituent les îlots de fraicheur, jardins partagés ou désimperméabilisation.
 
Toutes ces opérations poursuivent le même but : atteindre le zéro artificialisation nette, car les espaces non urbanisés sont l’un des facteurs principaux d’attractivité de Sète agglopôle Méditerranée.
 
Vous le savez, notre territoire est pleinement reconnu pour son rôle de précurseur dans la gestion de la ressource en eau pilotée par le SMBT, dans la gestion des risques naturels et industriels, et se veut être un modèle suivi par de nombreuses autres collectivités.
 
Faisons donc collectivement en sorte que notre territoire devienne, dans les années à venir, un référentiel à suivre en matière de sobriété foncière à l’échelle nationale, grâce notamment à la mise en place d’un observatoire de l’artificialisation et la désartificialisation.
 
Je compte sur l’aide apporté par ce dispositif pilote pour nous donner les moyens de nos ambitions, en abordant tous ces enjeux de manière programmatique et opérationnelle."

 

Monsieur le Préfet s'exprimait alors...

 

 

Dans le prolongement de la dynamique lancée par le programme national Action Cœur de Ville (notamment avec « Réinventons nos cœurs de ville »), la démarche vise à définir des méthodes et des outils de sobriété foncière pour les territoires volontaires.

Il s'agit de :  questionner l'usage des sols comme bien commun et ressource limitée, leur consommation pour l'urbanisation, leur valeur financière, agricole, paysagère ;

tester in situ, avec les acteurs locaux et en mobilisant les opérateurs adéquats, des stratégies "zéro artificialisation nette" adaptées à ces territoires ; 

démontrer la possibilité ou les limites de l'intensification des usages et des fonctions urbaines mais également du recyclage foncier et immobilier, afin de construire une ville plus attractive à l'aune des enjeux climatiques et environnementaux, économiques, sociaux et sanitaires.

 Cette démarche expérimentale est menée dans un premier temps dans les sept territoires identifiés en décembre 2020 parmi les 25 ayant déposé une candidature éligible. Elle s'adaptera au contexte particulier de chacun. Les sept premiers lauréats sont les suivants :

  •  Poitiers / Grand Poitiers Communauté urbaine (GPCU) - Nouvelle Aquitaine 
  • Epernay / Epernay Agglomération Champagne - Grand Est 
  • Sète / Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) - Occitanie 
  • Dreux / Agglomération du Pays de Dreux - Centre-Val de Loire 
  • Maubeuge / Agglomération Maubeuge - Val de Sambre - Hauts-de-France 
  • Draguignan / Dracénie Provence Verdon agglomération - Provence Alpes Côte d’Azur 
  • Louviers / Agglomération Seine-Eure - Normandie

Dès la fin du mois de janvier et jusque début février 2021, le directeur du programme national Action Cœur de Ville, Rollon Mouchel-Blaisot et la secrétaire permanente du Plan Urbanisme Architecture et Construction, Hélène Peskine, se rendent dans les 7 territoires pour y installer localement la démarche et échanger avec les élus et acteurs locaux.

  • Phase 0, début 2021, Organiser de la démarche : mobilisation locale, réunion de lancement de la démarche en présence des instances nationales, démarrage formel de l'expérimentation et identification / recrutement des Assistances à Maîtrise d'Ouvrage locales. 
  • Phase 1, jusqu'à fin 2021, Révéler les potentiels : repérage exhaustif des potentiels fonciers et immobiliers mobilisables à l'échelle de l'Établissement Public de Coopération Intercommunale et choix de sites de projets démonstrateurs. 
  • Phase 2, jusqu'à mi-2022, Expérimenter en réalisant des projets démonstrateurs repérés en phase 1. 
  • Phase 3, en continu, Évaluer et capitaliser les actions de la démarche : dialogue entre les territoires, suivi national et montée en généralité.

 soliIMG_20210129_163547

Cette démarche est pilotée par le directeur du programme national Action Cœur de Ville, avec la Direction Générale de l’Aménagement du Logement et de la Nature (Direction de l'Habitat, de l'Urbanisme et des Paysages / Sous-direction de l'Aménagement Durable) et le Plan Urbanisme Construction et Architecture qui en assurera la conduite opérationnelle.

Elle s'appuie sur : Un comité national d'orientation Il assurera le suivi de cette démarche expérimentale et associera de nombreux partenaires et réseaux :  Banque des Territoires, Action Logement, Agence Nationale de l’habitat ; Ministère de la Culture,  Cité de l’Architecture et du Patrimoine,  CEREMA,  ADEME,  Etablissements publics fonciers,  Villes de France, Val’hor, Conseils d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement, Fédération Nationale des Agences d'Urbanisme, Conseil national de l'Ordre des Architectes, réseau des paysagistes, des personnalités qualifiées dans le domaine de l’urbanisme, l’architecture, du commerce, etc. 

