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Cérémonie des voeux à Sète : l'intégralité du discours de François Commeinhes, Maire de Sète.

Cérémonie des voeux à Sète : l'intégralité du discours de François Commeinhes, Maire de Sète.

"Très chères concitoyennes, très chers concitoyens et amis de Sète.

 

Ce soir, je vous présente les vœux de notre belle cité pour la…19° fois. 

Seules trois années, marquées par la crise sanitaire, nous ont privé de ce grand rendez-vous municipal, que j’aborde avec toujours la même attente, la même émotion, le même plaisir.

C’est en effet l’occasion de faire le point avec vous sur les réalisations municipales ainsi que sur les projets à venir. C’est aussi, au cœur de l’hiver, l’opportunité de vous retrouver, de réunir la belle communauté sétoise, comme nous aimons à le faire aux beaux jours, lors des fêtes de la Saint-Pierre ou de la Saint-Louis.

Cette année, nous avons choisi l’image du pont pour illustrer le passage à 2024. Elle s’imposait en raison du nouveau Pont que nous jetons entre l’avenue Gilbert Martelli et le Quai des Moulins, pour nous relier notamment, dans un premier temps, au Conservatoire à rayonnement intercommunal de Sète Agglopôle Méditerranée.

Un pont qui nous relie au passé de la ville. C’est, en effet, au bout du Quai des Moulins qu’est né le grand guitariste gitan Manitas de Plata dont le conservatoire porte le nom.

Un Pont qui nous relie à l’avenir, puisqu’il sera poursuivi par la création d’une voie de contournement d’accès à la ville, et par la mutation de cette entrée de Sète en un véritable quartier de vie, qui sera fortement marqué par la vitalité culturelle Sétoise, et son économie inhérente.

C’est pourquoi aussi ce Pont des Arts a été sublimé par la création de Jean Denant. L’artiste sétois a su, par ses jeux de miroirs et de reflets, mettre en étroite connivence les éléments de notre paysage sétois : l’eau, le ciel et la lumière. Tout ce qui nous enchante au quotidien dans notre belle ville. Merci encore Jean pour cette magnifique réalisation, que nous inaugurerons prochainement, sous une forme que je souhaite, avec toi, particulièrement festive.

Ce quinzième pont raconte aussi l’histoire de notre cité portuaire depuis sa création. Ces ponts, dont certains se dressent dans le ciel tels des tremplins, font l’image et la singularité de Sète. Ils nous conduisent dans sa géographie insulaire, nous faisant passer de l’étang à la mer, du port de commerce au port de pêche, d’un quartier à l’autre, vers l’ouest et le lido, vers les communes du nord du Bassin de Thau, vers celles de l’est et au-delà vers Montpellier.

Nous avons choisi la symbolique du pont parce qu’elle illustre tous les passages de l’ici à l’ailleurs, du maintenant au futur, le passage de la vie et de son évolution.  Et ce n’est pas un hasard si nous avons retenu la phrase du philosophe Jean-Pierre Vernant « l’homme est un pont ».  Cette citation, qui colle si bien à l’esprit sétois, tant notre goût des autres est fort, figure sur le pont de l’Europe qui relie Strasbourg à Kehl en Allemagne. Elle fait partie d’un texte demandé à Jean-Pierre Vernant pour le cinquantième anniversaire du Conseil de l’Europe.

Je saisis l’occasion pour vous rappeler la prochaine échéance électorale européenne le 9 juin prochain. Vous aurez à désigner vos représentants au Parlement européen. N’oubliez pas ce grand rendez-vous électoral. Il est capital tant nous avons besoin aujourd’hui d’une Europe forte et unie dans un environnement géopolitique inquiétant et hostile aux démocraties.

Mais revenons à Sète…A notre rencontre de ce soir. En ce moment à la fois solennel et convivial, je sais ce que certains pensent et espèrent. C’est triste à dire, mais la fonction de maire est devenue à haut risque. Des menaces, des insultes, des agressions violentes contre des élus ont émaillé l’année 2023.

Moi-même, je n’y échappe pas. Je découvre souvent par exemple, devant mon domicile, des tags injurieux, ou encore des déjections canines avec ma photo plantée. C’est difficile à accepter, c’est difficile à expliquer à sa famille, à ses petits-enfants. Je veux rendre hommage ce soir à Michèle, mon épouse, et aux miens, pour ce qu’ils doivent endurer. Pour leur soutien aussi dans ces épreuves régulières et répétées, dans les calomnies odieuses, les rumeurs insidieuses, les jugements expéditifs et sans fondements.

Pour ma part, j’ai toujours rejeté les divisions et les polémiques.

« L’excès en tout est un défaut », dit un proverbe ancien. Je l’ai fait mien depuis longtemps. Dans ma vie professionnelle comme dans ma vie privée, j’ai toujours recherché l’équilibre, l’apaisement, l’harmonie.

Pour moi, la vraie vie démocratique municipale, ne se joue pas sur les réseaux sociaux ou au travers de tags injurieux. Elle ne se joue pas dans les invectives et les postures politiques. Elle trouve sa source et son énergie dans le dialogue franc et direct que j’ai au quotidien avec les habitants. Dans l’échange vrai et sincère. Seul cela compte à mes yeux

Pour le reste, « Tout crachat décrit une courbe », estimait Paul Valéry. C’est une vision juste des choses : les saletés proférées salissent à la fin ceux qui les produisent.

Je me suis présenté devant les sétoises et les sétois pour servir une ville que j’aime profondément.

Je me suis présenté non pas pour être aimé, mais pour agir, pour faire.

Et je pense  « avoir fait » avec les quatre équipes municipales qui m’ont entouré et m’entourent et dont je salue le travail. Tout comme je salue également le travail des agents de la ville de Sète qui m’accompagnent. 

On me reproche souvent mon tempérament réservé. C’est ainsi.  Je préfère le faire au faire savoir. Mais ce soir, comme l’a dit Montaigne « je me suis ordonné d’oser dire out ce que j’ose faire ».

Qu’avons-nous osé ? Qu’avons-nous fait ? La liste exhaustive des réalisations de toutes ces années serait trop longue. Les images que vous avez pu voir à votre arrivée présentent un échantillon des actions municipales les plus récentes.  

Mais je ne voudrais pas ce soir vous assommer avec la longue énumération de ces réalisations. Je voudrais aller à l’essentiel en rappelant les faits marquants de mes trois mandats et du quatrième en cours.

 

Sète aujourd’hui, ce sont des finances redressées

Au début des années 2000, quand je suis arrivé à la mairie, la situation financière de la ville était catastrophique avec un endettement colossal qui paralysait l’action municipale, avec la menace d’une mise sous tutelle imminente.

Aujourd’hui, les finances municipales sont assainies, et bénéficient d’une capacité d’investissement solide au service des sétois. J’avais d’ailleurs pu initier entre 2018 et 2020 une baisse des impôts locaux de – 20%. La crise sanitaire et le soutien que la collectivité a apporté, suivie d’une crise économique, sociale renforcée par la guerre en Ukraine et les incertitudes que nous connaissons, m’a empêché de poursuivre cette dynamique de baisse. Mais vous me connaissez, je sais être obstiné quand il le faut, et entends bien réenclencher ce processus dès le prochain budget à l’automne 2024.

Sète aujourd’hui, c’est un port relancé

Le port industriel et de commerce était moribond. Grâce au soutien de Georges Frêche, alors Président du Conseil régional Languedoc-Roussillon, et de l’accord que nous avons su conclure, il a redémarré. « Nous allons être dévorés » disaient les défaitistes. Il suffit de se promener sur les quais pour mesurer l’ampleur de ce nouvel essor. Je me réjouis d’ailleurs que deux lignes de ferry ouvriront prochainement vers la Corse et les Baléares.

Sète aujourd’hui, c’est une intercommunalité active

La ville a réussi à sortir de son isolement insulaire. Avec la création en 2003 de son intercommunalité, Sète désormais travaille en bonne intelligence avec les cités voisines, dont je salue ce soir les élus. Le sentiment d’appartenance à un territoire est maintenant présent dans notre quotidien, et cela, nul ne peut le contester. Et nous allons au delà : Des évènements, tels que la candidature à la capitale européenne de la culture, ne sont pas initiés à la légère : ils renforcent les liens, les partenariats, les synergies avec les villes et agglo voisines. A l’heure où le repli sur soi nous menace, où des divisions stériles nous guettent, c’est une fierté, et une évidence, que d’impulser une ouverture vers l’autre toujours plus grande, et de tisser des synergies conviviales, sincères et productives.

 Sète aujourd’hui, c’est une ville métamorphosée

La ville s’étiolait dans ses limites, les quartiers du centre se vidaient et se délabraient, notre population déclinait. A ce jour, 3000 logements de cœur de ville ont été réhabilités. Deux quartiers neufs, l’un à l’Est, l’autre à l’Ouest, sont sortis de terre, et ce, afin d’enrayer l’évasion démographique.

Sète a gagné 5 750 habitants en 20 ans, notre croissance démographique navigue sur une moyenne raisonnable de + 230 habitants par an.

L’objectif est de permettre aussi aux jeunes Sétois de rester ou de revenir dans leur ville. Nous avons tout d’abord mené un combat pour le développement des logements sociaux, non pas dans la logique mortifère de quartiers dédiés dont nous essuyons encore les conséquences, mais dans une vision de mixité et de logements diffus dans la ville.

C’est aujourd’hui une politique forte d’accession à la propriété qui est lancée. J’aurai l’occasion de revenir sur ce sujet prochainement. L’urbanisation, tant décriée et pourtant si nécessaire pour notre présent comme notre avenir, - la crise nationale du logement actuelle nous démontre que notre anticipation était primordiale- s’effectue dans la reconquête de nos friches industrielles dépolluées. Nous misons ainsi sur la sobriété foncière, tout en répondant aux enjeux démographiques, économiques, en requalifiant une entrée de ville qui se doit d’être à la hauteur de la beauté et la singularité de notre Ile Singulière. 

 

Sète aujourd’hui, c’est une économie redynamisée

Hier inactive et frappée durement par la crise, Sète affiche aujourd’hui la baisse du chômage la plus importante en Occitanie, qualifiée d’ailleurs « d’historique » dans les chiffres clés transmis par la DREETS fin 2023.

Sète, avec un taux de de 9,7% au 4éme trimestre 2023, se situe en dessous du taux de chômage du Département. En 10 ans, c’est une baisse de 5.2 points, la plus forte baisse d’Occitanie (Hérault -4.0, Occitanie -3.0).

Enfin, le nombre d’actifs augmente en moyenne de 0,2% chaque année à Sète. Sur les quelques 38 000 emplois que compte notre agglomération,  45% se situent dans notre ville. Sète est bien aujourd’hui la locomotive économique de notre territoire !

A cela s’ajoute une belle vitalité commerciale. Avec un taux de vacance de 3,4%, contre 12% en moyenne nationale. De nombreux élus d’ailleurs viennent nous rendre visite, pour comprendre quelle a été notre démarche : je recevais ainsi hier encore par exemple le Maire d’Aubagne, qui souhaitait échanger et s’inspirer de notre expérience.

 

Sète aujourd’hui, c’est un environnement protégé et mis en valeur

La plage longée par la route était dégradée, rongée par l’érosion. Le lido a été protégé et revalorisé au prix d’un aménagement audacieux et colossal, qui fait exemple aujourd’hui..

La lagune de Thau, en danger, tout comme ses activités de pêche et de cultures marines a été sauvée, notamment avec la création du Syndicat mixte du Bassin de Thau en 2005. Elle est désormais également citée en exemple. 

L’assainissement, le renouvellement de nos réseaux, le traitement des eaux et des déchets bénéficient aujourd’hui d’une technologie de pointe, tournée vers l’avenir et les énergies renouvelables.

L’anticipation que nous avons menée sur le défi énergétique, avec notre CPE et PPP, tant décriés eux aussi il y a tout juste 10 ans, nous permettent d’afficher en quelques années une baisse de notre consommation électrique de 55%, et de 42% sur les autres énergies. Cela nous a également aidé à faire face à une crise internationale sans précédent : C’est grâce à ces dispositifs que notre Ville a évité en 2023 une hausse de la facture énergétique de 5 millions d’euros !

Et nous poursuivons la dynamique en dotant nos quartiers d’entrée de ville de Thalassothermie, et qu’une partie du sud de la ville sera bientôt équipée de  géothermie.

Ces chantiers environnementaux étaient capitaux dans une ville insérée dans un milieu lagunaire.

Ils ont permis également que la ville s’embellisse, je citerai par exemple la création de la promenade Maréchal Leclerc, la requalification de la Corniche de Neuburg, la création de voies vertes et cyclables, la réhabilitation de lieux remarquables tels que le Site Saint Pierre, le jardin du Sémaphore, le Parc Simone Veil. Sans oublier, bien sur, la piétonisation progressive de notre cœur de ville et de nos quais, qui allie deux vertus. Car je le redis haut et fort : l’objectif de libérer la surface de la ville du stationnement des véhicules, au bénéfice du cadre de vie et de la reconquête de l’espace public, est un enjeu environnemental et sociétal. Le quai Suquet le prouve, la rue Alsace Lorraine et le parvis des Halles le prouvent, la place Victor Hugo le prouve, tout comme le prouveront bientôt l’esplanade Aristide Briand et le secteur Marine, Consigne et Promenade Marty !… A Sète on a le goût de la vie conviviale, et on s’en donne les moyens, quelles que soient les épreuves !

