Frontignan

Vide grenier du Thau Rugby

Vide ton placard avec MaxiMômes.

 

L'association de parents d'élèves MaxiMômes organise une bourse aux jouets et vêtements enfants.

Salle Bouvier Donnat rue des Lierles à la Peyrade le 28 novembre 2021 de 9h00 à 13h 00.

Infos:

  • Réservation obligatoire des stands: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Nombre d’emplacements limité 
  • 5€ l’emplacement : 1 table + 1 chaise
  • Paiement par chèque (à l’ordre de MaxiMômes) 
  • Installation des exposants de 8h à 9h

Exxon/Mobil - Début effectif de la dépollution en janvier 2022 !

On la voit d'un peu partout cette tente gonflable blanche et bleue située sur la zone de l'ancienne raffinerie de la Mobil à Frontignan.

Exxon/Mobil teste ce dispositif créé spécialement pour garantir le minimum de nuisances lors de travaux de dépollution.

La tente a également pour objectif de limiter les nuisances olfactives qui sont provoquées par le creusement de ce sous-sol chargé en hydrocarbures, pour cela l’air est recyclé à l’intérieur de l’ordre de deux fois et demi de son volume toutes les heures, avec pression négative, évitant de ce fait la sortie d’air vicié à l’extérieur lors de l’ouverture des portes.

Ce test pilote a démarré dans la zone sud du site, en novembre, cette structure va être déplacée pour effectuer le même test dans la zone nord dès ce mois de janvier 2021.

[[widgetkit id=2098]

C'est sous cette tente, de 100 m sur 30 que se déroulent les tests d'excavations afin d’en vérifier les procédures de travail, la vitesse de progression, ainsi que les conditions d'assèchement des fouilles puisque l'eau n'est pas très profonde dans le sol.

Ce dispositif est d’ores et déjà testé et validé, ainsi après appel d’offre, Exxon/Mobil pourra lancer les grands travaux début 2022. Il s’agira alors d’extraire les terres polluées et d’en traiter une partie sur place selon le principe des biopiles qui avait été testé en avril 2016 et d’acheminer les plus polluées vers un centre de traitement spécialisé.

Cette dépollution, devrait s’étaler sur trois ans environ et financée en intégralité par le groupe Exxon.

«  Je suis heureux que le combat entamé il y a de nombreuses années par la Ville pour que ce site soit dépollué en bonne et due forme, se transforme aujourd’hui en partenariat. Cette phase de test n’est que le début de la campagne de reconversion du site qui a pour vocation de restituer cet espace stratégique de la commune, situé entre le centre-ville et Frontignan-plage aux Frontignanais et Lapeyradois. Nous travaillons d’ores et déjà, avec l’équipe municipale, à la création d’un nouveau pôle d’attractivité et d’activités économique et commercial, accès autour de la transition écologique, au service de la population », s’est réjouit Michel Arrouy à l’issue de la visite.

Après 15 années de combats, de procédures et de procès, de négociations avec l’industriel et l’Etat, puis d’essais de méthodes, le chantier de dépollution débutera, enfin, en janvier 2022 sur 60% des 11 hectares que compte le site pour s’achever, en principe, début 2025. Désormais c’est une autre opération qui va débuter pour la ville, celle d’échafauder un projet d’aménagement de cette zone en zone commerciale.

Assemblée Générale "Entre Mer et Etang"

L'association "Entre Mer et Etang" organise une assemblée générale le jeudi 25 novembre 2021 à la salle de l'Aire à 18h

Question à l'ordre du jour: élection du nouveau président (e).

Le Restaurant L’Atissous présente son nouveau burger "l’Hamburtiel" !

Le 13 octobre est la journée internationale du hamburger.

 
  Karine Monserra, cheffe restauratrice de l'Atissous

Fallait-il réellement instituer une journée internationale dédiée au hamburger ? Seuls les afficionados dudit sandwich en sont convaincus… pour les amateurs d’art culinaire, les avis sont plus mitigés.

Venu de Hambourg en Allemagne, il est aujourd’hui consommé partout dans le monde, la faute aux multinationales de la restauration qui en ont fait un standard universel.