Une équipe de coordination réunissant le Plan Urbanisme Construction et Architecture, la Direction Générale de l’Aménagement du Logement et de la Nature (Direction de l'Habitat, de l'Urbanisme et des Paysages / sous-direction de l'Aménagement Durable), l'Agence Nationale de Cohésion des Territoires (direction nationale Action Cœur de Ville) et l'Assistance à Maîtrise d'Ouvrage nationale (agence dixit.net) assure le suivi permanent de la démarche et l'accompagnement des territoires.

 

En ce qui concerne le territoire de Sète Agglopôle :

Au travers de sa participation  le territoire de Thau souhaite répondre à différents enjeux :

"Avec un contexte territorial favorable à l’engagement dans une démarche TPSF l’attractivité des territoires littoraux est une réalité. Sur le Bassin de Thau, la qualité du cadre de vie, la diversité des paysages, l’importance des espaces non urbanisés constituent autant de facteurs d’attractivité. Due à la qualité du territoire, elle est accentuée par son accessibilité et par l’influence très forte de la métropole régionale montpelliéraine toute proche, qui connaît un dynamisme important depuis plus de 20 ans. Le Bassin de Thau, en conjuguant les effets de l’héliotropisme et l’extension de l’agglomération Montpelliéraine, a connu une très forte croissance démographique. En moins de 30 ans, la population du territoire s’est accrue de 46% (entre 1982 et 2009). Le territoire de Thau a connu une des expansions les plus fortes enregistrées sur le littoral méditerranéen français. Cette forte croissance a été corrélée à une importante consommation d’espace, le rythme de consommation annuelle a été de 60 hectares par an entre 1995 et 2009, associé à des formes urbaines favorisant l’étalement urbain."

foncCapture

Hors, Ce mode de développement a été fortement remis en cause durant l’élaboration d’un premier SCOT sur le territoire de Thau. Les réflexions menées durant cette procédure ont permis de définir un projet qui met un réel coup de frein à la consommation excessive du foncier et permet d’envisager un développement urbain plus qualitatif. Priorité au réinvestissement urbain : réutilisation des friches, mobilisation des logements vacants, intensités résidentielles différenciées… sont autant de dispositions qui ont été déclinées dans le 1er SCOT du Bassin de Thau.

 

Cette modification profonde des logiques d’aménagement a en ligne de mire un objectif de diminution du rythme de consommation d’espace de 50% à l’horizon 2030, confirmant le choix des élus de tendre vers une exigence environnementale. Un bilan du SCOT, mené sur la période 2009-2017, a démontré que les efforts engagés par le territoire dans ces objectifs ambitieux, commencent à porter leurs fruits. En effet, le rythme de consommation foncière est aujourd’hui de 34 ha par an (soit une diminution de 26 ha par an), l’urbanisation se fait aujourd’hui prioritairement dans le tissu urbain existant et permettant une préservation renforcée des espaces naturels et agricoles.

Fiche d’identité de Sète Agglopôle Méditerranée :

- 14 communes - 125 000 habitants -

Ville centre dans un contexte de quasi insularité de 45 000 habitants

- 35 km de façade maritime -

1 lagune de 7 500ha - 6 853ha d’espaces artificialisés, soit 18,4% du territoire e

Une première étape a donc été franchie. Cependant le territoire souhaite confirmer cette trajectoire vertueuse. Cela se traduit par plusieurs engagements, notamment la signature d’un CTE sur le Bassin de Thau et le lancement de la révision du SCOT. Ce CTE, qui a été signé en février 2020, aura pour vocation à contribuer à la traduction à l’échelle locale, de l’ambition écologique que la France s’est fixée aux niveaux national et international.

 

L’objectif est d’accompagner la réalisation de projets concrets contribuant à la mutation écologique et économique de du territoire de Thau et de constituer un réseau de collectivités et établissements publics engagés dans la transition écologique qui jouent le rôle de démonstrateurs. Les 3 orientations stratégiques retenues pour le CTE sont les suivantes :

 Orientation 1 : Un aménagement résilient et durable pour engager le territoire dans la transition écologique,

Orientation 2 : Une économie globale et innovante capable de s’adapter aux effets du changement climatique, 

Orientation 3 : Une gestion environnementale équilibrée pour protéger la biodiversité et les usages

 

Le CTE comprend également une orientation transversale sur la gouvernance du contrat, construite autour de 3 volets transversaux : - un volet innovation, construit autour d’une plateforme d’innovation (Lab Thau), - un volet participatif, - un volet évaluation. La révision du SCOT, à quand-à elle, pour but de faire de ce schéma supra-communal, un « SCOT de Transition Ecologique » et ainsi du Bassin de Thau un véritable territoire durable et résilient. Cette procédure devra permettre de relever les nombreux défis écologiques majeurs qui s’imposent au territoire. Les effets des changements climatiques ne se jouent pas uniquement à l’échelle planétaire, ils se vivent concrètement et directement sur notre territoire de Thau : érosion du littoral, aggravation de l’aléa submersion marine et de ses impacts sur les infrastructures côtières et portuaires, augmentation des événements pluvieux méditerranéens intenses, augmentation des ruissellements avec le paradoxe de la diminution des précipitations et de l’apport en eau des territoires, posant la question de la disponibilité des ressources en eau, perte de la qualité des sols et de la biodiversité… L’artificialisation est donc au cœur de ces défis.

 fonchjhjCapture

Sète Agglopôle précise :

Ainsi le territoire doit aller plus loin dans la sobriété foncière qu’il a déjà amorcée, et engager une réflexion sur l’objectif de « Zéro Artificialisation Nette ».