 

Sète aujourd’hui, c’est un haut lieu culturel, reconnu, créatif et attractif

C’est l’îlot fertile d’une culture plurielle, à la fois traditionnelle et novatrice, savante et ludique. Des musées à nos joutes, des festivals au conservatoire intercommunal, des grands noms de la peinture aux tournages multiples, de la scène nationale au renouveau de notre école des beaux-arts, des ateliers d’artistes au travers de la ville au soutien permanent des projets, sans oublier l’éducation culturelle dès le plus jeune âge : Entre transmission de nos traditions et valorisation de notre patrimoine, Sète resplendit aussi d’audace et démontre un véritable bouillonnement culturel.  Ce qui a fait dire à une ministre de la culture qu’elle était « une capitale mondiale » !

Sète aujourd’hui, c’est une dynamique éducative, sociale et sportive reconnue

Label ville active et sportive obtenu cet été, label cité éducative, sélection au programme action cœur de ville, création de conseils de quartiers dynamiques, soutien à un tissu associatif énergique, action sociale menée tambour battant par notre CCAS, en transversalité avec tous nos services, création de filières d’études supérieures, sans oublier la développement de notre Police municipale de proximité, tout cela est le fruit d’un travail colossal, mené sur tous les fronts, au service des sétoises et sétois. Sète est aujourd’hui cette ville intergénérationnelle éclatante de vie, et où l’on sait prendre soin les uns des autres.

Telle est notre ville aujourd’hui. Tel est mon bilan. Un bilan, que les habitants reconnaissent quand 9 sur 10 d’entre eux affirment dans lors d’un observatoire qu’ils sont heureux de vivre à Sète.

Tout est loin d’être fini. La dynamique se poursuit. Voici quelques exemples de projets qui vont prendre forme en 2024.

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Que les Sétois mesurent le chemin parcouru en 22 ans, perçoivent en toute honnêteté et vérité ce qui a été entrepris et réalisé.

Mon engagement, depuis plus de 20 ans, n’a été guidé que par l’amour que je porte à notre ville, l’attachement profond que je ressens envers sa population.

Si je suis entré en politique, ce n’est pas pour assouvir un accomplissement personnel, celui-ci était totalement réalisé au travers de ma vie professionnelle et familiale. Ma seule envie était de guérir, redresser, développer, et enrichir notre ville. Rendre aux sétoises et sétois leur fierté pour Sète. Tout n’est sans doute pas réussi, mais je pense quand même, modestement, y être en grande partie parvenu, avec l’aide et le travail de toutes et tous.

L’année qui vient aura son lot de surprises. L’aventure continue. Tant de choses sont encore à boucler pour consolider et pérenniser cette renaissance de notre Ile Singulière !

Une ville où j’ai passé toute ma vie et que j’aime profondément. Une ville, et ses habitants, avec leur caractère insulaire entier, compliqué parfois mais toujours attachant. Ils m’ont accordé leur confiance à quatre reprises. Et pour un maire, seul compte ce pacte démocratique passé avec la population. Tout le reste est insignifiant.

Cette confiance, je la garde précieusement en moi. Parce que les Sétoises et Sétois sont courageux, audacieux, impertinents et résilients. Et j’aime ça. Ils méritent que l’on se batte pour eux, et même s’il faut prendre des coups, peu importe, je le dis, je le répète : « auprès d’eux, auprès de vous, je me régale ! ».

Dans la période difficile que nous traversons, je souhaite que cette confiance dans la vie vous habite toutes et tous. Passons le pont qui relie l’année qui s’enfuit à l’année qui vient avec cette confiance et sérénité intactes. 

Passons ce pont en marche serrée, réunis. Réunis autour de ce qui fait notre singularité, l’amour partagé que nous portons toutes et tous à notre ville. 

Passons le pont vers 2024 avec cœur aussi, avec un cœur « gros comme ça ». Car c’est ainsi que nous parlons à Sète, ainsi que nous sommes. Ce cœur invincible, je l’ai toujours eu et je l’aurai toujours pour ma ville. Je sais, je sens qu’il palpite aussi dans cette belle salle.

En 2024, je vous souhaite de conserver ou de retrouver une santé éclatante.

Je vous souhaite également la plus grande sérénité. La même que celle qui m’anime quand je suis avec vous !

         Belle et heureuse année à toutes et à tous,"

Le discours de Florence Sanchez, Maire de Poussan, à l'occasion de la cérémonie des voeux

Le discours de Florence Sanchez, Maire de Poussan, à l'occasion de la cérémonie des voeux :

Mesdames, Messieurs des autorités civiles, religieuses et militaires,

Mesdames, Messieurs les présidents des associations,

Chers Poussannaises, chers Poussannais,

Chers amis,

 

"Pour clôturer 2023 et débuter 2024, nous avons fait le choix de vous faire découvrir, ces femmes et ces hommes qui font le service public de notre commune et qui chaque jour, tout au long de l’année, œuvrent au côté de l’équipe municipale et travaillent sans relâche pour vous offrir une ville plus propre, plus sereine, plus verte, plus dynamique, plus solidaire, plus épanouissante.

Nous tenions à leur rendre hommage et à leur redire combien nous savons que leur travail à nos côtés est important.

 

Alors merci, à Madame Baurin, notre nouvelle Directrice des Services, qui nous accompagne depuis le 1er août, aux cadres qui l’entourent ainsi qu’à l’ensemble des agents municipaux.

 

Je tiens à leur répéter, que, sans leur implication, nos projets aussi beaux et ambitieux soient-ils, ne pourraient être réalisés.

 

Ils sont nombreux dans la salle, et je veux leur dire qu’ils peuvent être fiers du travail accompli au quotidien, que leurs qualités techniques et humaines font la richesse de notre collectivité et que je suis fière, avec mon équipe, de travailler main dans la main avec eux.

 

Je pense que nous pouvons tous ensemble les applaudir.

 

 

Tout au long de l’année 2023, grâce au travail en commun des élus, des agents de la collectivité, de nos nombreuses associations, de nos comités des fêtes, de jumelage, du carnaval et de leurs bénévoles, vous avez profité d’un programme riche et varié de manifestations festives, sportives et culturelles.

La liste serait trop longue pour toutes vous les citer, mais, voici quelques temps forts que nous avons partagé en toute convivialité :

 

La Night Kolor de Cassou, qui a lancé le début de l’été en rassemblant plus de 3000 personnes, nos trois jours de fête locale, les assiettes gourmandes avec les Pouss’en Faim, les Estivales de Thau et les samedis du sport organisés en collaboration avec Sète agglopôle, les nouveautés comme les lotos du jeudi et les lundis sport place de la mairie, qui ont connus un vif succès et seront donc reconduits. 

 

Les 10 ans officiels de notre jumelage, avec la ville de Larciano, que nous avons célébrés à l’occasion de la Foire de la Sainte-Catherine, en présence de Mme le Maire Lisa Amidei et de nos amis Italiens.

 

Au cours de cette journée, la Reine du carnaval 2024 et ses deux dauphines ont été élues. Elles sont parmi nous ce soir et nous accompagneront tout au long de l’année.

Merci d’accueillir chaleureusement notre nouvelle Reine Cassandra et à sa première dauphine Candice.

 

Notre traditionnel carnaval, son célèbre branle de la chemise et sa danse du chevalet que nous retrouverons cette année du 10 au 14 février. J’en profite pour remercier le Comité Carnaval et tous les carnavaliers qui donnent de leur temps pour faire vivre nos traditions et pour, à nouveau, inviter mes collègues élus à prendre part à ce temps fort avec nous.

 

Les visites théâtralisées avec leurs lots de surprises, le festival d’Arts et d’Agapes né de la volonté commune de notre service culturel et de l’association Escapades, les Journées Européennes du Patrimoine avec pour la première année l’ouverture de la maison atelier et jardin d’artiste de François et Madeleine Sergio à Issanka.

 

Enfin, le Marché de Noël, dont la magie a su faire briller les yeux des petits et des grands et sa chorale participative que je tiens à remercier pour leur prestation et leur concert privé à la maison de retraite la Mésange.

 

Sachez qu’avec mon équipe nous mettons tout en œuvre pour respecter nos engagements et assumer les responsabilités que vous nous avez confiées avec pour seul objectif : faire de Poussan une ville qui bouge où se mêlent traditions et modernité et vous offrir un service public de proximité et de qualité.

 

Malgré un contexte inédit, où de longues crises, épidémiques, géopolitiques, énergétiques et inflationnistes se sont succédées, ont bouleversé nos façons de vivre et retardé la réalisation de certains de nos projets, nous tenons le cap !

 

Il a fallu prendre des décisions, que nous assumons, adapter certains projets et réorganiser nos priorités. Attachés à nos valeurs, nous mènerons à bien nos actions dans l’intérêt de chacune et chacun d’entre vous, pour garantir l’attractivité de Poussan au cœur de notre territoire.

Territoire dans lequel, Poussan a toute sa place.

 

Cette place, elle se gagne, par la force d’un travail quotidien et assidu de vos élus, par l’implication des agents de la collectivité, par la pertinence des projets portés par notre équipe.

 

Par des investissements répondant à l’évolution de notre commune, à hauteur de plus de 8 millions et demi d’euros pour la période 2020 – 2023, soutenus depuis le début du mandat à hauteur de plus de 3 millions d’euros de subventions obtenues de nos partenaires qui sont : l’État, la Région, le Département, Sète agglopôle, Hérault Énergies, la CAF, la Fondation du Patrimoine, et nos partenaires privés ; que je remercie très sincèrement au nom de tous les Poussannais.

 

Poussan change, nous devons, ensemble, porter ce changement, pour construire le Poussan de demain et nous devons être fiers de notre ville, de ses espaces qui fleurissent, de son riche tissu associatif, de ses écoles qui se modernisent, de ses traditions qui perdurent, de son patrimoine architectural et naturel, de ses moments de fêtes que nous partageons, de ses projets structurants qui se concrétisent, de ses nouveaux services publics qui voient le jour…

 J’espère, que comme moi, vous êtes fiers des petites graines que nous semons depuis le début de notre mandat, qui germent et qui petit à petit permettent à notre ville, de s’épanouir.

 

Comme je suis fière de vous annoncer, qu’après avoir retenu en juin, notre candidature à l’ouverture d’un dispositif de recueil permettant la réalisation des cartes d’identité et des passeports au sein de notre Mairie, la Préfecture, début décembre, a acté la labellisation d’une Maison France services à Poussan, reconnaissant ainsi la centralité de notre ville dans notre territoire.

 

France services, c’est quoi me direz-vous ?

C’est un guichet unique qui vous donnera entre autres, accès en un seul et même lieu aux principaux organismes du service public : le ministère de l’Intérieur, de la Justice, les Finances publiques, Pôle emploi, l’Assurance retraite et maladie, la Caf, la MSA. Deux agents formés et disponibles vous accompagneront dans vos démarches administratives et numériques et 6 postes informatiques en libre-service seront à votre disposition.

 

Après plus d’un an de travail, de formalités administratives et de nécessaires travaux de mise en conformité de la salle du Chevalet, réalisés par les agents des services techniques, le futur espace ouvrira très prochainement ses portes et sera inauguré par Monsieur le Préfet le 19 mars prochain. Je lui adresse ici mes sincères remerciements ainsi qu’à M. Guillaume Raymond, Sous-Préfet en charge notamment du Bassin de Thau, et M. Suzanne, Sous-Préfet de Lodève, pour cette reconnaissance.

 

Nous voulons une ville plus verte, car nous sommes tous conscients que pour lutter contre le réchauffement climatique, nous devons changer nos comportements, nos modes de consommation.

 

Pour cela, notre plan de sobriété énergétique avance, les études sur nos bâtiments communaux sont terminées et vont orienter les travaux à venir.

 

Certaines réalisations ont déjà débuté comme sur notre stade d’honneur le passage de l’éclairage en LED, le changement de plus de 130 points lumineux extérieurs en LED pour la somme de 0€, dans le cadre du dispositif lancé par le Ministère de la Transition énergétique auquel la commune a répondu.

 

D’autres projets vont rapidement débuter, comme l’installation de panneaux solaires avec la Coopérative Citoyenne En Volt Toit, sur la toiture du dojo ainsi que le remplacement de son éclairage intérieur.

 

Le développement durable c’est aussi travailler vers des mobilités plus douces.

 

L’installation, par le Département, de la passerelle qui reliera le rond-point de la capitelle à la piste au bord de l’étang a pris du retard, mais Christophe Morgo notre conseiller départemental qui vous prie de l’excuser car ce soir il avait ses vœux aux agents, m’a confirmé que le 20 janvier, donc, demain, les travaux débuteront.

 

L’aménagement de la piste cyclable qui relie Poussan à Gigean porté par Sète agglopôle a quant à lui débuté et il vous sera proposé de participer à un groupe de travail sur un plan de circulation à vélo.

 

Votre participation est importante car nous voulons une ville plus citoyenne.

 

Vous impliquer dans l’amélioration de votre cadre de vie est une de nos volontés, c’est pourquoi vous êtes régulièrement invités et consultés sur les aménagements et les travaux notamment dans vos quartiers comme dernièrement pour la végétalisation du plan Victor Hugo.

Que des projets participatifs, vous sont proposés comme le permis de végétaliser, la forêt des naissances et qu’avec cette volonté de vous rendre acteur de votre ville, le Comité Citoyen a été mis en place au cours de l’année 2023.

 

Ce Comité, est constitué au départ, d’habitants tirés au sort sur les listes électorales.

Il est politiquement neutre et composé à parité de femmes et d’hommes, et permet à des Poussannais de s’investir concrètement dans la vie de notre ville.

Sachez que 5 places sont encore disponibles, alors n’hésitez pas à déposer votre candidature.