Le restaurant l’Atissous à la Peyrade, ne déroge pas à cette mode et pour l’occasion Karine Monserra, la cheffe restauratrice, innove dans ce domaine en proposant un nouveau contexte de l’hamburger, différent, spécial associant le doux mélange du hamburger classique et de la tielle Sétoise.

Après un sondage effectué auprès des clients présents dans la salle, et après dégustation, une majorité d’entre eux, ont opté pour le nom de « Hamburtiel » sur une liste d’une dizaine d’appellations proposées.

Le restaurant "Atissous" après une période de fermeture imposée par les mesures sanitaires a rouvert ses portes et maintient son offre de plats à emporter mis en place pendant la période de confinement.

Restaurant Atissous

  • 254 Av. du Maréchal Juin, Frontignan
  • Tel +33 7 66 15 44 35

FIRN - Deux balades littéraires de Mouloud Akkouche

Vendredi 26 et samedi 27 novembre 2021, Presqu’île de Thau à Sète et quartier Calmette / Le 2 Pins à Frontignan

 

Mouloud Akkouche: Né à Montreuil et habitant Toulouse, Mouloud Akkouche prétend avoir obtenu le BEPC en 1976. De 1981 à 1989, il est serveur, plongeur, animateur écriture-lecture dans les centres de loisirs, directeur adjoint de colonie de vacances, archiviste, pion… Et vend même des voitures par téléphone… alors qu’il n’a toujours pas le permis. Puis l’écriture, jamais très loin, est venue, subreptice, toujours plus forte, toujours noire comme si ce temps à vivre ailleurs, cette précarité que nul ne veut côtoyer, lui avait donné toutes les énergies pour bâtir une œuvre sincère. Après son Poulpe (Causse toujours !, Baleine, 1997), il a publié à la Série noire/Gallimard, Flammarion, Seuil, In8, Privat, une quinzaine de romans et novelas et a écrit des fictions pour France Inter. Il donne régulièrement des nouvelles d’un monde dont il continue d’interroger les méandres sur son blog sur Médiapart.

Alors que s’est déroulé le week-end du Festival International du Roman Noir / FIRN, du 10 au 12 septembre dernier, la 24e édition se prolonge jusqu’à la fin de l’année avec de nombreux rendez-vous. Profitez d’une nouvelle façon, exceptionnelle et intime, de rencontrer une œuvre, un auteur et un territoire : partez en balade littéraire sur le bassin de Thau avec les meilleurs romanciers du moment. À pied, en vélo, dans les vignes ou au bord des étangs, dans la garrigue ou sur des friches industrielles, embarquez pour une promenade de quelques kilomètres, ponctuée de lectures par les auteurs puis d’une dégustation des produits du terroir et d’une séance de dédicaces. Des rencontres exclusives et ouvertes à tous à ne pas manquer !

 Programmes ce ces journées:

  • Vendredi 26 novembre 2021, 10h30, Presqu’île de Thau, puis de 14h30 à 16h30, atelier d’écriture à la médiathèque André-Malraux (Sète)
  • Samedi 27 novembre 2021, 10h30, quartier Calmette / Les 2 Pins, puis de 15h à 17h, atelier d’écriture à la maison des seniors Vincent-Giner (Frontignan), en partenariat avec la Fabrikulture dans le cadre du projet À fleur de peau…, avec Isabelle Piron (lauréate du fonds de soutien à la création artistique locale de la Ville de Frontignan la Peyrade l’an passé)
  • Dans le strict respect des contraintes sanitaires.
  • Renseignements et réservations : 04 67 18 54 92 – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Renseignements: www.firn-frontignan.fr