En conséquence la démarche de « Territoires pilotes de sobriété foncière » permettra de nous donner les moyens de nos ambitions et d’aborder les enjeux de sobriété foncière de manière programmatique et opérationnelle, dans l’esprit de partage de connaissances acquises qui nous anime. Nos spécificités et nos enjeux, sur le Bassin de Thau, nous permettent donc de nous positionner comme un territoire démonstrateur et pilote de la sobriété foncière :

 Un territoire littoral soumis à une forte pression démographique : +1% de croissance annuelle, 

Un bassin versant avec un réceptacle fragile : la lagune de Thau, qui oblige le territoire à une exigence environnementale, 

Une Ville Centre dynamique qui doit accueillir une partie importante du développement du territoire, 

Une approche intégrée de la gestion des zones côtières, 

Une dynamique favorable de diminution du rythme de consommation d’espace déjà engagée : avec une diminution par deux du rythme de consommation d’espace constaté dans le bilan du SCOT (8 ans), 

Un territoire marqué par un passé industriel lié au Port Régional de Sète et par conséquent des gisements fonciers potentiels sur lesquels, il est nécessaire de travailler dans le cadre de la contractualisation Territoires d’industries 

Des risques d’inondations prégnants sur le territoire (débordement de cours d’eau, ruissellement, submersion) : une réduction de la vulnérabilité du territoire qui devra passer par la moindre artificialisation

 Les intentions en termes de sobriété foncière pour le territoire de Thau :

 

L’objectif à terme de Sète Agglopôle Méditerranée et du SMBT est de réussir à atteindre l’objectif du zéro artificialisation nette de son territoire, dans une temporalité réaliste. Mais au sein d’un espace en plein développement, soumis à une forte pression démographique, à un besoin de foncier voué à l’économie, à des risques naturels et à des enjeux de protection de l’environnement, le défi est important et les marges de manœuvres sont réduites. L’objectif de limitation de consommation d’espace et la lutte contre l’étalement urbain ne peut se faire au détriment du nécessaire développement du territoire et sans répondre avant tout aux besoins de la population, en termes de logements, d’emplois ou d’équipements.

 

Il est donc essentiel que des solutions soient proposées pour répondre à cet enjeu qui pourrait être vu comme paradoxal de développement et de sobriété. D’autant que des enjeux de moyen et long terme, à intégrer dès aujourd’hui, tels que le recul stratégique du fait de l’érosion inéluctable du trait de côte, viennent se surajouter. Il est aussi nécessaire de tenir compte des spécificités de ce territoire : - C’est un territoire portuaire, avec des besoins de nouvelles infrastructures du port pour poursuivre son développement. - C’est un territoire de littoral, avec les atouts et les contraintes que cela représente. La mer et la lagune de Thau, espace de biodiversité exceptionnel et fragile, à préserver, impliquant des mesures strictes sur les fonciers au contact de ces espaces et sur l’ensemble du bassin versant, - C’est un territoire agricole, riche en diversité, dont les besoins en foncier sont également à prendre en compte. Les qualités intrinsèques du territoire du Bassin de Thau sont à mettre à profit.

Une des premières étapes à mettre en place pour réussir cette intention de Zéro Artificialisation Nette est d’améliorer les connaissances de l’artificialisation des sols.

Sète Agglopôle précise donc :

"Pour une meilleure appropriation et compréhension par les élus et les populations, la connaissance précise de l’état de consommation du foncier, de son utilisation et de ses évolutions est indispensable. A cette fin, la création d’un observatoire de l’artificialisation et de la désartificialisation des sols doit permettre une mise en perspective les enjeux et grands objectifs au regard de la réalité du foncier existant et de ses possibilités, en repérant les fonciers invisibles. Ce nouvel observatoire pourrait être une des missions confiées à l’AMO. L’intention du territoire sera également de développer et de déployer un outil d’analyse et de prospective foncière orientée vers la résilience littoral. Cet outil intitulé « FonciLitto » doit permettre, à terme, de jouer des scénarios de mobilisation de gisements fonciers en intégrant l’ensemble des enjeux."