 

Ces membres sont présents ce soir dans la salle et je souhaite, que nous les remercions pour leur engagement. 

 

Ils sont notamment en charge de sélectionner les projets que vous pouvez proposer dans le cadre du Budget Participatif, auquel nous consacreront 20 000 € par an.

Vous avez d’ailleurs jusqu’au 29 février pour proposer vos projets pour l’édition 2024.

Pour l’année 2023, le Comité Citoyen a sélectionné trois projets parmi 14 propositions :

  • L’aire de Fitness de Sébastien Loubresac dont les travaux d’implantation ont débuté hier au niveau du parc des Baux ;
  • La création dans ce même parc, d’un espace pour faire l’école en extérieur proposé par l’équipe enseignante de l’école maternelle des Baux ;
  • Et l’installation de gîtes pour chauves-souris sur les bâtiments communaux et de panneaux pédagogiques par Éloïse Durand.

 

En écho au travail effectué sur la trame noire, le retour sur l’expérimentation de l’extinction de l’éclairage public, nous conforte dans notre choix.

En effet, en plus de son impact sur l’environnement, il a permis en partie de réduire l’impact sur la facture énergétique et les derniers chiffres transmis par la Gendarmerie nous rassure sur la crainte d’augmentation des incivilités.

 

Sachez qu’en terme de sécurité pour une ville plus sereine, notre parc de vidéosurveillance est passé de 22 à 46 caméras opérationnelles.

 

Et je souhaite remercier l’ensemble des agents de notre Police Municipale, dirigée par M. Feret, les équipes de la Brigade de Gendarmerie de Balaruc dirigées par le Lieutenant Cazzitti secondé par le Major Parizot et le Major Gérard, ainsi que celle du peloton d’autoroute dirigée par le Capitaine Gros qui, grâce à une collaboration renforcée ont pu résoudre de nombreuses affaires.

 Merci aussi aux sapeurs-pompiers de la caserne de Bouzigues et de Gigean qui interviennent sur notre commune.

 

Je me dois, ici, d’aborder la problématique du logement de nos jeunes et moins jeunes.

Sachez que le travail engagé avec les différents bailleurs sociaux et partenaires privés se poursuit.

Il permettra la réduction de notre pénalité SRU qui coûte cher à notre collectivité :

  • 14 logements sont prévus avec la réhabilitation de maisons en cœur de ville ;
  • 5 au niveau du quartier de la Capouilière ;
  • 7 sur un programme neuf chemin de la Garenne ;
  • 7 au niveau du parking du chemin du Moulin à vent ;
  • 10 au Giradou ;
  • et 38 sur l’aménagement du site de la Cave coopérative.

Un projet qui s’inscrit pleinement dans la nouvelle loi zéro artificialisation nette des sols, en réinvestissant les friches industrielles et dont le site sera pour moitié désimperméabilisé.

Une planification de production de logements sociaux qui se poursuivra avec le projet du quartier Sainte Catherine.

Concernant nos projets :

Les chantiers de requalification de nos grands axes routiers sont terminés comme la rue Marcel Palat avec son passage en sens unique, la phase deux de l’avenue de la Gare, l’installation des feux rue du Peyrou et le chemin du Giradou lui, arrive à son terme.

 

L’année 2024 verra enfin s’ouvrir, fin avril, les portes des Halles rénovées, avec du retard, je vous l’accorde, mais vous savez combien les femmes sont coquettes et du haut de ses 118 ans, notre vieille dame a eu besoin de plus de temps pour se refaire une beauté et retrouver tout son panache d’antan et ainsi pouvoir accueillir marché, expositions, concerts, animations diverses.

 

Le parc des Baux prendra enfin forme, après plus de 6 mois de travail avec les services de l’État et vous offrira un lieu fortement végétalisé comprenant des espaces de promenade, des jeux pour enfants, dont des jeux PMR comme sur les parcs de jeux de Véronique Hébert et de la Gare que nous avons réhabilités et des espaces multi-activités, dont un pumptrack.

 

La création du nouveau restaurant scolaire, dont la première réunion d’installation de chantier aura lieu en février marquera le début de 9 mois de travaux et nous permettra d’accueillir plus de petits Poussannais dans un lieu moderne et adapté.

 

La désimperméabilisation des cours, débutera, elle aussi fin février, par la maternelle et se poursuivra en élémentaire dans la continuité des travaux de réhabilitation globale de l’école des Baux, du Service enfance jeunesse et des salles d’accueil péri et extrascolaires.

Cette réhabilitation comprendra entre autres, la rénovation énergétique et la mise en accessibilité des bâtiments, l’installation d’une chaudière bois à la place de l’ancienne chaudière à gaz devenue trop gourmande offrant ainsi un meilleur cadre de vie scolaire.

Des travaux qui s’étaleront sur au moins deux années scolaires.

 

Les études sur la réhabilitation de la chapelle des Pénitents se poursuivent et l’aménagement de l’Espace Saint Roch au Jardin des Frères avance à un rythme soutenu.

 

En mars 2020, afin de le préserver, nous avons fait l’acquisition de ce lieu patrimonial qui a traversé l’histoire de notre commune, et qui avait été mis à la vente et marqué d’une zone constructible au centre du parc.

 

En se rendant propriétaire, notre équipe a souhaité :

Que le jardin, véritable poumon vert en milieu urbain, reste un espace vert et ouvert aux Poussannais.

Que la Chapelle devienne un équipement structurant à vocation multiple qui fait aujourd’hui défaut sur notre territoire, avec une volonté forte d’en faire un lieu central à l’échelle de plusieurs communes du nord du Bassin de Thau en créant ainsi un haut lieu d’animation de la vie culturelle, sociale, festive et associative faisant ainsi écho à l’histoire de ce lieu magique qui fût un temps une église, un pensionnat, un hôpital de guerre, un cinéma et des logements sociaux.

 

De par sa position géographique empreinte d’une centralité privilégiée, la ville de Poussan sera ainsi en capacité d’offrir, à travers cet équipement implanté en cœur de ville, un lieu regroupant : le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), la Maison France services, l’antenne de la Mission Locale d’Insertion pour les jeunes, les différents partenaires institutionnels liés à l’emploi et à l’insertion économique et sociale, un espace d’exposition, des bureaux en coworking en lien avec le tiers-lieu la Palanquée et une bibliothèque ludothèque en lien avec le réseau des médiathèques de Sète agglopôle.

 

La reconnaissance au titre de projet supra-communal par Sète agglopôle a permis le vote en Conseil communautaire d’un Fonds de concours spécifique de 300 000 € en plus des 300 000 € de Fonds de concours classique déjà obtenu pour ce projet.

 

Soyons fiers de ce projet, inspirons-nous du passé pour profiter du présent et construire l’avenir.

 

En début d’année, c’est le moment de prendre de nouvelles résolutions et de se procurer un calendrier 2024, alors je vous invite à acheter celui de notre nouvelle association des commerçants et je vous garantis qu’après vous ne les verrez plus jamais de la même manière. Félicitations à eux pour leur dynamisme et leur audace.

 

Avant de clôturer ce discours, je voudrais formuler un message plus personnel :

 

Sachez qu’être Maire est un poste que j’assume et que je continuerai d’assumer même si parfois au quotidien ce n’est pas toujours facile et je pense que mes collègues ici présents confirmeront mes dires.

 

Pour assumer ce poste, je pense qu’il faut deux choses essentielles.

 

La première, une équipe sur qui s’appuyer et en qui on a toute confiance.

Alors merci à vous tous qui m’entourez, pour l’engagement que vous portez avec passion, très souvent en parallèle d’activités professionnelles.

 

Je sais les efforts que cela représente et parfois l’ingratitude à laquelle la représentation publique vous expose.

C’est de la cohésion de notre équipe que naît la force nécessaire à nos actions.

Merci pour votre force d’implication parce que le travail accompli depuis trois ans, c’est le travail de notre équipe soudée et motivée au service des Poussannaises et des Poussannais.

 

Et la seconde, le soutien sans faille de sa famille.

Alors au risque de me répéter, mais je ne le dirai jamais assez, je tiens à remercier mon époux Sylvain et mes enfants Thibaut et Julien, merci d’être à mes côtés depuis le début de mon engagement, merci pour votre grande patience, pour vos mots rassurants.

Vous êtes mon moteur, ma force, mon inspiration !

 

Il est maintenant temps pour moi et au nom de toute l’équipe municipale de vous souhaiter une très belle année.

 

Qu’en 2024 de nombreux sourires viennent chasser la tristesse.

Que l'audace vous aide à réaliser tous vos projets.

Que la confiance dissipe tous vos doutes.

Que la générosité et le bonheur vous aident à avancer et à atteindre vos objectifs.

Que la gourmandise vous permette de croquer la vie.

Merveilleuse année à toutes et à tous !"

Ce 20 janvier à Montbazin, cérémonie des voeux : l'intégralité du discours de Josian Ribes, Monsieur le Maire

Ce 20 janvier à Montbazin, cérémonie des voeux : l'intégralité du discours de Josian Ribes, Monsieur le Maire :

Mesdames et messieurs, en vos grades et qualités,

Montbazinoises et montbazinois

Chers amis

Bienvenue à tous dans notre belle salle Marcelin Albert.

Cette année, notre célébration des vœux 2024 se fait à nouveau sur un site qui a connu des évolutions majeures, après celui du complexe scolaire l’année dernière avec sa rénovation énergétique des bâtiments et celle de ses cours d’école.

Le toit de cette salle a, en effet, depuis novembre dernier, été doté d’une centaine de panneaux solaires.

Le message que je souhaite délivrer avec mon équipe est clair : la transformation écologique, pourvoyeuse d’emplois locaux et de lien social est possible sur nos territoires, mais elle est aussi et surtout indispensable pour nos sociétés !

Vous le savez, dans cette première partie de mandat, nous avons fortement investi dans nos écoles.

L’école de la République, l’éducation nationale, la jeunesse montbazinoise restent notre priorité et la plus belle de nos compétences communales.

Car notre avenir, s’il repose d’abord sur l’engagement des adultes aujourd’hui, sera plus lumineux avec celui de nos enfants demain.

Les investissements importants réalisés pour les jeunes montbazinois, pour leurs enseignants et les agents communaux qui y travaillent ont atteint des records :

rénovations énergétique, désimperméabilisation de la cour, création d’un self-service à la cantine, de l’Accueil de loisirs périscolaire, plus récemment le lancement du club ados…

Des records aussi en termes de finances engagées sans avoir recours à l’emprunt, en termes de diversité des partenariats mobilisés (services de l’Etat, Région, Département, Agglo),et enfin, en énergie mobilisée par nos services et mon équipe d’élus.

Ces records ne seront pas battus avant la fin du mandat. Le groupe scolaire avait 40 ans, nous l’avons rénové pour les 40 prochaines années, et nous pouvons être fiers du résultat. Nous sommes fiers de permettre à des agents ou des élus venant de notre territoire, de toute l’Occitanie voire d’autres régions de France, de visiter nos bâtiments et notre cour, d’expliquer les difficultés surmontées, de partager nos expériences pour que d’autres écoliers puissent eux aussi bénéficier du même confort et cadre de travail que les petits montbazinois.

 Les cérémonies de vœux sont traditionnellement le moment de présenter ce qui a été fait l’année passée et ce qui est prévu pour l’année suivante.

Le retour sur 2023, me permet d’illustrer notre méthode de travail, notre façon de gérer la commune, en toute transparence et en associant les citoyens.

L’année dernière a commencé par une consultation inédite de la population sur les choix à faire pour réaliser des économies de fonctionnement afin de compenser les crises énergétiques et inflationnistes qui menaçaient dangereusement nos finances.

Qui avait fait cela, avant nous ?

Qui a fait cela, à part nous ? 

Et 2023 s’est achevée avec notre 4e réunion publique annuelle et, à nouveau, la publication de notre compte administratif et de notre budget dans le journal communal. Nous publions nos chiffres pour la troisième fois sous un même format très complet qui permet de suivre facilement année après année, l’évolution de ces indicateurs.

Nous tenons notre engagement de transparence et de renforcement du lien entre nos habitants et le conseil municipal.

Qui avait, avant nous, fait cela ?

Qui à part nous, fait encore cela ?

Nous restons au contact. Nous n’oublions pas que nous sommes élus par vous, pour vous. Pour l’intérêt collectif, pour servir et non pas pour nous servir !

Le conseil municipal de Montbazin est au travail, tous les jours. Les élus qui m’entourent ne comptent pas leurs heures, ils agissent quotidiennement avec leur sensibilité et leurs compétences pour le bien commun.

Nos réunions publiques de fin d’année sont de plus en plus suivies.

Certains d’entre vous ont donc déjà en tête les principales réalisations de 2023. J’en rappelle ici quelques-unes :

D’abord un chiffre méconnu : la commission Vie du Village a recensé en un an plus de 70 événements soutenus techniquement ou financièrement par notre mairie : concerts, lotos, tournois sportifs, fêtes taurines etc. C’est bien simple, il se passe toujours quelque chose à Montbazin !

 La 2e fête de la garrigue avec une météo capricieuse mais un beau moment d’échanges et d’émotion grâce notamment aux nombreux partenaires impliqués : le CPIE et le Festival de Thau.

Une fête du village amputée de sa 3e journée pour les raisons que vous connaissez.

Une inauguration de la cour d’école en présence du sous-préfet Guillaume Raymond le 27 juin,

L’Inauguration de la centrale électrique solaire, dont j’ai parlé en préambule, suivie de l’accueil des nouveaux habitants en mairie le matin du 11 novembre.