101è Musc'art, le premier de 2021, avec Armonia Lemaître

 
Armonia Lemaître, poétesse et romancière indépendante
 
Armonia Lemaître est en quelque sorte une nouvelle venue à Musc’art virtuel, puisqu’elle n’a jamais été reçue auparavant au Musc’art en « présentiel ». Il est donc peu aisé de lui faire une petite présentation circonstanciée. Auteure sétoise, membre des « Auteurs au soleil », l’association frontignanaise qui regroupe les auteurs indépendants locaux, nous avons quand même rencontré Armonia maintes fois sur les deux marchés hebdomadaires de l’été de Frontignan en train de dédicacer aux côtés de l’équipe de Marco Libro, ses ouvrages, absolument convaincue que sont essentiels pour elle « les partages et échanges, en chair et en os, avec les lecteurs ». Des contacts qu’elle privilégie d’autant plus que par éthique, elle est loin d’adhérer au « commerce en ligne américain » pour la diffusion de ses livres. Ce qui confirme l’intention proclamée d’Armonia « de porter son attention à lautre, dans toutes ses dimensions, ceci dans l’ouverture d’esprit et la bienveillance ».
 
Ses livres, « Je suis une poupée gigogne » et « Tu ne le diras à personne » et autres poèmes, reçoivent sur les réseaux sociaux des commentaires plus que élogieux de la part de lecteurs avertis ; lesquels aiment se plonger dans cet « univers romanesque basé sur la psychologie et les enjeux familiaux » où l’auteure plante ses personnages dont elle conte l’histoire avec « une plume élégante et pointue...pour en faire un monument de pudeur où tout est dit avec sobriété ». Style d’autant plus indispensable qu’Armonia traite de problèmes tout à fait d’actualité comme l’inceste et ses conséquences avec silences et non-dits qui affectent physiquement et psychologiquement les êtres qui en sont victimes.
Ecoutons alors Armonia découvrir sa personnalité et son œuvre d’écriture à travers ses réponses à nos questions.
 
1° Qui êtes-vous ?
Quel a été le chemin jusqu’à votre premier livre ?
Je m’appelle Armonia Lemaître et je suis poétesse et romancière indépendante. J’ai suivi un parcours atypique. Né garçon, j’ai entamé ma transition en 2012. Cet événement a constitué le déclencheur de mon désir de publier. Aujourd’hui, je cultive avec passion mon jardin littéraire surtout depuis mon installation à Sète en janvier de l’année dernière après ma retraite.
 
2° Si le récit peut féconder le réel c’est pour quoi faire naître?
Le récit imagine à partir du réel une réalité imaginaire, fictionnelle. Elle acquiert alors une légitimité universelle qui parle à tous.
 
3° Qu’est-ce qui déclenche l’écriture ? Écrire est-ce une contrainte ?
Une force intérieure me pousse à l’écriture. Désir de reconnaissance, narcissisme ou tout simplement passion. Je ne m’interroge plus vraiment sur cette énergie créatrice, je la vis. Écrire ne représente jamais une contrainte. Si s’était le cas, je n’écrirais sans doute plus. En revanche, elle draine beaucoup de doute, de souffrance et parfois heureusement du plaisir et de la jubilation.
 
4° Quel est le mot le plus important pour vous ?
Il y en a tellement. Difficile de hiérarchiser et de faire un choix
 
5° Bâtissez-vous vos livres avec une architecture préétablie ?
Pour moi, l’écriture d’un roman est un travail de longue haleine qui ne peut s’improviser. J’effectue un important travail avant d’entamer le premier jet. Recherche de l’idée du roman, de l’intrigue, caractérisation des personnages, description des lieux et chronologie. Écrire au fil de l’eau représenterait un risque trop important et conduirait assurément à l’échec.
 
6° Ouvrez nous un peu votre « fabrique d’écritures » ?
Je m’astreins à une discipline de fer. Je me lève à 6 h, car j’aime le silence pour aligner les mots. J’écris 2 heures environ puis j’entame ma deuxième journée.
 
7° L’écrivain peut-il rendre le monde meilleur ?
Non ! Il peut certes y contribuer, apporter des éléments de dénonciation et d’analyse de la réalité. Mais pour moi, l’écrivain est un témoin, un lanceur d’alerte littéraire. C’est aux décideurs, aux politiques, aux citoyens de changer le monde.
 