 

 "Il faut aussi trouver une alternative à l’étalement urbain passe par concilier un développement divers et important sur un foncier restreint et contraint. Pour cela, il faudra veiller à une intensification des fonctions urbaines sur les fonciers mobilisables qui permette à la fois de répondre à ces besoins de développement, mais qui garantisse la qualité urbaine des nouvelles opérations. Ainsi, la ville de Sète, Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) et le SMBT souhaitent interroger les formes urbaines qui seront produites, afin de ne pas opposer frontalement les espaces artificialisés et les espaces désartificialisés, mais en permettant une « densité mixte acceptable », c’est-à-dire équilibré entre logements, transports, commerces, activités et équipements et répondant également à des objectifs de désimperméabilisation ou encore de création d’ilots de fraicheur. La finalité étant de définir une trajectoire de « ZAN » réaliste sur le territoire, à inscrire au SCOT de Transition écologique en cours de révision et déployer tous les outils pour y parvenir."

Ligne LGV : l’Observatoire du Pays de Thau a rencontré à sa demande, les élus de Sète Agglopole Méditerranée

Le 12 janvier 2021, l’Observatoire du Pays de Thau a rencontré à sa demande, les élus de Sète Agglopole Méditerranée pour présenter ses observations relatives aux questions environnementales suscitées par trois dossiers importants très impactants autour de la lagune de Thau.
 
L’Observatoire du Pays de Thau précise à ce sujet :
 
"Dossier 1 : La ligne LGV : un projet obsolète au regard de la crise actuelle.
Les élus ont pris note de nos observations. Ils ont indiqués qu’ils étaient conscients, qu’effectivement, notre territoire subira les inconvénients et les contraintes directes de cette future ligne sans bénéficier d’aucun avantages si ce n’est l’augmentation des offres TER sur la ligne actuelle, grâce à la diminution du trafic LGV (à terme y aura t-il encore une desserte TGV à Sète ? ; l’OPT en doute fortement).
Le viaduc prévu dans la plaine de Poussan, construit sur 1,4 km de long et 28 m de haut, sera une cicatrice de béton dans notre paysage et le danger d’un accident ferroviaire n’est pas à exclure avec les conséquences catastrophiques pour la Crique de l ’Angle.
L’absence de gare TGV à proximité de Sète va complètement enclaver notre territoire.
Le viaduc de Poussan ressemblera à cette ”plaie de Béton ”
 
L’OPT se mobilise en organisant dès que possible une réunion publique en invitant élus et sncf‐réseau afin d’informer au mieux la population des conséquences environnementales et paysagères du projet."
 
 

Coronavirus, le moustique ne le transmet pas !

Coronavirus, Virus, Chine, Éclosion

 

Les moustiques peuvent-ils transmettre ce nouveau virus, officiellement dénommé SARS-CoV2 ? La réponse des entomologistes de l’EID-Med, des experts de l’EMCA et de l’OMS est unanime : c’est non !

Que des mammifères

Pourtant, les virus sont habituellement inféodés à une espèce animale, spécificité liée à la présence de récepteurs sur les cellules des espèces qu’ils sont capables d’infecter. Comme une serrure dont le virus serait la clé. Mais la clé de la voiture n’est pas celle du cadenas du vélo ou de la porte d’entrée… Toutefois, certains virus peuvent infecter plusieurs espèces, comme semble le montrer le SARS-CoV2, avec un cycle suspecté de transmission entre trois espèces de mammifères : la chauve-souris, le pangolin et l’Homme. Alors, pourquoi le moustique ne serait-il pas lui aussi infecté ?

Sur la digestion…

D’abord, les trois espèces précitées sont certes différentes mais bien plus proches génétiquement entre elles que de notre insecte piqueur. Les moustiques qui transmettent des pathogènes les ont préalablement ingéré via un repas de sang infecté. Mais pour que le cycle fonctionne, il faut que le virus ait la faculté de résister à la digestion dans l’estomac du moustique, pour pouvoir ensuite infecter ses cellules, atteindre ses glandes salivaires et s’y répliquer. C’est par cette salive ainsi contaminée qu’il transmet ensuite lors d’une piqûre. Or il a fallu des centaines et des milliers d’années (voire plus !) pour que les virus qu’il transmet aujourd’hui aient pu acquérir, via une multitude de cycles sang-piqûre, les caractéristiques leur permettant de transiter par le moustique sans être détruits. Ce qui est un processus extrêmement rare (cf. les hépatites, le HIV ou d’autres maladies sanguines, qui en sont absolument incapables). Le « petit dernier » SARS-CoV2 est un virus respiratoire, transmis par des gouttelettes (en aérosol) émises lorsqu’une personne malade tousse ou éternue. Il semble avoir une affinité particulière pour l’Homme. En cas de piqûre de sang humain infecté, le moustique, lui, digèrera tranquillement ce virus, comme il le fait pour tous les pathogènes non adaptés présents dans le sang qu’il consomme habituellement.