Les chantiers réalisés dans le cadre du Budget participatif à la pompe vieille, au passage des colonnades et la création du circuit touristique dans le village.

Quelques réparations d’urgence des chemins communaux d’Antonègre et de Gélargues à l’Automne. Et nous en réaliserons bientôt d’autres.

 Mais surtout, surtout, cette année 2023, nous avons été mobilisés sur la préparation du programme d’investissements de 2024 et 2025. Le montage de nos dossiers.

Certains projets sont financés à 100 % par nos partenaires :

Le département a commencé les travaux sur la portion de 500 m qui manquait sur la RD5 côté Avenue de Villeveyrac,

L’agglomération est en train de terminer la voie verte cyclable entre notre village, Gigean et Poussan, ce qui permettra bientôt d’accéder sans risque au Tour de l’étang de Thau. Dans un second temps, nous bénéficierons d’une piste cyclable entre Gigean et Montbazin, à proximité du Moulin de Juffet, mais les études sont plus longues et les investissements plus conséquents (estimés à 700 000 €).

Concernant les investissements de notre agglomération à Montbazin, il est prévu une rénovation importante de la déchetterie intercommunale qui est particulièrement attendue.

Annoncés depuis 3 ans, nous espérons que vont enfin commencer les travaux d’extension du centre de secours, la caserne des pompiers de Montbazin, avec des travaux qui seront financés intégralement par le SDIS 34 et offriront plus de confort et d’efficacité.

La Poste installera dans les prochains jours une armoire/consigne à colis appelée relais Pick Up près du parking de la Vène.

Passerelles Synergie a commencé un chantier d’insertion de six mois afin de rénover de manière très significative notre cœur de village, la place des colonnades. Je suis très fier de la dimension sociale, car 12 personnes de notre territoire aux parcours et âges différents, mais tous éloignées de l’emploi, travaillent actuellement dans notre commune et pour notre commune.

Ce quartier, est véritablement le centre vital de notre village avec la salle Occitanie et la salle des colonnades avec bientôt un automate de prêt de documents fourni par Sète Agglopôle Méditerranée et fera office de médiathèque. 

Sur la place de l’Église, grâce à un financement du département de l’Hérault, nous allons améliorer la sécurité et le cheminement des piétons : avec un élargissement des trottoirs, des aménagements du stationnement devant l’ancienne pharmacie qui accueillera bientôt un projet de déplacement du bureau de tabac avec l’ajout de nouveaux services.

Une modification de la circulation avec un nouveau Stop pour les véhicules provenant de l’avenue de la Gare et la sécurisation de ce secteur par l’extension de notre réseau de caméras de vidéoprotection. Une caméra sera implantée en face de la boulangerie. Une autre sera d’ailleurs prochainement installée au jardin public.

 Dès la fin du mois de janvier, avec l’aide de la Région, du Département et de l’agglo nous engageons les travaux de confortement de la porte Romane qui se dégrade depuis des décennies.

Ce premier semestre, avec le soutien de l’État (dotation d’équipement des territoires ruraux), du Département et de notre agglomération, nous rénoverons le toit de la mairie qui n’est plus étanche depuis des années et des années, ce qui a conduit à la fermeture pure et simple par la précédente municipalité, de l’ancienne belle salle du conseil municipal et des mariages, située à l’étage…mais qui pourrait conduire, si nous ne faisions rien, à l’écroulement pur et simple de la charpente qui se dégrade à chaque pluie, en raison des infiltrations.

Nous avons obtenu une subvention du Fonds Vert de l’État pour mettre en place un programme de rénovation de notre parc d’éclairage public. Cette subvention à hauteur de 70% sur un budget de 110 000 € permettra le remplacement des 100 points d’éclairage public les plus énergivores, la mise en place d’un pilotage « intelligent » et le retrait de quelques luminaires inutiles.

 L’arrivée d’un nouveau camion électrique pour les services technique est prévue en mars.

Nous avançons sur le projet de création d’un espace de vie sociale avec pour objectif d’aboutir avant la fin du mandat.

 Enfin, nous continuerons à lutter activement contre la cabanisation qui dégrade nos paysages et constitue une source de pollutions, par la poursuite d’une veille foncière très active. Nous avons acquis depuis 2020 près de 25 hectares. Chaque parcelle fait l’objet d’une analyse des enjeux et d’une recherche d’usages adaptés, avec l’aide du Conservatoire d’espaces naturels ou encore de l’Office National des Forêts. Par ailleurs, nous avons commencé à décabaniser et à nettoyer certaines parcelles qui sont rendues à la Nature.                                                                                                                                      

 Comme à notre habitude, tous nos projets seront réalisés sans faire d’emprunt.

Notre stratégie est de monter des projets ambitieux, innovants, qui permettent un soutien de différents partenaires institutionnels et un cofinancement important de tous nos investissements.

Le dernier crédit a été signé en 2013. Depuis, l’encours de la dette est réduit année après année. De 2,6 millions de dette à notre arrivée aux affaires, nous passerons à 1,6 millions d’€ en fin de mandat. Notre objectif, de passer en dessous de la moyenne d’endettement des communes de notre taille, sera largement atteint.

De la même manière, mon adjoint aux finances, Jean-Claude Pintégné travaille actuellement sur le budget 2024 qui maintiendra pour la 5e année consécutive les taux d’impôts fonciers.

Nos comptes sont sains et notre gestion est sérieuse.

Ainsi, notre commune n’aura pas augmenté les impôts depuis notre prise de fonction.

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Depuis avril 2023, en raison de la sécheresse, notre secteur est soumis à des restrictions importantes. Les nappes sont au plus bas. Les pluies de la semaine dernière sont clairement insuffisantes.

Pour l’usage de l’eau comme dans bien des domaines, il est grand temps de passer au « monde d’après », de mettre en place une vraie sobriété. Un usage raisonné et partagé de toutes les ressources.

Après la transition écologique, il faut engager la transformation écologique.

A Montbazin, nous faisons notre part d’efforts. Chacun de nos dossiers est systématiquement évalué selon son impact sur l’environnement.

Notre commune est reconnue Territoire Engagé pour la Nature depuis 2020 ! Et nous poursuivrons nos efforts quotidiens dans ce domaine. Le label Territoire engagé pour la nature est d’ailleurs renouvelé pour 3 ans, et nous sommes maintenant commune Engagée pour le Végétal, une reconnaissance régionale qui place Montbazin en haut du panier en termes de prise en compte du vivant et du cadre de vie.

Je voudrais revenir sur un moment de 2023.

Le lundi 3 Juillet, les sirènes ont retenti à midi dans toutes les communes de France à l’appel de l’Association des Maires. A Montbazin, nous étions une vingtaine devant la mairie. Il s’agissait de protester contre les troubles graves, qui ciblaient avec une extrême violence les symboles républicains que sont les mairies, les écoles, les bibliothèques, les polices municipales ». Parmi ces violences, l’attaque à la voiture-bélier qui a visé le domicile d’un maire ans le Val de Marne, après l’incendie de la maison du maire de Saint-Brévin-les-Pins, a choqué tout le pays.

 Attaquer les élus de proximité et les maires en particulier, est extrêmement dangereux pour notre démocratie. Car la crise des vocations est déjà bien installée. Et à force subir des pressions, de la violence, nombreux sont ceux qui ne souhaitent pas poursuivre leur engagement. Ceci a une conséquence évidente : la détérioration du tissu démocratique qui doit soutenir notre collectivité, au sens premier du terme.

Il est inacceptable de lire depuis 4 ans des critiques stériles, des propos désobligeants, et surtout des insultes en particulier sur les réseaux sociaux.                                                                                           

Je crois depuis toujours que pour être respecté, il faut être respectable et exemplaire. C’est le cas des femmes et des hommes qui m’entourent. Nous sommes attachés au dialogue, au débat et disponible pour vous écouter et échanger en mairie. N’hésitez pas à prendre Rendez-vous.

 

Mais insulter un maire, c’est insulter la République.

 

J’ai encore reçu récemment des insultes et surtout des menaces sur les réseaux sociaux. Sachez donc qu’après avoir fait usage de pédagogie, depuis 2020, sur ce sujet, j’ai décidé désormais de ne plus rien laisser passer. C’est un acte fort mais il me semble que l’autorité et le respect doivent être rétablis.

Comment vivre ensemble et en cohésion sans respect pour l’autre, sans échange et sans partage. Se réfugier derrière un ordinateur et tout commenter sans savoir ni chercher à comprendre est dangereux.       

 Vivre en République une et indivisible, respecter les valeurs de la France, c’est respecter l’altérité avant tout.

 Dans ce contexte d’une société qui se polarise, qui devient binaire, les liens sociaux doivent être renforcés, nous nous y employons tous les jours. Il nous faut œuvrer pour améliorer les relations entre nos habitants, favoriser toutes les actions collectives en faveur du bien commun, de notre culture, de notre patrimoine, de nos traditions pour continuer à bien vivre ensemble à Montbazin, dans une commune pleine de charme et au cadre de vie préservé.

 Pour réaliser tous les projets que je vous ai citées et bien d’autres à venir, je tiens à souligner que je suis très attaché à l’échelon municipal.

L’expérience de la Grèce antique, de la cité athénienne est fondatrice pour notre démocratie. Elle doit nous gouverner.

Les décisions, pour être appropriées et comprises, doivent être prises au plus proche des citoyens.

Nous nous devons de garder un ancrage local. De garder la maîtrise de notre territoire communal, avec toujours, et j’insiste là-dessus, une vision supra-territoriale pour travailler avec les communes qui nous entourent. Car les intérêts des habitants n’ont pas de frontières administratives, et nous nous devons d’agir pour eux.

Je tiens ici, comme l’an dernier, à ajouter une touche personnelle. Car vous devez vous en doutez, lorsque l’on prend des fonctions électives, ceux qui nous entourent sont également concernés. Je veux remercier les 3 générations de montbazinoises qui me supportent au quotidien dans tous les sens du terme : ma mère, ma femme et ma fille. Dans ce cercle féminin, je rajoute ma sœur Marjorie qui compte évidemment énormément pour moi et qui réalise pour la mairie un travail de l’ombre méconnu et, est incontournable aux affaires sociales, dans la commission Logement et cohésion sociale de l’agglo ou au conseil d’administration de l’union départementale des CCAS. Et si la parité n’est pas respectée, je me dois aussi de citer mon fils. Car, s’il est aujourd’hui éloigné de la commune, il m’encourage à distance.                                                                                      

Je remercie ma famille et mes amis proches pour leur soutien indéfectible, quand ça va bien, mais également dans mes moments de doute.

Je remercie à nouveau mon équipe formidable d’élus, fidèles, compétents et travailleurs.  Et je sais aussi combien leur engagement impacte leurs propres familles, ces membres de leurs familles devenus mes amis, avec qui nous partageons nos réussites comme nos difficultés. Car l’engagement pour une commune n’est pas anodin. Ce sont de nombreuses heures passées loin du cercle familial. Qu’elles soient aussi, toutes ces familles, remerciées pour leur patience, leurs encouragements et leur détermination quotidienne à accompagner nos élus qui œuvrent pour la communauté.                                                                                                                                                       

Je remercie aussi les agents qui travaillent tous les jours au service de Montbazin et des montbazinois. Rien ne serait possible sans eux. Je remercie les agents chargés de l’entretien des bâtiments, des voiries, des espaces verts, de l’accueil des habitants, du service jeunesse (animateurs, agents de cantine, ATSEM), de l’administratif, de l’encadrement et bien sûr nos policiers municipaux dévoués, véritables agents de proximité sur le terrain, à votre contact.

 Je remercie toutes les associations, leurs bénévoles et présidents qui créent du lien social toute l’année dans notre village. Ils développent la culture, le sport, valorisent le patrimoine, réduisent l’isolement des plus âgés…etc.

 Je remercie les pompiers du Centre de secours de Montbazin pour le travail réalisé en 2023 et le nombre important de sorties. Merci aussi pour la formation des jeunes sapeurs-pompiers : quand on est adolescent quel meilleur engagement ? quoi de plus positif que d’apprendre à servir, de se préparer à sauver ?

 Je remercie la Brigade Territoriale Autonome de gendarmerie de Balaruc les Bains dirigée par le lieutenant Cazzitti qui assure la sécurité des biens et des personnes sur notre commune 7 jours sur 7 et 24 h sur 24.

 Et je vous remercie vous toutes et tous pour votre présence à cette cérémonie.

 Le temps passe vite.

Un mandat de six ans est finalement très court quand il y a tant à faire.

Mais je reste très optimiste pour la suite lorsque je regarde le travail déjà accompli par mon équipe, et les compétences de ceux qui la composent.

C’est une chance pour moi, c’est une chance pour Montbazin.

Soyez certains de l’investissement sans faille de vos élus

Nous déclinons les valeurs de solidarité toute l’année et dans toutes les actions que nous menons. Il s’agit là de valeurs essentielles pour continuer à progresser, collectivement, dans la paix et la sérénité.

Mesdames et messieurs,

Au nom du conseil municipal de Montbazin, je vous présente nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année :

Que chacun d’entre vous et vos proches puissent passer 12 mois de joie, de bonheur, de réussite et de santé.

Bonne année 2024.

Vive Montbazin, Vive la République, Vive la France"....................

Josian Ribes, Maire de Montbazin

 

Le discours de monsieur le maire de Gigean à l’occasion de la cérémonie des vœux 2024.

 Le discours de monsieur le maire de Gigean à l’occasion de la cérémonie des vœux 2024.