8° Pourrait-on dire que l’enfance est l’élément fondateur de votre écriture ?
L’enfance fonde notre existence ! Pourquoi n’en serait-il pas de même pour l’écrivain ? Cela dit, les problématiques familiales me passionnent et l’enfance y tient une place fondamentale.
 
9° Quels sont les titres de vos livres ?
Un roman autobiographique en 2017 : je suis une poupée gigognequi raconte ma transition vers le genre féminin
Un roman noir en 2018 : Tu ne le diras à personne qui raconte, de quelle façon, un lourd secret empoisonna trois générations d’une même lignée familiale.
Deux recueils de poésie : Un papillon dans la têteen 2018 et Les prémices du papillonen 2019 qui rassemblent des poèmes en vers libres rédigés avant et pendant sa transition.
Le tome 2 de Je suis une poupée gigogne paru cette année où j’aborde des questions laissées en suspens dans le tome 1
 
10° Comment percevez-vous le monde qui nous entoure ?
J’ai longtemps perçu le monde qui m’entoure comme une menace, une injustice. Je voulais m’en abstraire, le fuir littéralement ou par la lecture. Je me passionnais alors pour la science-fiction et l’anticipation. Aujourd’hui, j’ai acquis une certaine sagesse. Je prends du recul et surtout j’essaie de vivre dans le présent. En cette période de pandémie, je crois que cela constitue la seule alternative. Sinon, c’est à devenir dingue !
 
11° Qu’est-ce qu’un écrivain selon vous ?
L’écrivain est un passeur d’histoire. Un menteur, mais pour la bonne cause !
 
12° L’écrivain est-il un grand alchimiste de la réalité ?
D’une certaine façon oui. Il n’invente rien, mais il compose à partir des éléments de la réalité, passés, présents ou à venir.
 
13° Vous êtes-vous immergé très jeune dans la lecture et l’écriture ?
J’ai écrit et lu dès mon plus jeune âge. Une façon pour moi de fuir un environnement très difficile.
 
14° Quelles sont vos relations avec le temps ?
Conflictuelles ! Je n’ai jamais le temps de tout mener à bien. Je produis beaucoup d’idées et le manque de temps me rattrape toujours !
 
15° Des projets littéraires en vue ?
Je finalise ma première nouvelle : « Le nettoyeur ». Une anticipation sombre en rapport avec la période que nous vivons. Elle devrait paraître avant la fin de l’année. J’effectue également le travail préparatoire à un nouveau roman qui aura pour fil rouge le poids de la paternité. Si tout va bien, je l’éditerai en 2022.
 
16° Votre proverbe préféré ?
Le bonheur est une idée neuve. Je compléterai en disant que nous devons le réinventer en permanence.
 
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Un constat positif des 5 postes de secours du littoral frontignanais.

Pour garantir la sécurité de tous les baigneurs, Frontignan la Peyrade, où flotte le Pavillon bleu depuis près de 30 ans, s’était doté, cet été encore, d’un dispositif de surveillance qui couvrait l’ensemble de ses plages, toujours en partenariat avec les pompiers du SDIS. À l’heure du bilan, lundi 15 novembre, l’équipe encadrante des pompiers a dressé un constat positif de cette saison auprès des services de la mairie et en présence de Jean-Louis Molto, adjoint au maire délégué aux espaces portuaires et balnéaires.

Ainsi, sous l’égide du nouveau commandant de la caserne des sapeurs-pompiers de Frontignan la Peyrade, le lieutenant Éric Delcausse, en fonction depuis le 5 octobre dernier, 15 sapeurs-pompiers et 1 chef de service, dont 3 sapeurs-pompiers volontaires et professionnels du centre de secours de Frontignan la Peyrade, ont assuré le bon fonctionnement de chacun des 5 postes de secours et veillé quotidiennement à la sécurité des plages frontignanaises tout au long de l’été.

« L’ambiance sur les postes était au beau fixe et l’ensemble de l’effectif a fait preuve d’une belle cohésion d’équipe », a d’abord souligné l’équipe encadrante. « Les chefs de secteur ont eu une très bonne relation avec les services de la mairie. La présence d’une interlocutrice unique est très efficace. Cela a permis une très bonne réactivité. D’une manière générale, cette année encore, les services de la mairie ont été à l’écoute de nos demandes et besoins » s’est réjoui l’équipe.