La petite bête

Faisons un peu de fiction : si un moustique reçoit une particule aérosol porteuse du coronavirus et le respire, sera-t-il simplement malade ? D’abord, la cuticule (couche externe protégeant ses organes) est hydrophobe (qui n’aime pas l’eau). Et les « spiracles » (les trous) permettant sa respiration sont extrêmement fins. De sorte qu’il faudrait non pas des gouttelettes mais des microgouttelettes, ainsi qu’une bonne dose de… malchance, pour qu’elles puissent franchir ces ouvertures. Et puis les moustiques n’étant pas des mammifères, le virus ne peut pas infecter leurs cellules respiratoires. Moralité, si on a des moustiques et, surtout, des gouttelettes infectées dans son environnement, il ne faut pas chercher la… petite bête. 

Visite inaugurale des Travaux de protection du Lido et de mise en valeur des Salins de Frontignan

adevIMG_20210907_151946Ce mardi 7 septembre était un jour de double visite inaugurale à Frontignan où deux projets environnementaux menés par Sète agglopôle méditerranée sont arrivés à leur terme : la protection du Lido et la valorisation du patrimoine des Salins.

 

 

Protection et de mise en valeur du Lido de Frontignan
et projet de conservation du patrimoine des Salins de Frontignan

Peut être une image de 6 personnes, personnes assises, personnes debout et plein air

 

Le territoire de Sète agglopôle méditerranée est un éco-territoire de 37 000 hectares, interface entre la terre et la mer, dont près de 90% sont constitués d’espaces non urbanisés - classés en zone naturelle ou agricole.

Ces espaces, complémentaires au territoire urbain avec lequel ils interagissent en permanence, occupent un rôle environnemental et social : espaces lagunaires et maritimes et zones humides ont des enjeux similaires de préservation de la biodiversité et des écosystèmes. Ils sont à la fois porteur d’identités, cadre de vie pour les habitants et facteur d‘attractivité. Ils font partie des paysages patrimoniaux qui dessinent notre territoire.

 C’est ainsi que le Lido de Frontignan a été proposé par Sète agglopôle méditerranée dans sa candidature 2021 à la Capitale française de la biodiversité, sur la thématique « Eau et Biodiversité ».

Malheureusement, ils sont également les premiers impactés par les effets du changement climatique, et il est de la responsabilité de l’agglopôle d’innover pour qu’ils deviennent des vecteurs d’adaptation à des phénomènes naturels plus récurrents et plus violents.

 

LE LIDO DE FRONTIGNAN


Le lido de Frontignan s’étend sur environ 8 km : 6 km fort urbanisé du port de pêche à la « Dent creuse » et 2 km d’une zone plus naturelle sur le secteur des Aresquiers. Les tempêtes exceptionnelles de 1982, 1997, 1999… ont été révélatrices de sa fragilité et des conséquences à long terme d’une érosion grandissante (risques de submersion des habitations, destruction à court terme de la RD 60 et de la piste cyclable sur le secteur des Aresquiers, disparition de la plage, du cordon dunaire et recul progressif du trait de côte…).

Il était urgent d’intervenir à hauteur des besoins, fort d’une expérience menée avec succès il y a quelques années par Sète agglopôle méditerranée sur le Lido de Sète à Marseillan. Ce sont ainsi 15,4M€ d’investissements qui ont été réalisés sur la partie frontignanaise.

Pendant très longtemps, le trait de côte a été protégé contre les assauts de la mer par des structures en dur, des digues aménagées à terre ou immergées. Les épis perpendiculaires au rivage permettaient de capter le sable issu de la dérive littorale.

La généralisation à l’ensemble des côtes du phénomène d’érosion, aggravé par l’élévation du niveau des mers liée au réchauffement climatique, ont conduit l’Etat à se doter d’une stratégie nationale de gestion du trait de côte qui s’impose aux collectivités locales. La doctrine change, elle passe du « tout protection » à l’adaptation aux phénomènes naturels.

Et comme la nature aura toujours le dernier mot, au lieu de se protéger, il a fallu s’adapter à la nouvelle donne. C’est dans ce cadre que le projet du lido de Frontignan tranche 2 a été repensé : une gestion souple - cordon dunaire et rechargement en sable - restaurant les équilibres naturels afin de laisser un espace de mobilité suffisant au trait de côte.

 L’originalité du projet repose sur le fait, qu’au-delà de la dimension technique, il a fallu composer avec la dimension « acceptabilité » du projet par les riverains.

En effet, l’urbanisation de front de mer occupe ici 6 km sur les 8 que compte le lido. Ce dernier était déjà en partie protégé par 61 épis aménagés par les riverains eux-mêmes dans les années 60-70 pour – déjà à l’époque - se protéger de l’érosion. Certains épis, dans la partie Ouest du Lido ont également été couplés à des brise-lames en charge de contenir la submersion marine, conférant aux épis en question un design un peu particulier en « T » ou en « L ».