"Mesdames et messieurs

Je ne vais pas le commenter mais nous vous présentons un Powerpoint défilant et renseigné, qui retrace toutes les actions menées au cours de l’année 2023, pour une meilleure qualité du vivre ensemble, la citoyenneté et le développement de notre commune.

Les manifestations festives, le carnaval, le repas des aînés, la fête du village, Chapeau les artistes, le bal du 14 juillet, La fête locale avec une soirée de feu animé par Cassous, les vendredis nocturnes, la journée des associations, octobre rose, la réception des quatre fois vingt ans et davantage, l’action caritative conduite par le club de tennis lors d’Octobre Rose, avec la remise d’un chèque de plus 1000 euros à l’Inserm pour la lutte contre le cancer, les illuminations de Noël au stade Carles avec la remise d’un chèque de plus de 2500 euros à l’association des Dys - mille pas qui accompagnent les enfants souffrant de dysfonctionnements neurologiques et cognitifs.                                                     

Vous y retrouverez également les visites des jeunes du précédent CMJ à l’agglo avec le premier vice-président Jean Guy Majourel et les directeurs des services, au conseil départemental avec nos conseillers Sylvie Pradelle et Jean Franck Capellini, à l’Assemblée nationale accueillis par notre député Sébastien Rome. Des visites qui ont consolidé leurs connaissances des instances délibératives et conforté leur approche de la citoyenneté. Je souligne dès maintenant que la proposition du précédent conseil municipal des jeunes d’aménager un parc intergénérationnel et animalier sur nos terrains attenants au Pumptrack débutera en 2024. Vous pourrez pour terminer, visualiser des photos des différentes réalisations sur la commune. Je remercie Eurydice en charge de la communication pour ce montage.

Merci à Faustine et aux services techniques pour la préparation et la gestion de cette cérémonie des vœux.

Merci à l’association Musicool qui assure la sono et l’animation musicale

Gigeannaises, gigeannais 

En vous présentant mes vœux, je veux commencer par exprimer une sincère gratitude envers tous les collaborateurs de notre collectivité qui assurent le bon fonctionnement du service public pour répondre aux multiples attentes de plus en plus nombreuses de nos concitoyens.

 Merci à nos agents de la voirie, des espaces verts et des bâtiments, merci à nos collègues des services administratifs, du service enfance jeunesse, de notre police municipale, à notre réserve communale disponible et dévouée.

Toutes et tous ont la volonté de servir et de contribuer à donner une image positive, prévenante et sécurisante de notre village. Ma reconnaissance à notre équipe encadrante et au directeur général des services qui déploient toutes leurs compétences pour accompagner la collectivité et l’équipe municipale pour la réussite d’un projet de mandat ambitieux.

Merci à toutes et à tous.

J’exprime également ma sincère reconnaissance aux élus qui m’accompagnent depuis le 25 mai 2020.

Un mandat de six années, dans un contexte de plus en plus complexe, ne s’écoule pas vraiment comme un long fleuve tranquille. En toute humilité, et avec réalisme, je regrette parfois que certains heurts contraignent la cohésion municipale. Si cette cohésion légitime, est attendue par la population qui nous a fait confiance, certaines prises de décision sont difficiles. Cela fait partie de la vie de la politique locale, et j’en assume la responsabilité : être Maire, être élu, c’est assumer ses choix et les porter coûte que coûte, car Vous, nous avez fait confiance.

 

C’est l’occasion pour moi, aujourd’hui, de faire taire les rumeurs malfaisantes colportées par les réseaux sociaux peu soucieux de la vérité et de la presse de comptoir. Je ne démissionne pas et je trouve indécent et irrespectueux envers nos concitoyens, de permettre sans fondement la remise en cause de leur choix électoral, dans un pays démocratique et libre.

Non, je ne cèderai pas aux manœuvres.

Non, je ne laisserai pas les impérities de quelques-uns remettre en cause les actions nécessaires à mener pour notre cité.

Oui, je mènerai avec les élus dans son entièreté le projet pour lequel, VOUS, nous avez élus !

Je remercie mes collègues maires et vice-présidents avec qui je partage une expérience extraordinaire pour faire évoluer notre territoire, afin de le rendre exemplaire et plus attractif. L’Hérault n’est pas davantage un long fleuve tranquille et le réchauffement climatique ne nous épargne pas à l’amorce de la deuxième partie du mandat communautaire. Il pousse les barques bleu et rouge vers des tourbillons instables, bousculant les équilibres.

Je tiens à renouveler mes remerciements et ma confiance envers les services de l’Etat. Notre nouveau Préfet que nous avons rencontré dernièrement pour le projet de l’Embosque dont je parlerai un peu plus loin, le sous-préfet avec qui nous nous sommes entretenus sur les projets futurs et qui doit très prochainement revenir en mairie pour nous accompagner sur nos demandes d’aides dans le cadre du Fonds vert. Nous serons réactifs et volontaires.

Je remercie également la directrice et les services de la CAF qui soutiennent les actions de notre service enfance jeunesse qui représente le premier budget de notre ville. Elle est sensible à l’amplitude, la qualité et à la pertinence de nos projets pour l’accompagnement éducatif des enfants et des ados de Gigean. L’équipe des animateurs est complétée depuis plus de 2 ans par un référent handicap qui accompagnent les enfants en inclusion, qui fait le lien avec les familles, les écoles, les institutions et les différents intervenants.

Des actions qui exigent de la ténacité, des soutiens et des investissements.

………Je ne vais pas m’étendre sur les multiples crises qui ont impacté ces trois dernières années. Des crises sanitaires, des conflits territoriaux qui attisent les peurs, les rejets, et l’égoïsme. Des crises qui pèsent sur l’économie de notre pays, qui ont démultiplié le coût des matières premières et des énergies, qui ont bouleversé les équilibres financiers provoquant une crise inflationniste sans précédent, en jetant dans la précarité nombre de nos concitoyens.

Une situation qui n’épargne pas les communes. Le Secours populaire de Gigean s’inscrit durablement dans le paysage du vivre ensemble. Il n’a jamais été autant sollicité. Son président entouré d’une équipe généreuse et solidaire sont présents tous les jours auprès de nos concitoyens en difficulté. Un grand merci à eux tous.

Nous aurions pu rester à l’abri et attendre les éclaircies, cela n’était pas dans notre programme ni dans mon logiciel. Gigean a fait face. Quinze millions d’investissements sur les 3 premières années, plus de cinq les trois prochaines.

On ne peut pas tout faire, les marges de manœuvre obéissent au principe de réalité.

Et ce, en respectant notre engagement de ne pas augmenter la fiscalité locale. Les taux communaux sont inchangés et le resteront jusqu’à la fin du mandat. Le 29 novembre lors de la présentation du bilan de mi-mandat j’ai exposé en présence du groupe majoritaire l’ensemble des actions conduites pendant les 3 premières années, le bilan financier, la prospective et la fiscalité locale.

Ainsi, malgré les difficultés conjoncturelles, nous tenons le cap et avons terminé l’année 2023 avec l’ouverture et l’inauguration de l’école Laurent Ballesta. Un établissement dont le coût s’élève à 8 millions d’euros et qui a été subventionné pour près de 45% dont plus de 1,1 million de fonds de concours versés par Sète agglopôle méditerranée.

Je tiens à féliciter les services et l’ensemble des intervenants pour leur ténacité face à ce défi : une école BEPOS qui respecte tous les critères du développement durable, un projet dont les coûts ont été maîtrisés malgré la complexité de l’environnement économique.

Quelle chance d’ouvrir une école et de voir la joie des parents et des enfants, au moment de découvrir ce lieu synonyme de savoir, d’échange et de lien. « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le Monde » Nelson Mandela.

 

Si j’avais écouté les pessimistes, toujours contre tout, nous aurions renoncé. Mais, pour reprendre les mots de William Arthur Ward : « Le pessimiste se plaint du vent, quand l’optimiste se dit que le vent va tourner et qu’il réajuste ses voiles !».

 

Après la rénovation du stade Aldo Segré avec une magnifique pelouse en synthétique, la réhabilitation du jardin public et de la place Charles de Gaulle avec l’installation du city stade, la réfection de l’aire de jeux de la rue de la liberté, et bien d’autres réalisations et travaux, cette nouvelle école prouve notre volonté d’anticipation.

L’année 2024 verra des projets arriver à leur terme : le théâtre de verdure que nous souhaitons inaugurer avant la fin juin avec un concert de jazz, la Tétragone dont tous les terrains ont été attribués, à un céréalier, à la forêt globale pour l’arboriculture fruitière, à une maraîchère. En 2024 le secours populaire et le conseil municipal des jeunes vont participer à la production maraîchère destinée à une consommation locale.

 

Les déplacements doux restent une priorité.

SAM est en train de réaliser la piste cyclable qui reliera Poussan Montbazin et Gigean à la piscine. Ces travaux sont coordonnés avec la réalisation d’un rond-point rue de la Clau.

 

Dans la continuité nous proposerons d’aménager la rue de la Clau pour y réaliser une piste cyclable double qui reliera le centre-ville aux équipements sportifs, Nous ferons une réunion publique à ce sujet. Les riverains seront consultés.

 

SAM envisage de réaliser en 2025 la liaison qui reliera Montbazin à Gigean le projet consiste à aménager côté ouest en contrebas des platanes, une piste mixte pour les piétons et les cyclistes, qui enjambera la Vène. En 2024 les réserves foncières seront lancées.

 

Je termine par la piste que vous attendez toutes et tous, à savoir la liaison Gigean Balaruc et la piste de l’étang de Thau. Nous comptons sur notre vice-présidente au département pour agir avec célérité.

 

Il nous reste un peu plus de deux années pour réaliser deux projets essentiels pour l’avenir :

  • La construction d’un centre de loisirs centralisé pour les enfants de 6 à 13 ans, à côté de la piscine. Cet équipement moderne, pour un montant de 3,5 millions d’euros, correspondra aux attentes de la population et aux impératifs de gestion des services,.

 

- Le deuxième grand projet qui sera porté en quasi-totalité sur 3 ans est la rénovation complète de notre parc de l’éclairage public pour des raisons économiques, écologiques et sécuritaires. Son coût 1,5 million d’euros.

 

Ce dernier choix qui s’est imposé à nous en raison des fortes augmentations des énergies qui grèvent notre budget de fonctionnement, nous a conduit à reporter quelques projets. Tout d’abord les parkings du centre, les acquisitions sont réalisées, les travaux sont reportés. L’extension du parc de vidéo-surveillance, les autorisations sont accordées, la pose sera envisagée en 2026.

 

Parallèlement, nous avons engagé un programme d’installation de panneaux photovoltaïques sur l’ensemble de nos bâtiments publics. L’école Paul Émile Victor sera la première à en être équipée.

 

Pour terminer je rappellerai notre engagement, notre volonté de contenir et de maîtriser le développement urbanistique sur 8 à 10 ans. Nous y parviendrons avec la mise en place de la zone d’aménagement concertée au sud et au nord-est de la ville.

 

Les concertations se poursuivent. La ZAC permettra de développer dans le sud, une zone commerciale de proximité, d’ouvrir une nouvelle pharmacie et des équipements publics. Nous solliciterons à nouveau les autorités académiques et le conseil départemental pour la construction d’un nouveau collège. A ce sujet, nous demandons à notre conseillère départementale de nous apporter une réponse.

 

Aujourd’hui la requalification de la D 613 est un sujet majeur sur notre commune. C’est un passage obligé pour les nombreux habitants du territoire. Terminer la desserte intérieure entre les sorties ouest est une priorité. Aménager la D 613 en boulevard urbain est indispensable. Le premier tronçon qui ira de l’ancienne gendarmerie au cellier est engagé et lié aux travaux en cours sur les terrains de la gendarmerie. Les trois autres tronçons suivront en concertation avec le département.

 

Le logement est une priorité pour nos jeunes et tous ceux qui veulent vivre au village. Nous terminons, avec la SEMABATH dont nous sommes actionnaires, les études du lotissement de la Pansière. Il s’agit de lotir cet espace et de proposer aux acquéreurs des terrains à 430 euros le mètre carré, bien en deçà des coûts réels. C’est la volonté de la collectivité de contribuer à sa réalisation notamment en finançant la voie qui desservira ce lotissement.

 

La réhabilitation du centre-ville ou plutôt de la circulade est engagée. Les travaux sur les réseaux et la réfection des chaussées sont terminés sur la grand rue et les moitiés de la rue basse et celle du milieu.

Fin 2023, nous avons signé une convention avec EPF et Thau habitat pour lutter contre les logements insalubres et indignes, réhabiliter et proposer des logements à l’acquisition et à la location. EPF portera les financements pour les acquisitions et les travaux seront réalisés en partenariat avec un promoteur et Thau habitat. La commune n’est pas appelée à financer ces opérations mais restera engagée pour développer l’économie en réservant des échoppes pour des artisans et des activités commerciales. La partie de la rue du milieu actuellement sécurisée sera la première opération. Outre les trois maisons en péril c’est quatre autres maisons qui seront rachetées par EPF. Ce qui constitue un ilôt conséquent.

 

Vous le voyez l’année 2024, et les suivantes seront des années de détermination et d’efficacité.

Pour paraphraser notre président « l’action n’est pas une option, c’est notre devoir pour les générations futures ». Je reste inlassablement au service de notre ville en m’écartant de ceux qui refusent de vous dire la réalité pour justifier de ne rien faire, de ceux qui privilégient les calculs électoraux, les petits arrangements et leurs intérêts personnels.