Les sauveteurs ont également loué la présence de Tiralos (dispositif pour PMR), sur l’ensemble des postes de secours. Très appréciés de la population ils ont été utilisés quotidiennement.

Côté interventions, on note, malgré une augmentation de la fréquentation des plages, une diminution significative des « petits soins ». On déplore cependant une augmentation des mises en sécurité de nageurs ainsi que des différents stades de noyade mais aucun décès.

En conclusion, hors-mis quelques ajustements à mettre en place (remplacement de VHF, réfection de certains postes, harmonisation du système de garde sur l’ensemble du département…), « la saison sur le secteur de Frontignan la Peyrade a été satisfaisante, pas de manque de matériel, l’affectation d’un jet ski a été très appréciée par les sauveteurs qui, tous compétents, étaient en nombre suffisant », a exprimé le lieutenant Delcausse.

Pour rappel, les 5 postes de secours :

  • L’Entrée : Impasse des Foulques
  • Le Grau : Impasse des Macreuses
  • La Bergerie : Impasse des Plaisanciers
  • Les Aresquiers : Parking Saint-Eugène
  • Port de plaisance : Quai Alary (port rive ouest), également ouvert les 26 et 27 juin et les 4 et 5 septembre,

étaient ouverts du 3 juillet au 29 août, de 11h à 18h30.

Le secours populaire et la Ville se mobilisent pour les plus démunis

Dans le cadre de la journée mondiale du refus de la misère, le 17 octobre prochain, un appel aux dons est lancé auprès des écoliers et de leur famille mais aussi de toutes celles et de tous ceux qui souhaitent participer à l’élan de solidarité.

Le secours populaire français, soutenu par le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Frontignan la Peyrade participera activement à la journée mondiale du refus de la misère, le dimanche 17 octobre prochain.

En partenariat avec d’autres associations, le comité local du Secours Populaire assure la distribution alimentaire pour les Frontignanais.es et Lapeyradois.es au sein de l’espace solidaire Muhammad-Yunus.

Le constat actuel en matière de distribution alimentaire pour les publics les plus en difficultés fait apparaitre un déficit de denrées alimentaires non périssables, en particulier le lait, la farine et le sucre.

Face à cette situation et afin de sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge aux valeurs de l’entraide et de la solidarité, une opération de collecte de ces produits sera effectuée dans les écoles de la ville, du 18 au 21 octobre. Les élèves peuvent ainsi apporter leur contribution du lundi 18 au jeudi 21 octobre. La collecte des denrées sera réunie dès le vendredi 22 octobre au matin et sera livrée à l’association dans la foulée.

Les citoyens qui souhaitent participer spontanément à cette collecte le peuvent bien évidemment. Il suffit de déposer les dons directement à l’espace solidaire Muhammad-Yunus, aux heures d’accueil.

Contacts :

Épicerie sociale et solidaire, centre Muhammad-Yunus, rue de la Raffinerie

Tél. : 04 67 74 32 11

Secours populaire Français

Tél. : 04 67 48 36 88 Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Terres Blanches - Une représentation contre le harcèlement scolaire .

Ce jeudi 18 novembre, Mme Anne Jourdan, directrice de l'école élémentaire des Terres Blanches et l’équipe de l’ALP associées à l’équipe d’animation ont organisé une sensibilisation au harcèlement scolaire à des centaines d'élèves sous forme d’un chant collectif adapté et l’inauguration de 2 bancs de l’amitié au sein même de la cour de l’école des terres blanches en lien avec le harcèlement en milieu scolaire.

 Un chant au nom évocateur « Perdu dans mes pensées »

Un chant qui évoque le quotidien de petit harcelé qui se sent seul, qui a mal au cœur, qui ne se sent pas écouter, rejeter qui aimerait bien être épaulé.