Cette phase de 8,7 millions € a été rendue possible, comme tous les grands projets littoraux, grâce aux partenaires qui ont accepté d’accompagner SAM dans l’aventure :

 

Lorsque Sète agglopôle méditerranée a démarré les études, la « stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte » faisait son apparition, imposant aux maîtres d’ouvrages un changement de paradigme : les solutions de protection « en dur » déployées largement sur les côtes françaises pendant des décennies, devaient désormais laisser la place à des solutions « douces », des solutions résilientes fondées sur la nature.

Pour la partie urbanisée du lido, les réflexions ont très vite orienté le projet vers la reconstitution d’un cordon dunaire d’arrière plage et un rechargement massif en sable qui permettait de reconstituer le stock sableux largement déficitaire dans les petits fonds. Le cordon dunaire assurait un double rôle de réservoir à sable pour les plages et de protection contre les houles hivernales.

Toutefois, l’étroitesse des plages - 40 à 45 m de profondeur après rechargement - ont contraint à implanter le cordon dunaire dans un espace réduit et à en faire un cordon « fusible » qui n’offrira qu’une protection très relative aux houles décennales. Il a également fallu rogner sur sa hauteur pour le limiter à 2,75 m NGF et ne pas totalement occulter la vue sur mer aux riverains de première ligne.

Aux Aresquiers, dans la partie naturelle du lido, l’ambition a été de protéger, quelques temps encore, la route départementale.

Aussi, les solutions mises en oeuvre ont été plus « dures » que dans la partie urbanisée : création d’un cordon de galets de 3,5 m NGF de haut sur 700 m de long, rechargement de la plage par des galets et construction de 3 épis supplémentaires dans la continuité de ceux existants.

Les entreprises CAZAL – RODHE NIELSEN – PHILIP’FRERES – VINCI ont réalisé le chantier dans des conditions particulièrement difficiles.

Les travaux avaient démarré depuis seulement 2 mois, lorsque le 1er confinement a été décrété, en mars 2020. Le chantier s’est arrêté du jour au lendemain et le repli des installations s’est fait dans l’urgence : les travaux de dragage et de rechargement des plages avec 200 000 m3 de sable prélevés sur la flèche de l’Espiguette venaient  juste d’être terminés. Les travaux n’ont repris que fin avril avec des protocoles sanitaires particulièrement stricts et contraignants.

En 2021, les tensions internationales du marché du bois ont allongé les délais de livraison de 4 à 12 semaines : le chantier a dû se prolonger jusqu’en juillet alors qu’il devait s’achever au 30 avril 2021.

Et du bois, il en a fallu beaucoup pour le chantier : 28 km de ganivelles, 50 escaliers, 9 rampes pour les personnes à mobilité réduite, 5 platelages pour les véhicules de secours.

Aujourd’hui, les riverains ont un ouvrage de franchissement du cordon tous les 100m à peu près, soit 50m à marcher derrière la dune pour accéder à la plage. Toutefois, ces travaux de protection n’auront qu’un effet partiel et temporaire, car on passe du « tout protection » à l’adaptation aux phénomènes naturels, à travers une gestion souple qui restaure les équilibres naturels afin de laisser un espace de mobilité suffisant au trait de côte. Pas toujours acceptable pour les riverains !

Le réchauffement climatique et l’élévation du niveau de la mer, sont devenus des certitudes dans leur survenance, seules l’ampleur et le timing du phénomène demeurent incertains. Aussi, quand l’Etat est venu proposer à SAM d’être territoire expérimental pour la recomposition spatiale, avec la ville de Frontignan, la réponse a été positive, immédiatement ! Devant l’inévitable, mieux vaut se préparer et anticiper.

La recomposition spatiale d’un territoire pour ce que l’on commence à en comprendre, sera un travail de très longue haleine qui demandera d’avancer par étapes et à des échelles spatiales différenciées. Ce que l’on fera dans les 10 ans à venir permettra de préparer le travail des 10 ans qui suivront. Un vrai défi pour les exécutifs locaux qui comme chacun sait n’ont pas le temps long devant eux !

15,4 M€ ont été tout d’abord investis en deux phases pour lutter contre l’érosion, aux côtés de l’Europe, l’Etat, la Région et le Département. adevIMG_20210907_160011

 810 000 € ont été également consacrés à la mise en valeur du passé salinier de la commune à travers un programme écotouristique comprenant 3 axes d’intervention (avec la participation du Conservatoire du Littoral, de l’Europe, de la Région et du Département) : la réhabilitation de 5 bâtiments, le réaménagement des entrées du site des Salins et la mise en place d’une scénographie pour raconter l’histoire du lieu.


LES SALINS DE FRONTIGNAN


Autre site, autre ambiance et une entrée dans l’histoire : celle du passé salinier de Frontignan et du territoire dans son ensemble.

Les Salins de Frontignan, propriété du Conservatoire du littoral, sont véritablement une interface de la terre et de la mer, bordée par le massif de la Gardiole au nord et par l'étang d'Ingril au sud.

Désormais, espace naturel protégé à la grande richesse patrimoniale, Sète agglopôle méditerranée en est co-gestionnaire avec l’EID.