 

Le 5 février, les élus du conseil municipal seront appelés à voter le budget 2024 qui traduit les autorisations de dépenses relatives à ces projets d’intérêt général. Je compte sur leur indépendance, leur cohérence, leur lucidité, leur fidélité aux engagements pris devant nos concitoyens. Les gigeannaises et les gigeannais en seront témoins. La Démocratie est notre bien le plus précieux. Pour s’exprimer elle a besoin de citoyens libres et éclairés. Nous nous y efforçons.

 

2O24 sera une année utile, une année qui portera notre avenir.

 

En 2024, le développement économique de notre ville verra se concrétiser l’extension de la zone d’activité de l’Embosque. Notre dernière rencontre il y a quelques jours, avec le Préfet, les directeurs de Distrisud, le maire de Frontignan, les services de l’agglo et de Blue Invest, nous autorise à vous dire que courant 2025 commencera la construction du nouveau complexe de Distrisud qui regroupera ses sites. Tous les emplois seront conservés, plus de 300, et à terme plus de 150 emplois supplémentaires seront créés.

Voilà comment se construit l’avenir de Gigean, en solidarité avec les autres communes du territoire.

 

Il n’y a pas de vivre ensemble sans sécurité.

Notre police municipale est présente, réactive et efficace. Ils sont 5 actuellement, deux agents les rejoindront l’un en 2024 et le deuxième début 2025. Depuis la rentrée scolaire les papy sécurité veillent sur les entrées et sorties des écoles. Ils font l’unanimité auprès des parents.

Je tiens à souligner la qualité de la collaboration avec la gendarmerie de Balaruc. Ces derniers ont fait un travail d’enquête qui a résolu plusieurs affaires qui troublaient le quartier de la circulade entre autres. Les nuisances nocturnes, les violences, les deals ont cessé dans ces rues. La bande de jeunes qui les perturbait quotidiennement a été neutralisée.

 

Gigean comme les communes voisines a été affecté par quelques cambriolages. La gendarmerie poursuit ses enquêtes et nul doute que demain nous aurons des résultats.

 

Pour information le 23 janvier à 18 heures à la salle polyvalente le commandant et le lieutenant viendront vous présenter leurs conclusions et échanger avec vous sur les problèmes de sécurité.

 

Il n’en reste pas moins que les incivilités perdurent : les déjections canines et les dépôts devant les containers et dans certaines rues sont intolérables. Il n’est pas question pour moi d’incriminer d’une manière globale la population. Il s’agit d’une minorité de personnes peu respectueuses du vivre ensemble qu’il faut sanctionner et éduquer. C’est un défi pour moi, pour les élus et nos policiers.

 

Bien sûr, il y a des impatiences. Certains ne voient que l’arbre qui cache la forêt. Il s’agit d’un mandat d’investissement nécessaire. Demain, nos efforts porteront sur la structuration des projets lancés et réalisés, sur la rénovation des bâtiments municipaux, sur le renforcement et la modernisation de nos services afin d’être en capacité de répondre aux besoins d’une ville qui comptera 8000 habitants au cours de la prochaine décennie.

A nous de travailler ensemble pour un avenir meilleur, à nous d’ouvrir la route et d’engager Gigean sur la voie de la prospérité en restant fidèle à l’esprit des Lumières et à l’universalité de notre devise républicaine.

 

  • L’important, c’est notre cité.
  • L’important, c’est l’avenir.
  • L’important, c’est notre engagement pour VOUS.

 

Ensemble, relevons les défis pour que Gigean se développe et progresse !

 

Avant de terminer avec les traditionnels vœux je voudrais me tourner vers mon épouse Martine pour lui présenter mes excuses. Elle a accepté que je me porte candidat à la mairie, elle savait combien il me tenait à cœur d’agir pour ce village qui m’a vu naître. Elle savait aussi que je ne ferai pas les choses à moitié et que notre vie jusqu’alors riche et paisible partagée entre les voyages et notre famille serait bouleversée. Elle savait surtout que je serai intraitable sur l’éthique et la transparence. C’est sur ces deux points que je me suis attiré l’ire de ceux qui ne partageaient pas mes valeurs. Martine s’est tenue à l’écart de la vie municipale et rarement mise en lumière.

Je tiens à remercier tous nos amis, toutes ses amies, toutes celles et ceux très nombreux qui sont écœurés, qui nous manifestent leur soutien et nous demandent de tenir bon.

Martine, mille fois merci, préserve-toi, ne lit plus ces publications qui déshonorent ceux qui les alimentent et les relaient.

Tu es très entourée, appréciée et aimée. C’est la seule chose qui importe.

 

 

A vous toutes et à vous tous,

Je vous souhaite en ce début d’année, le meilleur dans votre vie de famille et sur le plan professionnel.

 

Avec le conseil municipal nous vous souhaitons une belle et heureuse année 2024, en parfaite santé, une année qui sera porteuse de toutes vos espérances.

 

Merci et nos meilleurs vœux de réussite et de prospérité

  • à celles et ceux qui s’impliquent quotidiennement, dans la vie de notre cité : bénévoles, associations, agents et élus.
  • aux personnels de santé qui vous accompagnent dans les moments difficiles.
  • à tous nos commerçants, artisans et chefs d’entreprise qui contribuent au dynamisme et au développement de notre ville.

 

Restons unis,,, pour être plus forts,,, plus justes,,, plus solidaires.

 

Qu’une nouvelle année porteuse d’espoir, de dialogue et de construction s’ouvre devant nous !

 

Pour Gigean, pour l’ensemble des villes de notre territoire, pour notre agglomération, je formule des vœux d’ambition, de développement solidaire et de réussite.

 

Merci à vous toutes et à vous tous.

Le discours de Monsieur C Morgo, Maire de Villeveyrac, pour la cérémonie des Voeux 2024

Le discours de Monsieur C Morgo, Maire de Villeveyrac, pour la cérémonie des Voeux 2024 : 

"Mesdames les Villeveyracoises, Messieurs les Villeveyracois, Chers concitoyens, mes Chers amis,

Merci d’être présents ce soir pour notre traditionnelle cérémonie des vœux qui est par excellence le moment de nous retrouver en toute convivialité pour nous remémorer l’année écoulée, les actions réalisées et nous projeter en 2024 avec l’espoir que nos vœux se transformeront en réalité.

Je vais commencer mon propos par un sujet ô combien sensible et préoccupant qui me tient particulièrement à cœur : le bouleversement climatique.

Je vous avoue ma profonde inquiétude pour l’avenir à l’appui de ces quelques dates et chiffres :

Concernant les précipitations : les 1ers relevés de la station météo de Sète datent de 1947. En 2022, 360 mm de pluie étaient enregistrés. Ce chiffre correspond à un climat semi-désertique. En 2023, 210 mm de pluie ce qui correspond à ce stade à un climat désertique. Même à Marrakech et Alger les précipitations ont été plus nombreuses que chez nous !

Que nous réserve 2024 ? ça commence bien avec les 80 mm de mercredi soir !

Le changement climatique est notable :

Dans l’Hérault, la température a augmenté de 1° en 50 ans. D’ici 2050 cela devrait continuer dans les mêmes proportions soit 1°.

S’ajoute également la baisse des précipitations utiles avec des pluies comprises entre 20 et 40 mm.

La lutte contre ce changement est incontestablement l’affaire de tous. Chacun à son niveau peut y prendre part, avec d’autant plus d’attention qu’il faut parallèlement défier les conséquences de la crise économique. Nous devons ainsi nous adapter, abandonner parfois nos anciens modes de vie pour des habitudes plus vertueuses moins émettrices de gaz à effet de serre. Face à une nouvelle donne climatique, les enjeux sont cruciaux mais l’humanité a su prouver au fil des millénaires qu’elle était capable de relever ces challenges vitaux pour nous.

Pour éviter les incendies fréquents à Villeveyrac , il est important de souligner le travail et l’efficacité du CCFF (Comité communal des feux de forêts) et de la RCSC (Réserve communale de sécurité civile) qui grâce à leur surveillance et leur réactivité face au risque élevé, notre territoire a été préservé des incendies durant la période estivale 2023.

Un grand merci à tous les bénévoles qui s’engagent et s’investissent pour protéger notre patrimoine forestier.

Depuis quelques années déjà, les élus pensent et travaillent les projets en intégrant ces changements climatiques. Toutefois, en raison des conflits en Ukraine et en Israël, le prix des matières premières a considérablement augmenté : de + 120 000 €uros en 2022 à + 190 000 €uros en 2023 ; Si des projets ont été maintenus et réalisés, d’autres seront reportés du fait de ces contraintes financières.

Urbanisme (Travaux…)

  • L’aménagement de pistes cyclables en en cours afin de rejoindre Loupian, Mèze et Bessilles (la signalétique a été posée entre Villeveyrac et Bessilles) et vous pouvez y circuler sans vous perdre (merci au propriétaire du domaine de FARLET qui nous autorise à passer sur ses terres).

Répondant à une forte demande des habitants, une piste majeure sera réalisée entre Montbazin et Paulhan en passant par Villeveyrac, pour finaliser la jonction entre le bassin de Thau et le Cœur d’Hérault.

La remise des offres sera effectuée le 22 janvier prochain.

Ce nouveau réseau, plus confortable et facile d’accès, offrira aux usagers des conditions optimales pour apprécier les beautés de notre territoire.

  • L’Aménagement entre la salle des sports Bernard Tchoullouyan et le city stade a connu une belle avancée avec la création d’aires de pique-nique, une table de ping-pong et cette année, un terrain de beach volley !

Sans oublier la pose de barrières en bois pour sécuriser l’espace libre à l’arrière du dojo, et la mise en place d’une aire de jeux. Une passerelle en bois viendra s’ajouter afin de créer une liaison avec le groupe scolaire La Capitelle.

Cette nouvelle infrastructure permet aux scolaires, aux associations sportives de la commune d’exercer leurs activités dans les meilleures conditions, et a créé une nouvelle dynamique au complexe sportif.

  • Les travaux Route de Clermont sont terminés, avec comme objectif de continuer l’aménagement de la traversée du village, avec un mur en pierre pour sécuriser les cyclistes et les piétons.

Par la même occasion, l’entrée du cimetière a été rénovée, afin de rendre les lieux plus accessibles. La promenade a été équipée de bancs supplémentaires afin d’inviter le promeneur à admirer les vignobles et la garrigue qui s’offrent à lui à perte de vue.

  • La création du parking Route de Mèze
  • L’aménagement d’un passage au fond du parking de la BALOUSSIEYRE, pour favoriser la sécurité des promeneurs
  • L’aménagement des espaces verts devant la cave coopérative
  • La revalorisation de l’espace vert situé au fond de l’impasse des Genêts
  • La construction d’un nouveau club house au stade de foot Jean VIE, ainsi que la pose d’une clôture de type grillage rigide, pour délimiter l’espace tennis et le rendre indépendant de l’espace de jeux pour les enfants
  • La construction d’une serre communale est en cours d’achèvement au Chemin de la République, l’objectif est de produire nos propres plans de plantes annuelles et mettre le lieu à disposition pour un usage pédagogique.
  • Le démarrage de la construction d’une salle communale à proximité du stade
  • La préparation du chantier pour la réalisation de 3 appartements à l’ancienne école des filles

Tout cela bien entendu, en parallèle des activités récurrentes du service technique, comme le nettoyage de la commune, l’élagage des arbres et le ramassage des trop nombreuses déjections canines, les mises en place et le transport de matériel, les tournées d’encombrants (plusieurs dizaines de tours de camion pour la seule année 2023), les remises en état des chemins communaux et toutes les petites interventions quotidiennes.

Concernant la politique agricole et environnementale, elle reste au cœur des préoccupations des élus et de la commune

En effet, la commune, de par sa proximité avec la population, a un rôle primordial dans la préservation de l’environnement, mais également, du domaine agricole.

En matière de gestion de l’eau, nous pouvons, donc, féliciter le travail considérable effectué et toujours très actif pour préserver, économiser, pérenniser la ressource et renforcer la disponibilité en eau brute pour notre agriculture. Pour ce faire, nous avons raccordé la commune à AQUA DOMITIA. Les travaux sont terminés depuis 2022.

Heureusement que nous disposons de ce réseau, car avec la forte sècheresse de l’été dernier, notre ressource propre n’aurait pas été suffisante !

La priorité pour nous est de :

  • Sécuriser l’alimentation en eau par l’apport d’une 2ème ressource en eau en cas de sècheresse prolongée ou de pollution
  • Alléger la pression sur les milieux aquatiques fragiles
  • Accompagner le développement économique régional tout en préservant l’environnement
  • Maintenir et développer une agriculture diversifiée de qualité, ainsi qu’une agriculture compétitive malgré le changement climatique.

Ces installations permettront à nos producteurs de continuer à nous proposer des produits locaux de qualité lors du marché des producteurs de pays qui a été, une fois de plus, un véritable succès ! Le tout en musique, dans la bonne humeur et la convivialité. Ce marché est un moment privilégié de rencontre avec nos agriculteurs et de sensibilisation à leur savoir-faire au bénéfice de ventes en circuit court.

Le 24 novembre dernier, 300 élèves des écoles La Capitelle et NDA accompagnés d’enseignants, de parents d’élèves et du personnel communal, ont planté 300 arbustes et arbres qui viennent s’ajouter aux plantations déjà semées. Cette initiative a été une réussite sachant que les élèves ont marché 8 kms aller/retour pour se rendre sur site. L’opération sera renouvelée en 2024.

L’autre nouveauté est la mise en place d’un plan de gestion de crise, avec la signature de la 1ère charte de l’eau à Villeveyrac le 18 juillet dernier, en présence de Monsieur le Préfet, du Président de l’Association des maires et du Président du Conseil départemental.