« Dis Moi Quand ça Cesse »

La Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) indique que 5,6% des élèves se disaient harcelés en 2018 contre 7% en 2015. L'Unicef évalue en France à 700 000 élèves le nombre de victimes de harcèlement scolaire. Les chiffres varient de 12 % en primaire, 10 % au collège et 4 % au lycée.

Le harcèlement scolaire c’est quoi?

Lorsqu’un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle de harcèlement.

Les 3 caractéristiques du harcèlement en milieu scolaire

  • La violence : c’est un rapport de force et de domination entre un ou plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes.
  • La répétitivité : il s’agit d’agressions qui se répètent régulièrement durant une longue période.
  • L’isolement de la victime : la victime est souvent isolée, plus petite, faible physiquement, et dans l’incapacité de se défendre.

Le harcèlement se fonde sur le rejet de la différence et sur la stigmatisation de certaines caractéristiques, telles que :

  • L’apparence physique (poids, taille, couleur ou type de cheveux)
  • Le sexe, l’identité de genre (garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine, sexisme), orientation sexuelle ou supposée
  • Un handicap (physique, psychique ou mental)
  • Un trouble de la communication qui affecte la parole (bégaiement/bredouillement)
  • L’appartenance à un groupe social ou culturel particulier
  • Des centres d’intérêts différents

Le harcèlement revêt des aspects différents en fonction de l’âge et du sexe. Les risques de harcèlement sont plus grands en fin d’école primaire et au collège ou l’harceleur n’a souvent pas conscience de la gravité de ses actes. Espérons que les bancs de l’amitié de l’école des terres blanches puissent libérer la parole.

Numéros d’appel:

3020 « Elèves, parents, professeurs »

3018 « En cas ce Cyberharcèlement »

Les travaux de restructuration et de modernisation du port de plaisance débutent.

Le chantier est fin prêt et les travaux de restructuration et de modernisation débutent dès ce lundi 18 janvier au sein du port de plaisance de Frontignan la Peyrade.

Les travaux devraient se dérouler sur 3 ans, pour un montant prévisionnel de 4,5 M €

Les travaux de restructuration et de modernisation du port de plaisance débutent ce lundi 18 janvier, après une phase d’installation et de préparation du chantier débutée en novembre 2020 avec des déplacements de bateaux, un courrier d’information envoyé aux riverains et aux plaisanciers ou encore le déplacement du ponton N (vide de tout bateau) en face du quai d’accueil, afin qu’il serve de ponton d’accueil provisoire aux prochains bateaux qui doivent être déplacés.

Ces travaux visent à augmenter la capacité d’accueil en passant de 603 à 750 postes et de proposer des services de qualité sans accroître l’emprise du site. Cette phase consistera au démarrage de la réalisation du contre épis et au dragage du plan d’eau.

La prochaine phase, consacrée au battage des pieux, démarrera quant à elle le 9 février prochain. Cet important projet intègre les ambitions du Plan littoral 21 avec la Région Occitanie, communes à la volonté de la Ville d’agir pour le développement durable de la plaisance, du tourisme nautique ou nautourisme et de l’activité économique maritime locale.

Les travaux devraient se dérouler sur 3 ans, pour un montant prévisionnel de 4,5 M €.

Musc'art 112: Georges Chateau, un témoin de fer et de faire, des temps passés

Georges Chateau, le deuxième invité, après Armonia Lemaître de ce dernier Musc’art du jeudi 4 novembre, était loin d’être un inconnu pour les habitués du cénacle pluri-artistique qui va bientôt fêter ses 10 années d’existence, mais c’est un Georges enrichi de pensées philosophiques propres aux grands sages de ce temps, qui a exprimé des paroles lourdes de sens, avant de sortir de ses caisses, sa collection de précieux vieux outils, qu’il entretient et chérit, comme des témoins du passé laborieux des artisans et de la paysannerie de sa région de cœur, la Lozère.
 
