Terroirs
Réunis en commission permanente ce vendredi 16 avril,les élus régionaux ont adopté à l'unanimité, sur proposition de la présidente de Région Carole Delga, une première aide exceptionnelle de 5 M€pour soutenir les exploitations touchées par l'épisode de gel. Elle permettra d'une part d'intervenir en complément des aides d'Etat pour les calamités agricoles et, d'autre part, de contribuer au fonds de solidarité national pour la viticulture. Les jeunes agriculteurs seront également soutenus.
A l'issue de la commission permanente, la présidente de Région s'est rendue à Mudaison et à Pinet, dans l'Hérault, pour rencontrer des exploitants viticoles et arboricoles touchés par les geléeset échanger avec eux sur les dispositifs d'aide qui vont être mise en place.
« Les premières estimations confirment ce que nous craignions.Aucun département n'est épargné. Dans l'Hérault d'après les premières estimations, 70% des vignes ont été touchées sur 50 à 80% des parcelles. C'est un nouveau coup dur pour nos agriculteurs, en particulier pour nos arboriculteurs et viticulteurs. Beaucoup étaient déjà fragilisés par la fermeture de certains marchés à l'export, puis par la crise sanitaire. Mais la Région ne les laissera pas tomber. Réunis ce matin en commission permanente, les élus régionaux ont voté pour la création d'une aide exceptionnelle de 5 M€, qui pourra être abondée d'autant par nos partenaires locaux. Nous mobiliserons également la grande distribution, avec qui nous avons déjà un partenariat de qualité, pour que les produits locaux soient valorisés dans les rayons. C'est un débouché indispensable pour nos producteurs », a déclaré Carole Delga lors de sa visite.
Dans le cadre des procédures de calamités agricoles, la Région participera en complémentarité de l'Etat pour la prise en charge des pertes de récoltes et de fonds. La Région soutiendra l'ensemble des dossiers déposés afin d'apporter rapidement une aide directe aux producteurs. Ce dispositif s'appliquera majoritairement pour le secteur de l'arboriculture.
Pour un fonds de solidarité commun et un guichet unique pour les viticulteurs
A travers cette aide exceptionnelle la Région attribuera également, en fonction des modalités de mise en œuvre du fonds de solidarité créé par l'Etat, des aidesaux viticulteurs ne pouvant bénéficier d'aides de calamités agricoles. Pour soutenir les jeunes agriculteurs et les viticulteurs récemment installés, la Région maintient le versement des aides à la plantation prévues en 2021, même si les jeunes plants ont été gelés.
« Il faudra que l'Etat prenne en compte l'ampleur de cet évènement dans les mesures d'urgence qui seront mise en place.J'ai d'ailleurs proposé au gouvernement la création d'un fonds commun destiné à la filière viticole qui permettrait de décupler la force des interventions de l'Etat, de la Région, des Départements et des Intercommunalités. Ce fonds commun national, décliné dans les régions viticoles, doit permettre de créer un guichet unique pour les producteurs, facilitant ainsi l'obtention d'une aide d'urgence. Nous devons jouer collectif pour faciliter les démarches des viticulteurs et être le plus efficace possible dans le traitement et le versement des aides », a également indiqué Carole Delga.
« Cet évènement climatique aux conséquences dramatiques doit également amener à une refonte du système assurantiel. Les assurances devront se mobiliser et avoir un geste de solidarité avec les producteurs, notamment sur les franchises. Notre région est de plus en plus fréquemment touchée par des intempéries liées au changement climatique. Nos agriculteurs doivent donc être plus et mieux protégés face à ces risques récurrents qui pèsent sur leur activité. Cela nécessite aussi d'agir sur le long terme, pour adapter les exploitations. Plus de la moitié du budget de la Région est aujourd'hui consacré à la transition écologique et nous avons doublé nos aides à l'accompagnement des agriculteurs dans leurs démarches d'adaptation au changement climatique. »
Après le Gers et l'Hérault, Carole Delga se rendra lundi prochain, dans le Lot et en Tarn-et-Garonne, pour apporter son soutien viticulteurs et aux arboriculteurs particulièrement touchés sur ces territoires.
Les élus régionaux sont eux-aussi allés à la rencontre des viticulteurs et des arboriculteurs qui ont subis des pertes, comme par exemple dans le Gard, l'Aude, ou encore dans les Pyrénées-Orientales. Lors de ces rencontres, les élus ont pu constater l'ampleur des dégâts, échanger avec les producteurs et leur présenter l'aide exceptionnelle qui a été adoptée aujourd'hui.
Plan régional de relance viticole : une solution collective pour les vins régionaux
Adopté en juillet 2020, après une importante concertation avec les professionnels, ce plan de relancé collectif et inédit est financé par la Région à hauteur de 7 M€ pour un effet levier de 14 M€. Pour 1 € investi par les professionnels, la Région s'est en effet engagée à verser la même somme.