Concernant le volet social 

La commission et ses bénévoles s’activent toujours efficacement et discrètement pour assurer leur rôle d’aide et d’accompagnement auprès des personnes rencontrant des difficultés.

Le CCAS est très soucieux d’apporter une écoute, un premier accueil inconditionnel. Lors des permanences ouvertes à tous, les administrés ainsi que leur famille, peuvent être accompagnés, orientés, soutenus dans leurs démarches touchant les différents aspects de la vie quotidienne.

Pour mener à bien ses missions, plusieurs collaborations sont nécessaires et développées :

  • Avec le Service social du Département et la Police municipale, afin d’accompagner les situations complexes
  • Avec les intervenants et les services de soins à domicile
  • Avec le Secours populaire et les Restos du cœur qui offrent un soutien alimentaire aux familles
  • Avec la MLI – Mission locale d’insertion, qui tiendra à nouveau des permanences en 2024 sur la commune, à destination des jeunes de 16 à 25 ans,
  • Le Relais Petite enfance
  • Les Jardins familiaux

Le CCAS c’est aussi le Groupe Vivre Ensemble avec nos différences, qui est une instance de réflexion autour du sujet du handicap. Son but est de soutenir le développement de projets pour améliorer le vivre ensemble. La collaboration avec le Mas Troquet en est un bel exemple avec un travail sur l’accessibilité des sentiers aux joëlettes permettant leur praticabilité par les personnes en situation de handicap.

Le CCAS s’engage également pour les aînés :

  • Le 28 Janvier 2023, a eu lieu l’inauguration de la salle Terral-Valette, où tous les vendredis, nos aînés se retrouvent pour partager un repas, échanger et rompre ainsi leur isolement
  • Les bénévoles se sont engagés à ouvrir la salle les mardis après-midi pour offrir un moment de détente, autour de jeux de société
  • La « Semaine Bleue » avec une animation pour les aînés
  • Les colis des fêtes : en 2024, 395 colis seront distribués. Cette opération nous permet de rencontrer nos anciens et de discuter avec eux.

L’action sociale s’adapte au territoire

  • Quand la question de l’accès au numérique est liée au problème de la mobilité, alors une nouvelle possibilité est proposée : au CCAS, un ordinateur est désormais disponible pour accomplir ses démarches administratives en ligne, et une aide sera proposée si nécessaire

Sur rdv uniquement le mardi après-midi

L’action sociale c’est également diverses animations organisées pour récolter des fonds destinés à financer de « grandes causes »

  • Les Motos de l’espoir : chaque année, ces motards au grand cœur se mobilisent pour récolter des fonds au profit d’enfants porteurs de handicap
  • Le Téléthon : vente de pommes, soirées à thème…
  • L’APEI qui propose la vente de brioches
  • « Octobre Rose » avec la participation des écoles, de l’Espace jeune, des artisans et commerçants à travers la tombola destinée à la recherche

L’action sociale s’engage auprès des scolaires :

 

  • Prise en charge d’une partie des voyages scolaires/linguistiques pour les collégiens
  • En partenariat avec le MAS TROQUET, une sensibilisation du rapport aux écrans sera organisée à nouveau auprès des élèves au travers de divers ateliers

       Organisation de conférences pour sensibiliser la population :

  • Avec l’UFC que Choisir sur le thème « Les arnaques : les prévenir »

Pour conclure cette liste des actions sociales, je vous rappelle que plusieurs projets de construction de logements à loyers modérés vont voir le jour sur la commune dans les mois à venir.

La jeunesse n’est pas en reste dans notre village

Distribution chaque année de fournitures pour les collégiens, remise de diplômes et d’une calculatrice pour les CM2, remise de chèques cadeaux pour les jeunes diplômés, organisation de la semaine du goût au mois d’Octobre, ainsi qu’un goûter de Noël avec un cadeau pour chaque élève dans les 3 écoles.

La pose de panneaux solaires pour privilégier l’auto consommation, la climatisation et la désimperméabilisation de la cour sont prévues au complexe scolaire La Capitelle.

La collectivité apporte un soutien financier et logistique à tous les projets pédagogiques mis en place par les enseignants (théâtre, cirque, musique, courts séjours vélo, char à voile, plongée…).

Parallèlement sur les temps périscolaires et vacances, là encore les enfants restent une de nos priorités : à l’Espace jeunes, de nombreuses activités, sorties, séjours sont proposés aux adolescents de 10 à 17 ans, et le service jeunesse met en place des programmes variés avec des activités ludiques, sportives, culturelles dans un cadre sécure et bienveillant !

La sécurité

Pour l’année 2023, la police municipale sous l’impulsion des élus, a engagé une politique de police de proximité ambitieuse, pour faire face à une problématique quotidienne croissante de difficultés rencontrées par nos administrés. La PM souhaite en ce sens trouver des réponses.

Cette dynamique mise en œuvre par la commune, a permis de travailler main dans la main avec le Département, l’agglomération, les gendarmes, les pompiers, ainsi que le CCAS de notre ville.

Etant aujourd’hui considérée comme la première commune de l’agglomération à avoir mis en place un suivi des jeunes en difficulté avec des résultats convaincants, cette initiative est de fait citée en exemple.

La police municipale s’est ensuite tournée vers la détection des personnes en danger, tout d’abord avec une réunion/conférence publique sur les violences intra-familiales. Un public nombreux a pu échanger avec les deux intervenants de la gendarmerie.

Une réunion avec les professionnels de la santé de la commune a été organisée, afin de détecter les personnes vulnérables et d’essayer de les accompagner le plus efficacement possible, ce qui est une première dans le département.

Les agents de la police municipale seront prochainement présents dans les écoles, pour faire de la prévention auprès des élèves. Ils continueront à évoluer afin de donner le meilleur d’eux -mêmes pour les administrés.

Afin de conclure sur ce thème, je voudrais aborder une problème récurrent que sont les incivilités. La commune met tout en œuvre pour faciliter les besoins et la vie de ses habitants, mais les incivilités perdurent. Je tiens à vous demander de prendre soin de notre village comme de votre propre maison. Il me semble que chez soi, on ne met pas les gravats et les déchets ou excréments en plein milieu du salon, on n’escalade pas non plus les meubles.

Ces incivilités ont un coût pour la commune qui est réparti auprès du contribuable.

 

Les associations :

Rappelons maintenant le rôle essentiel de nos associations qui proposent des activités très variées et de qualité que beaucoup de communes nous envient. Nous avons la chance d’avoir un tissu associatif riche, dense et dynamique. C’est grâce à leur implication et aux nombreux bénévoles qui se donnent sans compter, que des manifestations très régulières peuvent être organisées pour le plus grand plaisir des participants. Les valeurs comme le don de soi, l’intérêt général, la poursuite d’objectifs communs et le travail d’équipe sont au cœur de leurs préoccupations, mais aussi des nôtres.

Et pour aider à vous évader, et à vous divertir, de nombreux rendez-vous sont à noter, en commençant par

La fête de la Truffe, le 3 Février, organisée par l’OMAC,

La fête de la Soupe le 24 Février, organisée par le Foyer rural,

La chasse aux œufs, le 1er Avril

Le Carnaval du comité des fêtes, du 5 au 7 Avril prochains,

Le Trail du Veydrac en Juin prochain

Et de nombreux autres rendez-vous à ne pas manquer… !

C’est pour cela qu’il ne faut pas se replier sur soi-même, car nous avons besoin les uns des autres pour enrichir nos connaissances, renforcer nos liens humains.

J’ai toujours la sensation que notre lucidité nous permettra de trouver des solutions, et peut-être un jour, de revoir nos panneaux de villages dans le bon sens, de réagir afin de ne plus marcher sur la tête.

Je finis en vous demandant d’avoir une pensée pour ceux qui ne sont plus parmi nous et pour les personnes souffrantes.

Je remercie nos partenaires financiers sans qui les projets et travaux seraient limités : Etat, Région, Département, Agglopôle, élus, citoyens et j’insiste sur le fait que dans tous les projets qui aboutissent, vous êtes personnellement – à quelque niveau que ce soit- incontournables, car le résultat final est aussi le résultat d’une équipe. Ceci est la force d’une commune à taille humaine.

Je profite également de l’occasion pour remercier du fond du cœur tous les agents de la commune.

Je viens d’avoir l’information :  une manifestation très importante sera organisée les 14 et 15 juin prochain, il s’agit du « salon de l’agriculture »

Au nom des élus qui m’entourent (et qui me supportent), je vous souhaite une année remplie de belles surprises !

« Les mots gentils peuvent être courts et faciles à dire, mais ils résonnent à l’infini » citation de Mère Teresa.

MERCI !"

 

 

Edito du 26 septembre 2023

De cette nouvelle disparition inquiétante à cette mère en furie qui bat un enfant puis force son propre fils à lui à donner des claques, ou encore de ces lettres expédiées mal à propos, l’image que nous renvoie notre société est moins que florissante.

De cette inflation qui nous poursuit, à ces tarifs de carburant qui ne cessent de s’envoler, à ces franchises sur les boites de médicaments qui risquent d’augmenter, le coût de la vie devient excessif  pour beaucoup d’entre nous. Et même si les politiques assurent vouloir maitriser les tarifs de l’électricité, les plus pauvres vont l’être sans doute encore d’avantage.

Cette société capitaliste serait-elle sur le déclin ? Il devrait pouvoir être mis en place un système de répartition plus équilibré, permettant ainsi à chacun de vivre ou de survivre mieux.

Nous pourrions nous tourner vers le sport pour trouver quelques rayons de soleil, mais là aussi, les tâches sont trop nombreuses. De ces chants homophobes et racistes dans les stades, à ces tricheries de tous genres, nos idéaux vont finir par lâcher prise.

Restons sur une note plus joyeuse, l’été tire sa flemme, nous offrant encore de belles journées ensoleillées, permettant l’évasion dans la nature et l’oubli pour quelques instants des tourments de la vie.

Philippe Raybaud.

ÉDITO DU 12 SEPTEMBRE

De cette dramatique catastrophe aux images horribles, de ces décès et blessures à ces traumatismes à vie pour les rescapés, c’est un pays entier qui vit ses douleurs. Et il en faudra des années pour reconstruire, pansées les plaies, prononcer le simple mot revivre leur semble à ce jour impossible. Et tandis que des voix s’élèvent aux sons des critiques et discordances, la classe politique démontre, une fois encore, son incapacité à se réunir autour d’une même cause, oubliant les querelles de clochers et appartenances à telle ou telle sensibilité. Il est l’heure de se réunir et de conjuguer le verbe « ÊTRE SOLIDAIRE » à tous les temps, et en extrême urgence.

Les seuls moments d’apaisements que nous espérions vivre, auraient pu se trouver dans le sport. Mais là encore, les polémiques s’installent, gonflent comme des ballons de baudruche, jusqu’à en éclater de sottises. Le racisme et l’homophobie y ont trouvé une place de choix, parfois, non, trop souvent. Accompagnés par le sexisme, intolérable de nos jours.

Ce grand homme que fut Léonard de Vinci ( Architecte, Artiste, Ingénieur, Peintre, Philosophe, Scientifique, Sculpteur (1452 - 1519) ne déclarait-il pas : 

« La sottise est le bouclier de la honte ». 

De ces organismes sociaux criant au secours et laissant des nécessiteux sur le bord de la route, à quémander un quignon de pain, par manque de moyens financiers, à ce milliardaire critiqué pour avoir fait un don, la décence et la solidarité, peu à peu s’échappent de certaines consciences. N’est-il pas venu le temps de réagir en masse pour tenter de retrouver une certaine forme de dignité humaine ??? 

Philippe Raybaud.

Victor Hugo, reviens !

A la suite des émeutes de juin 1848 qui ensanglantèrent les débuts de la Seconde République, les théâtres parisiens furent fermés. Cette clôture qui semblait devoir se prolonger indéfiniment, était une calamité de plus ajoutée aux autres calamités publiques. La ruine des théâtres était imminente. Victor Hugo proposa d'allouer une aide financière spéciale pour les sauver:

"Ce que je veux, ce n’est pas du bruit, comme vous dites, c’est du pain ! du pain pour les artistes, du pain pour les ouvriers, du pain pour les vingt mille familles que les théâtres alimentent ! Ce que je veux, c’est le commerce, c’est l’industrie, c’est le travail, vivifiés par ces ruisseaux de sève qui jaillissent des théâtres de Paris ! C’est la paix publique, c’est la sérénité publique, c’est la splendeur de la ville de Paris, c’est l’éclat des lettres et des arts, c’est la venue des étrangers, c’est la circulation de l’argent, c’est tout ce que répandent d’activité, de joie, de santé, de richesse, de civilisation, de prospérité, les théâtres de Paris ouverts. Ce que je ne veux pas, c’est le deuil, c’est la détresse, c’est l’agitation, c’est l’idée de révolution et d’épouvanté que contiennent ces mots lugubres :

Les théâtres de Paris sont fermés ! Je l’ai dit à une autre époque et dans une occasion pareille, et permettez-moi de le redire : Les théâtres fermés, c’est le drapeau noir déployé.

Eh bien, je voudrais que vous, vous les représentants de Paris, vous vinssiez dire à cette portion de la majorité qui vous inquiète :

Osez déployer ce drapeau noir ! osez abandonner les théâtres ! Mais, sachez-le bien, qui laisse fermer les théâtres fait fermer les boutiques ! Sachez-le bien, qui laisse fermer les théâtres de Paris, fait une chose que nos plus redoutables années n’ont pas faite ; que l’invasion n’a pas faite, que 93 n’a pas faite ! Qui ferme les théâtres de Paris éteint le feu qui éclaire, pour ne plus laisser resplendir que le feu qui incendie ! Osez prendre cette responsabilité !