Depuis 2018, un important programme de valorisation écotouristique du site a été engagé par Sète agglopôle méditerranée avec la participation du Conservatoire du Littoral, de l’Europe (FEDER), de la Région Occitanie et du Département de l’Hérault, d’un montant total de 810 000 € HT.

Ce programme s’inscrit dans le plan de gestion du site et répond à 2 enjeux fondamentaux :

  • La mise en valeur du passé salinier ;
  • La protection des milieux naturels et remarquables ;

Avec pour objectifs l’amélioration des conditions d’accueil touristique et la valorisation du patrimoine naturel et culturel des anciens salins.adevIMG_20210907_160431

Entièrement dédiés à la production du sel jusqu’en 1968, les Salins de Frontignan sont, depuis 1989 et l’action du Conservatoire du Littoral, un espace naturel protégé dont les richesses naturelles et la forte identité liée à son passé salinier en font un espace d’une grande richesse patrimoniale.

Le site se caractérise par une diversité de milieux : zones humides douces ou salées (sansouires, anciennes tables salantes, canaux, roselière…), interface avec la lagune, pelouses, boisements de pinède des Aresquiers…

Ce sont plus de 340 espèces végétales qui ont été répertoriées sur le site, parmi lesquelles 14 espèces patrimoniales recensées. Parmi ces espèces, on retrouve, au nord du site, les steppes salées méditerranéennes abritant un cortège de saladelles protégées. Enfin, certains bassins et canaux sont le lieu de développement annuel de très rares herbiers aquatiques : althénies, characées, ruppias…

Les Salins de Frontignan constituent également un véritable lieu de prédilection pour des centaines d’oiseaux : flamants, canards, limicoles et autres sternes trouvent ici tour à tour un lieu d’hivernage, de reproduction ou de halte migratoire.

Le projet d’amélioration des conditions d’accueil et valorisation touristique du patrimoine naturel et culturel des anciens Salins de Frontignan s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du plan de gestion du site naturel protégé des Salins de Frontignan. Il répond à deux enjeux fondamentaux du site que sont la mise en valeur du passé salinier et la protection des milieux naturels et remarquables. Il doit répondre à deux objectifs : l’amélioration des conditions d’accueil touristique et la valorisation du patrimoine naturel et culturel des anciens Salins.

 

Ce projet global se décline en trois axes :

 Requalifier et mettre en valeur des éléments bâtis

8 bâtiments sont présents sur le site des Salins. 5 d’entre eux ont été réhabilités et restaurés.

Ces travaux ont démarré en 2018 pour être entièrement finalisé en 2019.

Les gardes du littoral en assurent l‘entretien (débroussaillage des abords, nettoyage…).

 Réaménager requalifier les entrées du site pour améliorer les conditions d’accueil du public

3 entrées de site sont concernées :

  • l’entrée par le plan du bassin (centre-ville de Frontignan) qui devient l’entrée principale pour le grand public. Cette entrée longe le canal du Rhône à Sète et permet d’accès au centre du site par le bord du site en longeant l’étang d’Ingril,
  • l’entrée par les Pielles, seule entrée carrossable qui permet d’accéder au cœur du site et également de rejoindre le bois des Aresquiers. C’est l’entrée de service pour la gestion du site. Cette entrée carrossable est accessible par tous,
  • l’entrée piétonne par le Bois des Aresquiers, qui fait le lien avec le site voisin du bois des Aresquiers.

Deux carrefours sont également réaménagés dans le site pour faciliter la gestion et l’orientation des visiteurs. Les principaux travaux réalisés portent sur la canalisation du public par la pose de ganivelles et de potelets en bois, la création de murs en pierre sèches, renouvellement des barrières… 

Les travaux se sont déroulés de janvier à avril 2021 pour un montant total d’environ 200 000€ HT.

L’ensemble de ces aménagements n’auraient pas été possible sans la confiance et le soutien des partenaires financiers : l’Union européenne, le Conservatoire du Littoral, la Région Occitanie et le Département de l’Hérault.

 

  1. Conserver les traces de l’activité salinière par la mise en valeur du patrimoine bâti et raconter l’histoire du passé saulnier par une scénographie

C’est la dernière étape du projet et non des moindres ! La nouvelle entrée principale du site – côté plan du Bassin, offre au visiteur qui l’empruntera la vue sur des cabanes de pêcheurs et des bateaux colorés amarrés le long du quai. Une fois le pont passé, le bruit urbain s’estompe…le rideau s’ouvre sur le site, le canal, les étangs et leur biodiversité incroyable. On pénètre dans un autre univers !

La scénographie qui viendra habiller les Salins devra définir un parcours de visite permettant la gestion des flux sur le site et ses abords : lecture de paysages, approche sensorielle basée sur les 5 sens, approche expérientielle et approche didactique autour de thématiques porteuses de sens que sont le patrimoine paysager, le patrimoine culturel lié à la saulnerie et le patrimoine naturel.