Dans le cadre d'un appel à projets lancé pour identifier et soutenir les opérations de commercialisation et de promotion des vignobles d'Occitanie, plus de 200 dossiers ont été reçus et analysés par le comité de coordination (Région, interprofessions, Chambre régionale d'agriculture, IRQUALIM te fédération des métiers).
Par ailleurs, la Région soutient à hauteur de 21M€, le développement et la compétitivité des exploitations viticoles à travers ses Pass et Contrat. Dans l'Hérault plusieurs projets sont d'ores et déjà accompagnés, notamment :
-Le Château Coupe-Roses a bénéficié d'un Contrat Relance Vitide plus de 9 950€ pour réaliser des actions de communication pour dynamiser ses ventes à l'export ;
-L'entreprise Domaines Pierre Chavin implantée à Béziers, spécialisée dans la commercialisation de vins hauts de gamme, a reçu une aide de 35 000€ via un Contrat Relance Viti pour financer des actions de communication pour dynamiser ses ventes ;
-La cave coopérative de Roquebrun a bénéficié d'un Pass Rebond Agroviti de 46 000€ pour la mise en place de la démarche « Haute Valeur Environnementale » et la création d'un site internet marchand.
Dans l'Hérault, l'entreprise arboricole Cofruid'Oc a reçu une aide de 200 000€ dans le cadre d'un Pass Rebond pour la modernisation d'une de ses lignes de conditionnement depommes.
A travers son aide à la protection des vergers, la Région a déjà soutenu 66 exploitations à hauteur de plus de 910 000€.
Soutien à la filière agricole : intervention du Premier ministre depuis la cave coopérative de Montagnac.
Voir sur : https://fb.watch/4WpbPhoi2B/
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé la création d'"un fonds de solidarité exceptionnel" d'un milliard d'euros pour les agriculteurs.
Les horaires d'été des caveaux de Montagnac-Domitienne
Concilier agriculture et biodiversité, c’est le pari de Biodiv’eau. Lancé en 2012, ce dispositif, qui sera présenté le 7 juillet à Saint-Pons-de-Mauchiens, vise à aider les exploitants agricoles, notamment les vignerons, à mieux connaître et développer la faune et la flore qu’abritent leurs parcelles.
La biodiversité et la qualité des eaux sur le territoire de Thau dépendent en partie des pratiques agricoles. Outre la réduction, voire l’élimination, des produits phytosanitaires, la gestion et l’entretien de certains éléments paysagers sur les exploitations jouent un rôle essentiel. Haies, fossés, mares temporaires, arbres isolés, bandes enherbées et murets peuvent en effet abriter de nombreuses espèces d’oiseaux, insectes, reptiles ou amphibiens, véritables alliés des cultures. Ces infrastructures agroécologiques (IAE) contribuent en outre à l’épuration de l’eau et donc à la qualité de la terre.
Proposant une formation, un diagnostic personnalisé, des conseils de gestion et des aides financières* pour certains aménagements, le dispositif Biodiv’eau permet aux exploitants de mieux connaître et développer la biodiversité de leurs parcelles. La démarche sera présentée aux agriculteurs du site Natura 2000 de la Plaine de Villeveyrac-Montagnac le 7 juillet à 17h, à la salle des fêtes de Saint-Pons de Mauchiens. Une rencontre orchestrée par le Syndicat mixte du bassin de Thau, animateur du site Natura 2000, en partenariat avec la Chambre d’Agriculture de l’Hérault et le Conservatoire des Espaces Naturels d’Occitanie qui pilotent le dispositif.
Viticulteur à Villeveyrac, Léo Rouquairol, a déjà planté 400m de haies
Entre 2012 et 2019, pas moins de 165 diagnostics ont ainsi été réalisés sur une surface totale de 5200 hectares. A la clef : 100 plans de travaux effectués chez 60 agriculteurs (plantation de 130 arbres et 30 km de haies, 15 mares créées et 20 hectares débroussaillés).
Engagé dans une agriculture raisonnée, Léo Rouquairol, viticulteur à Villeveyrac, a adhéré au dispositif Biodiv’eau en 2017. Cette année-là, il a planté 300 mètres linéaires de haies, avec diverses espèces méditerranéennes (arbousier, laurier, pistachier…). « Au bout d’un an, j’ai pu constater les espèces les plus résistantes et en 2018, j’ai replanté 100m de haies supplémentaires, avec des végétaux adaptés et peu gourmands en eau. L’objectif est d’attirer la biodiversité mais aussi de faire disparaître certaines espèces invasives comme les roseaux. » Aidé financièrement pour l’achat des plants, le viticulteur a reçu le soutien de la LPO (Ligue de protection des oiseaux) et des gens de son village pour effectuer les plantations. « Ce chantier a donné lieu à des échanges sympathiques, où nous avons pu discuter de nouvelles pratiques agricoles, plus propres. » Aujourd’hui, l’exploitant est prêt à étendre encore son linéaire de haies, « mais c’est du travail ». Et d’ajouter « certaines parcelles s’y prêtent mais d’autres non, car il faut pouvoir circuler avec les engins. »
« Biodiv’eau peut amener ensuite les exploitants à s’engager dans les futures MAEc (Mesures agro-environnementales et climatiques) pour réduire leurs traitements phytosanitaires et entretenir leurs infrastructures agro-écologiques », précise Sonia Séjourné, chargée de mission Biodiversité au SMBT.