Cette région, la Lozère, Angela Mamier, en présentant Georges, n’a pas manqué d’en souligner sa rudesse de climat mais aussi et surtout le chaleureux esprit de ses gens, dont Georges est un digne représentant. Montrer combien il reste attaché à ses racines par l’intérêt qu’il porte à ces outils qui ont servi les savoir-faire ancestraux c’est aussi montrer pour Georges comment l’Homme est « sorti des cavernes » par son ingéniosité. Mais au fil de son histoire ce même homme est en train aujourd’hui de perdre contact avec la matière pour se consacrer à une société de consommation effrénée, devenue son nouveau mode de vie, alors que depuis Salomon et son temple, l’Homme exerçait son pouvoir sur la nature, qu’on a en quelque sorte détruite en utilisant les énergies fossiles. En train de perdre son âme comme le disait Bergson, ce même Homme revient à la nature, c’est son intérêt, sinon….. !
Trêve de philosophie. Georges a sorti quelques-uns de ses 1000 outils de sa collection pour en dire le nom, en expliquer leur utilisation, leur génie et dire combien les Compagnons du Tour de France d’aujourd’hui représentent de savoir-faire technique et moral face à une société qui « consomme pour consommer », Georges y revient toujours et avec raison.
Hache de mineur numérotée, roue, pics, tenailles, pinces et autres outils utilisés par tous les artisans possibles et les agriculteurs, ont fait vibrer dans nos esprits de belles images de notre passé pas si lointain, puisque ces outils se sont surtout développés entre 1848 et 1960, les sociétés Mc Cormick et Westinghouse étant les grands noms de ce développement technique en matière d’outils et de machines.
Et ces outils, Georges les manipule d’autant mieux qu’il réalise toute une gamme artistique de sculptures métalliques, où il fixe pour le plaisir des yeux l’habileté manuelle qui caractérisait l’homme, celui qui faisait résonner le marteau sur l’enclume de son enfance, et qui devrait encore le caractériser aujourd’hui, le travail d’artiste de Georges en étant un exemple.
Le repas servi au restaurant Côté Mer après les deux prestations a lui, fixé la chaleur humaine qui reste toujours au cœur du groupe Musc’art, lequel se retrouvera le 2 décembre dans une autre salle –à préciser- pour écouter Jacques Carles qui affolera les esprits en présentant « le monde de demain » qui se profile à nos horizons.

Los ventres blaus (les ventres bleus) - Légende ou vérité ?

12/10/2021 AS/MC

Qui n’a jamais entendu l’expression « Les ventres bleus » dont furent affublés les frontignanais. Plusieurs explications concernant cette appellation circulent et bien malin celui qui pourra affirmer laquelle est la bonne.

Légende ou vérité, Michel Campestre, notre historien, nous éclaire sur le sujet

En Occitanie languedocienne les habitants de six localités lagunaires l’une gardoise et les autres héraultaises se réclament du sobriquet « Les Ventres Bleus ».

Aigues-Mortes, Frontignan, Mauguio, Pérols, Portiragne et Vendres.

Il existe une similitude topographique entre ces bourgs côtiers, une partie de ces habitants demeurent sur une bande lagunaire et vivent de la pêche et l’autre partie vivent des produits de la terre. Ces populations ont subi au cours des siècles plusieurs épisodes d’épidémies ou pandémies pestilentielles morbides souvent importées par voies maritimes.

En 1347 la peste arrive par le port de Marseille, elle gagne la région méridionale par manque d’hygiène puis au XVème, XVIIè, XVIIè … XIXème siècle, la Peste bubonique est véhiculée par le rat et transmise à l’homme par les piqûres de puces, le Paludisme (Malaria) et le Choléra maladie virulente (aliments frelatés, eaux contaminés) fortes diarrhées font des ravages. Le ventre des morts se gonfle et se colore de bleu-noirâtre.

De versions différentes selon le lieu.

Pour Aigues-Mortes : trois versions du sobriquet. « Li vèntre blu » Provençal

  • 1)- En 1421 (guerre de cent ans), lors d’une grande bataille sanglante de la cité, les bourguignons subirent de nombreuses pertes en hiver, ils décidèrent de placer les cadavres dans une tour (Tour les bourguignons) qu’ils recouvrèrent de sel afin d’éviter leurs putréfactions. Quelques temps après, au moment de les ensevelir, leur ventre avait bleui.
  • 2)- Des braconniers chassaient les lapins et lorsqu’ils les dépeçaient le ventre du gibier bleuissait. Les piégeurs étaient alors taquinés, voilà les ventres bleus.
  • 3)- En Provence, les hommes portaient de larges bandes de tissus bleu azur qu’ils enroulaient autour de la taille en guise de ceinture.