L’aboutissement de ce projet de requalification du site marque l’achèvement des dernières actions du plan de gestion validé en 2009.

Celui-ci a été évalué en 2021 et sa mise à jour débutera en début d’année 2022 avec l’ensemble des acteurs du site.

 

Coût des travaux et partenaires financiers : 810 142 € HT

 

 

 

 

 

Sète - 17ème et dernière Dépollution par Wings of the Océan et des volontaires ce dimanche

PIRELIMG_20210131_151232

Wings of the Ocean était au Môle Saint Louis pour une opération de dépollution...

 
Ce dimanche 31 janvier 2021 à partir de 14 h 30 avait lieu la 17ème et dernière action de dépollution par l'équipage aux côtés de quelques Sétois qui avaient répondu à leur appel.
Les membres Wings of the Océan remercient tous ceux qui tout au long de cette longue escale les ont aidés et accompagnés. Bénévoles, des associations comme les Gardiens de Thau, commerçants, partenaires privés et publics...
PIRELIMG_20210131_152006
Sur la jetée certains stands présentaient aux passants, afin de les sensibiliser, quels étaient les méfaits de cette pollution qui petit à petit envahit la Méditerranée, comment essayer de l'éviter et surtout comment, dans la mesure du possible, essayer de renverser la barre pour préserver notre avenir environnemental.
Le travail sera long, mais ils sont déjà nombreux à s'investir pour faire en sorte que les mentalités changent tout en agissant sur le terrain.

L'équipage du Kraken, à quai dans la ville de Sète depuis bientôt deux mois, sera bientôt sur le départ ! Avec leu grand voilier, le KRAKEN, direction Madère puis les Canaries.
A savoir :

Wings of the Ocean est une association à but non lucratif fondée en 2018 effectuant des dépollutions océaniques en mer, sur les littoraux et de façon décentralisée sur le territoire français et européen.

 Son équipage effectue des actions de sensibilisation aux questions de la pollution plastique et encourageons avec tous les moyens à notre disposition le mode de vie zéro-déchet ainsi que toute action permettant d’éviter la consommation de plastique pour les particuliers et les entreprises.

 Pour eux, la dépollution est une façon de réparer les dommages causés par l’homme sur son environnement en s’attaquant aux conséquences autant qu’aux causes de la systémique de pollution humaine. Ramasser un déchet, sensibiliser les populations au zéro déchet, aiguiller les entreprises vers de nouvelles techniques de l’environnement, militer pour un monde plus juste envers le vivant sont autant de façons de dépolluer notre environnement en aval ou en amont.

 

Il est possible de s’engager en adhérant à l’association, en rejoignant le Kraken sur ses missions, en organisant des actions chez soi, ou tout simplement en faisant une donation à l’association.

Leur site : https://www.wingsoftheocean.com/

Economiser l'eau dans l'entretien de son jardin

Comment économiser l'eau au jardin et réduire sa consommation d'eau : Roland Motte nous donne quelques astuces simples et pratiques !

 

Aurélie MULEY et Aurothentic organisent le Clean up day 2021, le 18 septembre sur la plage du Castellas, à Sète

Aurélie MULEY et Aurothentic organisent leClean up day 2021, le 18 septembre sur la plage du Castellas, à Sète

Le 18 Septembre c'est la journée mondiale du nettoyage de la planète. A cette occasion un nettoyage sur la plage de Sète aura lieu.

 Peut être une image de une personne ou plus, personnes debout, plein air et texte qui dit ’Journée mondiale du nettoyage de notre planète WORLD CLEANUP 2 MOINS DE BLA BLA PLUS D'ACTION ZONE DE NETTOYAGE Plage Castellas VENEZ NOMBREUX I Rdv sur le parking du camping le Castellas 18 SEPTEMBRE 10H00 13H00* prowiN cleanUb *possibilité de se restaurer sur place Aurélie Muley 67

C'est la journée mondiale du nettoyage (World Clean up Day). La Journée mondiale du nettoyage est le plus grand mouvement citoyen au monde. Plus de 20 millions de personnes dans 180 pays nettoient les rues, les parcs, les plages, les forêts, les rivières, les berges et les océans des déchets jetés sans précaution et des déchets plastiques.

 

Cette année,  Aurélie MULEY et Aurothentic désirent faire partie de ce mouvement !

 

Alors ils vous donnent rendez-vous à 10h sur le parking du camping le Castellas.

 

Qu'attendez-vous pour vous inscrire ?
• Le matériel nécessaire sera fourni (gilets, sacs à ordures, pinces et gants)
Juste prévoir une gourde et casquette.

 

Les inscriptions sont obligatoires !

 

"Ensemble, nous pouvons rendre le monde meilleur ! c’est la somme d’actions individuelles qui auront un gros impact." Précise Aurélie.

 

 

Contactez-la
06 71 67 89 90
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.