Sur la plaine de Villeveyrac-Montagnac, 16 viticulteurs et 2 éleveurs ont déjà contractualisé des MAEc. A noter qu’en 2020, le SMBT a réalisé un guide** listant les bénéficies agronomiques et écologiques des IAE situées à proximité des parcelles cultivées. Le document, distribué en priorité aux exploitants installés dans la plaine de Villeveyrac-Montagnac, livre des conseils d’entretien et liste les gestes à proscrire.
*Les investissements (mares, plantations…) sont financés en partie par le Conseil départemental de l’Hérault.
**Le guide de gestion et entretien des infrastructures agro-écologiques est consultable en ligne : https://www.smbt.fr/system/files/BROCHURE-SMBT-HD-30juin.pdf ou via ce QR Code :
L’urgence de communiquer auprès des agriculteurs et des collectivités après le gel d’avril qui a saisi cultures et élevages, s’est traduite par l’élaboration expresse d’un numéro spécial gel du Chambre Info.
Il est d’ores et déjà, en ligne sur le site internet ou à consulter sur Calameo en suivant le lien ci-dessous.
Découvrir le programme de la saison
Ouverture du restaurant à partir du 19 Mai 2021 du Mardi au Dimanche uniquement le midi.
Déjeuner en terrasse uniquement, tables limitées à 6 personnes.
Réservation sur
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Après trois jours de dégustation dans des conditions sanitaires drastiques, qui ont vu 2 749 échantillons passés au crible (une progression spectaculaire par rapport aux années précédentes), l’édition 2021 du Concours des vins “Terre de Vins” a rendu son verdict : Chapelle St Roch 2020 Médaille d’Argent avec une note de 85/100 !!!!!
Retrouvez Chapelle dans les 3 Caveaux de vente de Cournonsec, Montagnac et Tourbes mais aussi sur notre nouvelle boutique en ligne :
https://www.cave-picpoul-de-pinet.com/nos-icones/27-chapelles-st-r
Face aux enjeux écologiques, le programme européen Oenomed a pour but de développer des pratiques viticoles plus « vertes » sur le pourtour méditerranéen. Fort de son expérience de l’OenoTour, le Département de l’Hérault a été retenu par l’Union européenne pour participer à ce projet innovant, aux côtés de l’Italie, du Liban et de la Tunisie.
Oenomed, le meilleur de la Méditerranée dans votre verre
« Aux côtés de l’Italie, du Liban et de la Tunisie, l’Hérault devient l’un des quatre points cardinaux de la Méditerranée pour la valorisation de vins produits de manière écoresponsable sur des aires protégées … »
Pour mener à bien sa mission, le Département de l’Hérault sera accompagné de collectivités locales, mais aussi d’organismes scientifiques et de regroupements professionnels comme l’INRAE et l’AOC Languedoc.
Objectif : se mettre au vert !
Le Département de l’Hérault et ses partenaires se sont donnés 3 ans pour :
Améliorer les pratiques viticoles
Sur les deux territoires d’expérimentation du programme Oenomed en Hérault (le Bassin de Thau / Massif de la Gardiole et le Grand Site de Minerve), seront encouragées les pratiques vertueuses et innovantes telles que :
- l’utilisation des cépages résistants,
- l’irrigation raisonnée;
- la réduction des produits phytosanitaires (lutte naturelle contre les ravageurs de la vigne)
- l’adoption de démarches à haute valeur environnementale.
- la mise en place d’un label « Vins des Aires Protégées de la Méditerranée » pour ces productions à haute valeur ajoutée
Aider les petites et moyennes exploitationsviticoles
Le programme européen Oenomed aide les viticulteurs à intégrer les nouvelles normes environnementales pour « répondre à la demande » et « se démarquer ».
« Les consommateurs, de plus en plus écologiques, font pression sur les producteurs de vin pour qu’ils atteignent une plus grande durabilité, comme en témoigne la demande croissante de vins bio dynamiques », explique un représentant d’Oenomed. « Les PME du secteur doivent relever ce défi si elles veulent rester compétitives ».
Développer un oenotourisme écoresponsable
en s’appuyant notamment sur l’expérience évènementielle de l’OenoTour®
En savoir + sur l'Oenotour de l'Hérault
Assurer la promotion de ces vins méditerranéens écologiquement responsables
Notamment en développant des alliances commerciales tout autour de la Méditerranée.
De 10h à 14 h plus d'une quarantaine de véhicules anciens, des 2 CV aux Alpines Renault, des 4 CV aux Simcas et Dauphines, étaient exposés. Tandis que les passionnés échangeaient leurs avis, les visiteurs admiraient les intérieurs et les moteurs, d'un autre temps, après avoir inspecté les carrosseries.