Messieurs, cette question des théâtres est maintenant un côté, un côté bien douloureux, de la grande question des détresses publiques. Ce que nous invoquons ici, c’est encore le principe de l’assistance. Il y a là, autour de nous, je vous le répète, vingt mille familles qui nous demandent de ne pas leur ôter leur pain ! Le plus déplorable témoignage de la dureté des temps que nous traversons, c’est que les théâtres, qui n’avaient jamais fait partie que de notre gloire, font aujourd hui partie de notre misère.

Je vous en conjure, réfléchissez-y. Ne désertez pas ce grand intérêt."

 Extrait de : "Actes et Paroles - I " de Victor Hugo (Œuvre du domaine public mise en ligne par Atramenta)

ÉDITO DU 4 SEPTEMBRE.

De ces milliers d’enfants sans hébergement aux différentes polémiques vestimentaires, de ces changements de programmes à ces écoles détruites, la rentrée scolaire s’annonce parfois mouvementée.

De ces gamins vivant à nos portes, assoiffés, affamés, à ces « footeux » que certains clubs s’arrachent à grands coups de millions, une fois de plus, l’humain se laisse déborder, voire aveugler par une sorte de manipulation mentale dangereuse.

De cette menace de reprise du virus ravageur, à ce désert médical en hausse, l’inquiétude se fait ressentir çà et là, preuve que la recherche à encore beaucoup à trouver.

De ces dromadaires et leur propriétaire arpentant le littoral en ramassant les déchets à ces actes d’incivilités de gens peu scrupuleux dont beaucoup de fumeurs, l’espoir de voir des plages propres renaîtrait-il ?

De ces températures de nouveau en hausses, à ces nuages de sable annoncés sur l’hexagone, de ces touristes quittant leurs villégiatures, à ces retraités profitant des paresses de l’été, le quotidien reprend ses droits et la vie suit son cours.

Dans notre cité, les activités culturelles des associations reprennent tandis que les travaux, sur la place désormais célèbre, avanceraient à grands pas, à moins que…

Philippe Raybaud.

Arrêtons de pleurnicher

La pandémie risque de faire de nouveaux et terribles ravages dans les semaines à venir. La situation exceptionnelle et gravissime dans laquelle nous entrons doit nous amener néanmoins à faire preuve d'humilité. Nous connaissons encore très mal ce virus en mutation rapide. Personne ne peut dire qu'il a toutes les compétences et toutes les données en main pour affirmer que les décideurs font des mauvais choix pour combattre le virus ou du moins le contenir. Ceux qui ont à gérer cette crise font ce qu'ils peuvent. Qui peut affirmer sérieusement qu'il ferait mieux à leur place?

De la pénurie de masques au démarrage poussif de la vaccination, j'ai souvent déploré les ratés de la gestion de la pandémie. Je me suis étonné de certaines décisions qui pouvaient paraître illogiques, arbitraires ou improvisées. J'ai mis en cause la lourdeur et le manque de réactivité de l'administration. Mais aujourd'hui, je me refuse à relayer les injures, les procès d'intention et les divagations complotistes qui circulent dans les réseaux sociaux.

Je condamne les irresponsables qui organisent des fêtes illégales. Je trouve inadmissible que des sectes organisent au nom de Dieu des cérémonies religieuses sans aucune précaution sanitaire. Enfin si je peux comprendre la détresse des restaurateurs et la nécessité de les aider, je ne peux pas cautionner ceux d'entre eux qui ouvrent des salles au risque de créer de nouveaux foyers de contamination. Pour l'heure, la désobéissance civile, les polémiques et les manifestations, pour un oui ou pour un non, ne servent qu'à compliquer ou à aggraver les choses.

J'ai toujours été du côté de ceux qui défendent la justice sociale, la liberté, le droit de marcher à contre courant plutôt qu'à contrecœur. Je fais parti de ces français rebelles par atavisme. Mais aujourd'hui on parle de vie et de mort. Il nous faut respecter les consignes. Il nous faut rester solidaires et disciplinés en attendant l'arrivée des armes pour nous battre : vaccins et traitement pour lesquels nos dirigeants doivent tout mettre en œuvre pour en accélérer la livraison.

Pensons à ceux qui ont connu les tranchées de 14-18 ou les camps de concentration de 39-45. Pensons à ces 4 milliards d'humains qui sont sous le seuil de pauvreté ou sous le joug de la dictature.

Ne pas partir au bout du monde pour quelques jours de vacances est encore supportable. Ne pas sortir après 18h permet de retrouver du temps pour ses enfants, pour lire ou se divertir en regardant la télé. Ne pas aller dans les grands centres d'achat permet de consommer un peu moins, ce n'est pas si mauvais pour la planète …et plutôt bon pour notre portefeuille.

Le bilan de la crise devra être fait, mais à la fin de la pandémie quand nous aurons enfin retrouvé une vie normale.

Des pendules devront être remises à l'heure. Des leçons des erreurs accumulées depuis des décennies devront bien évidemment être tirées. De nouvelles politiques devront être mises en œuvre.

C'est aussi à ce moment que nous devrons renvoyer l'ascenseur aux jeunes qui sont restés solidaires de leurs aînés ainsi qu'aux soignants et obscurs soldats du quotidien, ceux qui nous auront permis de survivre pendant cette période exceptionnelle.

En attendant, cessons de pleurnicher. Soyons responsables.

Jacques Carles



EDITO DU 28 AOÛT 2023

 

De cette prévision de ne plus enlever de points sur les permis de conduire pour les excès de vitesse inférieurs à 5 km/heure, à ce projet de permis dont l’âge de passage pourrait être abaissé à 17 ans, les travaux des parlementaires s’attacheraient-ils à des sujets primordiaux ? 

De ces perspectives climatiques catastrophiques à ces températures très élevées en montagne et qui provoquent éboulements et fonte de glaciers, la nature peaufine ses appels au secours.  

De ces pensions de retraites devant être révisées à la hausse, à ces médicaments dont les remboursements devraient diminuer, devrions-nous nous réjouir ou nous inquiéter ?  

De ces JO provoquant déjà de nombreuses polémiques dans certains milieux, dont celui des étudiants, à ces hommes politiques les yeux fixés vers 2027, l’avenir nous tend les bras. Mais de quoi sera-t-il fait ? 

Dans notre cité, les sommets de la bêtises ont été atteints par quelques individus alcoolisés et traitant de tous les noms un père de famille tenant la main de son fils autiste. Heureusement que des personnes présentent aient réconforté ce Papa dévasté par tant d’incompréhension.

Par contre, la canicule nous abandonne et nous allons enfin mieux respirer.

Philippe Raybaud.

Le petit bout de la lorgnette

Un politique doit aujourd’hui paraître proche des gens et les caresser dans le sens du poil. Il doit attirer l’attention, être désirable, savoir faire de l’œil. Bref, il doit savoir draguer l’électeur. Construire un programme pour convaincre est devenu secondaire, communiquer pour séduire est plus important.

Les candidats s’entourent donc de publicistes, de sondeurs d’opinions, d’experts en marketing et plus récemment de scénaristes, de producteurs de cinéma et autres conteurs de fiction. Un clip  de campagne électorale ressemble à un clip pour la prochaine saison d’une série télévisée. Et maintenant que le roi des fake news est devenu le président du pays le plus puissant du monde, tout parait possible à qui sait manipuler l’opinion.

 En France, le dimanche 26 mai était jour d’élection. Ce lendemain de la clôture du festival de Cannes, avec 34 listes en compétition, la réalité dépassait le cinéma.

Malgré cette biodiversité politique qui ne doit rien au dérèglement climatique, malgré une offre pléthorique de candidatures, malgré un scrutin à la proportionnelle et malgré le clairon des medias sur une participation présentée comme exceptionnelle, la réalité est bel et bien que plus des trois quarts des français ne seront pas représentés au parlement européen. Sur les 51 millions de français en âge de voter, quelque 29 millions ne se sont pas exprimés : soit ils ne se sont pas inscrits sur les listes électorales, soit ils se sont abstenus ou ont voté blanc ou nul. Sur les 22 millions qui se sont exprimés, 10 millions ont voté pour des listes qui n’auront aucun député, faute d’atteindre la barre des 5% des inscrits. Au total, 39 millions des français en âge de voter (76%) sont exclus de la représentation populaire.

Si on arrête d’analyser ce scrutin par le petit bout de la lorgnette, c’est donc sur cette désaffection qu’il faut s’interroger, bien plus que sur l’analyse des votes pour les candidats s’accrochant aux mamelles de Lepen ou à celles de Macron.

Le désintérêt des français pour les élections traduit donc une méfiance accrue des citoyens à l’égard des élus et du système actuel de la représentation populaire. Dans une enquête réalisée par le Cevipof, plus de la moitié des personnes interrogées déclarent ne faire confiance ni à la droite, ni à la gauche. Plus de 80% pensent que les responsables politiques ne se soucient guère des citoyens et, à leurs yeux, même les banques ont une meilleure cote que les partis politiques. Cette distance prise par les électeurs avec les élections ouvre la voie à une classe politique sans morale où de plus en plus d’ambitieux, d’opportunistes, de démagogues et de cyniques cherchent à faire carrière. Ne pas voter c’est finalement laisser le pouvoir aux aventuriers  et prendre beaucoup de risque pour la démocratie. 

Cette situation est le reflet d’une société en souffrance.  Ceux qui se refuse à voter sont  souvent ceux qui peinent à s’intégrer à la société : les habitants isolés, ceux des grands ensembles de banlieues, les personnes fragiles au plan social, économique ou culturel. Moins on est intégré à la société plus on  aura tendance à s’abstenir ou à ne pas s’inscrire sur les listes électorale. Les hors jeu de la société s’intéressent peu à la politique et quand ils le font, ils sont souvent tentés par les votes extrêmes, le rejet du « système » et la haine des « élites ». A l’inverse, 80% des enseignants, des professions libérales et plus généralement des diplômés de l’enseignement supérieur déclarent s’intéresser à la politique.

« Que faire ? » face à une telle fracture s’interrogeait déjà Lénine en 1902 dans un opuscule qui allait générer le bolchevisme. Il répondit avec une révolution qui conduisit au malheur du peuple. Si la solution n’est pas dans le chaos, elle n’est pas non plus dans une vision qui consiste à administrer l’État comme on gère une société du CAC 40.

Investir dans les machines ou dans le béton, quitte à s’endetter, paye politiquement car le retour peut être rapide : création d’emplois visibles, rentrées de taxes et moindre pression fiscale. Cela peut même être utile pour changer le modèle productif et préserver l’environnement. A long terme cependant, il est beaucoup plus payant d’investir sur les hommes, en particulier sur l’éducation. C’est ce qu’ont fait les pays qui sont en train de devenir les maîtres du monde et de reléguer l’Europe au second plan.

En Corée, chez les trentenaires, la part des diplômés de l’enseignement supérieur atteint déjà 70%. A Singapour, ville-état largement en tête du classement PISA qui mesure le niveau scolaire jeunes, le PIB par habitant est devenu le plus élevé du monde. En Chine, où l’enseignement supérieur était autrefois réservé à une infime minorité, quelque 8 millions de diplômés sortent  à présent chaque année des universités , dix fois plus qu’il y a vingt ans et deux fois plus qu’aux États-Unis. L’Inde qui devancera à son tour les USA au milieu du siècle, forme chaque année, plus d’ingénieurs de haut niveau que tous les pays européens réunis.

L’éducation, la santé, la qualité de vie et tous les thèmes vraiment importants pour notre futur étaient presque absents des élections européennes. La patrie des Lumières devrait pourtant se souvenir qu’investir dans les hommes c’est non seulement préparer l’avenir mais aussi promouvoir plus d’équité sans laquelle, la liberté et la fraternité républicaines n’ont guère de sens.

Rhadamante


 

Rhadamante

 

 

 

L'EDITO DU 21 AOÛT

De cette parolière et interprète qui anone ses onomatopées, critiquant, au passage, un texte bien construit, mais trop coloré, suivant ses propres convictions politiques, à cette même auteure soupçonnée de percevoir des «  aides à la création », la raison semble se perdre.

De cette avancée scientifique, qui pourrait permettre à l’homme de recevoir un rein de porc , à ces recherches sans cesse approfondies, l’espoir ne cesse de grandir au sein du corps médical.

De ces tests de préparation des «  JO 2024 » annulés pour causes de présence de bactéries dans le fleuve qui traverse la capitale, à ces analyses contradictoires et éventuellement effectuées trop rapidement, les questions se posent : « La Seine sera-t-elle suffisamment propre au moment de ces olympiades » ? « Les nageurs seront-ils atteints d’affections cutanées, cela vaut-il une médaille » ?

De cet autochtone Sétois, se croyant tout autorisé, désireux d’assister aux joutes de la Saint-Louis à la meilleure place et se permettant une tentative d’exclusion de touristes bien calmes, à ce même individu hurlant que ces visiteurs n’ont rien à faire dans les tribunes, le rêve d’une villégiature sympathique semble se dissiper. Mais qu’en penseront les commerçants qui vivent du tourisme durant ces saisons estivales ?

Finalement, nous marchons sur la tête, la tendance se confirme chaque jour. Pour l’heure, protégeons-nous de cette canicule qui provoque de par le monde des catastrophes irréversibles, avant que la planète, en un sursaut de bienveillance, nous accorde une dernière chance : celle d’entendre enfin ses appels au secours.

Philippe Raybaud.