Pour Frontignan : nous ne connaissons que par des ouïs dires ou écritures l’existence de deux hypothèses sur le qualificatif « Les ventres bleus ».

  • 1)- l’une d’elle est semblable à celle des villes évoquées par les périodes épidémiques.
  • 2)- l’autre, ferait suite à l’échouage d’une gabare ou gabarre (bateau) sur un banc de sable transportant une cargaison de draps de teintes indigo ou pastel que la houle a rejeté sur l’une des plages de Frontignan. Des rouleaux de draperie ont été récupérées par des Pescadores autochtones pour en faire façonner des tailloles*. Le port de la ceinture bleu se serait développé dans la cité.
 
Ventre Bleu (épidémie)   Ventre Bleu Taiolle (*) (ceinture)

Hé « Lo Ventresca blau » de Frontignan (bedaine bleu).

Pour Portiragne & Vendres : Les travailleurs agricoles d’autrefois portaient de larges ceintures de tissu bleu. On évoque aussi les pandémies (voir ci-dessus). C’est pour ces raisons que les habitants porteraient le surnom les Ventres Bleus.

Depuis l’on a brocardé les habitants de ces villes « Los Ventres Bleus ».

Mais alors quelle est donc l’hypothèse la plus crédible, la coloration du ventre des morts ou la Taiolle (*) ?

(*) Taïole ou Taillole (1665) Du provençal (Talhola) taille.

En 1831, il y a 90 ans les travailleurs agricoles, paysans et les militaires portaient de larges ceintures de laine (la Taïole) d’un ton grisâtre pour notamment soutenir le pantalon, les lombaires et contenir un petit bide; pour les fêtes souvent les hommes portaient la Taiolle de flanelle de couleur rouge ou bleue, le bleu représentait le luxe.

 
Le Pastel   L’Indigotier

Les couleurs Bleues

  • -Plante pastel (isatis tinctoria) cultivée jadis depuis le XIème siècle dans la région toulousaine et albigeoise sa teinte bleue été fort prisée. L’OR BLEU.
  • -Plante indigo (l’indigotier) est cultivée en Inde et aux Amériques au XVIIème siècle puis acheminé en Europe, c’est le déclin du Pastel.

L’indigo étant la septième couleur de l’arc en ciel.

Le Pastel L’Indigotier

Symbolique de la couleur bleu l’évasion, la fidélité, la sagesse, la divinité, la royauté, porte-bonheur en Egypte porte-bonheur, le ciel et saturne.

Les Ventres bleus* VB. Sobriquet (escais) souvent donné par dérision, moquerie, entre villages, rarement par affection.  « Les Ventres Bleus » voilà une énigme dont la littérature ne fait  mention ni sur la date, ni sur la période de son usage.

Aujourd’hui, les frontignanais et frontignanaises sont fiers de porter ce titre honorifique, ils le chantent et le crient au cours des manifestations sportives terrestres et nautiques.

Plusieurs associations portent avec fierté le label « Les Ventres Bleus »

  • Frontignan : supporters les Ventres Bleus (activités sportives).
  • Frontignan : Los Ventres Blaus de Frontinhan (défense de la culture OC).
  • Pérols : Les Ventres Bleus (équitation).
  • Pérols : ACAPL de Pérols les Ventres Bleus (commerces).
  • Baillargues : association musicale la Cie des Ventres Bleus.
  • Aigues-Mortes : Futsal les Ventres Bleus.
  • Portel des Corbières : association Culturelle de Loisir les Ventres Bleus.

Nota : Les bressants le pays du poulet ayants le sobriquet « le Ventre Jaune» les personnes atteintes de la fièvre jaune par le moustique, ou bien ils ont trop mangé de maïs la peau a jauni.

AS/MC